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le blog de Ambreneige
30 avril 2012

Lucidité

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A l'âge où je dessinais des princesses et des châteaux-forts, mon petit-fils de 8 ans a illustré spontanément l'ambiance politique. J'avoue en être (agréablement) surprise .. et quelle lucidité ! vous avez vu la tronche qu'il a fait aux participants ??? leurs dents sont soigneusement dissimulées derrière un sourire qui prend toute la place.

Dommage que mon petitou soit trop jeune pour aller voter (chose qui le contrarie fortement) car croyez-moi, il est pressé de donner son avis sur la question ! prions pour qu'il puisse encore le faire et que surtout, ça servira à quelque chose ..

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27 avril 2012

Tout un fromage

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Je sais pas vous, mais moi je le trouve bien poussif, notre printemps 2012. On se traînouille, on est tous un peu grippounés, bref, c’est pas ze grande Joy.

Heureusement (heureusement !) il y a des moments où on oublie tout ça. Comme par exemple l’autre jour, je me rappelle même que c’était mercredi, à l’heure où blanchit la campagne, j’ouvre un œil et même les deux, et je bondis hors du lit avec une légèreté quasi surnaturelle telle la rieuse gazelle que je suis. A peine avalé mon premier thé de la journée, je me glisse devant mon clavier, ouvrant et refermant mes petits yeux bridés comme pour trouver la force qui est en moi. Force qui me sert, excusez-moi du peu, à ouvrir ma messagerie où je trouve, je vous le donne en mille ? Des mails.

C’est fou, je vous assure c’est fou !

L’un d’eux est de ma sœur.

Chouette. Va-t-elle me raconter la suite de l’inondation de sa serre histoire d’égayer mes longues journées pluvieuses ? même pas. Elle m’annonce un truc un demi-million de fois plus chouette (roulement de tambour) : elle a été sélectionnée pour être ..

 

Miss Bosch 2012, Chef dAtelier-Bricoleuse !!!!!!!!!!!!

 

Yeeeeeeeeeeeeeeesssssssssss!!!!!!!!

 

my sister is célèbre !!!!!!


Et tout ça grâce à qui ? hein ???? qui c’est qui lui demande sans arrêt des trucs qu’on trouve nulle part ailleurs ??? des plateaux avec des pieds, des demi-tabourets et des casiers à étagères ?????????

Eh bah oui. C’est moi !

Le deuxième mail est d’Édith. Ça continue super bien puisqu’elle m’annonce qu’elle va m’envoyer un paquet. Bon, le seul problème c’est qu’elle me connaît pas bien Édith, elle ne sait pas que quand j’entends le mot "paquet", ça me déclenche des trucs bizarres, je me mets à sauter partout en faisant Doooooïïïïïnnnggggggg, Doooooïïïïïnnnggggggg, Doooooïïïïïnnnggggggg !! pour faire venir le paquet plus vite.

Mais le pire de tout, le pire du pire de tout, c’est qu’elle m’a décrit ce qu’il y aura dans le paquet !!! Bilan, ça fait trois jours que j’espionne ma boîte aux lettres comme une malade, que je danse autour avec des encouragements joyeux, allééééééééééé !!!!!!! allééééééééééé !!! alléééééééé !! avec poing levé à l’appui, histoire que le truc arrive plus vite si je lui crie le chemin.

En pure perte !!!!!!! ma boîte aux lettres est vide !!!!!!

En plus je ne sais vraiment pas pourquoi, maintenant mon postier fait de grands détours lorsqu’il m’aperçoit au bout de l’allée. Tout ça parce qu’une fois, une pauvre petite fois je me suis jetée sur lui et j’ai vidé tout son sac pour trouver le papier merveilleux qui me permettrait de retirer le paquet de ma sœur à la poste !!!!!!! franchement ça serait vous, vous en feriez tout un fromage ?


25 avril 2012

Comme une grappe de raisin sur un rameau sec

raisin blc soleil

 

Vous le savez car je vous en ai rebattu les oreilles, j’ai été profondément marquée par certains événements de mon enfance, plus particulièrement par la violence de mon père envers ses filles, et par ce que je tenais de la part de ma mère pour de l’indifférence.

Là où ma sœur, la tête haute, s’est rebellée, j’ai suivi le chemin balisé de la soumission, ce qui n'a pas empêchée que je sois mal jugée par les miens.

Ma famille ne se résume plus aujourd’hui qu’à une seule personne (je ne parle pas de ma sœur, elle est une autre moi-même,  celle que j’aurais certainement été si je n’avais pas été celle que je suis ;-)).

C’est de cette unique personne dont je vais parler aujourd’hui.

Il y a dans quasi toutes les familles des choses qu’on sait et qu’on ne dit pas, choses qui peuvent devenir de véritables carcans qui nous étouffent et nous empêchent de nous construire en tant qu'être libre et autonome.

Lorsqu’on s’intéresse à la généalogie très jeune, on découvre forcément ces secrets de famille que génération après génération tout le monde s’est appliqué à dissimuler. Se pose alors un choix : faut-il en parler ou le garder pour soi ?

Parce que j’étais "loyale" sans le savoir – c’est un mot à la mode qui veut dire qu’on reste dans le "droit chemin" tracé pour vous par vos parents – lorsque j'étais jeune j’ai gardé toutes mes découvertes pour moi. Du reste, les membres de ma famille n’y accordaient pas d’intérêt, terrorisés qu’ils étaient à l’idée que je trouve ce que tout le monde savait et dont on ne parlait pas (on préférait se crier dessus, se vouant une haine féroce en déballant des trucs vieux de quarante ans).

Au fur et à mesure que je découvrais des choses "inavouables", que certaines de mes questions restaient sans réponse, j’avais, pour reprendre une merveilleuse expression de ma fille aînée, l’impression qu’on m’avait vidé des sacs-poubelle entiers dans la tête.

Au moment de la mort de ma mère, ma famille n’était plus réduite qu’à une seule personne. Les quelques autres parents que nous avons ont dû juger que ce que nous avons fait de notre vie n’était pas assez bien, enfin j’en sais rien, peu importe.

Cette personne, assez curieusement, nous est tombée dessus, sur ma sœur et sur moi, avec ses jugements et sa colère. En fait, elle nous a balancé toute la colère qu’elle ne pouvait plus adresser à notre mère. Enfin pour être honnête, c’est contre moi précisément qu’elle l’a retournée. Cela avait été extrêmement violent, d’autant plus violent que j’étais en deuil et que je ne comprenais absolument pas comment je me retrouvais être le sujet d’une colère aussi virulente.

A la suite de ça j’ai "coupé les ponts", et ceux qui me connaissent peuvent mesurer par là-même la gravité de la chose pour que j’en sois rendue à une telle extrêmité (ça devait être la première fois que je coupais les ponts avec quelqu’un, c’est dire !).

Puis le temps a passé, faisant son œuvre bienfaitrice. Mon affection pour cette dame, âgée maintenant, a repris ses droits. Oui sans doute, elle s’est "mal" comportée à cette période, et alors ? puis-je jurer que moi-même, je ne l’ai jamais blessée ?

De toutes façons, j’ai besoin d’elle. J’ai besoin de savoir comment elle va. Elle fait partie de ma vie, et si les premières reprises de contact ont été difficiles (elle me balançait pas mal de piques à chaque fois, des reproches, etc ..), petit à petit l’échange est redevenu serein.

Et puis hier, je cherchais quelque chose dans ma boîte à courrier, quand je tombe sur une lettre qu’elle m’avait adressée il y a quelques années (avant la mort de ma mère) suite à un petit "différends" entre ma mère et moi (c’est le moment où je commençais tout juste à essayer de dire ce que je ressentais).

Et je me suis mise à lire ..

"J’ai toujours parlé d’amour, je suis intarissable sur ce sujet, et je ne peux vivre sans l’amour des miens, et mes enfants savent bien qu’ils nourrissent mon envie de vivre par leur amour, sinon je dépérirai comme une grappe de raisin sur un rameau sec. L’amour, c’est donner, comprendre, relativiser, pardonner, et c’est aussi, surtout, échanger.

Ma chérie, j’ai été très surprise de ton attitude hier, et je t’écris ce matin car je n’ai pas bien dormi cette nuit. En effet, tu nous as dit à ta mère et à moi qu’on ne te comprenait pas, c’est vrai, et je ne vais pas développer ce sujet qui, pour moi, est de peu d’importance par rapport aux graves soucis qui alourdissent ta vie en ce moment.

J’ai constamment été considérée comme une personne forte moralement, mais ma force, je l’ai toujours puisée dans la confiance, l’aide et la foi que j’avais dans mon mari, mes parents, mes enfants et ma famille.

Maintenant il me reste mes enfants, mes sœurs et mes nièces. J’ai toujours et plus que jamais besoin de l’amour de ceux qui me restent, et c’est vital pour moi.

Alors fais comme moi, ma chérie, aime, réfléchis positivement, relativise, donne à ta maman l’amour dont elle a besoin et essaie d’être brave pour affronter les problèmes de ta vie sans t’arrêter aux peccadilles."

23 avril 2012

L'ingratitude des soeurs

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"J'arrive pour les p'tits fours chocolat/camomille !!" s'exclame ma sœur dans son commentaire sur "Ca suffit !".

Le choix du parfum chocolat/camomille risque de surprendre le lecteur non averti. Aussi, pour la bonne cohérence des échanges sur ce thème hautement intellectuel qu’est la composition des petits fours, une petite explication s’impose.

C’était il y a longtemps, quand j’étais jeune et belle et que j’avais encore des cheveux. A cette époque, ma sœur et moi vivions ensemble avec nos compagnons respectifs. Enfin plus exactement c’est ma sœur qui vivait chez moi et celui qui allait devenir son compagnon chez mon mari. Ce qui fait qu’on s’est retrouvés tous les quatre au même endroit.

Un jour que Brie et moi cuvions notre devisions gaiement de choses et d’autres, assises toutes les deux en lotus sur le magnifique tapis rouge qui constituait alors tout le mobilier de ma salle à manger, ma sœur  me lâche : "j’ai mal au bide !", en prenant la couleur gris souris du canapé que je n’avais pas encore.

Faut que je vous précise que la nuit précédente nous avions fêté je ne sais plus quoi je ne sais plus comment (entraînées par nos hommes, car il est évident que c’était pas du tout notre genre).

Or moi, non contente d’être une sœur, je suis aussi une amie. D’autres que moi se seraient rendormies. Pas moi. Aussitôt, j’ai soulevé une paupière et j’ai dit à Brie : "ch’vais te faire une camomo-camomo-camomille !!!!!!!"

Et à peine avais-je posé le dernier point d’exclamation, je me lève. Le trajet entre la salle et la cuisine, il m’en souvient, n’était pas très droit. M’en suis-je formalisée ? que nenni. J’ai compensé par une souplesse qui a toujours fait ma gloire.

C’est au moment du retour avec la tisane chaude que les choses se sont corsées. Ben oui, ma sœur c’est plutôt genre petit noir (en tout cas pour le café, ahahaha)(oui, bon). Où j’en étais ? ah oui, donc, la camomille, inutile de vous dire que j’aurais eu du mal à lui faire croire que c’était un Kinder avec une surprise dedans.

"Tu vois pas que j’ai le vif désir de balancer ton bol par la fenêtre ?" qu’elle me fait, l’ingrate.

Je vous le demande : pouvais-je laisser ma pauvre soeur ingurgiter ma bouillasse jaune, alors qu’elle était toute fragilisée, quasi au bout du rouleau à cause d’une nuit passée à ingurgiter nous ne savions plus quoi ?

Non, non, non. Il me fallait trouver une solution. C’est ça le vrai amour du prochain, la vraie compassion d'une âme charitable dont la tige en empathie penche vers l’humain qu’on chérit ! et fi de la dictature du réel quand votre sœur est à terre !!

"attends, j’ai une idée !" que je lui fais.

Je ne sais pas pourquoi, il m’a semblé voir dans ses grands yeux azurs la zébrure d’une inquiétude sans nom. Pourtant, mon idée était super bonne, je suis sûre que vous auriez eu la même : pour passer le goût fadasse de la camomo, je suis allée dans la cuisine lui chercher du chocolat en poudre, et j’en ai versé une large louche dans la tisane.

Ma soeur a contemplé son bol rempli maintenant d'un liquide marronnasse à la surface duquel flottaient de riants grumeaux. Elle m'a regardé avec dans les yeux toute la souffrance du monde.

"sgshljtacamolghkavecduchocofdtupeuxtlamettrdqfvdqshndfhsqcdg !!" qu’elle m'a fait en guise de remerciements.

Vous voyez jusqu'où peut aller l'ingratitude des soeurs ????!!

chocolat-chaud-a-l-ancienne

 

 

un autre épisode de cette période ? c'est ici (cliquez sur le mot : ici)

23 avril 2012

Pensée du lundi

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C'est impossible de rendre son homme heureux
tout le temps.
 
C'est bien plus facile avec celui d'une autre !

 

heu .. si on remplace "homme" par "femme", ça marche aussi ..

.

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22 avril 2012

Ca suffit !

petit garcon


Chers amis,

J‘espère que vous avez bien profité de ma pause parce qu‘elle est déjà finie.

Quoi, je sais pas ce que je veux ? Si je sais !

Doit juste y avoir une mauvaise connexion in my cervelle. Chaque fois que je me mets en pause ça m'énerve d'être en pause. Car évidemment, ça ne peut pas être un problème de zénitude !!!!!!!!! et encore moins de "soupe-au-lait", comme l'insinue Fazou qui a pourtant eu l'immense privilège de constater de ses yeux vus à quel point je suis zen, même face à quelqu'un qui se promène avec la tête dans son parapluie !!!!!!

Alors je dis : ça suffit ! Telle est ma subtilissime décision : j’arrête d’arrêter ce blog. Ya des moments dans la vie où il faut savoir plier langage.

Pour fêter ça, je vous propose une petite causerie (voir post suivant) (enfin, précédent) (enfin après, quoi, celui que j'ai mis avant !).

Vous pouvez amener les p'tits fours. Ne me remerciez pas, c’est pas la peine. Vous savez bien que je ne peux pas me passer de vous !!!


PS pour ma soeur : la photo n'a aucun rapport. Je sais.

Mais je la trouve marrante et je fais ce que je veux sur mon blog. Na !

22 avril 2012

Hara-Kiri

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Se retrouver entre copines, ça suffit pour se dire que la vie n'est pas si pourrie après tout, et que se faire hara-kiri tout de suite, c'est pas une bonne idée !!

19 avril 2012

La bonne mesure

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Chers amis,

Je voudrais m’excuser de la brutalité du message posé hier sur le blog. Il n’y a que deux choses graves dans la vie : la maladie et la mort. Tout le reste, ma foi.. on devrait pouvoir faire avec. C'est en tout cas ce que je croyais avoir fait comprendre à la moi survoltée et toujours prête à exploser au moindre truc !! Même que je la croyais disparue, endormie pour toujours, je me disais, bon cooOOol, ya pas que des désavantages à approcher de la retraite je vais enfin vivre en paix et ficher la paix à tout le monde avec mes crises de folie !

Ben même pas !!

Bon c’est sûr, on peut toujours trouver des tas de bonnes raisons, enfin disons des raisons, de se mettre en colère. Et puis c’est vrai aussi que ça bouillait depuis un moment. J’ai été bien prétentieuse de croire que j’étais devenue zen ou qu’au moins, j’arrivais à accepter les choses comme elles sont. Oui, parce qu’en réalité, j’en ai marre !!! et ya des choses que je n’accepte pas, mais alors pas du tout !!!!!!!!! raz-le-bol !!!!!!!!

Il y a un autre truc. Il y a quelques jours il m’est arrivé une catastrophe nucléaire. Mon convertisseur de textes Works en Word ne marche plus, personne ne sait pourquoi !! et je n’ai pas eu la présence d’esprit (je sais c’est surprenant) de sauvegarder tous mes textes en Word ! ce qui veut dire que c’est comme si j’avais "perdu" tout ce que j’ai écrit !

Ça + ce qu’il s’est passé hier soir, je trouve que ça fait beaucoup. Et je me demande si ce ne sont pas des signes pour me montrer qu’il faut que j’arrête d’en trimballer autant. Qui a dit "tout n’est pas perdu, elle est lucide" ???????

En guise de conclusion, je vous annonce que les grandes gagnantes de mon jeu sont Edith et Isa !!!!!!!! la première, parce qu’elle a trouvé ce que c’était et la seconde parce qu’elle a trouvé à quoi ça sert !!!!!! donc vous recevrez vos lots incessamment sous peu (enfin, le temps de laisser la poussière retomber, comme on dit à Québec).

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(Votre oeil acéré va sûrement se rendre compte tout de suite que les casiers dépassent un peu. C'est normal. J'ai pas donné les bonnes mesures à ma soeur. Comment j'aurais pu prévoir qu'elle était à six centimètres près ????????)


Bonne soirée les amis !


PS pour Seth :

ici, c'est

ici

(clique dessus  tete_061Nono !! ;-))

PS2 donc, je vous redis très gentiment que je mets le blog en pause pour quelques jours. De toutes façons je ne peux pas écrire je n'arrête pas de pleurer, j'ai l'impression d'être revenue des années en arrière ;-))))

Qu'est-ce que tu me disais Clo déjà au sujet des larmes ? que ça fait du bien de pleurer ? bof ! ;-)

18 avril 2012

Pause

tristesse


Des mois et des mois que vous suivez le chemin du détachement, du bien-être, vous vous croyez arrivée quasi au stade de l’éveil, quand d’un seul coup, un mot en entraîne un autre et la colère jaillit, monstrueuse, elle déferle comme un torrent, explose et ravage tout sur son passage.

Et quand c’est fini, la porte claquée, la salle dévastée, vous regardez les dégâts, anéantie, et vous vous demandez :

mais d’où sort toute cette colère,

bon sang de bonsoir ???????


J'arrête le blog pour une durée indéterminée. A plus tard les amis.

18 avril 2012

J'en ai deux !!!!!

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Ca y eeeeeeeeeest !!! i'sont arrivés les paquets de ma soeur,

yen a deux !!!!!!!!!

Allez, je vous laisse chercher encore un peu pendant que je déballe..

P4176908

Purée vous avez vu tout ce scotch encore ? j'invente rien hein,

c'est pathologique,

ma soeur a la scotchite aigüe !!!!!!


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Alors, pour rappel, ce que le schmiliblik n'est pas :

- des tiroirs (Isa)

- comprends pasÉdith a proposé des boîtes et juste après, alors qu'elle était si près du but, elle a enchaîné avec des paniers en journaux roulés ou en tissu. Et pourquoi pas en orties tressées pendant qu'on y est ? ;-)

- ce ne sont pas des serre-livres (Reynald),

lampepas plus qu'un dérouleur de PQ servant de papier ménage

et pas non plus la lampe de laquelle il est sorti !!!



Alors, hm ? c'est qui qui va trouver ?

ballon


PS : Vous avez envie de commencer la journée par une franche rigolade ? alors n'hésitez plus les amis, allez faire un tour ici ! (on a beau dire les filles, on est bien peu de choses comparées aux hommes !!!)

17 avril 2012

Du lait dans les veines

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En l’an 290 de notre ère, Constus, un puissant et noble seigneur d’Alexandrie en Egypte, fit à sa femme une petite fille au teint si clair et aux yeux si bleus qu’il la prénomma Catherine, ce qui en grec signifie "pure". Après quoi, épuisé par tant d’efforts, il mourut.

Catherine grandit en grâce et en beauté, car en effet elle était fort belle, et beaucoup de garçons voulaient la mettre dans leur lit, sauf qu’alors il fallait d’abord passer par la case mariage. Catherine envoyait chacun de ses prétendants sur les roses, parce qu'elle, ce qu’elle voulait, c’était un homme qui les surpasserait tous en sagesse, richesse, noblesse et surtout luxure beauté. Seulement voilà, c’est pas beau d’être trop gourmande, comme son avenir ne va pas tarder à le lui montrer.

La mère de Catherine, soucieuse d’avoir une fille aussi exigeante, l’envoie se faire gourmander par un saint ascète qui vit dans une grotte. Cet homme a converti la mère de Catherine au Christianisme alors que Catherine en est encore aux sornettes belles histoires racontées par les bardes et au culte des saisons, de la fécondité et des ancêtres.

Au cours de leur entretien ponctué de quelques thés sans sucre, le Saint Homme parle à Catherine de Celui dont la beauté surpasse celle du soleil et de la lune. "Il règne", lui dit-il, "sur toute la création et sa sagesse n’a pas de limites ! Il est le plus beau des hommes !"

"Chance !" se dit Catherine, "l’homme idéal n’est pas mort !".

Et lorsque, avant qu’elle parte, le saint homme lui remet une icône de Marie avec Jésus, Catherine se dépêche de rentrer chez elle et de prier Marie pour qu’Elle lui donne son fils pour époux. La sainte Mère de Dieu sort de ses gonds et lui tient à peu près ce langage : "Tu as chanté tout l’été ? eh bien danse maintenant !"

Catherine perplexe reprend le chemin de la grotte pour demander conseil au vieil ascète qui aussi sec la plonge dans un petit rû qui passait par là afin de la baptiser.

La nuit suivante, c’est Jésus qui se manifeste auprès de Catherine et cette fois, il l’accepte comme fiancée, mais il lui fait jurer de ne pas accepter d’autre époux sur terre (ce qu’elle n’avait de toutes façons pas l’intention de faire, tellement elle le trouve super beau).

Un jour, l’empereur Maximinus qui régnait alors au nom de Rome sur Alexandrie, organise une grande fête païenne à laquelle Catherine est conviée, puisqu’elle est, comme dit plus haut, de famille noble.

Lorsque Maximinus voit cette fille sublime, il manque en renverser son verre de vin au miel et se retrouve vite fait tout congestionné. Quand il retrouve la parole, c’est pour demander à Catherine si elle veut bien l’épouser. Bien entendu, elle qui a déjà le plus beau des maris refuse aussi sec.

L’empereur en prend ombrage, surtout que la belle vient de lui filer la te-hon de sa vie en tenant tête aux cinquante des plus grands savants de l’époque, démontant une à une toutes leurs belles théories philosophiques. Pour les punir d’avoir été aussi crétins, Maximinus les flanque tous au bûcher, ce qui égaye la fin de son banquet.

"Décidément", se dit-il, "on ne doit pas s’ennuyer avec cette fille !" et il lui demande encore une fois de l’épouser. Comme Catherine une nouvelle fois refuse, il la fait jeter dans un cachot avec interdiction de lui donner à manger. Elle s’en fiche pas mal vu que son mari, sous forme d’une colombe blanche, lui apporte chaque jour de quoi se sustenter.

Faustina, impératrice de son état, fort curieuse de voir de plus près celle qui a tenu tête à son mari, décide de rendre une petite visite à la jeune fille. Au moment où elle pénètre dans le cachot, elle est éblouie par le visage resplendissant comme un soleil de Catherine. Le coeur de Faustina se brise en mille morceaux devant tant de splendeur et elle va crier grâce chez l’empereur son mari.

Las ! le bougre a un caractère de cochon et en guise de réponse, il l'envoie se faire décapiter, après quoi il ordonne qu’on fasse subir à Catherine le supplice de la roue, joyeuseté qui consiste à faire rouler ladite roue garnie de pointes de fer sur le corps tendre de la jeune fille.

"Même pas mal !" s’exclame Catherine en faisant exploser la machine par toute la force qui est en elle.

Fort contrit, l’empereur lui fait couper la tête, et de la blessure, à la place de sang, du lait jaillit.

"Je l'ai échappé belle !", se dit Maximinus en se demandant quel genre de petits Maximachins lui aurait fait une fille ayant du lait qui lui coulait dans les veines ..

14 avril 2012

Tous les arbres sont en fleurs

tulipes

Le printemps, c’est chouette. Les arbres sont en fleurs, les tulipes s’ouvrent, les jonquilles jaunissent de bonheur et la couche de poussière sur nos meubles se met à briller de mille feux dans la lumière du soleil .. ce qui généralement est le point de départ d’une grande frénésie de ménage et accessoirement de rangement et de tri,  bien connu sous le nom de "ménage de printemps".

En fait, le ménage de printemps est une tradition qui se perd dans la nuit des temps. Elle avait, comme la plupart des traditions, une raison pratique. En effet, autrefois les maisons n’étaient absolument pas conçues comme celles que nous connaissons aujourd’hui puisqu’elles possédaient une étable (ce qui permettait aux occupants de bénéficier de la chaleur dégagée par les animaux), étable qui donnait généralement sur la pièce principale qui servait à tout, et où tout le monde dormait ensemble pour la même raison que susdite (se tenir chaud). Il y avait aussi l’engrangement du foin dans le grenier qui là encore avait un but pratique, puisqu’il servait d’isolation.

Or donc, avec l’arrivée du printemps venait la tradition de ce grand ménage dont l’objectif était, non seulement de tout remettre au propre, de laver les draps et de les étendre sur l’herbe au soleil pour les faire sécher, mais aussi de vider les caves et les greniers pour faire de la place pour les nouvelles récoltes.

C’était aussi le moment où l’on mettait de nouveaux vêtements (je me doute que si par extraordinaire, un jeune de la génération de nos enfants tombe sur ces mots il prendra nos ancêtres pour des extra-terrestres, car on se changeait plutôt une fois par saison qu’une fois par jour). La fête de Pâques était d’ailleurs l’occasion de remplacer les couleurs ternes de l’hiver par des couleurs vives et joyeuses, et certains croyaient que porter un nouveau vêtement le jour même de Pâques leur porterait chance toute l’année. Les croyances païennes se sont toujours mêlées à la foi chrétienne ;-)

Pour en revenir au grand ménage de printemps, chez moi ce ne serait pas du luxe vu que, non seulement je garde tout ce qui est photos, papiers de famille, etc, ce qui représente un volume assez vertigineux, mais en plus, tous les membres de ma famille (SAUF ma marraine qui comme moi est Cancer) m’ont tout naturellement refilé tous les leurs. Bilan : mon ménage par le vide est sacrément vite fait puisque je ne peux me résoudre à m’en défaire.

C’est la raison pour laquelle j’ai daigné sacrifier d’autres choses, il s’agit de quelques cassettes VHS, surtout que je n’ai plus de magnétoscope !

Et c’est comme ça que, contemplant la place ainsi faite on my étagère, je me suis dit : ôôôô que je demanderais bien à ma soeurinette de me faire un truc pour combler tout ce vide !!!!!!!!

Je sens que vous sentez ce que je vais vous poser comme question :

à votre avis, qu'ai-je demandé à ma soeur qu'elle me fisse

de ses petits doigts agiles ?

P4136897

Vous remarquerez en passant que les planches que j'ai libérées ont été garnies aussi sec avec des albums-photos ;-) (ainsi qu'avec les BD que ma fille lit lorsqu'elle vient à la maison, vu que quand elle est là elle installe ses appartements dans la salle).

 

(✿◠‿◠)˙·٠•●♥❤


Question(s) subsidiaire(s) : et vous, le ménage de printemps ? est-ce que, pour une raison mystérieuse, vous l’avez comme Clo commencé dès cet hiver ?

Est-ce que ça vous pose un problème de trier, jeter, vider ?

11 avril 2012

Capable de tout

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É D I T H


Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de le vérifier, mais si vous vous trouvez à une soirée et que vous voyez une femme se mettre à gesticuler passionnément en parlant à toute vitesse et de façon incompréhensible d’un sujet quelconque, cherchez plus, elle s’appelle Édith ! car Édith est capable d’emballements subits, de coups de foudre qui la bouleversent. Elle a d’ailleurs tendance à idéaliser ceux qu’elle aime, mais sera capable de ne plus les regarder du jour au lendemain s’ils la déçoivent. Du reste, ce trait de personnalité se retrouve dans beaucoup de ses comportements : se plonger brutalement dans quelque chose, y mettre toute son énergie, puis s’en désinvestir comme si cela n’existait plus ! cela vient de sa soif d’apprendre, de sa vive intelligence et de son immense curiosité qui la pousse à renouveler sans arrêt ses intérêts.  

Paradoxalement, Édith est peu démonstrative et elle a vite le sentiment d’être étouffée quand on lui demande des preuves d’amour. Elle peut rester toute sa vie au même endroit à condition de ne pas s’y sentir enfermée ou retenue par autre chose que sa propre volonté. Cultiver son autonomie et son indépendance est aussi important pour elle que de respirer. Se libérer des chaînes qui entravent son évolution, apprendre, comprendre, connaître, expérimenter, c’est l’axe autour duquel se déroule son existence. Sa curiosité intellectuelle la pousse à se passionner pour de grandes idées philosophiques, pour ensuite les défendre avec une fougue parfois bruyante. Elle est attirée par l’action, par tout ce qui sort de l’ordinaire (d’ailleurs elle est pourvue de fantaisie et d’une belle créativité), elle aime être au courant de tout ce qui se passe et de tout ce qui se fait. C’est dans une vie remplie de nouvelles connaissances intellectuelles qu’elle s’épanouit le mieux, et de préférence masculines, car elle a beaucoup d’amis hommes. L’amitié a du reste une belle place dans sa vie, Édith sait écouter, conseiller, soutenir sans jamais se lasser. Elle est toujours totalement et sincèrement disponible.

Il n’empêche qu’elle a un besoin vital de pouvoir se replier sur elle, car elle ne sait pas extérioriser les bouleversements qui jalonnent toute vie. Du coup, elle peut paraître peu sociable, alors qu’elle a juste le plus grand mal à communiquer. En effet, Édith a souvent l’impression d’être "différente", elle ne se mêle pas volontiers aux groupes car elle s’y sent anonyme. Elle est secrète et on peut passer toute une vie avec elle sans jamais savoir ce qui se passe dans sa tête.

C’est d’ailleurs toute l’ambivalence de sa personnalité : Édith a beaucoup de difficulté à exprimer ce qu’elle ressent, c’est une cérébrale qui a besoin de distance avec les autres, mais à côté de ça elle est très sensible au regard d’autrui même si elle fait celle qui n’y attache aucune importance. Malgré cette "froideur" apparente, ses amours sont solides, et lorsqu’elles sont déçues, elle se plonge dans des passions purement intellectuelles qui seront toute sa vie un remède privilégié à ses peines de cœur, tout comme l’humour. C’est peut-être la raison pour laquelle Édith privilégie l’amitié amoureuse qui la satisfait souvent plus qu’une grande passion torride.

Une autre particularité d’Édith est de ne jamais être là où on l’attend. En effet, elle n’hésite pas à étaler le linge sale qu’elle rencontre, ce qui pourrait contribuer à la rendre antipathique, mais c’est tout le contraire qui se passe : on aime la capacité qu’elle a à provoquer, à pousser les autres dans leurs retranchements pour pouvoir connaître leurs limites. Car Edith est une révoltée, capable de tout faire pour choquer !

10 avril 2012

Le grain de sable

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J’ai toujours pensé que l’Homme et la Femme étaient complémentaires. Or, il n’y a pas longtemps, Edith a dit quelque chose au sujet de son amour de la solitude. Et d’un seul coup, les cieux se sont ouverts et j’ai eu une sorte de révélation : ben oui, quand je dis que l’Homme et la Femme sont complémentaires, je suis dans l’illusion ! la phrase juste serait plutôt "Ma solitude et moi sommes complémentaires". En effet, la complémentarité de l’homme et de la femme rappelle la complétude illusoire, donc la dépendance, donc le manque. Ce qui n’arrive jamais avec ma solitude : elle est toujours là !

Suivez mon raisonnement : la complémentarité de l’homme et de la femme, ce serait, comme qui dirait, deux morceaux de puzzle qui s’emboîtent parfaitement pour ne faire qu’un. Grossière erreur ! car rien que là, la nature s’empresse d’apporter moults exemples qu’il ne suffit pas d’être un homme et une femme pour s’emboîter harmonieusement. Alors bien sûr, vous allez me rétorquer aussi sec que "S’unir avec les hommes épanouit les femmes et qu’elles s’en rassasient de luxure et de plaisir". Je vous l’accorde.

Néanmoins, j’attire votre attention sur le fait que si les dimensions du linga de l’homme sont supérieures à celles du yoni de sa partenaire, il y a forcément une partie du puzzle qui déborde. Par conséquent, en guise d’emboîtement harmonieux nous obtenons un forçage qui, s’il peut être jouissif, n’en reste pas moins sacrément bestial brutal. Bon, vous me direz (enfin, surtout les filles) qu’il vaut mieux ça que l’inverse, car un yoni accueillant ne s’est jamais satisfait d’un linga minuscule.

Mais ce n’est pas tout. Si l’homme et la femme étaient un puzzle parfait, ils engendreraient des trucs parfaits. Ce qui ne s’est jamais vu. En effet, que se passe-t-il dans la réalité ? il n’y a qu’une partie du puzzle qui se tape tout le boulot. Qui ? les femmes ! Elles se reproduisent, non seulement à l’identique (en façonnant des filles) mais aussi en fabriquant des mâles. Seulement voilà, ça ne leur vient pas d’une capacité propre qu’elles possèderaient, non non. Ce serait, dit-on, les hommes qui y mettent leur grain (ce qui, entre nous, leur a permis pendant des millénaires de s’approprier les femmes sous le prétexte fallacieux d’être sûr que les fils qu’ils avaient généreusement distribués étaient bien les leurs)(croyance qu’on fait d’ailleurs perdurer, puisqu’on dit à nos enfants : "C’est papa qui met la graine dans le ventre de maman")(comme si c'était papa qui faisait tout !!! tsss, c'est vraiment du grand n’importe quoi !!!!)

Autrement dit mes amis, contrairement à une idée majoritairement répandue chez les hommes qui prétendent l'inverseon peut affirmer que l'homme est le grain de sable de la femme ! 

9 avril 2012

Ishindenshin

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On critique souvent internet et les rencontres dites virtuelles mais je trouve qu’on ne dit pas assez à quel point internet est un outil fabuleux. Il permet, non seulement de faire des rencontres qu’on n’aurait jamais pu faire autrement (comme c’est le cas pour une de mes premières amies du net, qui est Québécoise) mais aussi, et surtout, de communiquer ishindenshin : d’esprit à esprit, sans être influencé par l’apparence physique, qui, quoiqu’on en dise, donne toujours dans la réalité une couleur particulière dès le début d’une relation. On n’y peut rien : notre premier sens sollicité, c’est la vue, et c’est elle qui influe, consciemment ou non, sur le fait qu’on ait envie ou non de construire une relation et sur la manière dont on va le faire.

Pour en revenir à ma Québécoise, nous nous sommes rencontrées il y a six ans, c’est-à-dire tout juste lorsque j’ai commencé à blogguer. Enfin plus exactement, j’ai rencontré simultanément Diane et une autre personne, homme de son état.

L’être humain me fascine depuis longtemps, et si je suis capable de rire (aux éclats) ou de pleurer (à gros bouillons) devant des gens que je ne connais pas, il n’en reste pas moins que mon étalage spontané d’émotions (je parle notamment de mes interminables délires entretiens téléphoniques avec Diane) leur était réservé spécialement à eux : Diane, mon amie québécoise et l’autre personne que par commodité je vais appeler B.

Des dons comme ça à corps (é)perdu, aussi fous, aussi confiants, aussi spontanés et ouverts que l’avait été ma rencontre avec eux, je peux les compter sur les doigts d’une seule main. Alors c’est vrai, aidée par ma nature quelque peu emportée je me suis jetée dans ces deux relations à vitesse grand V. Je leur ai livré avec beaucoup d’audace ce qui me faisait sourire, souffrir, rougir, plaisir. Je me suis abandonnée. Avez-vous déjà remarqué que dans "abandonner" il y a "donner" ?

Je voudrais vous parler de ma "rencontre magique" avec eux. J'étais arrivée complètement par hasard sur le blog de Diane au moment où elle le commençait tout juste, j'étais donc sa première visiteuse. Elle y avait mis l’image d’un soleil sur l’eau, celle-ci :

soleil sur la mer

Cette image m’hypnotisait, je venais souvent la regarder en attendant que Diane vienne écrire de nouveau, comme si quelque chose au profond de moi, (ce que Diane appelle "notre rencontre dans une vie antérieure") savait déjà, (la) connaissait déjà.

C’était pareil pour B., car la première fois que je suis venue sur son blog, il l’avait mis en pause avec l'image d'une bougie, et je venais regarder la petite flamme de la bougie avec beaucoup de patience en attendant son "retour" (déjà, rien que le fait que je fasse preuve de patience était un signe :D).

Il y avait plein de signes entre nous trois, plein de petits hasards. Peut-être était-ce plus palpable du fait que sur internet on est dans l’irrationnel, je ne sais pas..

Toujours est-il que le 7 avril 2007, le jour où ma maman est morte, celle de Diane est morte aussi.

Et c’est comme ça que Diane m’a dit au téléphone ce que vous pouvez lire ensuite.

9 avril 2012

Comme un p'tit chaton

chat mere et fils

 

(Diane) Quind j’vois Papa je n’peux jamais m’arrêter de l’imbrasser, je m’mets à l’imbrasser dix fois d’suite, l’autre fois je l’voyais lever un doigt, puis ensuite deux doigts puis ensuite trois doigts et à quelque part c’est sûr il était en train de compter les baisers que j’lui faisais ! si tu savais comme il a chingé depuis qu’il a eu son accident vasculaire, avint il appréciait pas de se voir vieillir, il avait les larmes aux yeux tandis que là, c’est encore lui, i a des souvenirs, il est pas végétal non plus c’est le même mais en tout doux, comme un ptit chaton qu’t’as invie de cajoler, de caresser, i est comme un infant totalemint dans le momint présint, alors bien sûr y se rappelle des choses, mais dins la minute qui suit il oublie il ne se préoccupe pas de demain, il vit au présint ! Des fois il va savoir quéque chose qui l’rind triste mais deux minutes après il est passé à autre chose, c’est vraimint vraimint l’momint présint !

Tu vois quind Maman était encore là c’était tellemint tellemint douloureux parce qu’elle avait tellemint conscience de son emprisonnement de sa déchéance, elle perdait pas la mémoire ça n’a pas d’allure, mais elle n’pouvait plus parler elle n’entendait presque plus rien elle n’pouvait plus voir, elle ne marchait plus mais elle aurait été déchirée de mourir en laissant Papa tout seul. Tu sais y étaient tellemint proches ces deux-là, commint te dire..

Maman, ça a toujours été celle qui fait croire que Papa était le pilier alors qu’in réalité Papa s’accotait sur elle, et puis ils faisaient un tellemint beau couple, alors quind Maman est tombée malade, elle savait qu’mon père ne pouvait pas vivre sans elle. Elle était. Commint dire.

Elle était sa source de vie.

Mais quind elle a perdu ses capacités elle savait qu’elle ne pouvait pas le laisser. Elle savait qu'mon père ne pouvait pas vivre sins elle. Des fois, on allait les voir et on voyait que Papa tenait la main de Maman, c’était correct il lui donnait de l’attention. Quind il a eu son accident vasculaire, tu vois tsu il pouvait passer la journée entière sans donner de l’attintion à Maman, c’est comme si. C’est comme si i avait coupé le lien intre les deux, c’est à partir de ce momint là que Papa venait de mourir dans la tête de Maman, tu comprinds elle voulait tellemint tellemint le protéger, le besoin de protection qu’ils avaient l’un envers l’autre c’est ce qui retenait Maman de mourir..

Alors quand Papa a eu son accidint vasculaire, quind elle a compris qu’il n’avait plus besoin d’elle, Maman a su qu‘elle pouvait mourir en paix.

7 avril 2012

Pâques

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Le lys, cette fleur magnifique, est originaire d'une île près du Japon. On raconte que lorsque Jésus passait quelque part, toutes les plantes et tous les animaux de la terre baissaient la tête devant lui en guise de respect. Tous, sauf le lys.

Mais quand il vit Jésus sur la croix, pour la première fois le lys courba la tête. On dit que c'est depuis ce jour qu'il continue de pencher en avant, en guise de respect.

 

Mes amis,

je vous souhaite de Joyeuses Pâques !!!!!

que vous y soyez "contraints" par la tradition, que vous soyez simplement trop heureux de pouvoir, pour une fois, vous régaler de chocolat, ou parce que vous aimez Jésus, ou tout simplement pour le plaisir de "rien", d'être en vie !

7 avril 2012

Hospitalité

chiots


(mon fils) M'man tu me sers un verre d'eau ? (comme je ne bouge pas..) Quoi ? tu me refuses un verre d'eau ? et après ce sera quoi, tu me refuseras l'hospitalité ??

6 avril 2012

De la potiche au vase

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Non mais écoutez-les, les garçons !! "je partage sans problème, mais Dédé tu ne rafles pas toutes ces dames" (Reynald) ; "pareil pour moi, je partage, je choisis sans éliminer" (Seth).. Ne dirait-on pas qu'ils parlent de leur butin de guerre ? on se croirait revenus à l'époque des Francs qui se distribuaient tout entre eux sans distinction de rang !!

Mes sœurs, allons-nous nous laisser traiter comme des vases

sans réagir ?

Certes, les hommes argueront avec leurs yeux de cocker qu’ils sont devenus des grands brûlés du Couple ! que dis-je des brûlés, des rescapés !!! Abasourdis par tout ce qu'on leur fait endurer depuis peu (sortir les poubelles, changer les enfants), les pauvres se cherchent, doutent, hésitent, tâtonnent et tournent en rond. Ils ne savent plus comment ils doivent se comporter avec nous, ni ce qu’on veut, et encore moins ce qu’on attend d’eux. Ils sursautent au moindre claquement de porte, terrorisés à l’idée qu’on prononce le fatidique "Faut qu’on parle", ils courent se cacher sous les meubles en couinant comme des chiots ! Aaaaaaaah, mes sœurs !!! il est loin le temps de ces mâles de légende aux gestes larges, à l’assurance tranquille, à l’air serein, les mains pleines des poignées des cheveux de leur femme qu’ils traînaient derrière eux comme un sac de pommes de terre !!!

Pour autant, mes amies, lorsque Dieu créa, à travers nous, la Femme Moderne, saine libre de corps et d’esprit,

était-ce pour que notre statut évolue de la Potiche

au Vase ?

4 avril 2012

Rancunière comme un éléphant

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E L S A


Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? la vie n’est-elle pas plus passionnante lorsqu’elle est pleine de folie, de bruit et de fureur ? deux questions qu’Elsa adore se poser, ainsi que tout un tas d’autres qu’elle a en réserve pour les jours où elle s’ennuie. Ce qui, entre nous, ne lui arrive pas souvent !

Déjà toute petite, elle prenait la vie pour un vaste terrain d’expériences, curieuse de comprendre les choses, d’aller voir ce qu’il y a derrière les apparences : Elsa ne se contente pas d’accepter le monde tel qu’on le lui présente, le doute hante fréquemment ses pensées et elle a le besoin viscéral de vérifier ce qu’elle entend et ce qu’elle voit, sentant avec délice la lave brûlante de son désir inné de confrontation lui monter des entrailles. Car le premier mot qu’Elsa retient, c’est NON. Non, non, non ! non aux sentiments tièdes, aux jeux insipides, aux activités ennuyeuses ! si rien ne bouge en elle ni autour d’elle, la voilà qui glisse le grain de sable dans l’engrenage, la lichette de vodka dans la limonade .. adorable mutine, elle pose alors avec étonnement ses yeux grands ouverts sur ce qui l’entoure. Quoi ? aurait-elle chamboulé votre plate existence ? pff. Comme si c’était son genre ..

Elsa aime être à l’origine de ses propres découvertes et ne rien devoir à personne. D’ailleurs, elle apprend avec avidité, se sert de son imaginaire puissant et de son (très léger) esprit de défi contradiction pour rivaliser avec les autres et surtout, pour gagner. Elle garde une trace profonde de chaque expérience ou moment importants de sa vie, que ce soit douloureux ou le nirvâna, car elle est, comment dire ..heu.. elle n’oublie rien, quoi !

Pourtant, comme tout le monde, Elsa a besoin d’être aimée. Seulement voilà, ce qu’elle veut, c’est être aimée pour ce qu’elle est. Des concessions ? c’est quoi des concessions ? et la voilà qui ponctue de pièges le chemin compliqué qui mène jusqu’à elle, afin d’être sûre que celui ou celle qui s’y engage est sincère. Mais une fois arrivé au bout du chemin, quel plaisir de découvrir une Elsa toute gentille et toute tendre, une Elsa en peluche que seuls quelques intimes triés sur le volet peuvent se vanter de connaître ! rares en effet sont ceux à qui Elsa ouvre les portes de son jardin secret : les contacts superficiels ne l’intéressent pas ! (contrairement aux contacts surfaciels, mais ceci est une autre histoire ..)

Car il faut bien dire ce qui est : sa tendance à faire exploser les situations fausses, à dire tout haut ce qu’on pense tout bas, à sortir des sentiers battus, sa façon d'agir à contretemps, à contre-style, à contre-courant, son indépendance farouche et sa rébellion contre l’autorité ne facilitent  pas les relations !! surtout qu’Elsa est d’un naturel méfiant : elle a une peur panique que l’on découvre son point faible : sa sensibilité. Alors la chatte se fait panthère, et si elle ronronne un peu trop fort, c’est seulement pour ne pas vous faire oublier qu’elle a des griffes acérées et qu’elle sait s’en servir .. car panthère ou pas, Elsa est rancunière comme un éléphant !

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