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le blog de Ambreneige
7 mai 2010

au pays des bisounours

Sylvie_danse

© Sylvie

Quant on consulte un psy, c’est qu’on est malheureux. Je connais absolument personne qui va consulter alors qu’il vogue sur une mer de félicités.

C’est peut-être de là que vient le problème .. Si on allait consulter pour cause de trop de bonheur (par exemple au début d’une histoire d’amour), cela permettrait de fixer dans notre mémoire (et sur le dossier du psy) tous ces instants fabuleux, de les « graver » quelque part, vu que quand on va mal, ces moments-là on a sérieusement tendance à les occulter complètement.

Bilan, quant on se pointe pour consulter, le thérapeute se retrouve avec une petite chose qui ne lui envoie que des trucs négatifs et souffrants. Il cherche à tâtons avec nous où on pourrait bien aller puiser des ressources, qu’on ne se rappelle même pas avoir eues tellement on a mal.

Mais lui alors, il saurait. Parce qu’il aurait consigné dans son petit dossier tout notre immense bonheur.

Quant on lui dirait « j’ai tout raté » il saurait bien que c’est pas vrai, exemples à l’appui.

On gagnerait du temps pour trouver la sortie, des millions d’années sûrement.

Mais bon .. <<<<<<< soupir >>>>>>>>>>

comme dit ma psy, je dois vivre au pays des bisounours ....

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Commentaires
F
Ben oui, t'imagines comme c'est un dur métier: les gens ne viennent te voir que lorsque ça ne va plus, ils te racontent toutes leurs déprimes, rien ne va jamais, ils te donnent leur bourdon… et c'est pareil pour le dentiste, les gens n'y vont que lorsque leurs dents sont toutes cariées et abîmées… et les docteurs lorsqu'on a la goutte au nez, les boyaux qui font le trempoline et des cors aux pieds… et le plombier seulement quand il y a des fuites et de l'eau saumâtre partout chez le client… et les instit qui ne connaissent que des enfants qui ne savent encore rien… c'est ça les supermen et women du quotidien :-))
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L
Dés que l'on se tourne vers l'autre pour aller mieux..c'est qu'au fond de nous on sait que le bonheur existe..<br /> <br /> D'ailleurs ces bonheurs on les a parfois consignés dans un petit cahier où à chaque instant on peut le retrouver..<br /> <br /> Pour repartir du bon pied.
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R
@ Guern de Bé<br /> Lorsque çà va mal, les "non-privilégiés " ont le bistrot et son cortège de cuites successives. Tant que le foie de ces déprimés tient le coup, on peut oublier le problème, la Sécu ne rembourse pas le Pastis.....<br /> <br /> J'aime bien l'idée de consigner ses moments de bonheurs pour se les resservir dans les moments difficiles; çà s'appelle la mémoire, et un album de photos vaut bien le petit carnet du psy. Parce que, justement,le psy, il se ferait un devoir de les décortiquer et de leur trouver des origines pathologiques à corriger d'urgence. Et après, bonjour la déprime d'avoir été heureux(se) sur des chimères.......... Et de s'en consoler au bar-tabac du coin !<br /> Amitié<br /> Reynald
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G
C'est quoi ce "quant" ?
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G
Carla Bruni doit être très malheureuse...<br /> Mais comme dit l'apophtegme "mieux vaut pleurer dans une cadillac que dans le métro"...<br /> Pour aller voir un psy, faut d'abord être conscient que ça va pas. Et avoir les moyens aussi... Y'a plein de gens malheureux qui vont pas voir de psy...c'est quand même un truc de privilégiés.
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