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le blog de Ambreneige
31 mars 2013

L'ordre du monde

olivier

 

Chers amis,

Je vous souhaite un joyeux dimanche de Pâques. Mes pensées s’adressent plus particulièrement à ceux qui sont seuls aujourd’hui, le sentiment de solitude est accru du fait qu’on nous serine depuis des semaines que voilà une belle occasion de se réunir pour ripailler, festoyer et se régaler de chocolats. C’est un peu comme pour Noël en fait. A quoi pensent les gens qui font passer ce genre de messages alors que tant de personnes n’ont même pas de quoi se loger et se nourrir ?

J’ai une image de Jésus sur le Mont des Oliviers. Vous allez me dire, c’est une image de circonstance.. sans doute. Je l’imagine avec ses doutes et ses souffrances, je l’imagine lorsque son esprit a pris des allures d’affrontement, de tentative de replacer dans l’ordre du monde ce désordre essentiel qu’était sa soumission au Père. J’imagine comme il en a été épouvanté. Comment aurait-il pu en être autrement ? je le vois lorsqu'au lointain il a entendu les pas des soldats Romains. Son corps se crispe et se met à trembler, son cerveau perdu exige de trouver une prise sur la réalité, n’importe laquelle, la plus simple, la plus brutale, une main tendue, une main.. il n’y en a pas eue. Me reviennent alors les paroles de ma marraine, pourtant définitivement non croyante depuis que la vie lui a arraché son mari.. Elle visitait Jérusalem et foulant le sol où Jésus a médité juste avant de se faire arrêter, ma marraine avait été saisie d’une émotion que dans la pauvreté de notre langage elle avait bien du mal à exprimer avec des mots. Je la crois sur parole. Comment dire ces choses qu’aucun mot ne peut traduire ?

Joyeuses Pâques mes amis ! Croyants, athées, juifs ou goys, je vous souhaite de Joyeuses Pâques ! Qu’elles soient pour vous le premier jour d'une période de renaissance et de résurrection. Je vous le souhaite de tout cœur !

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30 mars 2013

La bonne hauteur

oeil

 

Mmmmmhhh… je pense à toi et rien que cela me met l’eau à la bouche… En moi déjà je sens monter un irrésistible appel, ma volonté n’a plus aucun pouvoir. Oooooooh, toi !!! Toi toi toi, et plus rien n’existe dans l’univers ! Le désir monte ... sentir ton goût si tendre.. me délecter de ta suavité.. Avant même que mes doigts te touchent, je sais que va survenir un moment de divine sensualité. Les préliminaires font déjà partie du plaisir : te regarder, te sentir, humer ton parfum délicat. Je veux être la première à dévoiler ta nudité, à t’ouvrir comme une lettre qu’on déchire, qu’on dévore...

A partir de là, tout va très vite. Furtif et délicieux, le goût de toi lorsque tu fonds dans la chaleur de ma bouche, tandis que ton odeur parfumée se répand dans mes narines. Tu es ma drogue !! je te reprends, je te reprends, je ne peux pas m’arrêter !! Me priver de toi confine à l’héroïsme !! Je te déguste, je te savoure, je te sublime, je te succule…

Tu es si divin que je trouve quand même en toi la volupté de te partager avec ceux que j’aime. Quoi de plus beau en effet, quoi de plus attendrissant que les joues barbouillées de mes petits-fils, cher chocolat ?

 

chocolat

Bon alors je connais un truc sympa et qui plaît beaucoup aux enfants (recette que j'ai vu faire par une de mes copines qui est Américaine, ce qui m'a donné une idée de génie). En fait sa recette c’est de faire fondre des chamallows dans du beurre puis d’ajouter des crispees dedans et ensuite couper la pâte en barres lorsqu’elle est refroidie. Je l’ai adaptée de la façon suivante (je l'appelle très pompeusement fondue américaine) :

- je fais fondre à feu doux 60g de beurre avec 2 c soupe de sucre de canne

- hors du feu j’ajoute 60g de chocolat pâtissier fondu et 100g de riz soufflé

- je forme des petites boulettes genre truffes au chocolat (mmmmh ça aussi c’est bon) et je laisse tout cela bien refroidir

- à feu doux de nouveau (c’est bizarre j’entends des ricanements d’ici) (anecdote : mon fils a faim… moi : "C’est pas encore prêt !" Mon fils : "Tu veux dire que C'EST PAS ENCORE CRAMÉ !!!") oui bon je reprends, à feu doux il faut délayer 6c café de maïzena (j‘aime bien la Maïzena, plus légère que la farine) ds 50 cl de crème fleurette.

Quand c’est bien homogène (et avant que ce soit carbonisé) j’ajoute mon paquet de guimauve.

Après ya plus qu’à tremper les boulettes de chocolat et de riz dedans.

Gourmande, Ambre ? Meuh non ..  Comme disait ma grand-mère maternelle (la Suissesse) : "La gourmandise est une qualité !!! "

 

♪♫♥••☼*´¨`*•.☼•♪♫♥••

 

Le ciel est haut, la terre est basse;
 
il n'y a que la table et le lit
 
qui sont à la bonne hauteur.
 
(proverbe français)

 

29 mars 2013

Un beau bouquet

Je rappelle aux nounounes (et accessoirement aux nonos) qui passent par là sans avoir lu mes sublimes précédents posts que je viens d'ouvrir une nouvelle catégorie qui s'appelle Bio des amis. En quoi ça consiste ? eh bien chacun(e) d'entre vous m'envoie en messagerie un petit truc parlant de lui ou d'elle à sa façon, c'est totalement libre et sans contrainte !!

 Une idée géniale de ma part pour me faire un beau bouquet de Vous !

 

fleurs

Exprimez-vous avec des mots, des dessins (mais non je ne vise personne, qu'est-ce qui vous fait penser ça ?rigoler), j'accepte même les grands silences comme celui d'Ariaga, c'est vous dire si je suis cool !!!!

J'en profite pour remercier ceux qui m'ont déjà rendu leur copie, à savoir : Reynald, Violette, Karl et Brie. (<<< CLIC CLIC)

Pour les autres, vous êtes en retard !! mais dans ma grande mansuétude je vais laisser passer le week-end de Pâques avant de sévir !

Je vous souhaite un beau Vendredi Saint, je vous rappelle que pour certains c'est l'occasion de faire trois voeux qui sont censés se réaliser d'ici Vendredi Saint 2014 ! C'est ma tante paternelle qui m'avait dit ça quand j'étais gamine et je le fais toujours, petitun parce que, de l'avis général de mon fils, je suis restée drôlement gamine et petitdeux parce que faire des voeux ça ne fait peut-être pas de bien mais ça ne fait pas de mal !

 

Que vos voeux se réalisent mes amis !
  
(- ̮-)
   _/l\__.
 


 

29 mars 2013

Regarder en arrière (Brie)

femmeetang

 

Je ne vous raconterai pas ma vie, juste vous dire seulement qu’à un tournant de mon existence,  je me suis retrouvée presque nue comme au premier temps de ma vie de jeune femme : plus de mari, plus de maison, plus de travail,  avenir incertain…. Première réaction : retrouver du travail, surtout rester dans ce chemin tout tracé, la seule reconnaissance qui nous fait vivre, celle sans laquelle la société ne nous reconnaît pas  parmi les siens. Un an de vaine recherche, un an à tenter de  rester dans Le système, un an à croire encore au miracle, un an à espérer que l’être humain est humain et non pas un pion parmi des milliers, un an à essayer de croire qu’on fait encore partie de la fourmilière, un an à douter, un an à me poser des questions qui m’ont souvent empêché de dormir.. De longs moments de solitude, de tourments, de peur, de troubles, de réflexions, d’accablement devant cette réalité  (trop vieille pour travailler… à 40 ans ?). Période transitoire –  oh combien nécessaire et bénéfique - qui m’a forcée à me poser les questions essentielles : "Qu’as-tu fait de ta vie ?" - "Que désires-tu vraiment ?"
Questionnement, cheminement, recueillement et puis….une petite porte s’ouvre et l’on aperçoit une étincelle, une légère lueur, toute floue encore, frémissante, tremblotante qui peu à peu s’affermit, devient claire, droite, nette, indiscutable. Une lumière qui vient de s’allumer, irisée de couleurs : vert, jaune, bleu, or, arc-en-ciel, un souffle de chaleur qui illumine l’esprit, réchauffe l’âme, une évidence. Est-ce cela la conscience ? A ce moment, j’ai  su qu’il était temps de vivre, de vivre vraiment  pour moi. Alors, le calme est revenu, la sérénité, je me suis sentie moi, je me suis sentie vraie, je me suis sentie en  paix. Je me suis rendue compte qu’il était maintenant primordial de prendre possession de cette liberté,  pas la liberté imposée, non, mais celle que je venais de ressentir dans mon esprit, dans mes os, dans mes muscles, dans mes nerfs, dans chacune de mes fibres. Je me suis aperçue que j’avais en moi des possibilités insoupçonnées, reléguées dans un petit coin de ma conscience, et que faute de courage, je n’avais pas su comprendre … parce qu’on nous a inculqué que la vie c’était être bon à l’école, avoir des diplômes, avoir un bon métier pour gagner de l’argent et  acheter une voiture,  qui contribuera à polluer l’univers  et vous fera oublier que vous avez des pieds pour marcher, acheter une maison qui vous obligera à travailler toute votre vie pour en couvrir les traites, construire une famille même si vous ne voyez pratiquement jamais votre femme, faire des enfants, qui reprendront le flambeau et  paieront votre retraite et surtout, surtout ne rien dire, ne pas se révolter, supporter, reléguer au fin fond de vous vos envies, vos rêves, vos désirs, vos plaisirs, vos vrais besoins, devenir plus mouton que le mouton lui-même.  Tous ces  sentiments que certains ressentent tout jeune, d’autres après bien des années, mais que beaucoup n’arrivent jamais à connaître car il est toujours difficile de regarder dans le fond de son cœur si personne ne nous a appris à le faire. J’ai la chance d’avoir pu ouvrir ce tiroir de ma propre conscience. Il n’est jamais trop tard.
Moi aussi autrefois, j’avais cru à ces choses ; moi aussi, je m’étais construit un refuge de certitudes et de facilité, mais le temps, les mauvaises passes, l’âge, le sentiment d’être quelqu’un de plus adulte et de plus entier m’a permis de m’éloigner de cette conspiration des ordres établis. J’ai enfin ouvert les yeux devant le mensonge des fausses libertés et des fausses contraintes, devant les révoltes sans gloire, devant ces sécurités serviles. J’ai compris qu’il fallait bâtir son monde et non pas se laisser modeler par lui. Qu’il fallait se mettre face à la lâcheté de notre propre conscience, qu’il fallait tenter de voir clair en soi et autour de soi, pour pouvoir avancer dans nos propres rêves, pour pouvoir grandir, pour ne plus avoir peur de ne pas exister devant le regard des autres.. Pour être soi et savoir qu’au moment suprême, lorsque viendra le moment de contempler sa vie parcourue, on pourra  regarder en arrière sans remords.

28 mars 2013

Avec ses lèvres rouges

levreeeeeee

 

Or donc, la Reine vient d’apprendre de la bouche même de son coach que Blanche-Neige, cette minette qui ne sait rien de la vie, est plus belle qu’elle. Ça lui fait un choc terrible. Bon OK, elle-même n’est plus une première main, mais au moins elle a de l’expérience, et ça, BN (Blanche-Neige) peut pas s’en vanter ! la Reine est vraiment furieuse. Le coach, elle en aurait bien fait son 5 à 7 (oui, parce qu’en fait, c’est une cougar qui s’ignore), mais le pauvre chéri n’a plus l’air de savoir où il habite ! Décidément si BN fait cet effet là à tous les mâles qui passent, il est urgent de s’en débarrasser au plus vite !

La Reine qui ne décolère pas appelle son valet et lui ordonne d’emmener la jeune princesse dans la forêt et là, de la zigouiller ! pas la peine de faire dans la demi-mesure ! Pour être sûre qu’il ne se laissera pas attendrir comme l'autre crétin, elle lui tend un coffret en lui demandant d’arracher le cœur de la princesse et de lui ramener dans la boîte (heureusement que c’est un conte pour enfants, j’ose pas imaginer la version gore !!).

Le valet propose donc à BN de le suivre en forêt. Alors déjà, on pourrait se dire que c'est bizarre que BN ne s'étonne même pas de cette proposition super louche ! bon OK, personne ne lui a jamais dit qu'il ne faut pas suivre les messieurs libidineux, avec les idées qui leur passent par l'esprit lorsqu'ils les perdent, leurs esprits, mais passons. Depuis le début je la trouve un peu nounoune, la Blanche-Neige, d'ailleurs je pense à un truc, ce surnom de Neige qu'on m'a donné, y aurait pas un rapport, tout de même ? Bref !! Où en étions-nous ? ah oui, les trucs louches en forêt. Donc BN suit le valet en chantonnant, exactement comme quand elle fait le ménage, et lorsqu’ils sont arrivés tous les deux au cœur de la forêt, d’un seul coup surgit hors de la nuit un poignard étincelant, celui que le valet brandit au dessus de sa tête en tremblant. Ben oui il tremble : pourquoi doit-il la tuer déjà ? ah oui, parce qu’elle est belle ! tu parles d’une raison ! en plus qu’il est tout émoustillé à l’idée de lui dégrafer son corsage (pour lui arracher le cœur ! à quoi pensiez-vous donc ?), oui donc il est tout tremblant d'être troublé et quand BN qui ne s’est aperçu de rien se retourne, elle le voit à genoux devant elle avec son poignard entre les mains et des grosses larmes dans les yeux et elle lui fait, toute étonnée :

"Ben qu’est-ce qui vous arrive ? Une crise d’arthrose ?"

Alors le valet qui a perdu la tête la conjure de l’épouser, il ne peut pas vivre sans elle, il n’en peut plus de la voir dans le château tout récurer de ses douces mains blanches en chantonnant bêtement avec ses lèvres rouges et les oiseaux autour (dans les contes, non seulement les oiseaux chantent mais ils parlent, aussi !).

BN se dit qu’elle a dû rater un épisode, normalement c’est un Prince Charmant qui doit la demander en mariage, pas un vieux même pas riche !! Et pas au début du conte alors qu'il ne s’est encore rien passé, qu’est-ce que c’est que ce scénario débile ? Alors, se drapant dans sa dignité elle déclare :

"Je préfère les hommes qui enlèvent leur pantalon en mon honneur plutôt qu’un seul qui me le fasse repasser !"

Sur ces mots, elle le plante là en courant, le laissant se frapper le crâne contre un arbre en répétant Mais pourquoi j'l’ai pas sautée ? mais pourquoi j'l’ai pas sautée ??

 

(à suivre)

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27 mars 2013

Je ne suis pas pressé (Karl)

manchette-azteque-FashionBox

 

C'est vrai que le cougar est un mot agressif.
Saviez-vous, gentes dames et gentilshommes que les "cougars" étaient les guerriers d'élites des aztèques (ou des mayas) ?

J'aime cette société conformiste remplie de non-conformistes technocrates-imbéciles et bien-pensant et journalistes qui donnent des noms pour lancer une mode.
"Cougar" a remplacé le nom d'un poisson pour désigner une femme qui aime les hommes.
Je ne pense pas qu'on a besoin de donner un nom à une femme qui assume sa sexualité. Pourquoi une femme n'aurait pas le droit de vivre pleinement sa vie comme un homme et si elle veut sortir avec un homme plus jeune et bien ma foi grand bien lui fasse ainsi qu'au jeune homme.
Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. Il y a toujours eu des femmes émancipées sexuellement et rien de nouveau, non, sous la couche d'ozone de la planète.
La société-homme apprend juste des "nouvelles" ou des informations vieilles comme le monde ou presque et tout cela n'est pas terrible. Bien sûr, le phénomène connaît peut-être une effervescence... quoi que... et si c'est le cas ben tant mieux. Après tout, les femmes ont bien le droit de se faire du bien autant que nous les hommes. D'ailleurs, à ce propos, elles ont l'obligation de me faire du bien... (ben quoi ?!)

Et si une cougar de 20 ans veut bien me manger ce soir ou demain ou dans un mois, je ne suis pas pressé, je dirais que je ne vois pas d'objection et je ne porterai pas plainte contre elle, sauf pour qu'elle recommence.
Bisous à toutes, et salutations aux messieurs.

ps : comme disait De Gaule : "Vive la Femme Libre !" (ou quelque chose comme ça)

25 mars 2013

Merci d'être là

Grèce

 

C’est bizarre en ce moment je me sens beaucoup dans les émotions nostalgiques. Bon OK on approche de Pâques (ma mère est morte le jour de Pâques 2007) et je n’ai pas compris tout de suite, en tout cas pas les premières années, qu’une certaine forme de tristesse revenait systématiquement à cette période. D’abord mon corps ressent, ensuite ma tête comprend. Et encore, pas toujours ..

Mais en ce moment, il y a quelque chose de plus, comme si j’étais en deuil de tout. De tout ! Eh oui. Carrément. Modération ça te dit quelque chose comme mot ?

Heu. Non.

J’ai réfléchi à tout ce que j’admire dans la vie, mes modèles en quelque sorte. On a tous (eu) des modèles dans la vie, non ?

Mon modèle, mon Amérique à moi, mon idéal, c’était ma marraine. Une "femme de tête" comme on disait dans ma famille. Une femme qui porte tout sur ses épaules, qui s'occupe de tout le monde, à commencer par ses parents pour qui elle avait fait construire un petit chalet sur son terrain. En fait elle dirigeait tout, même son époux (évidemment ce n'était qu'une apparence).

Oui, je l’ai admirée du plus profond de mon âme, ma marraine était mon idole, je me rappelle les conversations sans fin que nous avions sur tous les sujets, je m’en rappelle une en particulier, c’est quand nous étions partis tous ensemble en vacances en Grèce, j’avais 14 ans et déjà mon projet de partir loin (cap Nord ou Inde, mais non, là encore ce n’est pas les deux extrêmes !) oui donc je repense à cette longue conversation avec ma marraine sur fond de Pirée, la nuit qui tombait doucement sur la mer Égée – oui parce qu’autant ma maman ne lâchait pas un mot, autant sa sœur parlait longuement et de tout avec tous. Pour ce qui était de communiquer avec les enfants à qui elle parlait comme à des personnes elle avait une sacrée avance sur son temps je crois.

Mais bon, revenons à nos moutons. Or donc voilà, j’ai réfléchi à toutes ces qualités que j’admire chez les autres, en particulier chez les femmes. Des qualités qu’entre parenthèses, je n’ai pas forcément. Mais j'ai fait comme si. Parce que c’est ça le truc. Je ne sais pas si vous avez remarqué, souvent on se met la pression pour certaines choses en se disant que ce doit être comme ceci et comme cela, et quand je dis qu’on se met la pression je pourrais même dire qu’on se pourrit carrément l’existence à vouloir être d’une certaine façon même si ça nous épuise, que des tas de signaux essaient de vous prévenir que bon, ya pas mort d’homme comme dit ma sœur, mais on se sent obligé de le faire quand même parce que pour nous c’est ça qui est admirable. Voilà.

Eh bien non. Des fois ça peut être admirable de déléguer. Je viens de le comprendre. Et ça ne fait pas de vous une mauvaise personne pour autant.

Alors j’ai téléphoné à mon ex. Le même qui il y a vingt-six ans m’a déchirée en petits morceaux comme une vulgaire feuille de papier et que je croyais jamais, au grand jamais de ma vie que je reprendrai contact avec lui un jour.

Donc j’ai appelé mon ex, je l’ai appelé au secours. Je lui ai demandé quelque chose, lui l’homme le moins fiable du monde, et il a satisfait ma demande, me permettant ainsi pour la première fois de notre vie à tous les deux que je puisse lui dire merci.

Merci d’être là. Enfin.

23 mars 2013

Sensuelle

Mon fils, abîmé dans une profonde réflexion :

C'est bizarre quand même .. la voix qu'on a dans la tête, c'est la même que la notre ..

(moi) Ben quelle voix voudrais-tu que ce soit ??

(mon fils) Pourquoi pas une voix féminine et sensuelle comme celle d'un GPS ??

 

 

rousse

 

23 mars 2013

850 ans

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22 mars 2013

Les hommes préfèrent les rondes

J’ai trouvé parmi les commentaires sur mon post précédent des propos que je n’ose même pas retranscrire ici tellement j’ai été outrée. J’en reviens pas. Sur un blog pur et chaste comme le mien, trouver de telles.. je trouve pas les mots ! ça me fait penser au chien de ma fille. Qu’est-ce qu’il vient faire là dedans le chien de sa fille ? Eh bien le chien de ma fille voyez-vous, c’est comme qui dirait le commentaire dans la choucroute. Toujours là où il ne devrait pas être. Je précise que lorsqu’il est arrivé dans cette joyeuse famille le pauvre animal s’est retrouvé nez à nez avec deux chats déjà dans la place. Alors il a eu une idée de génie pour se faire accepter (enfin, une idée de génie de chien) il s’est dit comme ça qu’il allait tout faire comme les chats ! Bilan il s’élance pour bondir sur la table ou il essaie de sauter sur le rebord des fenêtres, sauf que lui évidemment comme il est dépourvu de pattes félines il s’écrase un mètre plus loin dans un gros splash ! enfin bref. A mon avis, le champignon qu’il a avalé en décembre ne devait pas être très comestible. Oui parce qu’en plus, il avale tout ce qu’il trouve ! le dernier truc en date : le portable de ma fille ! maintenant quand je l’appelle, c’est le chien qui sonne ! enfin passons. Revenons à nos commentateurs – car oui ce sont des hommes, que voulez-vous que ce soit ? je me dis que, étourdis par mes propos d’une spiritualité si profonde, les pauvres hères en ont perdu leur bon sens et que mus par une force contre laquelle ils ont dû lutter en vain ils se sont laissés aller à écrire n’importe quoi sur mon blog qui, je le rappelle, est un blog sérieux !

Par ailleurs - et ça c’est pour Clo - évidemment qu’elle n’est pas finie mon histoire ! Tu crois quoi ? que j’ai que ça à faire de vous raconter des histoires alors que je vis un drame dramatique ? oui, parce que figurez-vous que j’ai re-perdu tous les kilos chèrement gagnés à la sueur des gâteaux que j’ingurgitais quand je me sentais seule, ô si seule ! heu, n’importe quoi la fille, j’adore être seule !! par contre je suis très gourmande !!

Enfin bref, tout ça pour dire que les kilos c’est comme le reste, un jour tu te réveilles tu pèses dix kilos de plus alors que t’as rien fait, le lendemain tu te réveilles ils ne sont plus là alors que tu commençais juste à t’y habituer. Enfin moi je m’étais très bien habituée à avoir des seins. C’est trop bien ! franchement les filles, enfin celles qui en sont pourvues, j’espère que vous les appréciez ! quand je pense que certaines se les font ratatiner .. qu’est-ce qu’elles peuvent bien avoir dans la tête ? enfin bref, faut croire qu’on n’est jamais contentes de ce qu’on est, et c’est bien ça le drame ! enfin moi c’est pas pareil, j’ai des bonnes raisons : depuis que j’ai perdu tous mes kilos je perds mon pantalon ! et je ne parle pas de la doudoune que j’avais achetée l’hiver dernier, on pourrait en mettre deux comme moi dedans ! Comme dirait mon fils, t’es tellement épaisse que quand je te prends dans mes bras je pourrais faire deux fois le tour !

Mais le pire de tout c’est même pas cette histoire de fringues !!! Non, le pire du pire, c’est que plus personne ne me drague !! emo triste

Purée c’était quand même drôlement agréable de se faire draguer !

Je vous le dis tout net : l’image filiforme de la femme idéale dans les magazines féminins, c’est rien que de la menterie ! la vérité vraie,

 

Duane_Bryers-hilda029

 

c'est que les hommes préfèrent les rondes !!!!

20 mars 2013

Tel un épagneul-breton

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Il était une fois une princesse qui vivait auprès de sa belle-mère. Cette princesse était super belle. Or, on le sait, dans la vie ya que la beauté qui compte, le reste chaut peu, c’est pour ça que plus personne ne se marie et que la planète se dépeuple à une vitesse vertigineuse. C’est un problème grave dont personne ne parle et c’est un scandale.

Mais revenons à notre princesse. Sa belle-mère l’obligeait à se vêtir de vieux trucs du mois dernier et à faire des tâches ménagères (la reine savait que dès que tu te retrouves FAF tu ne ressembles plus à rien et que plus personne te regarde). C’est la raison pour laquelle en attendant la prochaine Journée de la Femme, Blanche-Neige (c’est le super nom de la princesse) avait ses pauvres petites mains qui devenaient toute râpeuses à force de frotter les marches de pierre avec une malheureuse éponge, et pourtant elle faisait ça en chantant et le sourire aux lèvres, vu qu’elle avait tout lu Comment rester zen en récurant.

Pendant ce temps la Reine-Mère s’entretenait avec son coach en beauté qu’elle pouvait payer super cher grâce aux économies qu’elle faisait sur la femme de ménage qu’elle n’avait pas à embaucher, si bien que l’autre lui répétait en boucle qu’elle était la plus belle. Seulement voilà, comme tout le monde le sait, passer sa vie à récurer une baraque, c’est trop épanouissant, surtout si on utilise Monsieur Propre. Si bien qu’un jour, le coach en beauté qui venait pour son habituel rencart avec la Reine, croisant Blanche-Neige chantonnant bêtement sur sa marche avec son éponge dans la main, tomba en arrêt tel l’épagneul-breton devant le lapin, avec au bout de la langue quelques gouttes de salive du plus bel effet.

Arrivant tout congestionné devant la Reine, il lui assena dans un français approximatif bourré de "slurp" et de  "sexyboumboum" que la Reine pouvait aller se rhabiller : la plus belle était dorénavant Blanche-Neige.

La Reine, elle, n’avait jamais eu l’infime chance de devenir zen à force de récurer : elle entra dans une colère terrible qui lui donna des idées merveilleuses et toutes plus subtiles les unes que les autres pour éliminer sa rivale (qui en plus ne savait même pas qu'elle en était une) ..

18 mars 2013

Ce temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

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17 mars 2013

Ce que femme veut

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En ce moment, je m’interroge beaucoup sur la pérennité des couples. Ceux qui durent, ceux qui ne durent pas, comment, pourquoi, est-ce mieux, moins bien ?

Je me rappelle lorsque je me suis mariée il y a bientôt trente-huit ans, pour moi c’était pour la vie. Ça ne me faisait pas peur, je ne trouvais pas ça indécent, je ne partageais pas toutes les réflexions épouvantables qu’on peut entendre au sujet du mariage même si, il faut bien le reconnaître, quelque chose dans notre tête change du tout au tout dès lors qu’on se marie. On se sent, comment dire : ancré. Protégé. Choisi, aussi. En tout cas au début. Ce n’est qu’après qu’on utilise des termes comme "enfermé", "piégé". Au début c’est très beau. Toutes les choses que l’on ressent sont très belles. C’est une miscellanée de douceurs.

Au bout de treize ans de vie commune nous avons décidé de nous séparer. Je trouve qu’on a eu beaucoup de chance d’avoir pu formuler le même désir au même moment. On en avait beaucoup parlé. Bon faut dire qu’avec lui on parlait beaucoup de tout. Enfin .. il parlait beaucoup de tout.

Nous étions très jeunes (31 ans). A aucun moment nous ne nous sommes déchirés, c’est ça le truc. C’est venu bien après, mais tout le temps qu’on a vécu ensemble, nous vivions dans une harmonie parfaite. Il faut dire que pour vivre en guerre avec moi il faut vraiment le vouloir. C’est pas pour dire, mais je suis une crème. Je hais le conflit. Enfin ce n’est même pas que je le hais, je ne le supporte pas, c’est viscéral. Et puis j’étais très docile, j’avais été très bien dressée par mon papa : quand l’homme parlait, je me taisais. Or j’avais un homme qui parlait tout le temps. Je n’étais sans doute pas "heureuse" tel qu’on conçoit aujourd’hui qu’une femme doit être heureuse dans son couple, mais j’étais heureuse grâce à un tas d’autres choses comme par exemple tout ce que cet homme extraordinairement ouvert m’a permis de découvrir, ou encore notre logement qui ne désemplissait jamais (dans ma famille quand on se marie on se range des voitures et basta – mes parents n’avaient pas d’amis), et puis une légèreté dans la manière d’accueillir la vie, une insouciance que malgré ma jeunesse je n’avais jamais connue, et pour cause, bosse, bosse, c’est tout ce qui compte dans la vie, on n’est pas là pour rigoler.

Le problème avec cette merveilleuse légèreté, c’est qu’elle est complètement incompatible avec le fait d’être parent. Quelques menus soucis avaient donc commencé à apparaître avec la naissance surtout de la deuxième. Ne plus pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche avait pris tout son sens. C’est pas grave, en plus des cours particuliers que je donnais déjà je me suis mise à faire des ménages, puis des extras dans un café comme serveuse et les marchés deux fois par semaine. Et roule ma poule. Le pire de tout c’est que je ne trouvais même pas ça choquant de faire bouillir la marmite pendant que mon mari "s’épanouissait" en manageant un groupe rock, activité qui engloutissait tout ce que je ramenais à la maison.

Mais bref. Juste pour dire que voilà, cette union vécue dans la légèreté s’est délitée dans la légèreté. Encore qu’elle aurait peut-être pu continuer longtemps comme ça, mais notre besoin sans cesse renouvelé de vivre quelque chose de fort nous a sauvés : quand on s’est aperçus qu’on s’ennuyait, on s’est dit : on arrête.

La séparation est restée virtuelle quelques mois, la grande précarité dans laquelle nous vivions – et par conséquent dans laquelle il m’a laissée avec les filles – ne permettant pas que l’un ou l’autre puisse déménager. Nous avions donc repris d’un commun accord notre liberté, liberté sur laquelle, entre parenthèses, il avait déjà de l’avance, mais ça non plus c’était pas grave, il sollicitait mes conseils pour draguer et je les lui donnais sans ombrage, c’est vous dire si l’ambiance était conviviale.

Puis un jour je me suis dit comme ça, ya pas de raison.. et moi alors ? Ca ne lui a pas plu. Il est retourné chez sa mère.

Du coup, mon père m’a fait la tête. Ben oui, il m'en a voulu quand j’ai décidé de me marier, et il m'en a voulu aussi quand j’ai décidé de divorcer. Chez nous on ne divorce pas. C’est vrai que c’était une croyance plutôt répandue. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, et c’est d’ailleurs une des questions que je me pose : ne divorce-t-on pas "trop facilement" ? Je ne parle évidemment pas des cas où il n’y a pas d’autre alternative que de prendre ses jambes à son cou. Mais d’une manière générale, ne pense-t-on pas aujourd’hui au divorce comme solution avant même d’avoir réfléchi aux autres possibilités ?

Il n’y a pas si longtemps, être un couple c’était être capable de surmonter, d’accepter les différences, de "faire des concessions". Aujourd'hui les concessions, yen a surtout dans les cimetières. Il faut d’abord penser à soi et à son épanouissement personnel. Pour le coup, mon ex était un précurseur.

Seulement voilà, comment concilier amour et autonomie ? comment doser subtilement le "je" et le "nous", et jusqu’où ? Comment concilier le désir d’être regardé suffisamment pour sentir l’attachement indéfectible de l’autre et en même temps le tenir à distance d’un jardin privé supposé garantir l’autonomie ?

Une autre chose aussi sur laquelle je m’interroge concerne le supposé pouvoir que le conjoint aurait sur l’autre, la manipulation dans le couple, etc. A partir de quel moment peut-on parler de manipulation, voire de perversion ?

Je vais vous dire un truc : nous les filles dans nos relations avec les hommes je suis sûre qu’on a manipulé plus d’une fois, peut-être pas consciemment, mais on l’a fait, c’est sûr. En tout cas, moi j’affirme l’avoir fait ! Pourquoi croyez-vous qu’on dise : "Ce que femme veut, Dieu le veut" ?

14 mars 2013

Cent-vingt-deux mille fois

coeurs

 

Mes amis, bonjour à vous tous. La journée s'annonce belle, ce matin le soleil se frêle un passage entre deux nuages qui ne demandent qu'à pleuvoir et les oiseaux chantent pour saluer l'arrivée dans ma boîte mail des premières bios que je vous ai réclamées.

Je ne vous dirais pas que je l'ai consultée cent-vingt-deux mille fois en faisant des petits bonds sur place depuis que je vous ai lancé ce défi (en plus que je n'avais rien d'autre à faire, j'étais coincée à la maison à cause de deux mètres de neige). Et que bondissant, je me suis cognée de joie contre l'étagère lorsqu'elles sont enfin arrivées.

C'est donc une Ambre qui ne bondit plus mais qui a une grosse bosse sur le crâne qui vous invite à découvrir sans attendre les portraits de Violette et de Reynald réalisés par themselves.

PS Je sais, vous mourrez tous d'envie de participer. Vos mails par milliers criant Moi moi moi ! en témoignent. Je vais donc adapter les règles de cette nouvelle catégorie. Envoyez votre bio dès qu'elle est prête, même si ce n'est pas votre tour. Oui, je suis bonne. Trop. On me l'a souvent dit.

Bon, je ne vous fais pas languir plus longtemps : les deux qui s'y collent pour la prochaine fois sont :

 

Catherine
 
http://peneloppe67.canalblog.com/
 
et
 
Karl
 
http://karleman.canalblog.com/
 
 

2

 

♪♫♥••☼* Des bisous à tous !! *•.☼•♪♫♥••

14 mars 2013

Contribuable (Reynald)

Ma chère Ambre, lorsque je vois l’illustration que tu as utilisée pour la création de ta nouvelle rubrique (à brac) Binôme, dont je suis (avec Violette) la première victime, je comprends le dicton qui dit que la vengeance est un plat qui se mange froid…
Je te promets de ne plus me moquer de toi… enfin, je vais essayer de réfréner mon naturel sadique (quoi que réflexion faite, je préférerais dire sarcastique) disons que je vais faire l’effort de me poser la question pour savoir si oui ou non je vais te vanner…..
En attendant soit, je boirais donc le calice jusqu’à l’halla-lie…

Je fais partie des homos sapiens-sapiens, dans la version préoccidentalus issue du néolithique sans avoir transmuté par l’ére chrétienne. Bref, une pièce de musée qui aurait pu être impliquée dans Jurassic Park si je n’avais rappelé à temps à Spielberg que le néolithique n’a rien à voir avec les dinosaures, morts 70 millions d’années plus tôt (même si on peut encore, de nos jours, admirer quelques T-Rex du côté du Palais Bourbon).
C’est dire si je me sens adapté à la vie de oufs actuelle.
Ce n’est pourtant pas par refus idéologique de ce que l’on nomme le progrès. Je l’ai vécu, j’en ai vécu, j’en utilise (une partie) et j’en ai fait le tour (hélas pour lui). J’ai pu mesurer les dégâts dont il est responsable pour une illusion de bien être. Illusion oui, car mourir d’un cancer du poumon pour avoir eu une maison bien isolée à l’amiante, c’est un peu cher payé tout de même et une invitation à ne pas recommencer ce genre d’erreur. Mais je ne vais pas faire un manifeste écolo-politique, il y en a pour 1000 pages à effleurer ces problèmes….

Il m’arrive parfois  de faire de l’humour. En la matière, je suis très éclectique. Il peut être au 2e degré ou plus si affinités, noir ou sarcastique. Sans préjudice non plus de pouvoir aussi cumuler les genres…
Après moult débats philosophiques avec moi-même, je suis arrivé à la conclusion unanime, définitive et péremptoire que les choses sérieuses sont sinistres sans y mettre de l’humour et sans y mettre du sérieux, l’humour n’est que de la rigolade.

Que dire  de moi ? (T’es pas cadeau Ambre, tu sais à quel point je suis à l’aise dans ce genre d’exercice emo triste)

J’ai un esprit rationnel et scientifique. C’est d’ailleurs à cause de lui que je sais que l’irrationnel existe.
Oui, mais non,  mais que oui, c’est parfaitement logique. Pourquoi écarter a priori ce qui échappe à la rationalité (faussement appelée esprit cartésien. Descartes n’ayant jamais mis en doute l’existence de Dieu, il n’avait donc pas un esprit cartésien au sens qu’on lui donne actuellement. Encore une escroquerie de la science… CQFD.)
Pas facile d’écrire chez Ambre sans bourrer le texte de digressions diverses et variées…. Sa manière de faire est contagieuse !
J’en étais donc à dire que nombre de scientifiques ont un esprit dogmatique en niant l’existence de ce qu’ils ne comprennent pas ou n’ont même pas regardé de près emo triste
C’est en évitant ces erreurs-là que j’en suis venu à la géobiologie, qui est une science (j’ose le mot) venue du néolithique et transmise aux chrétiens par les Celtes, avant que l’inquisition ne la laisse pour morte et sérieusement amputée,  jusqu’à une résurrection partielle au début du 20e siècle.

Vous aurez donc compris qu’il est difficile de me mettre une étiquette sans devoir utiliser de très petits caractères pour arriver à résumer mes diverses facettes :-D
En ce qui concerne l’énumération de quelques qualités que je pourrais avoir, je crains d’être le plus mal placé pour en parler. Si, tout de même une peut-être :
Je pourrais sans rougir marquer sur mes cartes de visites, comme Francis Blanche l’avait fait : Contribuable. 
Bon, je crois que c’est assez comme crise d’immodestie. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter mon site.   
 http://www.geobiologie-masini.org

14 mars 2013

Melting Pot (Violette)

Ecrire mon autoViographie , c'est un drôle d'exercice .
Il y a déjà, à l'origine, une affaire d'îles, de pays ce qui me fait dire qu'au lieu de m'appeler Violette C., j'aurais dû me prénommer Melting. Pot de mon nom de famille ...
Île de Sein, Grande-Bretagne, Irlande, une généalogie de rudesse et de vents de Noroît.
J'ai grandi avec des pigeons voyageurs. Ma mère rejoignait mon père qui naviguait. Et moi et moi et moi ? Chez ma grand nanny ou chez ma tante Germaine.
Comme la terre est ronde, je file avant que l'on ne me quitte, je prends la route et je reviens à la case départ avec de nouvelles ambitions ou relations.
Des métiers de réparations, dans le socio médico psy.
Des mariages multiples. Trois. Melting Pot j'ai dit. Un Français, un Franco-allemand et un Marocain.
Des filles (trois bio et 2 rapportées) qui perpétuent la famille tous continents. Des petits-enfants métis ou gaulois.
Retraitée la plus jeune du monde, 20 ans dans la tête. Orpheline, mais riche de souvenirs. Mère et grand-mère en stand-by.
Retraitée, la vie rêvée sans réveil, sans montre, sans chef, sans autre obligation que de bien profiter du temps qui passe - vite!
Cougar.
Amazone : une santé qui me fait connaître des expériences improbables.
Découvrir, à 67 ans, que mon père, marin, fréquentait Safi au Maroc et que je vis avec un Safiot.
Réaliser, aussi , que je visitais mon père, après guerre, à Rouen quand il y faisait une escale et y habiter 45 ans après.
La terre est ronde , je vous dis.
 
Violette alias Melting Pot
13 mars 2013

A ma porte ce matin

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12 mars 2013

Binôme

P3129165

 

Franchement, c’était bien la peine de nous faire miroiter de superbes journées sous un ciel bleu azur si c’était pour nous assener une pareille surprise ce matin ! eh, les gars des cieux !  vous êtes au courant que c’est le printemps la semaine prochaine ? j’ai pas l’impression, parce que ce matin je me suis acharnée comme une malade sur mes volets pour les ouvrir, vu qu’ils étaient congelés, autant que moi quand je me suis pris une rafale de neige dans la tronche pour commencer la journée.

Bon je vous rassure tout de suite, je n’ai pas l’intention de vous saoûler avec la météo francilienne. Vous me connaissez, je suis une vraie amie. D'autres que moi se lamenteraient sur leur séance de natation ensevelie sous dix centimètres de neige. Moi, non. A la place, mes pensées se sont immédiatement tournées vers vous, prêtes à vous faire une merveilleuse surprise. C'est comme ça que je me suis dit que j’allais plutôt créer une nouvelle catégorie, une catégorie rien que pour vous, une catégorie qui aura ceci de merveilleux, de formidablement ingénieux qu’elle va contenir une présentation de vous-même écrite par vous-même et que vous aurez eu soin d’envoyer au préalable dans ma boîte mail *. Hein que vous êtes contents ?

Dans ma grande mansuétude et pour que les personnes choisies se soutiennent moralement partagent leur joie d’avoir été élues, je ferai à chaque fois par binôme.

Alors, le premier duo qui a l’immense privilège d’inaugurer cette catégorie géniale est (roulement de tambour) :

 

Violette

http://pointsdecerise.canalblog.com/

et
 
 
Reynald
 
http://www.geobiologie-masini.org
 

Voilà.

Je vous laisse deux jours pour rendre vos copies !

 

 

75614545

 

 * ambreneige@orange.fr

10 mars 2013

Ali li pona

Nad Gannat 1988 recadrée

6 mars 2013

Une pêche d'enfer

1

 

Troisième journée de la semaine qui s'annonce ensoleillée, yeeeeessssssss !!!!!!

Je ne sais pas vous, mais moi ça me donne une pêche d'enfer. Ca ne fait pas disparaître les soucis ni les tracas, mais au moins, on les voit en couleurs ! En plus, j'adore le ciel quand il ressemble à une plage, vous savez, avec tous ses nuages qui font comme des vaguelettes. Bilan, je marche avec le nez en l'air (ratant encore une occasion de ne pas me faire remarquer ..)

Une autre chose, vous avez remarqué qu'on entend des chants d'oiseau dès le réveil ? Il me semble bien que quand il fait moche ce n'est pas le cas. La grisaille doit les déprimer aussi, c'est sûr !!

Il paraît que le beau temps ne va pas durer, alors profitons-en !

 

Mes amis,

je vous souhaite une super journée !!!
 
:*·.¸¸.·´¯`·.¸¸.

 

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