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le blog de Ambreneige
30 juillet 2012

Fabuleux

eau

(mon fils) Quand je te parle tu m'écoutes jamais !

(moi) Ben t'es pas bien de dire ça ! tu fabules !!!!!!

(mon fils) Eh oui je suis fabuleux, je sais je sais ..

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27 juillet 2012

La cerise sur le sundae

brune eau

De toute ma vie de nageuse en piscine, je n'ai jamais vu ça ! un public exclusivement de moins de vingt ans, comment je devais faire tache ! c'est sûrement pour ça qu'ils ont essayé de me noyer !! c'est bien simple, impossible de nager ! une brasse/une tasse, une brasse/une tasse ! ah pour ça, je suis bien désinfectée, autant extérieur qu'intérieur !!!!!!!!! et tout ça pourquoi, je vous le demande ? à cause de la chaleur de fou qu'on a depuis quelques jours ! et la cerise sur le sundae, c'est que quand je suis sortie il pleuvait ! me suis séchée pour rien !!!!!!!

26 juillet 2012

Comment on fait

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Comment on fait pour ne pas avoir peur ?

 

25 juillet 2012

Dans la lumière du jour qui point

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Tadaaaaaaaaaaammmm !!!! le vigile du Leclerc est revenu !

Alors pour ceux qui n’ont pas tout suivi, ça se passe là :

http://zenpourlesnull.canalblog.com/archives/2012/05/03/24168704.html

 

Autant j’étais remontée contre lui la dernière fois, autant hier je lui ai trouvé un kilo de circonstances atténuantes. Et un charme fou. Hmmmm.. cette peau !!! (ça, c’est depuis que j’ai vu Omar Sy dans les Intouchables !)

Eh oui, parce que le bougre n’a toujours pas lâché son idée de m’offrir un petit café ! .. par cette chaleur de ouf !!!! non mais je vous jure .. Parce que vous avez vu, le soleil est revenu ! mes petits petons n’y croyaient plus, ils se disaient que c’était foutu, qu’ils allaient rester enfermés dans leurs petits souliers pour le reste de leur vie de pieds, ben même pas !!! on a ressorti les sandales et les robes – enfin celles dans lesquelles je rentre encore ! ben oui pensez, dix kilos c’est pas rien purée ! en plus, j’ai un nouveau boulanger !!!!!!!! ouvert toute la journée, six jours sur sept, même le dimanche !!!!!! Scandaleux, isn’t it  ????????? et comme si c’était pas suffisant de me fiche sous le nez ses gros gâteaux dégoûlinants de crème et de fruits multicolores étincelant dans la lumière du jour qui point, voilà qu’il vient de me pondre des petites pâtisseries arabes !

Bouuuuuuuuuuuuh !!!!! j’adore les petites pâtisseries araaaaaaabes !!!!!!!!!!!

Je proteste !!! c’est pas humain !

Oui, bon, JE SAIS : c’est mauvais !!!!!!

Mais qu’est-ce que c’est bon !!!!!!!!!!!!!!!!!

25 juillet 2012

Avenir

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(mon fils) Qu'est-ce qu'il faut faire pour devenir curé ?

(moi) Tu veux être curé toi ?

(mon fils) Ben ça doit être bien d'avoir un ami pour patron !! Dieu nous aime tous, non ???

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24 juillet 2012

Table rase

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Mon fils a un trait de personnalité que je lui envie : la capacité de faire table rase de tout ce qui est fini. Une rupture sentimentale ? toute trace de l’aimée disparaît en trois secondes. Que ressent-il ? a-t-il du chagrin, est-il triste, blessé? Je n’en sais absolument rien, vu que le sujet est définitivement banni des conversations. Rien ne transparaît sur son visage. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les regrets ne l’alourdissent pas, ce qui me change de mes propres jérémiades pour des choses qui se sont passées alors qu’il n’était même pas né. Pour lui, ce qui est passé n'est même plus présent. Point barre.

Même topo pour les autres domaines de sa vie. D’ailleurs je n’ai jamais vu une chambre de jeune aussi sobre. Il fait régulièrement du ménage par le vide, et sa grande armoire-penderie est aussi peu chargée que son bureau.

Zen, je vous dis, super zen.

Prends-en de la graine, Ambre, toi dont la vie est devenue si petite que tu ne rentres même plus dedans ! Trie, range, jette et te venge !

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22 juillet 2012

Papillons de nuit

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Mon grand-père qui n'était alors qu'un petit garçon de 7 ans a couru autrefois dans ce parc, réalisé sur une zone marécageuse draînée par un ruisseau. Le décor ne fait pas très "chti", je vous l'accorde. C'est normal : ce n'est pas dans le "Chnord", pas non plus dans le Pas-de-Calais (où a pourtant vécu toute ma famille paternelle).

place Rabelais de nos jours

En 1914, cet endroit (même ville que le parc sus-montré)

était une place d'école flanquée d'une statue,

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statue ornant accessoirement le diplôme scolaire des petits enfants,

en l'occurence celui de mon père-grand.

Avez-vous deviné quelle est cette ville ? on ne pourra pas, cette fois, me taxer de racisme régional ;-) Ce n'est même pas mon coin !! Un coin si agréable qu'après l'exode, ma grand-tante..

 Tante Helena 1922

y a vécu un temps au lieu de remonter à Lens avec les siens, suffisamment en tout cas pour y faire des enfants qui sont tombés amoureux de cette région.

Si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que le "hasard", ce hasard qui avait conduit ma famille dans cette ville pendant la Première Guerre Mondiale, fait que le père de mes filles s'y est installé.

Ma cadette avec ses garçons va cette semaine découvrir la nouvelle maison de son père, et donc marcher dans les pas inaudibles de nos ancêtres. Inaudibles ? à moins que .. ces "hasards" signifient-ils quelque chose ? y a-t-il un message plus primitif que les mots à recevoir de ces papillons de nuit emprisonnés dans la mémoire ?

 

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20 juillet 2012

La mer c'est pour les poissons

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Mes amis, courage ! il faut savoir regarder la vérité en face des trous : vous avez tous perdu !

Tous, sauf Virginie, qui n'est même pas plus Parisienne ! c'est vous dire si, contrairement à ce que certaine prétend, mon jeu n'était pas discriminatoire !! car oui, il s'agit bien d'une bouche de métro parisienne super originale :

celle du Palais-Royal !

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Alors au premier plan, vous pouvez voir (outre ma fille aînée), la magnifique coupole toute de rouges perles vêtue (sensée représenter le jour), et derrière, la coupole bleue (sensée représenter la nuit).

Pour originale qu'elle soit cette structure est diversement appréciée. Mais faut-il, je vous le demande, balancer des vérités qui parfois vous immole l'ego ? Non franchement je crois que tout un chacun a droit à ses rêves, même celui qui ..

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.. dans un superbe élan de créativité se croit obligé de suspendre des décorations

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.. pour le moins insolite sous le prétexte fallacieux qu'il n'y a pas de benne de tri le long des quais de Seine.

Non non je vous le dis mes amis, le vrai amour du prochain (voire de la prochaine) c'est de faire comme si ses prises de vue étaient droites réussies..

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au moins autant que ses gâteaux !!

C'est ça le vrai altruisme !

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c'est ça l'âme dont la tige en empathie penche vers la fille qu'on chérit !

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*

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Rien à voir avec les superbes clichés que je fais, isn't it ?

Des mots d'une telle portée philosophique que je ne peux que vous les offrir en partage ! Faites-en bon usage !!

19 juillet 2012

Jeu du jeudi

Aujourd'hui, je retrouve à Paris celle de mes filles qui a hérité de la "tradition familiale" (car à ma connaissance, l'aînée cuisine bien ! surtout les desserts !!!).

Pas de chance aujourd'hui le ciel est gris ! mais bon on va faire avec hein !

Je vous laisse avec une photo que j'avais prise dans notre belle capitale :

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C'est où c'est quoi c'est qui ?
 

Celui ou celle qui trouve gagnera

un gâteau confectionné par mes soins !!

Ben partez pas !!!!!!!!!! c'est pour rire !!!!!!!!!!!!!!

18 juillet 2012

Tradition familiale

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(mon fils) Est-ce que Mamy brûlait tout comme ma soeur et comme toi ?

(moi) Non, elle cuisinait très bien !

(mon fils) C'est toi alors qui a inauguré la tradition de la cuisine cramée ! oh lala, heureusement que ma soeur n'a que des garçons ! (puis, après un petit instant) Oh noooooooon... elle est pas ménopausée !!! elle peut encore faire des filles !!!!!!!!!!!

18 juillet 2012

C'était en avril

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Aujourd’hui est un jour particulier pour moi, puisque c’est l’anniversaire de naissance d’une de mes cousines qui était aussi ma filleule. Nous avions suffisamment d’années d’écart pour que j’ai pu tenir au dessus des fonts baptismaux le bébé tendre qu’elle était. Devenue jeune fille, il ne fallait surtout pas qu’elle prenne du poids : elle était malade du cœur. Elle a donc vécu sa courte vie à la vitesse grand V, ponctuée de séjours réguliers à l’hôpital. Quand elle n’y était pas, elle se faisait une cuirasse de petits bonheurs, sucrant sa vie de son regard de miel. On ne lui voyait jamais la souffrance, car elle souriait beaucoup.

Quand elle s’est mariée, elle était tellement belle, toute de blanc vêtue. C’est à cette époque que j’avais commencé à lui raconter notre histoire familiale. Le coup de foudre de nos arrière-grands-parents suisses l’avait tellement émue qu’elle aurait rêvé d’appeler sa fille Valentine, comme notre aïeule, si seulement elle avait pu porter des enfants.

Une nuit, la vie l’a dépouillée de son sourire. C’était en avril, le jour de sa fête.

16 juillet 2012

Tout l'horizon

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Ce 14 juillet, je suis allée au bal. Cela faisait une éternité, vingt ans précisément. J’avais des souvenirs de convivialité, de sensualité chaleureuse et envoûtante, j’avais des souvenirs de joie, de fête, de gens gais, ouverts et rieurs.

En fait quand j’évoque la danse, ce n’est pas au rock de mes jeunes années que je pense. Le rock a un aspect très tonique, mais ce qui lui manque, c’est la séduction entre l'homme et la femme. Evidemment il y en a, mais il s'agit d'une séduction assez brusque. Quand je pense danse, je vois quelque chose de souple, de fluide, une liberté de gestes et de mouvements, je vois des femmes très féminines et des hommes très hommes. Car de nos jours, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, on cherche à nier la différence entre l’homme et la femme : la femme est l'homme, l'homme est la femme. Si d’une certaine façon cela peut être une forme de liberté, il n’en reste pas moins que c'est complètement déstabilisant sur bien des points, comme sur celui de la séduction justement, de la reconnaissance de cette différence qui fait aussi notre complémentarité.

En effet, aujourd’hui, surprise ! on ne danse plus à deux ! On ne danse même plus ensemble : on danse côte à côte, seul, dans une sorte d'hypnose égocentrée. Il n'y a plus de partage, plus de contacts, plus d’investissement, d’ailleurs on n’a même pas besoin de savoir danser.

J’ai cherché en vain mes émotions d’autrefois, la plénitude que j’éprouvais qui élargissait tout l’horizon, comme si mon corps était enfin présent à la vie. J'ai cherché cette sensation d’être caressée par la musique et qui faisait que mon corps se dénouait. J’ai cherché le bonheur pur et simple, cette plénitude mêlée à quelque chose de plus animal. Je ne l'ai pas trouvée.

Qu’est-ce qui a changé ? est-ce moi ?

14 juillet 2012

A l'épreuve des balles

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C A T H E R I N E

 

 

La qualité première de Catherine est le discernement. Avant toute chose, elle observe, soupèse, trie et critique avant de s’engager dans quelque situation que ce soit. "Séparer le bon grain de l’ivraie" semble être sa vocation première. Mais comme elle est très émotive, elle a parfois des réactions rapides et perd facilement son sang-froid !

D’une lucidité implacable quant à ses propres faiblesses, Catherine passe son temps à chercher en elle, mais malheureusement aussi chez les autres, la faille, le grain de sable susceptibles de gripper la mécanique de ses prévisions. Car Catherine a besoin de contrôler les événements, cela la rassure, tant elle doute d’elle-même, de sa valeur profonde, de son apparence. Eh oui, Catherine est rarement décontractée : elle prend tout et tout le monde au sérieux, se ferme comme une huître lorsqu’on l’attaque si elle ne trouve pas une parade pour s’affirmer. Il lui faut parfois plusieurs années avant d’apprendre à y parvenir. Le chaos dans sa vie – pire, dans sa tête - lui fait une peur terrible, ce qui la pousse alors à étouffer ses élans les plus naturels, à tordre le cou à ses désirs, s’étonnant ensuite qu’à force de dresser autour d’elle des barreaux qu’elle croit protecteurs elle ne sache plus comment s’en sortir ..elle se montre alors impulsive, capricieuse, colérique, impatiente et il peut lui falloir des années avant de savoir tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ! De plus, trop pressée, car passionnée, elle a tendance à vouloir mettre la charrue avant les bœufs et ne va pas toujours au bout de ce qu'elle entreprend.

La vie amoureuse de Catherine est le terrain de bataille de ses ambivalences. En effet, existe-t-il quelque chose d’aussi éloigné de la raison que les sentiments amoureux ? de quoi y perdre le Nord, même si on est bardé de boussoles ! Autant Catherine sait contrôler sa vie professionnelle et gérer son quotidien comme un chef d’armée, autant elle craque avec un mélange d’horreur et de délectation devant ce truc bizarre qu’on appelle l’attirance. Cette tendance à dissocier le physique du mental peut d’ailleurs être à l’origine d’étranges débordements (mais ceci est une autre histoire ..).  

Catherine idéalise l’homme, elle en a une idée superbe, si bien qu’elle vit longtemps dans l’attente de Le rencontrer, pouvant du coup laisser échapper le partenaire du moment parce qu’elle rêve du suivant qui sera tellement plus viril .. elle peut tout aussi bien mettre délibérément sa chair en exil, comme ça sur un coup de tête ou par rancune. Car Catherine ne supporte pas d’être humiliée.

Point de démonstrations amoureuses hors de l'alcôve. Même difficulté à exprimer ses sentiments. Il n’empêche qu’elle est fidèle et fiable. C’est dans la vie quotidienne qu’elle donne le meilleur d’elle-même, car elle essaie toujours de la rendre la plus agréable possible aux siens et est très attentive à ce qui leur fait plaisir. D’ailleurs c’est une sensorielle, une gourmande, qui n'est pas indifférente aux bons petits plats... qu'elle ne sait bien préparer que lorsqu’on le lui demande gentiment !

Mais attention : Catherine ne supporte ni les situations bâtardes, ni les liaisons en pointillé. Il faut pour la séduire savoir montrer patte blanche ! Catherine voit loin, bien au-delà des emballements et des passions du début. Son désir, c’est construire quelque chose à l’épreuve des balles.

Et au besoin, c’est elle qui tire...

13 juillet 2012

Allegro appassionato

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Ce qu'Edith a mis sur son blog hier m’a permis de retrouver des sensations oubliées, celles que j’éprouvais chaque fois que je recevais des actes anciens, comme celui ci-dessus : un acte de mariage datant de "l’an de grâce mil sept cent trente neuf".

Quand j’ai commencé ma généalogie, l’engouement n’était pas tel qu’aujourd’hui, et j’avais accès aux vieux registres. Odeur si particulière, silence religieux, je tournais les pages avec des mouvements infiniment tendres, et, sublime plaisir, je repartais avec les photocopies des actes qui m’intéressaient, chose qui est maintenant interdite.

Je possède donc des documents super anciens (par exemple, l’acte de naissance en 1679 d’un de mes ancêtres belges. Eh oui, je suis d’ascendance suisse et belge, ça ne s’invente pas !).

Mais pourquoi vous saoule-je avec ça ? allez-vous soliloquer. Eh bien je vous répondrai sur le même ton que lorsqu’on se penche sur sa généalogie, il peut arriver qu’on s’attache.

Eh oui.

Je me suis attachée à une de mes ancêtres sans l’avoir jamais connue. C’est fou non ?

On l’avait baptisée Elizabeth mais elle était connue sous le nom de Julie. Autant j’avais pu remonter toute son ascendance jusqu’en 1550 sans aucun problème, autant une chape de mystère entourait Julie. Dans ma famille en effet, tout le monde faisait comme si elle n’avait jamais existé. Carrément.

Pour approcher Julie il m’a donc fallu réellement voyager à travers le temps, emportée certes par ma curiosité infinie et ma frustration de ne pas savoir comme pour les autres les petits détails de son état-civil. L’enquête a été longue, enchaînement crescendo alimenté par ma curiosité de plus en plus grande, cheminement sans rupture, d’une rare intensité, moi qui suis pourtant si peu patiente. Allegro appassionato.

La mission semblait pourtant perdue d’avance : les secrets de famille sont bien gardés. Pourtant, le secret de Julie, je l’ai percé. Secret si banal aujourd’hui qu’il en perd toute sa saveur si on ne se replace pas dans le contexte d’alors. J’ai réhabilité Julie. Julie la rejetée de la famille, Julie la fille honnie, Julie dont on a voulu détruire jusqu’au souvenir de sa courte existence.

 

Elle s’appelait Julie, elle était née en 1831. C’est son nom que je porte, et celui de son père.

Julie, c’était le corps qui attendait cet autre corps pour se coller à lui. Romantique, les sens retournés, l’âme en forme de cœur, elle murmurait des "je t’aime" garantis à vie. Pour son amant dont elle ne se lasserait jamais, Julie devenait un pur chef-d‘œuvre, un joyau multipliant à l‘infini les facettes de la sensualité. Elle lui donnait son amour à petites goulées.. Il le savourait avec l’appétit que la chose mérite. Julie avait cette magie hors du temps qui fait que, tant d’années plus tard, elle m’émerveille encore. Parce qu’avec elle, le cœur parlait tellement plus fort que la raison.

En somme, Julie était un peu comme moi.

A moins que ce ne soit l’inverse ?

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"Les souffrances familiales se répètent de génération en génération, jusqu’à ce qu’un jour, un descendant en prenne conscience et transforme la malédiction en bénédiction." Alejandro Jodorowsky

 

Pour info, le prochain de la catégorie "Prénoms" sera Catherine.

C'était celui de la mère de Julie.

6 juillet 2012

Dur et doux à la fois

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Marre, vraiment marre ! marre de ces lombaires ramollos, de ces jambes qui couinent à chaque pas, marre !

J’ai toujours été sédentaire, ma grande passion en ce monde étant l’écriture, qui ne requiert pas de capacités particulières si ce n’est d’avoir l’index agile et le poignet souple. Paradoxalement, alors que je bouge bien plus qu’avant, c'est maintenant que mon corps se réveille et s’insurge. Mais le pire, c’est quand j’ai mes petits-enfants à la maison. Vous savez comment c’est : on les sort dans le but inavouable qu’ils soient bien crevés pour qu’on puisse dormir la nuit suivante, or non seulement pendant les quatre heures de balade ils n’arrêtent pas de courir alors que vous traînez derrière avec la langue qui pend, mais en plus ils sont tellement en forme quand on rentre qu’ils s’offrent encore le luxe de faire un "foot" avec leur tonton. Misère, c’est quoi le problème ? est-ce moi et ma pauvre vie sans bras ? je parle du bras d’un homme bien sûr. On ne parle jamais des bras, vous savez, ces trucs faits très précisément pour que les jours "sans", on puisse y déposer nos petites fatigues et nos gros chagrins. Aaaaaaaaaah .. poser ma tête sur une épaule solide ! ça lui ferait tellement de bien à cette pauvre tête ! ça doit être pour ça que mes jambes en ont marre de suivre ! elles savent qu’elles n’auront pas leur bras .. un bras merveilleux pour m'entourer et m'envelopper.. un bras dur et doux à la fois. Un peu comme le sucré-salé en cuisine. Car oui, un bras d’homme c’est du sucré-salé. Ferme et dur, mais pas une dureté qui fait du mal. Une dureté qui fait du bien. Qui rassure. Qui éblouit. Qui vous tient et vous caresse en même temps, qui vous fait tout oublier, les lombaires ramollos et les jambes qui font mal, oublier les coups de vieux, enfin plutôt les coups de vieille, parce que d’un seul coup vous êtes livrée à un duo de bras doux et musclés, si longs qu’ils font plusieurs fois le tour de votre ronde personne. Ce serait le bonheur..

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5 juillet 2012

Je porte en moi ton coeur

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Si vous tapez "In her shoes" sur un moteur de recherche, il y a toutes les chances pour que vous tombiez sur le film du même nom. Eh bien c’est du livre dont j’aimerais vous parler. J’ai eu un infini plaisir à le relire. J'ai été tellement touchée par l’histoire de ces deux sœurs – une brune, une blonde - fondamentalement différentes mais absolument pareilles.

J'ai été émue, bien plus qu'il y a six ans je crois. Pourquoi ? peut-être parce que, quelque part, la brune me rappelait celle que j'ai été et que la blonde me faisait penser à Brie, ma propre petite soeur. Sans doute parce que la brune manquait de volonté, foirait toutes ses histoires de coeur, était si sérieuse qu'elle en oubliait de vivre, et que la blonde sous son apparence de légèreté et tous les mecs qui tombaient à ses pieds dissimulait en fait le chagrin de n'être pas reconnue. Mais surtout, surtout, parce que ce qui les lie au delà de tout, ce qui les unit malgré tous les malgré, c'est l'amour immense qu'elles éprouvent l'une pour l'autre.

Je porte en moi ton cœur

Je le porte en mon cœur

Tel est le ciel du ciel

d’un arbre appelé vie

Je porte en moi ton cœur

Je le porte en mon cœur

5-PICT4928Nad et Bri avril 1959

avec ma soeur,

avril 1959

 Pour voir une vidéo du film, cliquez ici.

5 juillet 2012

In her shoes

4 juillet 2012

Raccourci

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La scène se passe à table :

(le cadet de mes petits-fils) Mamy, j'ai plus faim, je peux quitter la table ?

(l'aîné) Copier-coller !!!!

3 juillet 2012

Des chants d'oiseaux

Trois garçons, deux chats, deux poissons, une nouvelle maison, ne manquait que le chien ! c’est en tout cas l’avis de mes enfants qui habitent maintenant très loin de l’agitation parisienne ..

Imaginez .. une petite ville perdue au milieu de champs s’étendant à l’infini.. dans l’air de ce paisible dimanche soir se répand l’alléchante odeur des barbecues. Dans le ciel azur, on entend des chants d’oiseaux, et dans les jardins, des rires d’enfants.

Soudain, un fouillis de pépiements hargneux, suivi de hurlements stridents fendent l'atmosphère paradisiaque. Le cœur se fige et l’esprit s’accélère. Qu’est-ce ? qu’ouïsjons-t-on ?

On accourt, on vire, on volte, et on découvre derrière la haie un spectacle tel que je ne sais pas si je vais réussir à en rendre toute l’intensité. Je vais quand même essayer : les crocs minuscules mais néanmoins tenaces du chiot sont plantés dans le postérieur du plus jeune des garçons, lequel a entre les dents la peau souple du ventre de son frère qui hurle "T’as pas le droit de me tuer ! t’as pas le droit de me tuer !". Retenu au ventre par la mâchoire de son frère, l’aîné gigote sur le dos, empêchant comme il peut un des chats d'attraper un oiseau. Ma fille aussitôt saisit le chiot, qui croit à un nouveau jeu et trouve qu’on s’amuse drôlement bien ici. Il s’agrippe avec encore plus d’acharnement au short du petit, et ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes d’une lutte acharnée qu’il lâche enfin le gamin qui se tient les fesses en hurlant à la mort. Le chien part bouder sur son coussin, déçu de n’avoir pas été félicité par sa maîtresse pour sa magnifique prestation, tandis que l’aîné pleure en se tenant le ventre où des marques rouges auréolent son nombril.

Quant au chat, élément déclencheur de tout ce charivari, il va se pelotonner tranquillement sur le canapé en attendant que cesse ce remue-ménage qui perturbe sa sieste ..

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