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le blog de Ambreneige
27 décembre 2013

Drôle de Noël

P1060249

 

On aura eu un drôle de Noël cette année. Armé de soleil et de ciel bleu, un temps radieux pourchasse en région parisienne l’habituel climat hivernal. Quant à la neige, pas la peine d’y compter : elle est dans un coma irréversible. Ça me fait drôle d’avoir "trop chaud" un 27 décembre et de me résoudre contre toute logique à éteindre le radiateur ..

L’année 2013 s’en va sur la pointe des pieds. Est-ce l’occasion pour vous de ressentis particuliers ? Faites-vous des bilans, comme sur votre cahier de comptes ? Tant de crédits, tant de débits, et souhaitons que l'an prochain, ça s’ra ‘achement mieux, comme disait l'pote Higelin ..

‘achment mieux, pour vous, c'est quoi ?

Quels rêves, quelles attentes, quels objectifs puis-je vous souhaiter d’atteindre?

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25 décembre 2013

J'ai fermé les yeux

tresses

J'ai fermé les yeux

longtemps longtemps

J’ai fermé les yeux comme si j’étais aveugle

et quand je les ai ouverts

je vous ai vus

vous

qui êtes seuls alors que c’est Noël !

ATTENDEZ ! Ne partez pas !

Prenez un rire !

Prenez au moins un sourire !

Une brassée d’amour ?

Un peu d’horizon ?

Je vous en prie,

attendez au moins que je vous fasse

un gros câlin ..

calinjourneemondiale

24 décembre 2013

Un petit chant méticuleux

souris

 

Par la fenêtre, le petit garçon regarde la brume donnant au paysage une impression d’immobilité. Autour de lui, tout est tombé en silence. Il n’y a que le bruit à peine perceptible des flocons qui font comme un petit chant méticuleux. L’enfant est dans la hâte, dans une telle hâte d’être au lendemain matin. Comme la nuit va être longue ! La nuit de Noël est toujours longue .. L’enfant gagne son lit pour s’ensevelir au creux de ses draps bleus.

Finalement, il s’endort. Ô, pas tout de suite. Il a fallu qu’il se convainc de cesser de penser au Père Noël et à ce qu’il va peut-être lui apporter. Oui, il s’est enfin assoupi. Il a dormi longtemps, si longtemps que lorsqu’il s’éveille, il croit qu’il est tard. Le Père Noël est-il passé ? Zut, voilà que cette question obsédante se re-pose. L’enfant éveillé dans son lit se demande quelle heure il peut bien être. Un silence total règne dans la maison.

Il repousse les couvertures et saute du lit avec l’idée d’aller regarder dans la cuisine quelle heure il est. Il sait la lire, tout au moins reconnaît-il les heures, les demis et les quarts.

Il prend la petite lampe que sa maman lui a offert pour ses cinq ans et qu’il peut allumer lorsqu’il a peur la nuit. Bien sûr, cela ne lui arrive plus maintenant – c’est un grand – mais en l’occurrence, la petite lampe va lui être bien utile pour aller lire l’heure sans prendre le risque de réveiller ses parents.

Tout doucement, le garçonnet gagne la cuisine. Comme la maison semble grande et silencieuse, la nuit !

Sur la pendule, les deux aiguilles se trouvent réunies sur le chiffre 12. Minuit ! Il est minuit !!!! C’est Noël !! Le père Noël est-il déjà passé ? Voilà ce que l’enfant meurt d’envie de savoir…

La porte du salon est fermée. Le petit garçon se dit que peut-être, il pourrait entrouvrir la porte, juste un tout petit peu, et éclairer la pièce un court instant avec le rayon de sa lampe électrique pour savoir si le Père Noël est passé ? Il n’y a pas de mal à ça, tout de même ! S’il n’est pas passé, il remontera vite se coucher et fermera ses yeux bien fort, et puis voilà.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le garçonnet entrouvre la porte et promène à l’intérieur du salon le pinceau lumineux de sa lampe. Le sapin se dresse, magnifique, tout scintillant d’ornements et de boules multicolores, et, oh ! Le Père Noël est passé ! Le tas de cadeaux est plus gros que jamais !

Les yeux écarquillés, l’enfant n’a pas le temps de s’émerveiller davantage, car soudain il voit un spectacle affreux. Kiritéa, sa belle chatte blanche, Kiritéa est là, tapie sous le sapin avec ses yeux qui reflètent la lumière de la lampe comme des billes de feu. Mais ce n’est pas lui que la chatte regarde. Elle ne quitte pas des yeux une toute petite souris, complètement paralysée par la peur, blottie à l’intérieur de la crèche. La petite bête s’y est réfugiée en espérant sans doute échapper au chat qui lui semble gros comme un tigre. Kiritéa s’avance, rampant sur le ventre, jusqu’à la porte de la crèche où elle reste à se régaler d’avance du festin qu’elle va faire.

L’enfant est bouleversé. La souris a aperçu le chat et maintenant elle tremble de peur. Réfugiée dans la crèche, elle tente de se cacher derrière la minuscule mangeoire garnie de paille où repose un tout petit Jésus. Au bout d’un moment, elle se dresse sur ses pattes de derrière et risque un œil par-dessus la mangeoire. Oh ! Quelle horreur ! Elle est plus en danger que jamais ! A l’entrée de la crèche, bloquant l’unique issue, la chatte blanche se tient ramassée, prête à bondir.

Kiritéa la regarde fixement. Elle aussi se dit que la souris ne lui échappera pas. Elle s’amusera d’elle un moment, puis elle n’en fera qu’une bouchée. Une mince bouchée, mais succulente .. Kiritéa se met à ronronner …

Dans la crèche, la petite souris entend ce ronron affolant : un vrai grondement de tonnerre. Elle a envie de crier. Mais qui va l’entendre ? D’ailleurs, qui viendra en aide à une souris ?

A ce moment précis, la lampe électrique du garçon éclaire la crèche.

"Kiritéa !" appelle l’enfant à mi-voix (il ne faut pas faire de bruit, au cas où le Père Noël serait encore dans la cheminée). Kiritéa ne tourne même pas la tête, car, le regard fixé sur la petite souris, elle est en train de lever la patte, prête à s’en emparer. Le petit garçon alors, sans lâcher sa lampe, s’approche pour saisir la bestiole. La souris ne se doute pas qu’elle est sauvée. Pour elle, au creux de cette main tiède elle se croit prise dans un nouveau piège. Affolée de se trouver dans cet endroit inconnu, elle mord le pouce qui ferme cette prison. Bien que très pointues, ses petites dents ne peuvent faire de mal à l’enfant qui, surpris, ouvre la main, laissant tomber la souris qui court se réfugier à toute vitesse sous le canapé.

Le chat, furieux d’être dépossédé de sa friandise, se rue à sa suite. L’enfant suit le chat, poussant le canapé. Là, dans la boiserie, il y a un tout petit trou devant lequel le chat reste planté, impuissant à y entrer. Le petit garçon se penche et dirige vers l’intérieur du trou le rayon de sa lampe électrique. Alors il comprend pourquoi la souris s’est hâtée d’y retourner : dans un nid douillet et cotonneux se pelotonnent cinq souriceaux tout roses, à peine plus gros que le bout du pouce du garçonnet. La mère est déjà installée pour les nourrir. Sous le rayon lumineux, elle ne bronche même pas, sachant le trou trop petit pour laisser passer l’enfant et même le chat.

Alors le petit garçon se baisse pour prendre sous son bras Kiritéa miaulant de dépit, il repousse le canapé contre le mur et retourne se coucher avec le chat contre lui.

Le noir retombe sur le paisible tableau de la crèche, avec sa poignée d’herbe séchée cueillie sur la pelouse, empilée derrière la mangeoire où dort un minuscule enfant Jésus qui grâce à la curiosité d’un petit garçon n’aura pas, le soir de Noël, été entaché par le sang d’une petite souris.

23 décembre 2013

La théière et le presse-agrumes

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(Rappel : ma fille vit dans 15 m2)

<< Tu sais quoi, Môman ? mon presse-agrumes a cassé ma théière !

(moi) ??????

(ma fille) Ben oui ! Pour presser mon orange il lui faut de la place, alors tous les matins ils arrêtent pas de se bagarrer, il la pousse le plus qu'il peut, sauf que ce matin c'est lui qu'a gagné ! il l'a flanquée par terre !!!!!!! >>

22 décembre 2013

Démentiel

mere-noel

 

Ya quand même un truc que je trouve trop démentiel à Noël, c'est de pouvoir faire des cadeaux !

J'adooooore faire des cadeaux !!!!!!!!!

Quoi ? Non ça contredit pas mes propos anti-consuméristes !!!!!!! On peut très bien confectionner des cadeaux soi-même !!!!!! Heu ... enfin .. ouais bon j'ai bien le droit d'aimer faire des cadeaux, nanmèho !!!!!!!!

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Toute ma vie j'ai rêvé d'être une Mère Noël ♫`•.¸¸.•´♫`•.¸✫.♪

hotte-noel-1

toute ma vie j'ai rêvé d'distribuer des cadeaux ♫`•.¸¸.•´♫`•.¸✫.♪

hotte-noel-2

♫`•.¸¸.•´♫`•.¸✫.♪ toute ma vie j'ai rêvééééééééééé

d'avoir les feeeeeeeeesses ....

hotte-noel-4

.. par terre !!!! 

♫`•.¸¸.•´♫`•.¸✫.♪

 

chouette-bonus

 

Oh ça va hein ! ya que ceux qui font rien qui prennent pas de risques !!!

 

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21 décembre 2013

Pas finie

pluie

 

Pas finie. Je ne suis "pas finie". C'est un truc qu'on me servait souvent avant et qui ressort encore parfois.

Pas finie.

Qu'est-ce qui peut bien faire qu'une exubérance ponctuelle, l'expression de mon bonheur de vivre, puisque c'est de cela dont il s'agit, puissent être assimilées au fait de n'être "pas finie" ?

Et vous, le(s) qualificatif(s) dont on vous affuble le plus souvent ?

19 décembre 2013

Sitting Belle

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19 décembre 2013

Message provisoire

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Tous ceux qui ont été obligés à un moment ou à un autre de se confronter à leur histoire familiale le savent : un jour se pose la question de la transmission de certains traumatismes de génération en génération. Je croyais de manière bien présomptueuse qu'exhiber le passé dans des mots suffirait à en exorciser la force agissante. Je croyais suffisant de remonter cinq générations pour aller rechercher là où tout avait commencé. Comment ai-je pu être assez naïve pour imaginer que cette mise en mouvement intérieure suffirait à régler le problème? Pourtant, il m'en a fallu, du courage, pour remuer la vase du passé et forcer les tiroirs hermétiquement fermés par les parents, les parents des parents, les parents des parents des parents. Je croyais, prétentieuse ! être celle par qui la branche malade de l'arbre familial serait réparée. Alors que s'est-il passé ? Pourquoi ce que j'ai de plus cher au monde est-il atteint ? Comment va-t-elle survivre à ça ? Et moi, qu'est-ce que je vais devenir ?

18 décembre 2013

En plein dans la vie

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Main dans la main, en plein dans la vie

Violette, Juin 2013

 

Si j'ai choisi ces mots de Violette semés je n'sais plus où (mais soigneusement récoltés, comme vous voyez), c'est que j'aspire plus que jamais en cette fin d'année à la quiétude entre humains. Quiétude que je ne trouve pas, que je ne vois nulle part, autour de moi tout le monde se hait, se déchire, s'agresse pour une place dans une file d'attente, se "fait la tête" à mort, pourquoi ? Mais pourquoi, dès qu'on place deux humains côte à côte, y a-t-il un risque pour qu'ils se battent ?? Impossible à comprendre pour quelqu'un comme moi incapable d'en vouloir à qui que ce soit !!! (bon OK, c'est pas forcément une qualité !)

Dire qu'on approche de Noël .. où est l'amour ????

Purée, où est passé l'amour ????

Je suis triste. Je suis dans une tristesse infinie.

Heureusement, aujourd'hui je vois ma fille. Elle va encore dire des choses comme "J'adore ma mère ! Maman je suis fane de toi !" ou encore "Je suis heureuse quand je te vois tu fais BOUM-BOUM dans mon coeur !!" et ça va me faire fondre ou rire ou les deux à la fois ! Ma fille, c'est de la joie de vivre sur patte, elle va sourire à tout le monde, avoir un mot gentil pour la caissière du supermarché et pour la dame de la piscine, elle n'invectivera personne même si on la bouscule, elle mettra plein de soleil dans le jour et l'espace d'une après-midi, ma tristesse va s'envoler !!

Finalement, j'suis une sacrée vernie !!!!

16 décembre 2013

She's smiling in the rain ♡ ♫♡ ♫

0 Marie nov12

16 décembre 2013

Pantoise

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Tu ne mesures absolument pas le pouvoir que tu as sur moi. Tu ne sais pas de quoi je suis capable quand tu es en face de moi. Quand tu es là, je vais trop vite, je brûle les étapes. Tu m’emportes comme un torrent et tu me laisses pantoise sur la rive. [Lire la suite]

15 décembre 2013

De la folie douce

jaun

 

Bien le bonjour à vous mes amis, en cet avant-dernier dimanche précédant Noël!

Comment ça se passe pour vous question cadeaux ? Vous vous y êtes pris à l'avance ? Ou c'est le rush de dernière minute dans les magasins ?

Pour ma part, j'ai encore mes deux grands à faire. Purée, ils aimeraient un truc que visiblement tout le monde s'arrache ! On le trouvait à 30 euros ya seulement dix jours (depuis, c'est en rupture de stock). Bilan, quant on le trouve, c'est à 80 !!!! 80 !!!!!!!! De la folie douce ! (Le monde marche vraiment sur la tête !)

Vous en êtes où de vos préparatifs de réveillon ? A moins que vous soyez invités, p'tits veinards ??

13 décembre 2013

Une machine à frissons

rosess

J'aime bien les vendredi 13. Quand j’étais en internat, j'avais une amie, elle était née un vendredi 13. Elle s’appelait Marie. Je l’aimais comme on aime à quinze ans.. De cet espèce de sentiment dont on ne sait pas très bien où finit l’amitié et où commence l’amour voyez.. je savais tellement pas ce que c’était comme sentiment que je "sortais" avec son grand frère, qui comme par hasard lui ressemblait beaucoup (je ne sais pas si ça se dit toujours, "sortir avec", d'ailleurs elle est idiote cette expression, vu que quand on sort avec un mec, la plupart du temps on est plutôt dedans que dehors. M‘enfin passons).

Oui donc.. J’aimais Marie d’un amour tendre, et elle me le rendait bien. Dans ce pensionnat, nous avions des chambres séparées - enfin des chambres.. c’est beaucoup dire. Des box plutôt.

La pionne qui elle, avait une vraie chambre, dormait au bout du couloir. Elle coupait l’électricité à vingt et une heures. Pourquoi ? Mystère. Enfin, c’était les règles de la maison.

Évidemment, à peine avait-elle refermé la porte de sa chambre qu’on se relevait et on se rassemblait en petits groupes pour bateuiller dans une des piaules éclairée à la bougie. D’autres fois, le plus souvent, on restait simplement toutes les deux Marie et moi, parce que justement, ce qui nous plaisait tant, c’était cette relation exclusive que tout le monde décrie aujourd’hui. Ben c’est comme ça. Nous on aimait. On en jouissait, presque, d‘être rien que nous deux.

Un jour, enfin un soir plutôt, il s’est passé une scène bizarre. Je ne sais plus quelle heure il était, mais ce qui est sûr c’est que c’était après "l’extinction des feux". On a entendu des cris de femme, de longs hurlements lugubres.. des portes qui grinçaient.. On est allé voir la surveillante, qui n’était pas plus rassurée que nous, mais qui en qualité de "chef" a bien été obligée d’aller voir jusque dans les autres étages ce qu’il se passait..

Rien. Elle n’a rien trouvé, rien vu. Rien.

Comme les cris et les bruits ne cessaient pas, et qu’on était toutes complètement terrifiées (surveillante comprise), on s’est rassemblées dans deux des chambres pour dormir. On était une vingtaine dans notre classe, cela faisait dix filles à peu près par chambre.

Et c’est comme ça que je me suis retrouvée allongée contre Marie. Personne n’a dormi cette nuit-là, on avait trop la trouille. Par contre si mon cœur s’était mis à battre à une telle cadence, ce n’était pas dû à la peur .. Le corps de Marie irradiait une chaleur enchanteresse à travers le tissu de sa chemise de nuit et je le sentais vivre, palpiter contre moi. Je sentais sur mon front l'haleine de Marie soulever ses épaules, gonfler son ventre que je devinais au milieu de la chiffonnade de nos vêtements. "Tu as froid ?" me souffle-t-elle à l’oreille.. Et sans attendre la réponse, elle me prend dans ses bras et me serre contre elle. Elle se met à me caresser le dos, elle embrasse mes cheveux. Moi, j’ai toujours adoré les cheveux. Elle avait une grosse masse de cheveux noirs, bouclés (son frère aussi), j’adorais humer leur odeur et passer mes doigts dedans. Eh bien voilà, c'est ce que Marie me fait : de grandes caresses douces et chaudes (j’avais les cheveux longs à cette époque).. Je suis là, au creux d’elle, sans oser bouger. Sa chaleur tout doucement me gagne, elle se penche contre moi, comme de rien .. Et dans ce mouvement minuscule que Marie fait, un de ses bras et la couverture par-dessus empêchant que ce rapprochement fût visible, je suis toute entière recueillie dans ce qui est devenu une machine à frissons, à transes, un piège soyeux, un tourbillon épouvantable de volupté pure..

 

12 décembre 2013

Des ombres dans mes nuages

Bonjour les amis,

alors voilà les dessins en cours. Il faut d'abord que je vous explique que depuis le décès de mes parents, je n'arrive plus à écrire (là vous devez vous dire : "Ouoh. Si maintenant elle peut plus écrire, qu'est-ce que ça devait être avant!"). Ben on dirait que je n'arrive plus à dessiner non plus (je n'avais pas repris depuis le décès de ma mère).

 

Voilà ! comme dirait ma fille,

"ya des ombres dans mes nuages !!!" triste

 

11 décembre 2013

Jamais contente

C'est drôle, depuis quelques jours me trotte en tête un poème que j'avais appris à mon fils quand il était petit, et du coup j'ai repensé au texte qui allait avec et que j'avais écrit le 12 décembre 2006 (j'aurais voulu faire exprès que je n'aurais pas réussi)...

renardeauMon fils avait environ 7 ans quand j’ai dessiné ce bébé renard. Temps béni où il faisait docilement ce que je lui proposais, apprendre les Fables de la Fontaine par exemple, et que j'avais encore l’impression de lui apporter quelque chose .. mais bref.

A 6 heures du mat’, la journée démarrait sur les chapeaux de roue. Je râlais parce que je trouvais qu’il se levait bien tôt. Maintenant, il est dans le coma jusqu‘à 14 heures du matin, et il pète la forme à l’heure où tout le monde se couche !

Bilan : je râle encore !!

Il aimait les promenades au grand air, ce qui m’arrangeait bien : à choisir entre le passage des Huns dans la maison et la même option dans la forêt, j’aimais autant dehors. Fallait toujours bourrer l’emploi du temps pour lui faire découvrir toutes sortes d’activités. Et bien sûr, aller avec.

Maintenant, les promenades au grand air, c’est NUL. Qu’est-ce qu’il m’a sorti l’autre jour ? "C’est peut-être un effet biologique de l’adolescence que les enfants n’ont plus envie de sortir...". Pauvre de moi. Où est-il allé chercher ça ?

Je lui avais aussi appris ce petit poème, que l’on se récitait à amour confondu :

Un petit bisou

Copain ou câlin,

Un petit bisou

Ça ne coûte rien

Un petit bisou

Donné en cachette

Un petit bisou

Qui tourne la tête

Un petit bisou

Doux comme une abeille

Un petit bisou

Chaud comme un soleil

Un petit bisou

Pour s’apprivoiser

Un petit bisou

Et puis des milliers

Un petit bisou

J‘en ai tant rêvé

Fais-moi, s‘il te plaît, un petit bisou…

(Chez nous, ça donnait :

"Fèèèèè moi s‘il te plèèèèèè .. un petit bisououououou !!!")

Maintenant, si je lui réclame un bisou, sa réaction normale c’est "Tu fais pitié!" (on finit par s’y faire). Paraît-il que c’est sain et structurant pour le garçon de rejeter sa mère. Bon, c’est réconfortant : mon fils est super bien structuré ! 

M’enfin, j'vais arrêter de piorner : en attendant de rencontrer l’adulte formidable qu'il va devenir, la Vie m’a donné deux petits-fils à couvrir de bisous!

bisoussouffle

12 décembre 2006

(À propos de petits-fils, demain je vous montre les portraits que je suis en train de faire d'eux. Ils sont ratés ! je parle de mes dessins 'videmment ! J'ai besoin de vos judicieuses critiques!)

8 décembre 2013

Rendez-vous

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Il est là, il est venu au rendez-vous qu’on s’est donné dans un petit restau qu’il connait, intimiste, chaleureux. [Lire la suite ..]

7 décembre 2013

Magique

femme-ordinateur

Facebook c’est magique. J’avoue que pourtant, c’est pas un truc qui me branchait et que j’ai mis longtemps avant de m’y inscrire. Puis à force de recevoir des "invitations", on se laisse prendre au jeu. On est intrigués. On repense à nos amis d’avant. On se demande ce qu’ils sont devenus .. [Lire la suite...]

6 décembre 2013

Tout va bien

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Déco sur la vitrine de la boulangerie de ma p'tite ville.. ya trois ans.

Y en aura-t-il cet hiver ?? ou le boulanger est-il comme la majorité atteint de déprigrise aigüe ? C'est le seul commerce qu'il nous reste, ici, alors j'espère que non !!!!

Ont fermé successivement : le photographe, le libraire (snif mon cher libraire, comme je le regrette !!! Bon d'accord, je fais des économies de ministre, même si ça me fend le coeur - en + il n'a même pas fermé pour cause de difficulté de subsistance comme les autres, il est parti travailler dans la librairie de son fils, dans une graaaaaaaaaande ville !!!!!!!! Lâcheur, va !), le fleuriste, le teinturier, le salon d'esthèt, la boutique de produits bio, bref ! Tout va bien ! Vous comprenez maintenant pourquoi je fais mes courses dans la grande surface du coin ? C'était bien la peine de signer une pétition pour ne pas qu'on en ouvre une autre ! Ah, j'allais oublier : on n'a même plus de marché non plus, faute (d'assez) de clients !!!!

 

5 décembre 2013

Le contraire

egale

 

Dans la vie souvent, dans un tant pis y a un tant mieux !

Ou alors c'est le contraire ? rit

 

3 décembre 2013

La fête la plus belle de l'année

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Il fut un temps où Noël était la fête la plus belle de l’année. C’était un temps de trêve, un temps magique. Chez nous, les Noël étaient somptueux. Nos yeux sortaient presque de leurs orbites lorsqu’on découvrait au pied du sapin une véritable dégringolade de cadeaux. La magie, c’était justement de ne pas savoir. Ne pas savoir ce que contenaient les cadeaux. Aurait-on – ou pas – ce dont on rêvait ? La plupart du temps d’ailleurs, on l’avait. Parce que nos parents attentifs notaient nos désirs, les matérialisant comme par miracle le matin du 25, après que la veille, nous eussions réveillonné comme des fous. Le logement pourtant était petit et la bourse modeste. Mais ça n’a jamais empêché ma mère de recevoir toute la famille, nombreuse alors, surtout qu’on incluait la belle-famille des autres.. Ou bien c’était chez ma marraine, il y avait un garage dans lequel on dépliait les tréteaux,  on posait les planches, les nappes par-dessus et on faisait la fête toute la nuit. C’était des tours de table à vider son verre en chantant " Elle est des nôôôôtres" à tue-tête, des jeux (le jeu de l’orange, vous connaissez ?), on faisait schmolitz pour le plaisir de boire un coup supplémentaire et en fin de repas mon arrière-grand-mère y allait de sa chansonnette. Après, on dansait. Au petit matin c’était la soupe à l’oignon et puis venait le moment de partir. C’est à ce moment-là que mon père, régulièrement, était pris de l’envie d’aller à Deauville, tout en se demandant à voix haute qui avait bien pu tracer deux lignes blanches sur la route pendant la nuit ?

Un jour on est devenu grands. Les Noël ont continué chez ma Marraine qui habitait alors un endroit qu’on appelait, pour vous donner une idée du truc, "le château". Elle y recevait dans une pièce immense, une ancienne Orangerie qui faisait penser à la Galerie des Glaces de Versailles et au bout de laquelle trônait un sapin majestueux. A cette époque, le Père Noël passait avec son traîneau chargé de paquets, devant les yeux émerveillés de la ribambelle de gamins que mes cousins, ma sœur et moi-même, dans notre grandeur d'âme, avions fait entre temps pour que les Noël au château soient réussis.

La première qui nous a quittés, c’est l’arrière-grand-mère. Ensuite les grands-parents, c’était dans l’ordre des choses. Seulement ensuite, la faucheuse s’est mise à toucher n’importe qui n’importe comment.

Ma sœur est partie en province, Marraine et mes cousins itou. Les réunions de famille se sont retrouvées peau de chagrin, et Noël, l’obligation de faire la fête à date fixe. Quant on a comme moi des petits-enfants, fêter Noël ça semble tomber sous le sens. Sauf que le sens, il n’y en a plus. Plus de magie. Plus de chaleur. Juste des enfants qui listent ce qu’ils veulent pour Noël. Qui listent ce qu’ils veulent pour Noël !!!!!!! Et comme on vit dans une société où ils sont sollicités sans cesse et pour n’importe quelle occasion, où va-t-on trouver de quoi les faire s’extasier ? Qu’est-ce qui leur fera plaisir ? Qu’est-ce qui peut réussir encore à les surprendre ?

En tout cas cette année, la mère Ambre, elle fait de la résistance. J’ai commencé avec le calendrier de l’Avent. M’inspirant de ceux que j’avais fait lorsque mes enfants étaient petits, j’en ai confectionné, non pas pour mes petits-fils mais pour mes enfants devenus grands.. sauf que l'Avent, chez moi, va du 26 décembre au 1er janvier, avec pour chaque jour, un bon pour une petite surprise..

Et puis cette année je ne fais ni réveillon ni Noël. C’est comme ça ! Marre des orgies commerciales ! Je ne sais pas encore ce que je ferai.. mais ce qui est sûr c’est que ce ne sera pas quelque chose dans lequel je me sens contrainte.

Un point c’est tout !

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