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le blog de Ambreneige
30 août 2010

ma belle sentinelle

C’était au cours de mon escapade briochine. Les deux plus jeunes de mes petits-fils avaient eu leur petit cadeau-souvenir, sauf l’aîné. Nous étions donc retournés à la librairie, où mon troisième petit-fils avait jeté son dévolu sur un petit livre, à défaut de quelque chose de typiquement breton (entre parenthèses ya pas grand-chose de typiquement breton à St Brieuc !).

C’est donc là que j’ai pris ce livre, comme ça.

tu_m_appell_en_arrivantJ’aime bien être choisie par un livre de cette manière. C‘est souvent une agréable découverte - si on omet les passages où l‘auteur s‘exprime de manière un peu crue (en tout cas à mon goût).

J’aimerais partager avec vous un des extraits que j’ai surlignés. Patrick Sébastien y expose une théorie qui m’a intéressée, une théorie qui peut-être, explique la force qui, curieusement, émanait de moi au moment où mon père a été emporté par un cancer : alors que Maman se reposait totalement sur moi, que ma sœur était effondrée, une force et une énergie absolument phénoménales côtoyaient mon chagrin et mon désarroi pourtant immenses (mon père était le pilier de la famille, et lui malade, le monde s‘écroulait).

Voici l’extrait en question :

" Le teint de Maman se grise et elle continue à rétrécir. Perdue dans le lit trop grand, elle est là sans y être. Donc, rien de réconfortant. Et pourtant, un état d’âme nouveau s’est installé en moi. Une robustesse, une volonté surprenante. Je me remémore mes découragements tout juste récents comme si c’était ceux d’un autre. N’ayant rien consommé qui puisse me rendre euphorique à ce point, je n’y vois qu’une explication : l’âme de Maman commence à s’enfuir, et de ce fait, vient pan après pan se poser près de moi pour me consolider. (…)

À la mort de mon fils, j’ai senti une force étonnante prendre le pas sur l’abattement. Cette force m’a conduit sur scène le soir même, m’a fait tenir étonnamment droit, pendant tout le chemin du deuil. Je suis persuadé que ce sont les morceaux d’âme de mon fils qui ont étayé ma douleur. Et ces fragments sont venus me soutenir dès que j’ai appris la nouvelle. Comme s’ils avaient été transférés dans l’instant, pour ma sauvegarde. La force que je ressens ce soir est du même ordre, moins abrupte, s’installant réellement mais montant en puissance au fil des heures. Comme si tout ce qui se vide de Maman me remplissait inexorablement.

Ma tristesse sera immense, bien sûr, mais je garderai toujours un sourire en coin. Maman est déjà là, tout près.

Ma belle sentinelle ! "

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29 août 2010

le problème

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Je ne sais pas c’est quoi le problème avec moi, mais ya toujours un moment où je me retrouve toute seule sur le bord du chemin. Où faut que je lâche du lest. Bon, ceci dit, est-ce vraiment un problème ? allez détache-toi Nad, détache-toi, lâche .. lâche prise ..

Tout ça n'est pas si grave !

Allez hop, haut les coeurs ! comme disait Maman.

Après tout, cheminer seul, n'est-ce pas ce qu'on fait toujours, même si on essaie de se persuader du contraire ?

25 août 2010

back to the past

A défaut de pouvoir aller aux Sables d'Olonne (une crise de nostalgie peut-être ?) (à moins que ce soit simplement une envie) (après tout pourquoi faudrait-il toujours une raison, hmmm ?), je suis retournée dans la ville où j'ai vécu jusqu'à mes 14 ans..

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(après, j'étais en internat à l'EN de St Germain-en-Laye).

Ci dessous,

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"mon" école maternelle

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(qui n'a pas changé).

Un seul souvenir : je tambourine comme une malade sur la porte derrière laquelle Maman vient de disparaître, je hurle et je pleure toutes les larmes de mon corps, et rien, absolument rien ni personne ne peut me faire arrêter de pleurer ! Maman vient de m'abandonner, jamais je ne la reverrai !!!!

Dans la même rue que cette école,

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l'endroit où on a habité, de mes 4 ans - la crise du logement sévissait déjà sérieux, et avant ça mes parents ont dû loger chez les leurs ... :-( - oui, donc, de mes 4 ans jusqu'à mes 14 ans puisqu'en fait, assez curieusement c'est aussi l'année où j'ai été reçue au Concours de l'EN que mes parents ont déménagé (pour un super pavillon avec 4 chambres, alors que l'apparte qu'on occupait n'en avait qu'une, bref c'était le bonheur total).

Bon où j'en étais ? ah oui, la cité :

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Bon là, encore une bonne surprise

rien n'a changé.

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On habitait au 4e, et à l'étage inférieur la famille de mon ami Jean-Paul (eux aussi ont déménagé la mm année - amusant comme coïncidence)

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.

PICT9141

oui donc,

mai_59

.. comme je disais..

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.. rien n'a changé.

A quelques mètres de cette cité, la rue dans laquelle habitaient mes grands-parents paternels. Ma grand-mère y tenait une teinturerie, et comme elle ne comptait pas ses heures à la table à repasser, dès toute petite, j'allais acheter le pain, ou chez l'épicier, et dans mon souvenir la rue ressemblait sensiblement à ça :

rue_de_Sannois

.

Papa_11_nov_1944

mon père à 10 ans, dans la rue en question

Or, lorsqu'on y est arrivés (j'étais avec ma fille et les enfants), on a découvert ça :

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ze supra choc !

m'enfin bon ! c'est la vie ..

Ensuite, direction l'école primaire. Une grande place avec un Monument aux Morts qui trône au milieu,

Monumt_Morts_carte_papa_1948

avec, en juin, la fête foraine et les flonflons ..

D'un côté de la place, l'École des Garçons,

ecole_J_Ferry_Ermt

et de l'autre, celle des Filles,

celle-là même où ma grand-mère était allée

classe_Mamy

(bonjour le nombre d'élèves !!! vous avez vu ???)

.. oh, Mamy n'est pas allée beaucoup à l'école, certes, c'était plus important qu'elle donne un coup de main à sa mère pour élever la huitaine d'enfants !

cette école, disais-je, que l'on aperçoit

aout_59_Place_J_Ferry_1

derrière nous,

aout_59_pl_J

sur ces photos

J'ai donc cherché, cherché cette fameuse place qui ne pouvait pas avoir disparu tout de même !

Des jeunes filles qui passaient par là me demandent ce que je cherche, je narre, et elles me disent..

c'est là.

PICT9148

Comment ça, c'est là ?

c'est quoi ça ?

22 août 2010

vive les vacances

Chers amis,

mais non je ne vous oublie pas. Vous savez bien que vous faites partie de ma vie maintenant ! si j'écris peu sur mon blog cette semaine (oui je sais ça vous fait des vacances ;-)) c'est parce que je suis envahie par une horde de petits bonshommes que j’aurais bien aimé pouvoir vous présenter, mais voyez ce qui se passe dès que j’essaie de les prendre en photo..

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Oups !

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où sont-ils passés ?

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Et encore, ça,

c’est sur terrain meuble.

En milieu liquide, c'est pire : l'autre fois, je nageais tranquillou dans ma chère piscine avec un de ces charmants petits êtres suspendu à mes épaules, lorsque le plus grand des trois qui nous "suivait" en se tenant sur le rebord sans prévenir se jette lui aussi à mon cou dans un élan d’amour indiscible ! Gaaaaaaaspp ou plutôt glouglouglouuuuuuuuu !!!! c’est comme ça que votre Ambre chérie a failli périr noyée, néanmoins dans un grand éclat de rire (je rigolais tellement que j’ai avalé des trombes d’eau !)

Heureusement que ce cher Charlemagne a eu l’idée folle d’inventer l’école ! j'espère donc vous revenir bientôt (dès que j’ai récupéré mes esprits, mon APN et mon souffle !)

22 août 2010

trop n'est jamais assez

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Je ne l'ai jamais caché, je suis une amoureuse exclusive (pas vous ?). Or, des ressentis comme la jalousie, la possessivité, c’est plutôt mal perçu. Le vrai amour est désintéressé (ce qui compte c‘est le bonheur de l’autre, même si c'est sans moi). Quand on aime vraiment on ne compte pas (les amants ?). La jalousie c’est pas de l’amour.

Oui mais.

Imaginez une seconde : vous êtes amoureuse (de lui). Il est amoureux (de vous).

Supposons maintenant qu’il flashe sur une autre. Ou bien vous, sur un autre. Ne vous poseriez-vous pas de question sur la réalité de votre amour ??? Imaginons maintenant que votre aimé fasse des gouzis gouzis avec l’autre femme, et que ça ne vous blesse pas; pire, vous en êtes enchantée. Ne remettriez-vous pas alors carrément en cause votre sentiment d'aimer ?

En fait, j'ai l'impression que notre manière d'appréhender l'amour est programmée dès le départ par un certain nombre de critères,

premièrement, l'inconscient collectif (aimer c'est souffrir - le poète ne chante-t-il pas : "il n'y a pas d'amour heureux"..)

deuxièmement, ce que l'on nous transmet dans notre histoire familiale.

Par exemple, Maman :

Luc_sur_Mer_1957

" Lorsque j’étais jeune, j’avais toute une bande de copains. Mais des copains-copains, hein. Je ne couchais pas ! Ton père a été le seul, l’unique".

Ma grand-mère maternelle :

Mamy_et_Achille

(clic clic sur l'image)

qui ayant hélas perdu son époux très vite, n’a aimé que lui jusqu’à la fin de ses jours (et pourtant, elle s’était remariée)..

Ma grand-mère paternelle,

Mamy

tombée à 15 ans folle amoureuse de mon grand-père (Don Juan qui a passé sa vie à culbuter toutes les filles de France et de Navarre)..

Et puis bien sûr, mon ancêtre Julie qui s’est consumée d’amour (au sens propre) pour un homme marié (avec une autre) qui lui a quand même fait trois enfants ..

(j'ai pas de photo de Julie alors je vous mets ma fille, lors du tournage de "Coco Chanel"

Adeline 

Alors voilà, possessive, exclusive, oui,

mais, en amour ...

" Trop n'est jamais assez,

tous les amoureux le savent"  *

* Patrick Sébastien, "Tu m'appelles en arrivant"

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21 août 2010

La vie d'une autre

la_vie_dune_autreÇa fait des semaines que j’avais envie de lire ce livre, et chaque fois que je me pointais dans la librairie de ma ville, comme par hasard le dernier exemplaire venait d’être vendu. Je ne sais trop pourquoi, malgré mon grand désir de le lire, je ne voulais pas le commander ! Comme si.. comme si quoi ? comme si je tenais absolument à le trouver sans le chercher ? comme si je voulais que ce soit lui qui me trouve ? toujours est-il que c’est pendant mon escapade briochine, alors que ma fille entrait dans une Maison de la Presse pour acheter quelque chose à ses enfants, que je l'ai vu en face de moi ! ;-)

J’ai adoré ce livre, il se lit très vite et très facilement. Il est plein d’émotions et de tendresses, et je n’en dis pas plus pour le cas où ça vous donnerait envie de le lire, mais après, je vous dirai ce qui a tant résonné en moi dans cette lecture.

quelques extraits parmi ce que j’ai surligné :

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On dit toujours que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, mais on devrait ajouter que ce qui nous mine quotidiennement finit par nous tuer !

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(appartement breton)

Ma grand-mère m’a toujours dit qu’on retrouvait les choses quand on ne les cherchait pas. "Et quand on perd trop souvent les choses ce sont elles qui vous retrouvent", disait-elle en fin de vie. Bonne idée. Je vais laisser les choses me retrouver.

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(ciel parisien)

Ce qu’on ne veut pas dire passe aussi par les mots, dans le choix que l’on fait d’en coller un puis un autre, et qui entre eux glisse un soupir où se dit ce qu’on voulait taire.

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(mouette bretonne)

L’oubli a le talent de fabriquer autre chose que la mémoire ne sait pas produire. (...) L'oubli est un art qui m'autorise à ne pas respecter l'avenir étriqué que je m'étais sans doute forgé. Cultiver cet art m'a permis d'être en joie profonde, sans rancoeur d'existence.

Et ça, en guise de pense-bête pour la jalouse/exclusive que je suis ;-)

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(amoureuse et son amoureux)

Je ne sais pas s’il est toujours en relation avec la rivale. Je chasse ces pensées. Ça ne me regarde pas. Ce qu’il fait de son histoire lui appartient. La mienne, c’est d’avoir confiance.

20 août 2010

ni Dieu ni maître, des croquettes !!

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Mercredi, je suis allée avec ma fille nager dans "sa piscine". Je la recommande à tous les Parisien(ne)s et Îledefrançois(e)s qui comme moi ont ticone_1la passion de l'Ô car elle est vraiment trop cool !!! l'eau est tiède (ze pied intégral) et yavait quasi personne (ma fille prétend que c'est exceptionnel, ce qui prouve une fois encore que j'attire les événements extraordinaires).

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Même en se sèchant les cheveux ..

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ma fille a le sens inné ...

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.. de la pose :-)

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Après l'effort,

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.. le réconfort ! (du ventre ;-))

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Puis on a longé un canal ..

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.. qui dira peut-être quelque chose ..

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.. à quelques-uns ..

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.. et même quelqu'une ..

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.. d'entre vous content2

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"Ni Dieu, ni maître,

des croquettes !"

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Ce jour-là, c'est pas son sac que ma fille a vidé sur la table..

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.. c'est son porte-monnaie  (^ _ -)

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mais non ma chérie ..

on se fait pas remarquer,

penses-tu .. (^ _ -)

emoticone_piscine

19 août 2010

very lonesome retraite

D'un seul coup comme ça, et bien que ce ne soit absolument pas mon genre de faire des trucs sur un coup de tête,

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j'ai eu envie de partir à la mer.

Dans un moment de grand égarement je confiai la chose à ma fille, si bien que de toute la force de son petit cœur compatissant elle me fit " oh ben tu vas quand même pas partir toute seule, tu vas t'ennuyer !!! "

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C'est comme ça que nous partîmes toute seule et par un prompt renfort

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nous nous vîmes cinq + un mont de bagages

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en arrivant au port.

Mis à part ce très léger changement de programme, je vous avoue que je ne regrette vraiment rien .. quand bien même j'eus droit à de délicieuses réflexions telles que :

(mon petit-fils) oh mamy quand t’as ton maillot de bain on dirait que t’as des gros seins !

(moi) et le respect à tes aînés ?

(mon petit-fils) à tes ancêtres, tu veux dire !!

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De la ville, le bus nous déposait à côté de cette petite église..

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.. à quelques minutes de la plage..

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Oui, je sais : sur cette photo le ciel est bleu.

Ça prouve simplement mon extraordinaire capacité à saisir les instants exceptionnels (capacité totalement indépendante de ma volonté, ce qui la rend encore plus exceptionnelle)

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Où il apparaît qu'être à l'abri pour voir la mer quant il pleut,

c'est bien aussi.

(mais qu'est-ce que ma fille a fourré dans toutes ses valises, vu qu'elle n'avait en tout et pour tout qu'une mini-robe et un mini-gilet ?)

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Le soir on est allés voir les concerts et danser

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on rentrait à la nuit tombée,

ce qui faisait regretter à l'un de mes petits-fils

que sa mère n'ait pas eu l'idée de se munir ..

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d'une poussette-triple ..

(franchement on se demande à quoi pensent les mères ?)

Vraiment c’est un truc que je conseille pour se dépayser (surtout si on trouve qu’ya pas assez de vent et de pluie dans la région où on habite). En tout cas ça m’a fait un bien fou et je vous avoue que depuis mon retour j’ai vraiment du mal à ré-intégrer ma routine ..

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les silhouettes, là devant, sur le quai de Paris Montparnasse,

ce sont mes petits-fils de chaque côté de leur maman

flanquée de son troisième fils en porte-bébé sur son ventre..

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nous revoilà à Paris,

adieu la Bretagne, snif snif !!!!

11 août 2010

je me mets au vert ..

Marion_Cotillard

Prenez soin de vous

10 août 2010

seul dans le noir

10 août 2010

pour Toi, juste pour Toi

un poème que Lise vient de m'offrir

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(photo prise pas loin de chez moi)

Quand le chemin sinueux
Sur la pente du coeur

Semble si étroit
Qu'il en devient douleur.

Quand le vent de la vie

Souffle à l'envers
Et que nos pas  meutris
Ne trouvent que des pierres.

Quand las de nous heurter
A des murs de colère
Nous crions impuissants
Pour atteindre la mer.

Vient le moment où là
Tout à côté de nous
Le silence se pose
Nous donne rendez-vous.

Et comme le soleil
Après la pluie féconde
Réchauffe l'air lavé
De la poussière du monde.

Notre regard se pose

Dans l'espace et le temps
Se délivre soudain
De tout ce qui attend.

Alors à l'aube claire
Du jour qui vient
Nous naissons à nous-mêmes
Sans quitter le chemin.

Lise

10 août 2010

tout finit par disparaître

moustique

Un peu à l’écart dans l’un des jardins de l’ashram, j’ai décidé de m’asseoir pour méditer une heure. Malheureusement, j’avais oublié ce qui sort au crépuscule, en Inde : les moustiques. Je n’étais pas plus tôt installée, dans ce beau crépuscule, que je les ai entendus rappliquer, avant de les sentir frôler mon visage, se poser - dans un assaut groupé - sur ma tête, mes chevilles, mes bras, et me piquer férocement. Aussi ai-je pris une décision - et si, au lieu d’écraser les moustiques et de ronchonner, je restais assise et supportais l’inconfort ? C’est donc ce que j’ai fait. Immobile, je me suis observée devenir la proie des moustiques. Au début, les démangeaisons me rendaient folle, mais finalement, cela s’est transformé en une sensation diffuse de brûlure et je me suis laissée porter par cette chaleur jusqu’à atteindre une douce euphorie. J’ai accepté d’isoler la douleur de ses associations spécifiques pour la laisser devenir une sensation pure - ni bonne ni mauvaise.

Quand tout a été terminé, j’ai regardé l’étendue des dégâts. J’ai dénombré une vingtaine de piqûres de moustiques. Mais en l’espace d’une demi-heure, les cloques s’étaient résorbées. Elles avaient disparu.

Finalement, tout finit par disparaître.

E. Gilbert, "Mange, prie, aime."

6 août 2010

simplement

Simplement dire merci à la vie

Sylvie_danse_rose

pour tout ce qu'elle m'a donné

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Simplement caresser d’une pensée douce

celles et ceux qui ont dû affronter

un problème, un souci de santé

Sylvie_danse

et tous ceux qui encore aujourd’hui

Sylv_23mai

cheminent avec la maladie

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.•´¸.•*¨) ¸.•*¨)
(¸.•´ (¸.•´ .•´ ¸¸.•`¨•

Baisers d' ambre

Merci à Sylvie de m'avoir prêté son beau sourire,

qu'elle continue de nous offrir malgré tous les malgrés

5 août 2010

De l'utilité d'avoir un homme sous la main

Je discutais récemment avec un ami de la superbe autorité que j’ai toujours eue sur mes enfants et que je déploie maintenant tout aussi sublimement sur mes petits-fils.

Ça me rappelle une anecdote qui s’est déroulée ya quelques années, quand je vivais seule avec mes filles.La plus jeune, pour une raison absolument mystérieuse et sûrement pas héréditaire, était .. comment dirions-nous..

mafalda_colere

quelque peu coléreuse.

Fallait que rien ne lui résiste, genre.

Un soir, elle me pique une crise pour je ne sais plus quelle raison, et comme j’étais vraiment harassée (je faisais un boulot à l’extérieur, huit heures non stop pour pouvoir quitter suffisamment tôt pour donner en + des cours en rentrant) ça avait vite dégénéré,

la gamine trépignait et hurlait et moi j’hurlais et je trépignais, si bien que plutôt que de perdre mon calme j’avais fini par l’enfermer dans sa chambre en claquant la porte si violemment qu’elle s’était coincée.. Plus moyen de l’ouvrir !! plus je poussais et tirais dessus et pire c’était (c’est dire si cette histoire de colère, ça ne peut pas venir de moi !).

Je commençais à m’affoler sérieux parce que j’imaginais déjà mon cher petit ange coincée dans sa chambre jusqu’à sa majorité (yavait plus que quinze ans à tenir), si bien que sans réfléchir j’ai ouvert la porte d’entrée en grand (j’habitais au troisième dans un immeuble) et j’ai crié :

"J’ai besoin d’un hoooooooomme !!!"

J’avais à peine posé le point d’exclamation que deux beaux jeunes gens se précipitaient à mes pieds..

mais je me demande encore pourquoi j'ai lu comme une déception dans leurs yeux quand je leur ai dit que c’était pour ouvrir une porte ..

3 août 2010

me détacher ..

Marion_Cotillard

2 août 2010

p'tit message d'Éva

2

je

4r

vous

3r

souhaite

5r

un

6

très

7

bel

8

été !

2 août 2010

mon p'tit aquatruc

PICT8490r

c'est écono

c'est écolo

et c'est ma fille qui m'en a parlé..

Savez-vous ce que c'est ????

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