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le blog de Ambreneige
zen
18 juin 2010

demi-fille

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Ma nouvelle esthéticienne est vraiment cool. D’abord, elle n’est pas du tout comme ce à quoi on s’attend. Elle, c’est plutôt jean (troué), T-shirt débraillé et grosses godasses. En fait, elle se dit "demi-fille". C’est marrant demi-fille comme expression, mais dans sa bouche, ça veut dire garçon manqué. Donc le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est atypique, et du coup, elle me plaît bien.

L’autre jour, je venais me faire vernir les ongles.

Mon esthèt, elle aime pas vernir les ongles. Elle dit qu’elle est fâchée avec les couleurs. Du coup, elle a attrapé son présentoir de vernis pour que je les choisisse moi-même, et dans son mouvement ultra féminin et super svelte elle a tout envoyé valser par terre. Vlaaaaaaaaaf ! Deux flacons cassés. Heureusement c’était des nacrés, mais fallait quand même essuyer avant que ça sèche, sinon walou ! C’est donc à quatre pattes toutes les deux qu’on a commencé la séance (ben quoi, j’allais pas non plus la laisser frotter toute seule) (après tout, si j’étais pas venue me faire faire les ongles rien de tout cela ne serait arrivé).

Ceci dit, on s’est bien marré. C’est là qu’elle m’a dit qu’elle était fâchée avec les couleurs (ce qui est quand même super gênant dans ce métier, faut bien reconnaître) mais je suis tellement rigolote (paraît-il), à pousser mes petits cris dès que je trouve une couleur qui me plaît, à lui demander des trucs bizarres (et encore, j’ai pas osé lui parler de ma dernière trouvaille : deux couleurs sur le même ongle), oui donc paraît-il que je suis en train de la réconcilier avec les couleurs.

Ça m'étonne pas : je suis une réconcilieuse née.

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17 juin 2010

l'eau de là

 

 

 

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Ma fille m'a fait découvrir une nouvelle piscine, située dans le XIXe, tout de suite après le Gange.

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Du pur bonheur ! ya plein de bassins, dont un pour les pro qui ne veulent faire que des longueurs (donc celui-là il est comme les bassins olympiques), un jaccuzzi, et celui qui a emporté nos suffrages à ma fille et moi c'est un bassin d'eau chaude ! trop cool !!! en plus j'étais super étonnée car yavait pas trop de monde, ça change de celle où j'ai l'habitude d'aller où c'est pas rare de se prendre sur la tête un gamin qui plonge et encore plus souvent le bras d'un nageur qui fonce à toute allure comme s'il était tout seul dans l'eau ;-)

La prochaine fois je me débrouille pour pouvoir faire des photos dans l'eau ! ça m'a frustrée de ne pas pouvoir plonger avec mon appareil ;-)

Meeeeeeeeeeeuh non ..

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on ne se fait pas ..

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.. remarquer !

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(après on s'étonne que JB veut pas sortir avec nous ;-))

.

 

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Là,

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mon fils m'appelle

pour savoir ce que je routrouille

et pourquoi je ne suis pas encore rentrée ..

ah ces hommes !

*

Ma fille adore que je la prenne ..

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en photo !

 

ça tombe bien ..

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j'adore prendre des photos ! :-)

4 juin 2010

ce qui importe

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photo perso Amsterdam 2008

J’ai découvert Etty grâce à Frédéric.

Je m’étais d’ailleurs fait la réflexion que c’était absolument surprenant que je n‘aie jamais entendu parler d’elle alors que toute jeune - j’avais 11 ans à peu près - j’ai commencé à m’intéresser à tout ce qui touchait aux victimes de l’Holocauste.

Plus exactement, je n’arrivais pas (je n’y arrive pas plus aujourd’hui) à appréhender l’idée qu’on puisse anéantir une population, des êtres humains, sous quelque prétexte que ce soit. Je suis tout simplement dans l’incapacité de le concevoir. Pourtant je sais que cela existe, que c’est la réalité, je vois les images, je lis les témoignages, mais c’est comme si je ne pouvais pas le comprendre ("comprendre" n’est pas vraiment adapté mais je ne sais pas quel autre mot utiliser).

Pour en revenir à Etty, vous vous demandez peut-être pourquoi je vous serine avec elle depuis qu’elle est entrée dans ma vie.

Eh bien déjà je voudrais vous parler des petits "hasards". Par exemple ses jours de naissance, de déportation et de mort sont les mêmes que ceux d’événement significatif et d‘anniv de personnes qui comptent (beaucoup) pour moi, - personnes que comme par hasard je venais tout juste de rencontrer quand j‘ai découvert Etty -

Ensuite, c’est au moment où les croûtes commençaient à me tomber des yeux que j‘ai rencontré Etty. Je me suis tout naturellement tournée vers elle pour m’accompagner (enfin plutôt l’inverse, c’est elle qui m’accompagnait, bien sagement enfouie dans mon sac pendant que je faisais mes grandes marches de malade mentale)(je ne peux vous dire le nombre de fois que je l’ai lue, et à chaque fois, ce qu’elle disait me "parlait juste" ).

eETTY

En fait, c’est pas du tout ça que je voulais vous dire.. Comme d’hab je suis partie dans tous les sens.

Je voulais réagir sur un truc que Frédéric a répondu sur son blog de Zem, je le cite :

"Etty Hillesum est un bel exemple de personne zen (elle qui pourtant a fini dans un four crématoire parce que simplement elle était juive)".

Si on lit ça alors qu’on ne connaît pas Etty, on peut se dire qu’elle a été déportée comme tous ses autres frères et sœurs en humanité.

Or ça ne s’est pas passé tout à fait comme cela.

Pendant la guerre, les Allemands avaient suscité aux Pays-Bas (Etty était néerlandaise, comme Anne Frank) la création de "conseils juifs" présidés par les notables de la ville.

Au moment où commencèrent les déportations massives en juillet 42, le Conseil juif recruta un grand nombre de nouveaux employés (ce poste leur assurait une protection - tout au moins temporaire). C’est sous l’instance d’un de ses frères qu’Etty a accepté de postuler (à Amsterdam, où elle habitait et où elle a été engagée comme "aide sociale" en juillet 42). Or, elle détestait sa position de privilégiée et en ressentait un profond malaise. C’est pourquoi, lorsque le Conseil décida de détacher une partie de son personnel au camp de Westerbork, elle demanda aussitôt son transfert.

Elle n’y était donc pas en tant que déportée mais de sa propre initiative en qualité de "fonctionnaire". Elle fut affectée à la "Registratur" (où étaient enregistrés les nouveaux arrivants) mais elle faisait en outre office d’assistante sociale.

etty_Hillesum

Elle pouvait donc entrer et sortir librement de Westerbork, d’ailleurs elle est retournée plusieurs fois à Amsterdam, son plus long séjour hors du camp a duré six mois.

À chaque fois, ses amis la pressaient de fuir, de se cacher. À chaque fois, elle refusait.

"Ce qui importe en effet, ce n’est pas de rester en vie coûte que coûte, mais comment l’on reste en vie. (..) Si, au dénuement général du monde d’après-guerre, nous n’avons à offrir que nos corps sauvés au sacrifice de tout le reste et non ce nouveau sens jailli des plus profonds abîmes de notre détresse et de notre désespoir, ce sera trop peu."

Finalement, tout a basculé lors de la rafle des 20-21 juin 43, lorsque ses parents et son frère Misha se sont fait arrêter à leur tour.

Etty_et_Misha

Etty et Misha, qui était pianiste

Etty était (en principe) du côté des "protégés" de la déportation, sa famille était de l'autre côté ..

Qui peut dire la manière dont il aurait réagi dans une telle situation ?

"En apparence, nous étions condamnés à une passivité totale, mais qui pouvait nous empêcher de mobiliser nos forces intérieures ?"

DSCN4836

photo perso Amsterdam 2008

D’autres choses au sujet d’Etty ici. 

4 juin 2010

pour Isa

2 juin 2010

les yeux d'Isa

Avertissement :

ceci est une création artistique dédiée à Isa. L’acuité de ma perception de la couleur des yeux d’Isa risque de choquer les personnes sensibles.

Du coup, j’ai voulu mettre une petite vidéo de moi en train de chanter pour adoucir le choc que vous risquez d’avoir - la musique adoucit les mœurs, paraît-il - avec, à mes côtés, mon fils compatissant en train de se boucher les oreilles, mais canalblog a pas voulu.

Je suis donc au regret de vous livrer l’œuvre en l’état, dans toute sa brutalité.

Je compte sur votre compréhension.

(sur l’air de : Isabelle a les yeux bleus)

femme_10

Contrairement à c’que l’on croit

Verts les yeux Isabelle a

Oui car bleus ils ne sont pas

Pas plus qu’ils sont caca d’oie

Dans la nuit noire

Dans la nuit noire et obscure

Obscure et sombre

Isabelle s’est cognée contre les murs

Les muuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs

C’est depuis, vous comprenez

Qu’niveau luminosité

Les yeux d’Isa faut chercher

Dans les verts dégradés

(the same, in english)

Isabelle has the green eyes

Isabelle has the green eyes

Isabelle’s eyes are green flou

Flou eyes Isabelle green eyes

C’était trop tard

Quand j’ai vu qu’ils étaient verts

Beaucoup trop tard

Quand j’ai vu qu’ils étaient veeeeeeeerts

Ouiiiiiiiii trop tard trop tard trop taaaaaaaaaaaaaaaaaaard

Hoooo les filles ! Jviens d’trouver

L’exact vert des yeux d’Isa

Sans déc c’est trop zen trop zen

Regardez vert, oui, vert comme ça

Là vous voyez c’est zenzenzen

Ouais ouais ouais

Oh lala, comme ça des verts

Mais c’est complètement d’enfer !!!

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1 juin 2010

tout ce qui nous rapproche

Mainds

Il y a ce lien qui s’est tissé jour après jour et qui s’est nourri de tes réflexions, de ces cailloux semés sur le chemin. Et puis il y a nous miroir de tes cogitations et toi miroir de nos questions avec tout ce que cela génère de bouillonnement, d’échanges, de vie .. 

Et comme tout ce qui nous a rapproché est ce qui aurait pu tout aussi bien nous éloigner, j’ai bon espoir que demain soit demain avec son lot d’incertitudes et de partages.

PHYLIPPE

ici

26 mai 2010

aimer, ce n'est pas une fatalité

25 mai 2010

comme si

Copie_de_pt64522

Si, lorsque mes filles m’appellent, elles sont angoissées, ou en colère, ou tristes, avant de raccrocher elles me disent que me parler leur a fait du bien car je suis, paraît-il, apaisante.

Conclusion : puisque je veux me sentir paisible il ne me reste plus qu’à me faire la conversation comme si j’étais ma propre fille .. ;-)

17 mai 2010

les amoureux

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Ya que ceux qui connaissent déjà qui pourront reconnaître où je suis allée hier ;-)

Au retour, à Gare du Nord j’ai manqué le train d’une minute.. Le suivant était une demi-heure après, j‘étais folle de joie !

Heureusement il était à quai, ce qui fait que j’ai pu aller m’asseoir au chaud (j’avais décrété ce jour-là que je sortirai en robe et sandalettes, c’était une très mauvaise idée, j’ai eu super froid !)

Il y avait peu de monde dans le waggon, et le peu qui était là était pendu à son portable. Autant j’adore observer les gens autour de moi, autant cette manie qu’ont certaines personnes de téléphoner en public comme si elles étaient seules me laisse perplexe. Pour passer le temps, j’ai tenté de faire l’exercice préconisé par Jon Kabat-Zinn qui consiste à laisser venir à soi tous les sons et de rester focalisé sur celui qui domine. Je me suis retrouvée avec un brouhaha épouvantable dans les oreilles lorsque mon regard a été attiré par un couple qui, sur le quai, s’était placé négligemment et bien involontairement dans ma ligne de vue.

Ils étaient jeunes. Lui, pas très grand, la même coupe que mon fils (crâne rasé). Elle, Sophie Marceau à l’époque de la boum.

Ils sont heureux, ils éclatent de rire. Malgré les passants qui passent et les dépassent, ils sont seuls au monde.

Ils se parlent - naturellement je ne peux pas entendre ce qu’ils se disent mais je vois leurs lèvres s’ouvrir sur des déclarations muettes.. Il lui glisse quelque chose à l’oreille et elle rit. Ils se serrent l’un contre l’autre, elle rejette la tête en arrière. À d’autres moments, c’est lui. Ils n’arrêtent pas de danser, de virevolter, tantôt c’est elle que je vois de dos, tantôt c’est lui.

Brusquement, leur joie se dissout.

Je regarde la pendule : plus que dix minutes d’attente.. Ils le savent. Dans dix minutes, l’un des deux va monter dans le train, l’autre repartira..

Il la serre contre lui, lui caresse le dos. Elle enfouit sa tête contre son cou. Ils ne rient plus. Elle l’enlace comme une folle. Leurs corps s’abandonnent l’un à l’autre, on peut presque sentir la chaleur enchanteresse qu’irradie leur chair à travers les vêtements, on les sent vivre ces corps, palpiter ! et son haleine à elle qui soulève sa poitrine, gonfle son ventre, pour finalement envelopper le cou de son compagnon d’une écharpe tiède et parfumée, endormant toute velléité - si toutefois il en avait encore - de lui résister .. elle noue ses bras autour de lui, câline, désarmante, on a l’impression de sentir tous les minuscules changements intervenant au cours de cette étreinte, insupportables presque d’intensité et pourtant tangibles, ces petites choses qui vont se cristalliser dans un message plus primitif encore que les mots pour le dire : "comme tu vas me manquer .."

H moins neuf minutes. Il l’attire contre lui, ils s’embrassent longtemps, appuyés contre un pilier.

H moins une seconde. L’annonce du départ sonne. Ils s’embrassent une dernière fois, rapidement. C’est elle qui monte dans le train.

Il part à grandes enjambées sans se retourner.

13 mai 2010

on va être morts

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(mon petit-fils de 6 ans et demi, sensibilisé par sa maman à la biodiversité)

les aliments qu'on mange sont plein de poison ??? ça veut dire qu'on va bientôt être morts ????????

13 mai 2010

journée de la biodiversité, dimanche dernier

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mais oui ce sont des plantes !

surprenantes, non ?

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mioummioum !

comme disent mes petits-fils :-)

(pour ceux qui ont raté l'épisode,

il s'agit d'un amalgamme entre le miam-miam français et le yummy-yummy anglais :-))

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glop glop ! rien que le nom est déjà une gourmandise :-)

bonne_nuit

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bon, malgré tout, je préfère "le vrai" (mimosa)

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c'était aussi la fleur préférée de ma maman

bonne_nuit

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Byebye les amis !

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Bonne journée !

12 mai 2010

et surtout

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" Pour rester dans le monde du travail aujourd’hui il faut :

- Être jeune tout en étant expérimentée et avisée.

- Ne pas avoir d’enfants ou faire comme s’ils n’existaient pas. Être disponible, adaptable, corvéable à merci, tout en sachant dire non quand il faut.

- Être aussi bien créative que commerciale.

- Parler trois langues, dont le chinois.

- Être humble tout en s’affirmant.

- Être sociable sans être familière.

- Être drôle sans excès.

- Admirer ses chefs avec retenue.

- Dire du bien de tous ses collègues sans en avoir l’air.

- En imposer sans le faire sentir.

- Et surtout, avoir 35 ans pendant au moins quinze ans. "

Cristina Alonso.

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heigh hi

heigh hooooo

on rentre des boulots !

;-)

9 mai 2010

Ce qui vient

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Tout ce qui vient

meconvient

  Ambre

 

Convenez ..

..heu non finalement, 

restez à votre place 
;o)

frédéric

zem077mr

7 mai 2010

au pays des bisounours

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© Sylvie

Quant on consulte un psy, c’est qu’on est malheureux. Je connais absolument personne qui va consulter alors qu’il vogue sur une mer de félicités.

C’est peut-être de là que vient le problème .. Si on allait consulter pour cause de trop de bonheur (par exemple au début d’une histoire d’amour), cela permettrait de fixer dans notre mémoire (et sur le dossier du psy) tous ces instants fabuleux, de les « graver » quelque part, vu que quand on va mal, ces moments-là on a sérieusement tendance à les occulter complètement.

Bilan, quant on se pointe pour consulter, le thérapeute se retrouve avec une petite chose qui ne lui envoie que des trucs négatifs et souffrants. Il cherche à tâtons avec nous où on pourrait bien aller puiser des ressources, qu’on ne se rappelle même pas avoir eues tellement on a mal.

Mais lui alors, il saurait. Parce qu’il aurait consigné dans son petit dossier tout notre immense bonheur.

Quant on lui dirait « j’ai tout raté » il saurait bien que c’est pas vrai, exemples à l’appui.

On gagnerait du temps pour trouver la sortie, des millions d’années sûrement.

Mais bon .. <<<<<<< soupir >>>>>>>>>>

comme dit ma psy, je dois vivre au pays des bisounours ....

4 mai 2010

moche

poesie

"Tous les enfants en carence affective fonctionnent ainsi : ils surinvestissent la poésie du monde vivant, les insectes, les plantes, les animaux, les êtres humains."

Boris Cyrulnik

Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?

Qu’en vrai, la vie est moche ?

3 mai 2010

êtres humains

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(ma fille aînée) en grandissant, on s'aperçoit que nos parents sont aussi ..

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.. des êtres humains !

1 mai 2010

Bonheurs

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Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu, enfin plus exactement il s’agissait d’une librairie, qui reste mon lieu de tournicotis favori (en fait, j’ai raté ma vocation, j’aurais dû être documentaliste, savez ce sont les personnes qui travaillent dans les Archives par exemple, sous un amoncellement de bouquins, yen a partout partout partout), jme baladais dans une librairie, donc, quand au milieu d’objets à motifs "hindous", j’ai vu ce cahier,

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il m’a tendu ses petits bras roses et j’ai su à cet instant l’usage que j’allais en faire.

Ben oui, comme Lise.

Depuis, j’y note les moments qui m’ont donné du plaisir ou de la joie dans la journée. Et je me suis aperçue qu’en fait, il se passe rarement une journée sans que j’ai quelque chose à y consigner.

C’est aussi une façon de traquer le bonheur, fleursparce que j’ai l’impression qu’on est plus loquace sur ce qui fait mal que sur ce qui nous fait du bien (sauf les ceusses qui racrapotent, mais c’est pas pour autant qu’ils ont moins mal à mon avis). "Le bonheur n’a pas d’histoire", disait Balzac, mais si pour changer on commençait nos histoires par " ils furent heureux et .." ?

Ça me fait penser à un truc que ma fille a instauré (parmi les millions de choses qu’elle a instaurées dans la vie de ses enfants - un jour faudra que je vous fasse une causette là-dessus), ça s’appelle la bonne journée .

Ça se passe le soir.

Bon alors d’abord, ils font "la liste" :

1°) ils se mettent en pyjama (comprenez : chahut, cris zé jetages de vêtements en l’air, pendant quinze minutes minimum);

2°) ils préparent leurs vêtements pour le lendemain (comprenez : ils mettent le souk dans l’armoire et dans la commode, surtout le cadet, qui est extrêmement coquet et n’est absolument ja-mais satisfait des vêtements qu’il trouve dans son tiroir - le nounours sur son T-shirt est trop nul, le pantalon a une toute petite tache sur la fesse droite, la couleur des chaussettes ne va pas avec celle du pull, etc);

3°) ils se lavent les mains et les dents (comprenez : ils s’arrosent mutuellement en gonflant leurs joues d'eau et en appuyant dessus).

Ensuite ils se rassemblent autour de leur maman, sur son lit (ou sur le mien quand c’est chez moi qu’ils sont).

Puis c’est "celui dont c’est le jour" qui commence.

Oui parce que les deux aînés (5 et 6 ans) passent leur vie à se chamailler comme Dieu pas possible (c'est moi qui commence ! - non ! moi d'abord !! -  non c'est pas toi c'est moi !!!!! etc ..). Pour éviter ça, les lundi, mercredi, vendredi et dimanche, l’aîné est servi en premier à table, parle en premier, etc .. (ben oui, il a plus de " jours" que le cadet - privilège d’aînesse); les autres jours, c’est son frère (bon ceci dit, ils se disputent sur d’autres choses, m’enfin ..)

Oui alors donc, pour en revenir à "la bonne journée" c’est très simple, chacun des enfants décrit ce qu’il a le plus aimé dans sa journée. Ma fille donne aussi la parole au ptit dernier (qui ne sait pas parler) (en tout cas pas un langage connu) (mais comme l’unique passion de cet enfant c’est son père et les voitures, l’un dans l’autre on arrive à traduire) (sans compter que pour le rendre heureux il suffit de le sortir à l’heure où tous les automobilistes rentrent).

C’est donc toujours sur une merveilleuse note de petit bonheur que se couchent mes petits-fils. Enfin quand je dis "se couchent", évidemment c‘est une façon de parler, comme le savent toutes les mamans ..

(l’aîné) pourquoi faut se coucher ?

(moi) parce que c’est l’heure.

(l’aîné) pourquoi c’est l’heure ?

(moi) parce qu’il est tard.

(l’aîné) pourquoi il est tard ?

(moi) c’est l’heure de dormir !

(l’aîné) jveux pas dormir ! jveux rentrer chez moi !

(moi) tu ne peux pas rentrer chez toi, il est trop tard !

(l’aîné) non il est pas tard !

(moi) si.

(l’aîné) naaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Mamiiiiiiiiiiiiiii steuplaît appelle Papa !

(moi) tu veux que j’appelle ton père à 22 heures ? Il va être content ..

(l’aîné) ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!! Appelle-le Mamiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii appelle-le ! D’ailleurs j’ai jamais dit que je voulais dormir ici j’ai juste dit que je voulais passer la bonne journée ici !!!!!!!!!!!!!!!!!! bouuuuuuuuuuuuuh !!!!

Voilà.

Comme vous voyez, la bonne journée c’est un truc épatant.

28 avril 2010

CQFD

cascade

Après l'illumination,

la vaisselle.

perfect_girl

(dicton zen)

25 avril 2010

expou

Il appert que recopiant pour vous,

la langue bien pendoue

les mots de Fazou

elle de son côté

de nous préparer

sur les rêves, une expou !

expo_Fazou_Lyon

Et je n'connaissais même pas le thème !

Encore une preuve de mon fabuleux don de synchronicité !

Je sais, je suis géniale.

Même si jle fais pas exprès.

24 avril 2010

comme une vieille bique

pissenlit_2

"Quelle différence il y a-t-il entre le réel et le rêve ?
Je reconnais le réel à ce qu'il est vraiment très obstiné.
Le réel est solidement têtu, comme une vieille bique, comme un mur sur lequel on peut déposer des baisers, se fracasser la tête, scarifier les jours ou graver des poèmes, peu importe.
Quand on se réveille de ses rêves, il est là, compact.

Il faut des rêves persistants et despotiques pour déboulonner le réel.
Un rêve se transforme en réalité quand il devient aussi acharné que cette vieille bique de réel.

Question : comment la volonté vient aux rêves ?? Comment réalisent-ils leur putch, leur venue au pouvoir, leur densification ? Comment la volonté vient à la volonté, je n'ai pas résolu cela.

Les rêves (enfin les miens) sont comme les ombres énamourées du soleil, qui glissent sans heurt sur la paroi du réel où j'échoue. Le réel est toujours là, il annule le passé et l'avenir avec ses angles et ses bosses, il est le présent imperturbable, royal, inamovible.
Mes rêves sont plus légers que le sable dans le vent du désert. Ils sont libres et ils m'emportent au-delà des barreaux dans des orients merveilleux. Jusqu'au milieu de la nuit qui réanime les repentirs, poudre de momies !
Je vois maintenant qu'ils ne sont pas le pollen dans la brise de printemps. "

Fazou

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