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le blog de Ambreneige
31 mai 2010

pendant quelques temps

biche_Brie_26_mai_2010

Quand je ressens le genre d’émotions stériles * que je ressens en ce moment, je me dis qu’il vaut mieux que j’arrête d’écrire sur ce blog pendant quelques temps.

* stériles dans ce que j'ai à partager avec vous.

Mille pardons.

Je vous aime

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31 mai 2010

transparente

Je croyais que ma fille aînée n’arrivait pas à lire mes écrits .. heu, romantiques, du fait que je suis sa mère.

Et tout à l’heure, elle m’a dit : "mais non, pas du tout Maman. Ce qui me met mal à l'aise dans tes histoires d‘amour, c’est la souffrance que je sens derrière.."

31 mai 2010

tu es mon autre

27 mai 2010

Les yeux plein d'extase

jeunes

 

Je me suis intéressée toute petite à la seule chose qui vaille la peine en ce bas monde, en tout cas à mon sens : l’amour. Et plus précisément, l’amour entre un garçon et une fille, parce que j‘avais cru comprendre qu’on pouvait faire ensemble des trucs super chouettes qui nous assuraient le bonheur pour toute la vie, comme se marier et avoir beaucoup d’enfants (enfin .. surtout, les faire).

Tout naturellement, je me suis d’abord tournée vers ma maman pour avoir de plus amples précisions.

C’est comme ça que j’ai appris que l’amour, c’est beau et pur. Tellement pur que quand Papa voulait lui prouver le sien, Maman esquivait (en tout cas au début. Je ne savais pas encore que c‘est une stratégie féminine, ah ! ah !) oui donc chaque fois que Maman le repoussait, Papa rentrait chez ses parents super contrarié et jouait du piano avec de grands gestes désordonnés si bien que toutes les touches volaient en éclat. Ce qui, il faut bien le reconnaître, ne mettait pas ma grand-mère dans les meilleures dispositions possibles au sujet de celle qui deviendrait un jour sa bru : qui pouvait bien mettre son fils habituellement si calme et si docile dans un état pareil ?? Sans compter que les rendez-vous de mes parents finissaient par lui coûter cher en touches de piano.

Or, donc, disait Maman, l’amour c’est bôôôô et pûûûûr.

"J’avais plein de copains", disait encore Maman, "j’étais un vrai garçon manqué, je me suis jamais entendue avec les filles - les filles beurk !! c’est faux-jeton et compagnie !! - mes copains, je partais camper avec !" (Ah chouette, me disais-je, on va rentrer dans le vif du sujet !) "Ton père ça le rendait fou !", continuait Maman, "Mais bon, on cam-pait, hein. Je couchais pas !! " (Oh non !! flûte !!)

- Ton père, ça a été le seul ! (aaah, tout de même !!!! et alors ?????)

- Et alors quoi ? Ben j'me suis retrouvée avec toi !

Quatre lettres. Pas mieux : BIDE.

47998021

Bon, me suis-je dit la mort dans l’âme. Va falloir chercher ailleurs.

Il s’appelait Jean-Paul. En plus j'me disais que c’était forcément un bon filon parce que ses parents avaient cinq enfants. C‘est dire s’ils devaient connaître le mode d’emploi !!!!

Las !! Jean-Paul était super timide. Pourtant, il y avait eu des exercices d’investigation très prometteurs dans les caves de l’immeuble où nous habitions, mais ils n’ont jamais abouti à ce qu’il était censé m’enseigner pour la bonne raison qu’il devait chercher lui-même ce que j’espérais qu’il m’apprenne.. Comme quoi, hein ! Faut jamais se fier à un garçon à qui on est obligée d'apprendre à faire du patin à roulettes ! (Jean-Paul, pitié si par extraordinaire tu tombes sur ce blog : JE PLAISANTE !!!!)

Alors sinon, il y a eu Dominique. Le problème c’est qu’il était très grand (ou alors c’est moi qui étais très p'tite, c‘est selon)(enfin, en âge, je veux dire). En plus, Dominique ne jurait que par le cochon. Le jeu du "cochon qui rit", vous connaissez ? Il devait se dire que c’était bien le seul truc potable qu’il pouvait faire avec une minote comme moi.

Or donc, imaginez ze scène :

La moi petite, assise par terre, en face d’un Dominique super concentré sur son (-« (« ç_è_èàçç-(-ç( de purée de jeu de cochon.

Je l’observais du coin de l’œil, mon Dominique au corps de braise, - oui, je sais, j’étais précoce - en train de taper ses viriles cuisses chaque fois qu’il jetait un 6 aux dés. On peut pas m’enlever que j’ai toujours su très jeune ce que je voulais (même quand j‘arrive pas à l‘avoir, mais c‘est une autre histoire). Et puis comme disait ma grand-mère, "Si tu décides pas qu’un homme est un homme, espère pas t'en servir un jour".

Or donc, j'observais mon Dominique dans un but totalely désintéressé, seulement voilà, j’avais beau mettre et remettre le contact à coups d’œillades appuyées qui ont largement fait leurs preuves depuis, tout ce que j’ai réussi à allumer c’est mes nerfs chaque fois qu’il s’esclaffait en vissant une queue à son cochon.

Finalement, c’est mon cousin.. Pas celui que je rêvais d’épouser, mais son frère, l’aîné de la cousinade. Un espèce de grand ténébreux tout timide, taciturne et solitaire, .. toujours seul dans son coin. C’était le seul de mes cousins avec qui je n’avais pas tellement de relations rapport aux traits de caractère que je viens de mentionner ci-dessus.

Or, à l’époque où il a fait son service militaire, on s’est mis à s’écrire assidûment, moi parce que j’ai toujours aimé ça, lui parce qu’il s’ennuyait ferme. Du coup, quand il avait des perms, il venait me chercher - normalement j'avais pas le droit de sortir, mais là, c'était pas pareil, mon père avait toute confiance, puisque c'était avec mon cousin ..

C’est comme ça qu’un jour, il m’a emmenée aux Vingt-Quatre Heures du Mans. On avait dormi chez un pote à lui, avec tout un tas d‘autres potes à lui, tous plus vieux que moi, évidemment, puisqu’ils avaient l’âge de mon cousin.

Le soir, ils discutaient sans accorder la moindre attention à l’insignifiante gamine que j’étais pour eux. Et bien sûr ils parlaient des filles.. et de tout ce qu’on peut leur faire avec un brin d’imagination ..

Et voilà comment j'ai su.

Bon, le truc, c’est qu’à les entendre j’ai cru longtemps que le .. enfin, le .. le "machin" des garçons était comme qui dirait, téléguidé, qu’il trouvait le chemin tout seul, et qu’en plus, ça faisait direct crier et se tordre les filles de plaisir, qu‘elles en mouraient de volupté avec les yeux plein d’extase, si bien que j’ai été un peu surprise lorsque pour moi la chose fut venue..

Mais ceci est une autre histoire ..

27 mai 2010

no no l'eta

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26 mai 2010

ma bannière

... a été conçue, imaginée, confectionnée,

et m'a été offerte par

ISA

merci2

26 mai 2010

le feu au lac

PICT5361r

(mon petit-fils, qui m'a demandé un feutre et trouve que je ne le lui donne pas assez vite)

Mamiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!

ya l'feu au lac !!!!!!!!!!!!!!!!

26 mai 2010

aimer, ce n'est pas une fatalité

25 mai 2010

comme si

Copie_de_pt64522

Si, lorsque mes filles m’appellent, elles sont angoissées, ou en colère, ou tristes, avant de raccrocher elles me disent que me parler leur a fait du bien car je suis, paraît-il, apaisante.

Conclusion : puisque je veux me sentir paisible il ne me reste plus qu’à me faire la conversation comme si j’étais ma propre fille .. ;-)

24 mai 2010

Tout mais pas l'indifférence

 Sylvie 23mai

Aujourd’hui, je vais vous parler de la jalousie. Enfin plus exactement, de ma jalousie. Parce qu’utiliser le déterminant "la" laisse supposer que "la jalousie" est déterminée, qu’elle permet aux interlocuteurs de l’identifier parfaitement. En réalité, si "la jalousie"  désigne bien la jalousie, il n’en reste pas moins que le "la" qui est censé déterminer "jalousie" ne détermine rien du tout puisqu’en l’occurrence ma jalousie est complètement indéterminée, n’étant pas "la jalousie".

Ma jalousie en effet, comme la votre sans doute, a une histoire, un rôle, un référent. Elle participe de ma façon de communiquer, d’aimer, de m’aimer, moi. Elle ne se réveille que dans certains contextes et avec certaines personnes.

Et puis elle a une petite sœur. Et cette sœur, elle s’appelle la peur.

J’ai grandi avec la peur. Je l’avais presque oubliée, et même totalement oubliée, tant sont belles et significatives les dernières rencontres que la vie s’est chargée de m’offrir et qui m’ont permis de "réajuster" ma vie.

Mais cette nuit, j’ai fait un rêve qui m’a mise de nouveau en contact avec cette émotion.

J’étais dans un train avec d‘autres personnes, et des soldats allemands nous demandaient de nous mettre nus, ils se déshabillaient eux aussi pour faire croire qu’il n’y avait pas d’entourloupe (même si personne n’était dupe).

La séquence onirique suivante, c’est une file ininterrompue de femmes et d’enfants qui s’en vont vers la mort. Le bruit des fours, je les entends, c’est assourdissant, absolument insupportable, ce bruit est continu, les fours fonctionnent sans s’arrêter.

C‘est le bruit assourdissant des fours et la peur que je ressens qui me réveillent.

Sylvie danse rose

Vous allez me trouver drôlement gonflée de faire un parallèle entre l’Histoire et mon histoire.

Mais c’est juste pour essayer de vous expliquer.

Mon père a commencé à me taper dessus lorsque j’avais deux ans. Il donnait surtout des gifles. Imaginez l’impact de gifles balancées à toute volée sur les joues d’une toute petite fille.

D’abord, ça fait mal. Ensuite, ça fait peur.

Je vivais dans la terreur et la terreur vivait en moi.

Pourtant, j‘aimais mon père - je sais, ça peut paraître super bizarre. Et non seulement je l’aimais, mais je l’admirais.

En fait, de mes deux parents, c’était le seul qui me "voyait", qui s’intéressait à moi. Qui m’aimait, quoi.

En tout cas, c'est ce que je me disais. 

Or, que se passe-t-il quand je suis jalouse ?

D’abord j’ai mal. C’est le premier indicateur de ma jalousie : un putain de mal de chien.

Tout de suite après, j’ai peur. Si l’être aimé "s’intéresse à une autre", alors moi je suis vouée à disparaître.

Je voudrais bien ne plus être jalouse. Je ne sais pas s’il y a des trucs qui marchent vraiment, je ne sais pas si ça se fait progressivement ou si un beau jour on se réveille et paf, on n‘est plus jaloux (ça doit être le pied intégral), mais ce qui est sûr, c’est que je veux que ça s’arrête.

Je veux devenir la femme la plus paisible du monde, fondante, ronronnante, sereine.. Je veux danser ma vie, en paix,

comme sur les photos de ma sublime Sylvie ..

Sylv 23mai

22 mai 2010

la boîte magique

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J’ai trois ans. Je "réclame" à ma mamy (la mère de mon père) un des fruits magiques que Papa a ramenés d’Algérie.

Mamy soulève le couvercle d’une jolie boîte ornée. De plaisir anticipé les battements de mon cœur s’accélèrent légèrement. Elle saisit délicatement un des petits fruits bruns, (elle ne m'en donnait toujours qu'un seul à la fois), elle l’ouvre en deux pour en extraire avec précaution le noyau. Elle me le glisse entre les lèvres : c’est une explosion en bouche, sucrée, fondante, d’une suavité inouïe..

Jamais, jamais depuis, je n’ai retrouvé ce goût exquis qu’avaient les dattes de ma petite enfance..

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22 mai 2010

Inch'Allah

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mon père (au milieu, avec sa pipe)

Comme tant d'autres avec lui, quand il a été obligé de partir en Algérie il n'a même pas eu le droit d'aller dire au revoir aux siens. Il avait une vingtaine d'années, quasiment l'âge qu'a mon fils .. Mon Dieu ! Maman disait qu'il pleurait au téléphone quant il lui avait annoncé son départ .. (j'ai jamais vu mon père pleurer !)

ça veut dire aussi qu'il ne m'a vue que quand j'avais 4 jours (et encore, parce que j'ai eu la bonne idée de naître le 10 juillet et que le 14, il défilait sur les Champs Élysées) mais pour voir ma soeur, il avait dû attendre deux semaines pour avoir sa perm'..

1

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mon père, au milieu

et que tient-il dans ses mains ? sa pipe ..

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mon père à gauche

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une carte postale qu'il a envoyée à Maman

carte_Algerie_mot_de_Papa_r

(Maman était enceinte de ma soeur, et mes parents s'attendaient tous les deux à avoir un fils après moi - on se demande bien pourquoi d'ailleurs vu qu'ils m'avaient déjà et qu'ils étaient comblés ahahahahah)

guerre

"Quand je pense que la guerre n'épargne même pas les enfants !

Enfin on n'y peut rien. Mais je chercherai une solution pour préserver les nôtres. Et peut-être la trouverais-je.

Inch'Allah !"

22 mai 2010

la mousmé

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une mousmé qui a mon âge ..

bien conservée, non ? ;-)

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comme j'ai toujours entendu mes parents l'appeler "la mousmé", je croyais tout naturellement que c'était un mot arabe ..

Eh ben non ! je viens de voir sur le net que c'est un mot d'origine japonaise !

Pour ceux que cela intéresse, ici le témoignage d'un homme qui a fait la guerre d'Algérie à la même époque que mon père.

19 mai 2010

le taureau par les cornes

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Vous vous rappelez le problème crucial dont je vous ai fait part il y a quelques temps ? J‘ai décidé de prendre le taureau par les cornes (si je puis m’exprimer ainsi) taureau que j’espérais trouver tout naturellement en la personne de mon médecin traitant adoré.

(docteur) bienbienbien, qu’est-ce qui vous amène ?

(moi) eh bien Docteur, c’est absolument dramatique : j’ai grossi ! et pour être plus précise, j'ai grossi de 10 kgs qui se sont TOUS logés sur mon ventre !

(docteur) ah ? aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahbon ? Vous êtes sûre ?

(moi) évidemment que j‘en suis sûre !

(docteur) Franchement c’est pas ça qui saute aux yeux quand on vous regarde..

(moi) oh bah ça évidemment, si faut attendre de ressembler à un éléphant de mer ! Je vais me peser vous allez voir !

(docteur, farfouillant dans ses papiers d’un air distrait) si ça peut vous faire plaisir ..

(moi, debout sur la balance) rhâââââââââââ !!!!!!!!

noackk_face_ag1

(docteur, tranquille pomme chips, daigne venir voir) 58 .. bon ça fait 57,700 sans les vêtements.

(moi) comment ça 57,700 ??????????

(docteur) bon venez vous mesurer maintenant ..

(moi) pour quoi faire ? Vous croyez que j’ai grossi des neurones ?

(docteur, consultant un espèce de truc qui ressemble aux calendriers de prévision de date de naissance) (il croit peut-être que je suis enceinte ?) bon alors 57,7 pour 1m66 .. alors voyons ..

(moi) c’est pas la peine de regarder dans votre tableau, hein !! Les tableaux se fichent pas mal de l’endroit où se mettent les kilos !!

(docteur, fronçant les sourcils comme s‘il cogitait un océan de possibles : diète ? abdos ? régime ?) vingt et un six.

(moi) 26 quoi ???? C’est la date où je commence le régime ?

(docteur) le régime ?? le régime de quoi ?

(moi) ben le régime pour maigrir, tiens !

(docteur) mais c’est une obsession ! Vous êtes très bien comme ça !

(moi) ah bah d’accord !! bonjour la compassion ! Je fais quoi alors ?

(docteur) bah vous faites rien vous êtes à l’indice le plus bas qu’est-ce que vous voulez faire ?

(moi, bougonnant) ffsgdhgnutritionnistehgdhdzeaytyzrr ..

(docteur, avec un léger mais néanmoins audible soupir) bon, allongez-vous que je regarde ce ventre .. (il soulève mon T shirt) bah il est où ?

(moi) quoi iléoù?

(docteur) votre ventre ? Il est où ?

(moi, avec des grands gestes enveloppants) ben là ! Il se voit pas peut-être ??

(docteur) Vous plaisantez c’est pas du ventre ça !

(moi) ah oui ? et si c’est pas du ventre comment vous expliquez que je rentre plus dans mes pantalons ?

(docteur) bah parce que vous les avez achetés trop petits !

Gally2

les dessins sont de GALLY

17 mai 2010

les amoureux

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Ya que ceux qui connaissent déjà qui pourront reconnaître où je suis allée hier ;-)

Au retour, à Gare du Nord j’ai manqué le train d’une minute.. Le suivant était une demi-heure après, j‘étais folle de joie !

Heureusement il était à quai, ce qui fait que j’ai pu aller m’asseoir au chaud (j’avais décrété ce jour-là que je sortirai en robe et sandalettes, c’était une très mauvaise idée, j’ai eu super froid !)

Il y avait peu de monde dans le waggon, et le peu qui était là était pendu à son portable. Autant j’adore observer les gens autour de moi, autant cette manie qu’ont certaines personnes de téléphoner en public comme si elles étaient seules me laisse perplexe. Pour passer le temps, j’ai tenté de faire l’exercice préconisé par Jon Kabat-Zinn qui consiste à laisser venir à soi tous les sons et de rester focalisé sur celui qui domine. Je me suis retrouvée avec un brouhaha épouvantable dans les oreilles lorsque mon regard a été attiré par un couple qui, sur le quai, s’était placé négligemment et bien involontairement dans ma ligne de vue.

Ils étaient jeunes. Lui, pas très grand, la même coupe que mon fils (crâne rasé). Elle, Sophie Marceau à l’époque de la boum.

Ils sont heureux, ils éclatent de rire. Malgré les passants qui passent et les dépassent, ils sont seuls au monde.

Ils se parlent - naturellement je ne peux pas entendre ce qu’ils se disent mais je vois leurs lèvres s’ouvrir sur des déclarations muettes.. Il lui glisse quelque chose à l’oreille et elle rit. Ils se serrent l’un contre l’autre, elle rejette la tête en arrière. À d’autres moments, c’est lui. Ils n’arrêtent pas de danser, de virevolter, tantôt c’est elle que je vois de dos, tantôt c’est lui.

Brusquement, leur joie se dissout.

Je regarde la pendule : plus que dix minutes d’attente.. Ils le savent. Dans dix minutes, l’un des deux va monter dans le train, l’autre repartira..

Il la serre contre lui, lui caresse le dos. Elle enfouit sa tête contre son cou. Ils ne rient plus. Elle l’enlace comme une folle. Leurs corps s’abandonnent l’un à l’autre, on peut presque sentir la chaleur enchanteresse qu’irradie leur chair à travers les vêtements, on les sent vivre ces corps, palpiter ! et son haleine à elle qui soulève sa poitrine, gonfle son ventre, pour finalement envelopper le cou de son compagnon d’une écharpe tiède et parfumée, endormant toute velléité - si toutefois il en avait encore - de lui résister .. elle noue ses bras autour de lui, câline, désarmante, on a l’impression de sentir tous les minuscules changements intervenant au cours de cette étreinte, insupportables presque d’intensité et pourtant tangibles, ces petites choses qui vont se cristalliser dans un message plus primitif encore que les mots pour le dire : "comme tu vas me manquer .."

H moins neuf minutes. Il l’attire contre lui, ils s’embrassent longtemps, appuyés contre un pilier.

H moins une seconde. L’annonce du départ sonne. Ils s’embrassent une dernière fois, rapidement. C’est elle qui monte dans le train.

Il part à grandes enjambées sans se retourner.

17 mai 2010

la tête dans les nuages

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.

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Mon petit-fils, inquiet (pour ma santé mentale) :

"mais mamy, tu photographies le ciel ???????????"

et oui !!

c'est ça quand on a la tête dans les nuages :-)

15 mai 2010

vengeance

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Mon fils, qui fait souvent du baby-sitting chez sa sœur, prétend que ses neveux sont turbulents..

(moi) est-ce que tu te rappelles à quel point tu faisais tourner ta sœur en bourrique quand tu étais petit ?

(mon fils) ooooooooooooh oui !!!!! d’ailleurs elle doit s’en rappeler aussi !!!

(moi) ??

(mon fils) à ton avis, pourquoi elle me donne ses fils à garder ?? pour se venger !!!!! et dire qu’elle en veut un quatrième !! elle a qué-cra, hein ..

(moi) ben de quoi jme mêle ??

(mon fils) jme mêle de ce qui me regarde !!!!! eeeeeeh ! ses enfants, c‘est moi qui les garde !!

13 mai 2010

on va être morts

PICT5797r

(mon petit-fils de 6 ans et demi, sensibilisé par sa maman à la biodiversité)

les aliments qu'on mange sont plein de poison ??? ça veut dire qu'on va bientôt être morts ????????

13 mai 2010

journée de la biodiversité, dimanche dernier

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mais oui ce sont des plantes !

surprenantes, non ?

bonne_nuit

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mioummioum !

comme disent mes petits-fils :-)

(pour ceux qui ont raté l'épisode,

il s'agit d'un amalgamme entre le miam-miam français et le yummy-yummy anglais :-))

bonne_nuit

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glop glop ! rien que le nom est déjà une gourmandise :-)

bonne_nuit

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bon, malgré tout, je préfère "le vrai" (mimosa)

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c'était aussi la fleur préférée de ma maman

bonne_nuit

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Byebye les amis !

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Bonne journée !

12 mai 2010

et surtout

femm_multi_tasking

" Pour rester dans le monde du travail aujourd’hui il faut :

- Être jeune tout en étant expérimentée et avisée.

- Ne pas avoir d’enfants ou faire comme s’ils n’existaient pas. Être disponible, adaptable, corvéable à merci, tout en sachant dire non quand il faut.

- Être aussi bien créative que commerciale.

- Parler trois langues, dont le chinois.

- Être humble tout en s’affirmant.

- Être sociable sans être familière.

- Être drôle sans excès.

- Admirer ses chefs avec retenue.

- Dire du bien de tous ses collègues sans en avoir l’air.

- En imposer sans le faire sentir.

- Et surtout, avoir 35 ans pendant au moins quinze ans. "

Cristina Alonso.

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heigh hi

heigh hooooo

on rentre des boulots !

;-)

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