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le blog de Ambreneige

24 juillet 2011

des petits cailloux

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Lorsqu'on ne peut déplacer des grosses pierres,

on peut ramasser des petits cailloux.

REYNALD
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20 juillet 2011

petite fée de la Vie

 

femm eau

 

L I S E

 

Adorable nature pleine d’entrain que voilà ! des yeux pétillants, des traits fins et réguliers, Lise remplit la vie avec talent, du tact et beaucoup de fantaisie. Et pourtant, elle doute d’elle-même, non pas de sa valeur profonde (ça, elle y croit dur comme fer) mais de ses moyens extérieurs, de ses capacités, de son apparence. Elle se ferme à la moindre moquerie car elle est mal armée contre l’ironie. Et pourtant .. Lise est si chaleureuse, si accueillante ! D’esprit très ouvert, elle ne souhaite qu’harmonie et paix dans le monde.

Lise a une vulnérabilité : sa peur innée du Désordre, du Chaos. Heureusement qu’elle est pourvue d’un grand sens pratique et logique, car elle aime que son existence soit réglée comme du papier à musique. Seulement voilà : le monde est plein d’imprévus, d’irrationnel, de désordre ! ce sont des choses que Lise n’apprécie pas vraiment et qu’elle admet avec difficulté .. alors elle se contient. Et que se passe-t-il lorsque l’on comprime quelque chose à outrance ? ça se condense, ça se condense.. et plaf ! ça explose !

Ainsi en va-t-il de Lise, qui un jour, à force de réprimer ses sensations et de conduire sa vie à grands coups de freins, entre en éruption comme une cocotte-minute privée de sa soupape.

Lise en effet a un besoin vital que l’on respecte son rythme (faute de quoi, elle s’énerve, s’inquiète) et qu’on lui laisse organiser sa vie, d’autant qu’elle le fait mieux que quiconque grâce à ses qualités de détermination et d’opiniâtreté. Lise est une passionnée qui est capable de s'investir pleinement dans ce qui la mobilise. Elle se révèle alors efficace, organisée et même acharnée et perfectionniste.

Lise déteste toutes les injustices et possède un grand sens de l’amitié. De plus, elle a horreur des disputes et de l'agressivité et a un grand besoin de paix et d'amour. Douce et affectueuse, sa seule envie est de faire plaisir, de se mettre "au service" des autres.

Toutefois, elle défend son jardin secret bec et ongles. Car si Lise est une excellente confidente, elle n’aime pas extérioriser ses sentiments (elle est très pudique et réservée). C’est la raison pour laquelle elle a besoin de moments de solitude qu’il faut respecter sans lui demander ce qu’elle en fait.

Cela étant, Lise se révèle alors pour ce qu’elle est : une véritable petite fée de la Vie.

18 juillet 2011

patiente

On serait en droit d’attendre d’un enfant qui joue un moment de calme. Et de trois enfants qui jouent, trois fois plus de calme. Las ! l’enfant, ce petit être malicieux, ne connaît pas de répit. En plus, quand ils sont trois, ils se refilent des idées.

C’est ainsi que :

- le cadet, qui adore se faire maquiller lors des activités extérieures (comme lorsqu’on va à Bercy, par exemple) suggère à son petit frère de trois ans d’en faire autant. Avec des feutres indélébiles.

- L’aîné, qui tout petit a appris par sa maman à goûter toutes les saveurs, se met à mâchouiller le dessin qu’il vient de faire sur papier Canson. Et l’avale.

- Le second, qui a toujours été très coquet, débouche le baume solaire et se le renverse intégralement sur la tête. Après quoi, forcément, il se change (pour la sixième fois).

Alors pour te répondre, ma Sylvinette, lorsque mes petits-fils sont en vacances chez moi, je me sens ..comment dire ?

Patiente.

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Très

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très patiente..

14 juillet 2011

la force

 

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La scène se passe à table, avec la mère, le fils, la fille et ses trois enfants.

(le fils, à sa soeur) T’es croyante ?

(la fille) oui, pourquoi ?

(le fils) alors pourquoi on dit pas le Bénédicité ?

(la fille) ben, dis-le, si tu veux ..

(le fils, joignant les mains) mon Dieu, je vous remercie pour ce repas, et je vous supplie de me donner la force de supporter mes trois neveux !!!

10 juillet 2011

tu verras

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Comme tout le monde j'ai eu des moments vraiment pas marrants dans ma vie. Dans ces moments-là, mon père me disait : "Tu verras, les choses finissent toujours par s'arranger". J'en croyais pas un mot, et pourtant .. la vie m'a montré maintes fois que, d'une manière ou d'une autre, les choses finissent effectivement toujours par s'arranger. En tout cas je l'ai constaté pour moi : ceux qui m'ont fait du mal, le mal leur est revenu en pleine tronche sans que je leur fasse rien, quand je désespérais de tout, par exemple mon fils déscolarisé depuis quasi cinq ans qui n'avait plus envie de rien et qui vient de s'inscrire à une formation pour passer un Bacc pro en trois ans, ben voilà, juste pour dire qu'on ne sait jamais rien des choses et que même quand on se croit au fond du trou, eh bien faut jamais désespérer, la preuve ! les miracles existent (l'autre avantage quand on est au fond du trou c'est que la seule chose qu'on puisse faire c'est de remonter!) tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire, et que ce que j'aimerais pour mon anniv, (j'ai le droit de dire ce que je veux puisque c'est MON anniv !), eh bien c'est "que les choses finissent par s'arranger" pour mes amies Clo, Isa, Sylvie, je le voudrais vraiment vraiment et je croise les doigts pour ça !! Gros bisous les filles  !

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9 juillet 2011

la moitié d'un

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(ma fille aînée a gardé les trois fils de sa soeur une journée)

J'hésitais entre avoir un ou deux enfants..

ben là tu vois, j'en suis sûre :

j'en veux la moitié d'un !

8 juillet 2011

E.T. chez les Peaux-Rouges

Dieu que j’aime l’Italie ! avec mes parents, nous y allions tous les étés avec une régularité de métronome. Ah ! le soleil d’Italie !!! ses brûlures qui nous pelaient le dos !! ah, l’Adriatique !!!!!!! ses méduses et ses moustiques !!! ah ! Pompéi, Paestum !!!  marcher des heures sous un soleil de plomb, arriver enfin à un point d’eau, pour y lire : aqua non potabile (eau non potable) et en baver de dépit !! quelle émotion !!! quelle aventure !

A propos d’aventure, ça me rappelle un truc.

C’était un beau mois de juillet, il m’en souvient, les cigales chantaient et les moustiques piquaient. Normal, puisqu’on était dans le Gard. Alors à propos de moustiques, j’avais lu quelque part que pour s’en débarrasser, il suffit de placer des oignons frais en lamelles dans une coupelle. J’étais beaucoup plus jeune que maintenant, mais déjà très futée : je me suis dit comme ça que ce serait beaucoup plus efficace si je mettais les oignons directement entre mes orteils et sur mes tongs. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, une meute de moustiques fonçaient sur mes pieds en rameutant tous leurs copains. Moi qui avais compris que l’oignon a un effet répulsif ! ben il a plutôt un effet séductrif !

Oui alors donc, lors de ce séjour in ze Sud, un matin je me réveille avec des plaques de boutons partout sur la partie supérieure de mon anatomie. Enfin, quand je dis des boutons, je suis modeste : un chapelet rouge tomate me boursouflait du nez jusqu’aux épaules (en passant par les bras, le décolleté (quoi ? c’est pas parce que mes seins ressemblent à des chapeaux de religieuses (je parle des gâteaux) que j’ai pas le droit de dire : décolleté !). Oui, donc. J’en étais où ? ah oui. Les plaques.

Que vois-je ? geins-je en rapprochant mon visage du miroir. Et j’enchaîne d’une voix d’outre-tombe : voilà,  chui foutue ! on dirait E.T. chez les Peaux-Rouges avec les pieds piqués !! personne ne voudra jamais de moi !!!! je terminerai vieille fille, rongée par les pelures d’oignons ! bouuuuuuuuuuh !!

Bon, que j’me dis après cet instant de découragement bien compréhensible, c’est hors de question que je laisse ces gros boutons rouges nuire à mon charme ! Déjà que depuis le coup des moustiques je porte des bottes en caoutchouc !! (ben oui vous vous êtes déjà barbouillé au jus d’oignons ? je vous dis pas comment c’est tenace cette cochonnerie !).

Alors malgré les 42°ambiants, je m’enveloppe d’un châle, comme qui dirait une mini-burka, tout en restant en maillot pour pas mourir tellement j’ai chaud. C’est dans cet accoutrement que je débarque chez le docteur de Bessèges.

Même pas ému, il me fait :

- Oh, la mode parisienne est seyante cette année. Qu’est-ce qui vous amène ?

Là, dans un geste théâtral, je laisse tomber mon châle.

- Ben dites donc, vous êtes drôlement rouge !

- C'est un peu pour ça que je viens vous voir ! (Telle fut ma subtilissime réponse).

- Ohhh !! qu’il s’exclame en se penchant sur mon cou, mais c’est des Trombicula autumnalis !

- QUID ????

- Des aoûtats !

- Des aoûquoi ? que je fais.

- Des aoûtats. Vous savez, ces charmantes petites bêtes qui sortent en août !

- Heu oui, sauf que là, on est en juillet ..

- Ah bah oui, vous avez beaucoup de chance !!

- Heu ?? ..

- Ben oui, sinon vous auriez jamais su ce que c’est ! ça aurait été dommage !

 

Oh bah ça, pour être dommage,

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ça aurait été dommage !!

 

PS ooooooh, chers amis, cette fois voyez-vous venir ma nouvelle tentative de déco ???

 

5 juillet 2011

bienvenue

 

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- Quand tu es pris de nostalgie, ce n’est pas un manque, c’est une présence, c’est une visite, des personnes, des pays arrivent de loin et te tiennent un peu compagnie.

- Cela signifie-t-il que les fois où il me vient la pensée d’un manque, je dois l’appeler présence ?

- C’est ça, et souhaite la bienvenue à chaque manque, fais-lui bon accueil.

 

Erri de Luca

2 juillet 2011

la cabane du bonheur

 

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C’était un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Ma marraine, alors toute jeunette, était d’une beauté à couper le souffle, blondeur de rêve et taille de guêpe. Seulement voilà : elle était si chaste et si pure (tout sa nièce), que lorsque celui qui deviendrait son roc et le seul amour de sa vie s’approcha d’elle dans le but évident de lui démontrer ses bonnes intentions, elle se retrouva enceinte sans comprendre comment la chose lui était advenue. Pour commencer, elle se demanda par où le fruit de ses amours allait sortir, et quand elle le sut, elle jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

La crise du logement sévissait déjà et elle se vit contrainte de vivre chez ses beaux-parents avec son bébé (comme ma mère d’ailleurs dut le faire elle aussi). Seulement voilà : la belle-mère ne voyait pas d’un œil chaleureux le fait d’être supplantée dans le cœur de son fils par cette blondinette, avec qui elle n’était vraiment pas tendre.

Un jour, n’y tenant plus, ma Marraine dit à sa moitié :

- Non vraiment, je n’en peux plus, allons vivre sur notre petit terrain !

- Mais je viens seulement de finir de creuser les fondations de la maison ! où veux-tu que nous dormions ?

- Aménage-moi une petite cabane dans un coin, tout plutôt que rester là ! Môôôôôrice s’il te plèèèèèèèèè !!! ce sera la cabane du bonheur !

Et c’est comme ça que ma Marraine débarqua sur le terrain où elle et sa famille allaient habiter avec, dans une brouette, le premier de mes cousins et les quelques affaires qu’elle possédait alors.

Les mois passaient, mon oncle en rentrant du boulot continuait la construction de leur maison.

Un jour, la maison fut enfin digne de ce nom. Ma Marraine n’attendit pas une seconde supplémentaire.

"Ce soir même", se dit-elle, "nous dormirons chez nous ! je vais faire la surprise à Maurice pour quand il va rentrer".

Elle souleva leur matelas et entreprit de le traîner tant bien que mal de la cabane jusqu’à la maison. Seulement voilà, arrivée à la porte, cet imbécile de matelas reste coincé dans l'embrasure. Han ! han ! Marraine pousse de toutes ses forces. Enfin, le matelas finit par bouger .. en se refermant sur elle !

- Au secours ! au secours !" se met à crier Marraine, avec un début d’accablement (léger, mais néanmoins notable).

Rien. Aucun écho.

"Adieu monde cruel !", se dit Marraine en relevant le nez pour avoir un peu d’air.

Par chance, le facteur passait par là.

Alors, le facteur de Marraine, que je vous explique.

Pour commencer, comme je vous l’ai dit plus haut, il avait donc vu débouler sur un terrain orné en tout et pour tout d'une large fosse en son milieu, une petite bonne femme poussant dans une brouette un garçonnet et trois casseroles.

Ensuite, quand il avait pu s’approcher de cette curieuse personne, ç’avait été pour lui faire signer le reçu du versement des allocations familiales, chose qu’elle avait faite le plus gentiment du monde avec les mains mouillées et des lunettes de motard sur le nez, qu’elle portait pour éviter le retour de fumée du poêle dans ses yeux lorsqu’elle lavait son linge ..

Mais comment s’étonner qu’une personne qui emménage à l'aide d'une brouette sur un terrain vide porte des lunettes de motard pour faire sa lessive ?

C’est donc sans perplexité particulière que ledit facteur s’enquit de l’endroit où Marraine se trouvait.

- Ben vous êtes où ?

- Dans le matelas, où voulez-vous que je sois !

Dans le matelas. Mais c’est bien sûr. Où ai-je la tête ?

- Dépêchez-vous bon sang!", dit Marraine qui commence à s’énerver, "j’étouffe !"

Et c'est comme ça que l'inauguration du matelas dans la chambre de ma Marraine fut faite par son facteur..

 

un portrait de mon oncle Maurice, ici

28 juin 2011

le vrai bonheur

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dimanche soir,

Le Bout du Bois (Oise)


En bon stoïcien moderne, papa croit - comme tout le monde probablement aujourd'hui - que le vrai bonheur, c'est l'instant que l'on vit. Ne rien attendre d'espoirs sur l'avenir. Ne pas se cramponner au passé, vivre purement le présent, le bonheur est là.

Équation : maintenant que je suis mort, ton vrai bonheur ce serait donc ta douleur de l'instant présent ?

 Michel Rostain (Le fils)

24 juin 2011

le Taj Mahal

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M A R I E

 

Le regard doux, la démarche souple, les gestes suaves, Marie est une idéaliste à l’affût de l’équilibre parfait, très préoccupée de justice et d’harmonie, tant au niveau de l’individu qu’à celui du monde.

L’importance qu’elle accorde à l’Harmonie – avec un grand H ! – lui fait refuser tout ce qui est susceptible d’y porter atteinte ou de la détruire : disputes, cris, scènes .. le seul bruit qu’elle supporte est celui de la musique et des conversations sotto voce.. par voie de conséquence, la conciliation est une de ses principales qualités. Lié à son besoin intense d’aimer et d’être aimée (elle vit tout sur le mode affectif et cherche toujours à partager ce qu’elle ressent) elle a un talent incontestable pour pacifier les choses. Le seul point qui peut la faire sortir de ses gonds, c’est l’injustice. Alors là elle peut se montrer violente et emportée, surtout si on essaie de lui faire porter le chapeau de quelque chose dont elle n’est pas responsable.

Marie est excessivement sensible aux ambiances, aux climats, aux courants. Du coup, elle peut sembler d’humeur versatile à qui ne la connaît pas, car elle passe aisément de la gaité à la bouderie, de l’énergie au spleen et au cafard. Cela vient justement de cette sensibilité qui la rend tributaire d’un tas de vibrations imperceptibles à beaucoup d’autres. Un courant d’air, une averse, et la voilà triste. Un sourire, un rayon de soleil, et la voilà joyeuse. Tout la touche, l’influence et même parfois la retourne comme une crêpe – tout au moins en ce qui concerne l’humeur.

Marie, tout en étant très sociable, peut néanmoins paraître un peu froide alors qu’en fait elle est discrète, pudique, réservée, de cette réserve gracieuse dont elle semble être pénétrée pleinement. De plus, elle apprécie particulièrement le calme et la tranquillité, où elle peut laisser libre court à son art.  Car Marie est une artiste, non pas gourmande mais gourmette : elle apprécie la qualité plus que la quantité, le contenant plus que le contenu.

Esthète, raffinée, Marie n’aime pas la médiocrité, mais au contraire la beauté dans ce qu’elle a de fin, de nuancé, de délicat. Les couleurs trop vives, dissonantes ou agressives la choquent. Son décor, ce n’est pas Versailles, c’est le Taj Mahal ..

24 juin 2011

super souris

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Chers amis,

Ambre super-souris ayant fait des études à l'école et tout et tout (oui je sais, je suis pleine de dons, d‘ailleurs chez moi, le donnant donnant signifie que je donne deux fois) a eu une idée sublime (bon, il est vrai que toutes mes idées sont sublimes, m’enfin passons) : j’ai décidé de décorer mon blog.

En fait, cette idée lumineuse m’est venue alors que je me rendais chez Mifa, où je m’émerveillai comme à l’accoutumée de la joyeuseté de son fond de blog. Or, Mifa se trouve sur Canalblog. Déduction logique : je vais pouvoir moi aussi faire un fond de blog extrêmement joyeux, comme Mifa.

Ben pas du tout : pour une raison obscure, mon merveilleux fond de blog reste invisible.

En tout cas, moi, j'le vois pas !

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Et vous ??

22 juin 2011

Doudou

 chat triste

 

"Tu sais pas ce qu’il m’a fait mon Doudou ????????" s’insurge ma fille aînée (Doudou, c’est son chat).  "Ben quand j’ai quitté S. i’ m’a fait la grève de la faim !!!!!! il a fallu que tous les soirs je téléphone à son père - comprenez : S.- car ya qu’en entendant sa voix que mon Doudou voulait bien manger ! et maintenant, en +, faut que je mange avec lui !!!!!!!!!!!!

(moi) ah bon ? tu te mets à quatre pattes devant la gamelle ?

(ma fille) pfffff meuh non ! quand même ! il me laisse manger ce que je veux !

21 juin 2011

des mots insensés

 

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Ya des moments où je régresse comme une toute petite fille. Je me roule en boule et j’attends. J’attends, comme Brel, qu’on me dise des mots insensés, qu’on me raconte l’histoire de ce roi mort de n’avoir pas pu me rencontrer ..

Ya des moments où je vais plus pleurer, je vais plus parler, je me cacherai là, à te regarder, danser et sourire, et à t’écouter, chanter, rire, où je deviendrai l’ombre de ton ombre, l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien ..

Je vous rappelle que je suis une vieille grand-mère, alors ya pas de quoi rire !

La vieille grand-mère, elle voudrait tant qu’on l’aime ..

J'veux qu'on m'aime !


PS pour Lise, par rapport à son commentaire :

le conditionnel dans ma demande était une tournure de politesse, de la même manière que j'aurais dit " S'il vous plèèèèè, pourrais-je avoir un p'tit peu d'amour ?" ;-))

17 juin 2011

incollable

crapo

 

(On joue à un Questions-Réponses des Incollables)

Fille Cadette : alors voici la question : "Sur quelle planète vit-on ?"

Silence absolu ..

Fille Cadette : ben alors ? vous savez pas sur quelle planète vivent les Hommes ?

son fils de 6 ans, timidement sur Mars ?

16 juin 2011

une tomate au soleil

 

Extrait-3-de-L-homme-est-une-femme-qui-ne-pleure-pas

 

I S A B E L L E

 

Une intelligence pure, une intuition hors du commun, Isabelle a une très forte personnalité, et elle le sait. Elle sait aussi que sa puissance intérieure est parfois un handicap, que l’impossibilité dans laquelle elle se trouve d’exprimer ses sentiments, ses émotions ou ses souffrances fait que souvent, on lui préfère des femmes moins intelligentes, moins capables, mais plus fragiles et féminines. Alors elle se la joue vulnérable avec un p’tit air qui semble dire "oh que j’ai besoin d’un homme grand et fort !", mais quand elle parvient à en séduire un, elle est redoutable : main de fer dans gant de caoutchouc.. ben oui, parce qu’en amour, Isabelle, elle n’est pas simple, c’est le moins qu’on puisse dire !! ses sentiments sont freinés par une angoisse sourde et incontrôlable, qui telle un corbeau noir plane au dessus de sa tête en coassant : "c’est bien joli tout ça, mais est-ce que ça va durer toute la vie ? " 

Parce qu’Isabelle a peur. Elle a peur de se tromper, d’être déçue, abandonnée, rejetée.. combien de fois s’est-elle dit qu’elle serait bien plus tranquille si cette bizarre maladie qu’on nomme l’amour ne l’atteignait jamais ? alors elle se blinde, se vaccine, cultive ses doutes comme Brie ses salades.. Il lui en faut, des preuves d’amour pour qu’elle daigne entr’ouvrir prudemment les portes de son jardin secret, qu’elle accorde sa confiance et qu’elle décide de s’engager !

Par contre, une fois séduite, c’est pour la vie ! pour Isa, l’amour n’est ni une plaisanterie, ni un caprice !  on n’est pas là pour rigoler !!!!!!!!! enfin si. Avec les amis. Ceux qui, comme elle, ont horreur de la foule, des magouillages, de tout ce qui est artificiel ou superficiel .. Car Isa prend les choses comme on les lui dit, elle croit à la sincérité des autres parce qu’elle-même tient, en toutes circonstances, à ne jamais tricher. Rien ne lui fait plus horreur que le mensonge. Si on joue avec ses sentiments, elle éprouve des colères d'une violence extrême. Qui n'éclatent pas au grand jour mais mûrissent comme une tomate au soleil : elle n'oubliera jamais le mot qui l'a un jour blessée, l'injustice dont elle a été victime (elle ou ceux qu’elle aime, c’est pareil).

Mais ce qui la sauve de tout, c’est son humour grinçant charmant, qui tel une sorte de contre-feu la défend de sa sensibilité d’autant plus extrême qu’elle la dissimule.

Si Isa est très sensible aux bruits (qui courent), elle sait aussi se montrer fofolle expansive, bavarde, et se lier avec des gens aussi "vrais" qu’elle.

Néanmoins, sa source de récupération reste le silence, la paix des bois, le sommeil, et elle éprouve des envies de meurtre envers ceux qui, d'une manière ou d'une autre, la privent de l'un de ses moyens de recharge biologique. Dans la solitude, elle retrouve le "fond ascétique" de sa nature profonde. Aaaaaaaah ! le pouvoir bienfaisant et apaisant du silence absolu des espaces infinis ! l’indicible béatitude que l’on ressent à dix kilomètres sous terre, dix kilomètres en l’air ou dans un congélateur ! comment des bipèdes sains de corps et d’esprit peuvent-ils se sandwicher sur des plages polluées alors qu’en Sibérie il n’y a personne pour vous déranger ? vraiment, on se le demande, se dit Isabelle en ré-ajustant son sac à dos. Car Isabelle aime la nature, l’escalade, les longues marches vivifiantes, autant qu’elle déteste les miasmes pestilentiels des grandes villes et tous les endroits susceptibles d’aiguiser son humour délicat (ce qui l’amène à ironiser sur ses propres défauts)(sur lesquels tout le monde acquiesce)(mais aussi sur ceux des autres)(sur lesquels personne n’acquiesce).

Déterminée, persévérante, acharnée, Isa est une femme sur qui l’on peut compter. Elle n’a qu’un seul défaut, c’est de penser que l’oisiveté est la mère de tous les vices. De toutes façons, elle ne s’écoute pas, et quand elle se retrouve au fond de son lit, ce n’est que pour y faire des choses peu recommandables ..

15 juin 2011

comme un boomerang

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J’ai un vrai souci avec les sentiments. D’abord, je leur accorde trop d'importance. Faut reconnaître que rien que le mot est magnifique ! et puis les sentiments, c’est la seule véritable spontanéité incontrôlable : la souffrance ou la jalousie qui poignarde le plexus, la joie, le désir qui fait battre le cœur et vous coupe le souffle. On ne décide pas de ressentir des sentiments, c'est pas quelque chose qui s'atténue, s'annule, s'évite, se rejette. Les sentiments s’imposent et on doit vivre avec. Même si certaines personnes croient avoir du pouvoir sur ce qu’elles éprouvent, même si elles s’empêchent de se laisser submerger, moi je crois qu’au final, ça leur revient comme un boomerang.

En tout cas pour ma part j’ai décidé de me laisser faire, comme une poupée de chiffon. Quand je les sens m’envahir, je ne me défends pas. Faut dire qu’en plus, je suis une ressenteuse née. Maman disait toujours que ce que je ressens se lit sur mon visage. Eh oui, je suis une nana lisible. C'est bizarre d'ailleurs l’image que je peux donner : fofolle, mais aussi forte et posée. Ce n’est pas tout à fait faux, notez. Mais tellement pas vrai, notez aussi. On m’a tellement souvent dit que je suis solide.. Solide ! J’en déménagerais sur une autre planète. Ce n’est pas parce qu’on ne peut s’appuyer sur personne qu’on a besoin de personne, croyez-moi.

Lorsque j’étais petite, je réclamais inlassablement : des câlins, des bisous, des câlins et des bisous. Maman, les bras ballants, se laissait enlacer en disant : "arrête de faire la meule !!"

En grandissant, on aurait pu espérer que la chose s’arrange. Que nenni. Ça s’est même aggravé. Je continue de faire la meule. Là où on vous "NON", vous faites quoi, vous ? vous laissez tomber et vous changez sans doute de crèmerie ?

Ben moi j’insiste. Encore. Encore. S’teuplèèèèèèèèèèèè !!!!

Est-ce du masochisme ? de la stupidité ?

Je sais pas.

Toujours est-il que je reste persuadée qu’on a tous besoin d’être aimé. C’est pas la solitude le problème, l’humain est tout à fait apte à vivre seul. C’est le besoin d’amour.

Du reste, pourquoi chercherait-on à se détacher si c’était pas pour ne plus souffrir du besoin qu'on a d’être attaché ???

14 juin 2011

chambardement

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Que ce soit l’éducation fusionnelle (on neutralise l’angoisse de l’enfant par une angoisse supérieure à la sienne en lui montrant que le danger est partout et en hurlant "Attention !!!!!" dès qu’il lève le petit doigt), l’éducation spéculative (on l’incite à la réussite sociale de manière à assurer nos vieux jours), l’éducation énervée (tout le monde crie, les enfants, les parents, les voisins, les portes claquent et les claques portent), l’éducation spartiate (très en vogue au temps de l’Antiquité) ou encore l’éducation sentimentale (où il est très peu question d’enfants, ce qui est extrêmement reposant), bref, les méthodes aidantes, c’est pas ça qui manque !

Alors, quelqu’un peut-il m’expliquer comment ça se fait qu’en trois jours, trois malheureux petits jours, non pas dix ni trente mais seulement trois garçonnets arrivent à mettre sans l’aide de personne un tel chambardement dans ma maison ????????????

9 juin 2011

le vent du large

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R E Y N A L D

 

Le regard flottant et rêveur, tel un professeur Tournesol agitant son pendule, voilà Reynald, comme perdu dans un songe intérieur plein d’étranges paysages. Son allure, sinueuse, donne une impression de souplesse un peu languide. Il y a en lui quelque chose de courbe, et une telle gentillesse qu’où qu’il soit, il donne l’impression d’être incroyablement à l’aise (en tout cas, il le fait croire). Car Reynald est sociable, d’une aisance confondante, il va vers les autres, plein de compassion, l’œil humide de tendresses évanescentes. Il est capable d’une générosité qui confine à l’oblation, atteint semble-t-il, d’un syndrôme qu’on pourrait appeler le syndrôme du Saint-Bernard. Il ne respire convenablement qu’à partir du moment où il se sent utile à quelque chose ou à quelqu’un. Et comme il est ultra-sensible à la féminité, dont il aime le mystère et le charme, il donne alors, tout en restant enveloppé de son extrême pudeur, le meilleur de lui-même.

Pour autant, il n'accepte pas tout et n’importe quoi : il déteste notamment ceux qui se mêlent, de près ou de loin, de ses affaires. Il les classe illico dans la catégorie honnie des enquiquineurs. Et dans ce sac il y jette aussi : les donneurs de conseils, les jaloux, les exclusifs, les blablateurs et les coupeurs-de-cheveux-en-quatre ..

En prise directe avec l’infini, Reynald se déplace dans des mondes parallèles, se nourrit de poussière d’étoiles pour régurgiter d’étranges poésies. Il découvre des choses qui échappent au commun des mortels, parce qu’il voit plus loin, avec un regard sans entraves. Reynald est tellement sensible, réceptif, qu’on pourrait le comparer à un radar émotionnel : il perçoit, en vrac, tous les courants, toutes les influences, les bonnes comme les mauvaises, sans être spontanément capable de faire un tri. Cela le met souvent dans un véritable état de désordre intérieur qui transforme son intellect en chaudron de sorcière. Comment cette joyeuse anarchie pourrait-elle l’aider à se faire une place au soleil dans notre monde planifié et rationnel ? alors il développe, par compensation, des qualités comme la raison, l’exactitude, la minutie.

Cela ne l’empêche aucunement de rester marginal (voire à côté de la plaque). Reynald est un bohème qui se dilate dès qu’il se retrouve au volant de son camping-car, car son tempérament lui fait apprécier tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une évasion. Au moment du départ, le voilà qui s’étire et se gonfle d’enthousiasme comme un voilier qui sent venir le vent du large. C’est un voyageur dans l’âme, qui se moque complètement du confort et de la rapidité des moyens de transport pourvu qu’il y ait l’ivresse du voyage. Il se fond dans le paysage comme s’il l’avait connu toute sa vie, avec cette exceptionnelle faculté d’adaptation qui est une de ses qualités premières ..

6 juin 2011

c'est beau l'espoir ;-)

Comme nous allons sortir, ma fille demande à ses garçons d'arrêter ce qu'ils sont en train de faire et de ranger.

(le cadet de mes petits-fils, à sa mère) pfffffffff j'ai pas fini mon dessin !!! t'es chiante !!!!!!!

(ma fille, calme et posée) (tout le portrait de sa mère) je ne veux pas entendre ce genre d'expressions. Tu reformules s'il te plaît, par exemple en disant : "maman, ce que tu me demandes me contrarie ".

 ;-)

 

Pour voir d'autres photos prises hier, c'est ici.

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