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le blog de Ambreneige
30 janvier 2012

pour Isa

les 2 chats

*

canaillou


(ceci dit, ya pas grand chose pour les chats à la télé)(c'est fou ça !

à quoi pensent les programmateurs ??)

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29 janvier 2012

Réalisme

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Sans être pessimiste, je demeure réaliste =

 plus le temps passe...ben, heu, plus le temps passe !!

Khayaa

26 janvier 2012

Froide

mains


Il y a un moment où on est obligé de se résoudre à se blinder, même si ce n’est pas dans notre nature, même si on a toujours eu du mal à comprendre les personnes qui se mettent une carapace plutôt que de se laisser atteindre, au sens propre et au sens  figuré. Leur choix : se durcir pour continuer à avancer quand même.

Juste avant, je vous disais que lorsque je jette un regard en arrière, je réalise que j’ai eu une vie très compliquée. Or, je crois que ma vie a toujours été compliquée parce que l’amour, enfin plus généralement l’affectif, y tient une place qui occulte toutes les autres. Par exemple, au nom de l’amour j’ai laissé tomber mon épanouissement professionnel et personnel. Vous allez me dire que ce n'est pas parce qu'on aime qu'il faut laisser tomber le reste ! Certes. Seulement voilà, l’amour est une chose compliquée. D’abord, il fait intervenir les trois choses les plus incontrôlables de notre statut d’humains : notre corps, avec ses désirs, nos pensées (+ celles qui nous ont été inculquées plus ou moins consciemment), et nos émotions propres, qui nous viennent de notre cerveau reptilien, le plus archaïque.

Et ce n’est pas tout : notre façon d’aimer, et j’oserais dire, d’être aimé, est le résultat d’une longue histoire, la Grande, avec tout le contexte culturel et sociétal de l'endroit où l'on vient au monde, et la Petite, c’est-à-dire la notre, celle de chacun et de chacune. On n’aime pas de la même façon si on a été adoré ou rejeté. On n’aime pas de la même façon si nos parents ont divorcé ou s’ils s'aimaient passionnément. On n’aime pas de la même façon si on a des frères et sœurs, si on est enfant unique, si on est l’aîné ou le benjamin. L’amour, c’est la somme des interactions affectives et conflictuelles qui ont présidé notre naissance, pour ne pas dire précédé, puis notre enfance, notre vie d’adulte, et qui un jour croise une autre somme d’interactions affectives et conflictuelles. C’est ça l’amour, ça n’a rien de simple.

Sans compter à quel point la notion d’amour est éminemment personnelle. J’ai pu le constater maintes fois en me penchant sur mon histoire familiale. Et sans aller si loin, par exemple entre ma sœur et moi : placées dans la même famille, avec exactement les mêmes doses d’amour (ou de non-amour), enfin en tout cas, les mêmes doses de ce qu’était "l’amour" chez nous, on a réagi complètement différemment, on s’est construites de façon diamétralement opposée. Parce qu'on a tous et toutes la capacité de choisir : on peut choisir d’être heureux, on peut aussi choisir d’être malheureux – je ne dis pas que c’est conscient. On peut courir à sa perte, se laisser bouffer en étant persuadé de faire le juste choix, on peut même être conscient qu’on est sur le mauvais chemin et y aller quand même. On peut choisir de se soumettre, on peut aussi choisir de se battre, et pour cela se blinder, revêtir une carapace qui nous permettra d'avancer.

J’aime bien ce qu’Elsa a répondu à Reynald dans un des commentaires précédents.

Reynald disait : "Ca me désole de voir le nombre de quinquas qui choisissent le vide une fois passé la porte. Entre le macho prédateur et le vide, il y a d'autres voies possibles."

Et Elsa lui a répondu :

"Ce n'est pas forcément choisir le vide que de choisir la vie sans "autre". Le vide est avant tout (ou pas) en soi, et parfois, c'est vivre avec la mauvaise personne qui crée le/s vide/s..."

C’est pour ça que pour ma part, c’est décidé :

1) j’arrête de me faire des grimaces chaque fois que je me croise devant un miroir. Je me souris – c’est ma sœur qui m’a dit de faire ça, il y a longtemps ! il est temps que je m’y mette ! je me souris parce que "je le vaux bien" !

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2) je danse. Je reprends ma danse excentrique, tant pis si mon fils me critique, qu’il a la te-hon, etc. JE DANSE, na !

3) j’attends avec impatience mon cadeau de Noël, celui que ma sœur vient de me finir. Vous voudriez bien savoir ce que c’est, hein ? nin nin nère ! eh bien je vous laisse deviner ! le premier qui trouve aura un cadeau !

Je vous souhaite à tous une excellente journée, pleine d'amour et de paix !

 

suì suì píng ān

   岁   岁   平   安

(comme disent les Chinois)

24 janvier 2012

La clé

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Il y a des jours où j’aimerais que ma vie soit un cahier. Elle serait écrite noir sur blanc et mes erreurs me sauteraient tout de suite aux yeux. J’arracherais les pages ratées et je recommencerais tout au propre avant qu’il ne reste presque plus de pages.

Seulement voilà, ma vie n’est pas un cahier, même si ..  "les écrits restent" !

Je ne suis pas très zen ce matin, je vous l’accorde. J’ai tellement envie de légèreté, de simplicité ! je jette un regard en arrière et je réalise que j’ai eu une vie d’une complication sans nom. Banale, certes, mais compliquée.

Certains diront qu’on a toujours le choix. C’est d’ailleurs ce qu’on m’a seriné toute ma vie.

Quand on naît dans une famille comme la mienne où l’on doit subir et résoudre de nombreux conflits liés à la violence, déjà, ce n’est pas simple.

Quand ensuite on se rebelle contre son père alors qu’on est encore étudiante, que ledit père qui n’a jamais toléré aucune rébellion vous met à la porte, on a effectivement le choix : la rue, ou vivre chez les parents d’un jeune homme (17 ans !) qu’on n’aurait certainement pas épousé autrement. Mais on est un petit Cancer ascendant Câlin, et on préfère la chaleur d’une famille, d’une mère surtout, de substitution. C’est très vilain ça Ambre. Tu aurais dû rester dans la rue, ou plutôt, retourner chez ton père, puisque c’est ce qu’il espérait : et encore plus docile qu’avant, s’il te plaît.

Quand finalement on prend son courage à deux mains pour arracher la page d’un coup sec, malgré la peur, la précarité, on ne se rend même pas compte à quel point on est vulnérable encore, et si peu lucide. On est jeune, on est pressée. On se croit libre !

Si bien que le jour où, presque par hasard, on trouve une clé, on se demande : à quoi ça sert ?

20 janvier 2012

Soigner par l'amour

prison 

 

" De nombreuses femmes se marient alors qu'elles sont encore naïves au sujet des prédateurs et elles choisissent un homme qui va se révéler destructeur pour elles. Elles sont déterminées à le "soigner" par l'amour.

Plus tard, elles vont voir l'espoir d'une vie décente pour elles et leurs enfants s'amenuiser de plus en plus. Elles sont captives durant une période de leur existence qui devait être épanouissement. Au lieu de vivre librement, elles vivent dans l'erreur. Le prédateur leur a fait une promesse qu'il ne tiendra pas, la promesse qu'elles vont devenir une reine, alors qu'en fait leur meurtre est programmé.

Il faut espérer qu'elles finiront par ouvrir la porte de la pièce où gît tout ce qui a été détruit de leur vie. Si leur compagnon peut être responsable de ces destructions, il n'en reste pas moins que le prédateur naturel dans leur propre psyché y joue aussi un rôle. "

Clarissa Pinkola Estés

"Femmes qui courent avec les loups"

J'ai surligné exprès la dernière phrase car je la trouve presque plus importante que tout ce qui précède. Aucun changement n'est possible tant qu'une femme est forcée de croire qu'elle est impuissante parce qu'on lui a appris à ne pas prendre conscience de ce qui se passe.

Merci à toi, Khayaa, de m'avoir fait découvrir ce livre ! (clic-clic ici)

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17 janvier 2012

Éducation

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Mon fils sert des croquettes à "ma chatte" qui attend près de la gamelle. Or je sais qu'elle les boude, elle préfère la viande !

" Si elle a vraiment faim elle mangera des croquettes ! " me dit mon fils. "Un chat c'est comme un homme : ça s'éduque ! "

15 janvier 2012

Nouveau

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On ne se découvre pas de nouveaux goûts
 
en se cantonnant aux vieilles recettes.
 
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12 janvier 2012

La Befana

Mes chers amis,

j’ai décidé de partager avec vous un grand moment de culture italienne. Je sais, je suis trop bonne, ne me remerciez pas, mes qualités surnaturelles sont naturelles (tout soudain, je pense à un truc .. l’article sur l’humilité que vient d’écrire Khayaa .. je ne serais pas visée, quand même ?).

Bien alors. Qui est la Befana ?  eh bien c’est un mélange de reine mage déchue, de sorcière d’Halloween et de Mère Noël (j’espère que je n’ai aucun lecteur italien sinon il va me lyncher direct).

En fait au départ, elle s’appelait Epiphania (logique, puisqu’elle se manifeste la nuit du 6 janvier)(mais comme le 6 janvier, ma fille a fêté l’Epiphanie russe (Babouchka), on n’a fait la Befana qu’hier). Oui donc, un jour, un bambino a mal prononcé le nom Epiphania, il a dit Befana et le surnom est resté.

Lorsqu’elle s’appelait encore Epiphania, qu’elle était jeune et belle et super brune et tout, la Befana fut avertie de la naissance de Jésus par les Rois Mages qui lui proposèrent de les accompagner pour leur préparer la bouff pour suivre l’Etoile qui allait les mener à l’Enfant-Roi. Seulement voilà, vous connaissez les femmes : le temps qu’elle trouve quelle robe elle allait mettre, quel chapeau elle allait porter, etc, les Rois Mages était partis depuis un bail.

Si bien que quand Epiphania enfourcha son balai volant, avec sur le dos un grand sac plein de cadeaux (en l’occurrence des sucreries, ce qui, il faut bien le reconnaître, est nettement plus approprié pour un petit enfant que de l’encens et de la myrrhe) les Rois Mages étaient déjà arrivés. Depuis, la Befana vole de maison en maison dans l’espoir de trouver le petit Jésus. Dans le doute, elle laisse quelque chose à chaque enfant endormi, au cas où ce serait l’enfant-Dieu (des gâteaux ou des bonbons pour les enfants sages, et du charbon pour les autres).

Bien alors maintenant, je vous décris notre repas de Befana : lasagnes italiennes avec du chèvre (italien), du parmesan (italien) et des noisettes (en fait normalement c'est des noix, mais les noisettes ça coûte moins cher, dixit ma fille). Franchement c'était super bon ! (juste dommage que la pâte des lasagnes était carbonisée, mais bon, c'est moi qui les ai faites, ceci expliquant cela) et en dessert il y avait des gremlins - non c'est pas ce nom là : des GRESSINS ! faits aussi par moi. Ben oui, j’ai préparé le repas, vu que ma fille était en train de faire ingurgiter à ses enfants le dico d'italien pour leur permettre de s’exprimer dans cette langue le soir même au moment du passage de la Befana (joué et interprété par ma fille elle-même).

Alors le passage de la Befana, un grand moment ! avec la discrétion qui la caractérise (qualité indubitablement héritée de son père), ma cadette s’éclipse à l’étage au moment où ses enfants dégustent  les gressins super extra bons et même pas brûlés !(je suis très fière de moi). Une fois là-haut, ma fille se colle un nez de sorcière en pleine face, une longue chevelure de jais sur la tête et un balai entre les jambes, et la voilà qui comme qui dirait, surgit de nulle part devant ses aînés qui lui tombent dessus comme la faim sur le monde pour avoir les bonbons qu’ils savent qu’elle a dans son sac vu qu’ils ont fouillé dedans juste avant. Quant au plus jeune, il se demande pourquoi sa mère s’est collé cette horrible perruque noire sur la tête et ce nez épouvantable, et il n’arrête pas de pleurer en essayant de lui arracher les cheveux.

Bref, une soirée inoubliable, et quand tout ce petit monde est reparti sur le coup des 22 heures vu qu'il y a école demain (l'école, franchement, quelle merveilleuse invention !), comme qui dirait : un silence, le silence qui suit la tempête, qu'en moins d'une après-midi mes loustics arrivent à me faire oublier jusqu'à ce que c'est ..

10 janvier 2012

L'homme idéal

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Sylvie a raison : pour obtenir ce qu’on veut il faut déjà savoir ce qu’on cherche.  Alors voilà : mon homme idéal devra remplir les conditions suivantes :

- être de sexe masculin (impératif).

- physiquement grand, en tout cas plus que moi - une tête de plus me paraît raisonnable – et tant qu’à faire, qu’elle soit bien pleine.

- je le veux polyglotte (j’ai toujours adoré les langues) et célibataire, c’est-à-dire libre de tout engagement et monogame dans l’âme, sinon, c’est même pas la peine de postuler. De toutes façons c’est bien simple, il n’aura qu’une déesse : moi. Je l’autoriserai à me rendre un culte tous les matins en m’amenant mon thé au lit. Heu.. c’est complètement idiot ce que j’écris, j’ai horreur de traîner au lit quand je suis réveillée ! donc tous les matins, il se prosternera sur mon passage entre le lit et la salle de bains.

Bien alors, quoi d’autre ? il sera tendre et affectueux, cela va sans dire. Mais pas trop. Etant moi-même tendre et affectueuse, je vois bien à la tronche des autres ce que ça leur fait quand je les colle, quelle plaie ! mon homme idéal devra donc être capable de me témoigner sa tendresse sans m’asphyxier. Comme ça en plus il me montrera comment on fait.

Faudra aussi qu’il sache me parler de sa vie, de ce qu’il ressent, mais sans me saouler. Les hommes avec une soi-disant "part féminine" exacerbée, merci, j’ai déjà donné. Et puis s’il n’a pas réglé son Œdipe, qu’il passe son chemin !

Ah ! j’allais oublier : je le veux à mon goût, évidemment. Ceci dit, "à mon goût" n’est pas facile à décrire, parce que quand quelqu’un me plaît ça me surprend toujours. Par exemple, j’ai toujours pensé que je n’aimais pas les blonds. Or, si je fais le compte des hommes blonds avec qui j’ai.. enfin qui ont.. enfin bref, et notamment un dont le prénom commence par un P et finit par un E, purée il était.. rien que de me souvenir j’en ai le tournis ! allons bon. J’ai perdu le début de ma phrase ! je disais quoi ? ah oui ! mon homme idéal est un homme à mon goût. C’est-à-dire que même s’il est magnifique, avec des traits réguliers et des yeux de braise, eh bien s’il n’est pas à mon goût il ne sera pas mon homme idéal !

D’ailleurs, la perfection physique ne m’a jamais séduite (si on omet celui dont le prénom commence par un P). En tout cas, pas que cela. Disons que si le prétendant est à mon goût et qu’en plus, il est formidablement beau, je ne dis pas que je ferai la difficile. On verra.

Bien alors maintenant abordons un autre point. Le quotidien. Alors j’aimerais bien que nous puissions vivre confortablement. Oui parce que je suis une bonne ménagère, une amante hors-pair (ce qui compense le fait que je cuisine comme un pied) alors bon, en échange j’estime avoir droit à quelques compensations matérielles. Je ne demande pas la lune, et tant mieux parce que personne ne me l’a jamais décrochée, mais j’aimerais assez bien un petit nid douillet avec environ dix chambres pour pouvoir recevoir tous ceux que j’aime sans être obligée de déménager toute la baraque à chaque fois.

Bon eh bien voilà. Le casting commence tout de suite. Pour me joindre c’est facile, vous cliquez sur "Contactez l'auteur" en bas à droite.

7 janvier 2012

Peu de chose

 chat mercr

 
Le bonheur c'est peu de chose
du chagrin qui se repose.

 

2011 a été pour moi une année extrêmement riche.

Grâce à et accompagnée par une personne que je ne nommerai pas parce que je la sais d'une discrétion extrême et d'une délicieuse pudeur, j'ai pris conscience de quelque chose qui depuis, change radicalement ma vie : avant, je choisissais toujours de faire compliqué au lieu de faire simple (oui, je sais, ça doit vous surprendre), ce qui m’assurait de rester dans la souffrance. Par exemple, je tombais amoureuse d’hommes épris d’une autre et ayant pour moi des égards aussi fréquents qu'une éclipse solaire. Pourtant, il y avait toujours dans les parages un homme gentil, mature et surtout complètement libre à qui je plaisais fortement (ce qui est normal vu que je suis particulièrement canon malgré mon manque cruel de seins) (notez que quand même, ils sont deux, faut que j'arrête de me plaindre !).

Chaque fois que je me retrouvais dans une galère histoire d’amour, mes copines me disaient que j’étais géniale. Enfin, exactement, elles disaient que j’étais complètement dingue de me fourrer dans un truc pareil, ce qui selon moi, signifie qu’elles n’avaient jamais connu une nana aussi audacieuse que moi.

2012 verra donc une ère affective nouvelle s’ouvrir devant moi : choix élaborés par filtrage des tocards, décision, puis acquisition éventuelle d’un nouvel homme. Je ne suis pas pressée. J’apprécie beaucoup ma compagnie, je suis celle avec qui je suis le plus souvent d’accord.

Et qui dit accord dit sérénité, pas vrai ?

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