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le blog de Ambreneige
zen
10 mai 2009

Une question de vocabulaire

cbjwk8pt

 

L'autre soir, j’étais là, bien tranquille en train de repasser, zen, je dirais - yen a beaucoup qui prétendent que je ne le peux. Pourtant, si, c’est cela : j’étais zen. ... quand j’entends mon fils meugler :

 

MÔÔÔMAN !!!! J’ME SUIS FAIT UNE MEUF !!!!

 

Brutal, mais clair.

(moi, après moult difficultés pour déglutir) Ah oui ?

Quelque chose me dit que le bombardement de questions façon interrogatoire : à oublier !

(moi) rhm. Et,  heu, comment .. comment ...

(mon fils, atterré) MÔÔÔMAN !!!! ME DIS PAS QUE TU SAIS PLUS COMMENT ON FAIT ??????????

(le fer) SSSHHHHHHH !!

(mon fils) Ça crame !

(moi) Oh c’est rien, de toutes façons elle commençait à être usée (le chiffon calciné qui fut une chemise atterrit en boule dans le panier)

(mon fils) tu veux savoir ce que c’est comme RACE ?

(moi, consternée mais faisant mon possible pour n'en rien laisser paraître) tu veux parler de ta nouvelle amie?

(mon fils, les yeux brillants) c’est une BLONDE !

(Il aurait pu tomber plus mal !!)

(moi) elle est dans ta classe ?

(mon fils) non, un de ses profs était absent. Alors on l’a répartie dans les autres classes.

(moi)  hin hin ..et heu, hm, bien sûr, elle prend la.... Enfin, vous avez des.. des ..mrng .. ..

(mon fils) aaaaaaah, j'ai compris ! Tu veux savoir si tu es la seule mère qui a des problèmes avec son fils ! J'te rassure tout de suite : ma meuf aussi, ses parents l’énervent !

(le fer) SSSSSSSSSSSSHHHHHHHHHHHHHH !!

(mon fils) Môman, il est très très aplati le pantalon, là. Tu devrais arrêter de le repasser...

(moi, n’y tenant plus) et donc, cette petite blonde, tu l’as embrassée ?

(mon fils) EMBRASSÉE ?!!? BEUAÂÂRK !! Mais c’est DÉGOÛTANT !!!!

(moi, anéantie) mmmêêêemmêêêmmêêêAlors tu as fait quoi ??

(mon fils, tout fier) j'lui ai dit  "T’ T’ASSOIS A CÔTÉ DE MOI, OU KÔÔÔAA ?? "

 

Moralité :

Plus le jeune est bavard,

moins y en a à savoir !!

 

❤♥●•٠·˙. ˙·٠•●♥❤

 

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4 mai 2009

Baisser les yeux

lesreves350

Lorsque j’étais enfant, mon père exigeait qu’on garde les yeux baissés lorsqu’on s’adressait à lui. Ma sœur, qui a toujours été rebelle, le tançait parfois du regard, ce qui générait des représailles immédiates car ça le rendait fou de colère. Malgré ça, et bien qu’elle était très jeune, autant qu’il m’en souvienne elle ne "cédait" pas.

Je me suis toujours dit que notre père se servait de cela dans un but plus ou moins conscient de nous "dominer", de nous "humilier", d‘autant que le contexte "éducatif" dont nous étions l’objet entérine tout à fait cette hypothèse. (je mets sciemment entre guillemets les mots domination, humiliation, éducation)

Il n’y avait qu’un seul cas où mon père exigeait qu’on le regarde droit dans les yeux : quand on avait fait quelque chose de mal et qu’on allait être punies ("regarde moi quand je te parle !").

Or, le regard est un outil de communication très subtil.

Que se serait il passé si, n’exigeant pas que je baisse les yeux, il avait lu dans mon regard toute la terreur qu’il inspirait à la petite fille que j’étais ?

Et si, plutôt que "tu ne vaux rien", cet ordre disait "je ne veux pas que tu saches ce que je ressens" ? ou encore : " j’ai peur de ce que ton regard va me dire sur moi " ?

Qui, alors, de la fille ou du père, détenait le plus de pouvoir ?

Sables_d_Olonne_1956_Nad_et_Papa

avec mon père aux Sables d'Olonne,

quand j'avais encore le droit de garder ouverts mes yeux de ptite chinoise ;-)

18 avril 2009

Message d'accueil

nadzenn

Bonjour à vous et bienvenue sur ce blog,

 

Il y a quelques jours, je me languissais fort des incroyables crises de délire et de rires qu’il y avait sur le blog Zen pour les Nulles que j'avais commencé en 2007, et je me disais qu’il était bien dommage tout de même que je l’aie supprimé.

Néanmoins, si ce défi formidable d’une nounoune (moi) n’a jamais permis à quiconque d’atteindre la zénitude, il m’a au moins apporté un minimum de sagesse puisqu’avant de supprimer le blog, j’avais pris le temps de sauvegarder les textes et les commentaires. Je les relisais de temps en temps, en essuyant une larme ou plutôt en m'esclaffant de rire, mais ce n'était pas du tout pareil que de les lire sur l'écran, et surtout de les partager.

C'est pourquoi finalement je me décide à tous les re-poster petit à petit avec leur date dorigine sans chercher à les adapter à aujourdhui (j'ai déjà essayé de le faire et je me suis rendue compte que cela le faisait pas du tout).

Voilà, j'espère que vous trouverez autant de plaisir que moi dans ce partage.

 

Gros bisous à tous et bonne lecture !

10 décembre 2008

les Trois Grâces (moins une)

La photo de Madone de la Source que je vous présente ci-dessous, je l'ai découverte comme ça (<== CLIC) et c'est MANU qui m'a fait l'honneur et l'avantage de supprimer les horribles modernes machins qui gâchaient tout donnaient un contraste certain.

De fait, je vous invite à aller boire sur Clo's blog de grands bols de sérénité : ses photos sont superbes !

Graces

© Madone de la Source

" Il ne faut rien demander aux gens, en règle générale. Ne rien attendre de personne. Et quand ça vient, c'est encore mieux. "Rien ne m'est dû"..."

© Madone de la Source

" L'idéal est de ne rien attendre et de prendre le meilleur quand il arrive et de donner quand on en a envie ou quand on peut.. Pourquoi toujours se poser des questions sur l'amitié ?!? ne peut-on pas seulement la vivre et la laisser partir quand elle n'est plus ?!?"

© Isanoune à ses heures

28 novembre 2008

question

PICT7044

Y a-t-il possibilité d’une réelle amitié

en virtualité ?

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9 septembre 2008

philosophie du pied

le Che a dit :

"Mieux vaut mourir debout

 

que vivre à genoux"

 

.. oui, ben ..

 

.. on fait ce qu'on peut !!!!!

 

29 juillet 2008

Histoire d'un sein (2e épisode)

 0

Mercredi 9 juillet 2008 (veille de mon anniv)

Aujourd’hui je vais chercher les résultats de la biopsie. J’ai mis une bouteille d’eau dans le frigo (je vous rappelle que je ne bois pas d‘alcool) : si c‘est bon je fais la fête, si c‘est mauvais je noie mon chagrin.

Dans les deux cas faut que la bouteille soit au frais.

Salle d’attente. Pensées toxiques. Allons, pas de panique. Reviens à ton centre. Ici et maintenant. Rappelle toi, tous les trucs de ZPLN. C’est le moment ou jamais de mettre en application.

Ici ! au pied les pensées ! Je suis ce que je suis aujourd’hui.

(Deux heures plus tard ...)

Me voilà devant la sénologue.

(elle) la biopsie n’a rien montré de malin.

(moi) yeeeeeeeeeeeepeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

(elle, souriante comme une porte de prison) va falloir passer à l’IRM maintenant.

(moi) ben pourquoi ?

(elle) ya une masse et je ne sais pas ce que c’est.

(moi) ah bah oui mais ça va pas être possible, là.

(elle) moi j’ai fait tout ce que j’ai pu. Ça fait 28 euros.

Durée de la consulte : 3 minutes.

Jeudi 10 juillet

Les endroits où on fait des IRM mammaires, ça court pas les rues. C’est pas la peine d’habiter si près de Paris, j'vous le dis !

Je trouve un radiologue qui n’est pas parti en vacances, mais il n’est disponible pour regarder les clichés que le 22 juillet.

Encore un mauvais pressentiment, parce que le 22 juillet, c’est l’anniv de mon ex. Bon, c’est stupide !! ça ne peut pas me porter malchance, puisque c’est grâce à mon ex que j’ai deux filles merveilleuses. On va quand même pas chipoter parce qu’il m’a bouzillée l’existence pendant dix ans !!

Allez zou ! Le 22 juillet , le radiologue va me dire que la masse a disparu.

Ça va être un grand jour, je l'sens.

Jeudi 17 juillet

Par les transports en commun ce n’est pas facile de se rendre à l’hôpital où on fait les IRM. Ya des trains que toutes les heures, avec un changement au beau milieu du trajet (avec attente d‘½ heure) et l’hôpital est loin de la gare. Bon c’est pas que je sois paresseuse à marcher, mais allez savoir pourquoi, je me laisse aller à m’inquiéter un peu. Je ne suis qu’une faible femme, ne l’oublions pas.

Bref, je demande à Macho Man de prendre une matinée pour m’accompagner (je sais qu’il peut le faire facilement, il a un chef vraiment cool, compréhensif, compatissant, un chef comme on en voudrait tous, et je le sais d’autant plus que mon joint vient de se prendre une journée pour un rendez vous qu’il avait, LUI)

Pas de bol : Macho Man refuse. Il prétend qu’il peut pas.

Mardi 22 juillet

Je fais donc appel à ma taxi. (Mais non, Diaaaaaane ! En Frince, on appelle pas les taxis "ma taxi" ! C’est juste que mon taxi est une taxi, et qu’en +, c’est ma côôôpine, une fois je lui racontais que lorsque je suis avec ma sœur on se tape des crises de fou rire épouvantables, et joignant le rire à l’explication, me voilà partie à rire, mais à rire ! et ma taxi qui se met à rire à son tour à gorge déployée, sauf que elle, elle était en train de conduire !!! Et puis vraiment elle est sympa. Moi je l’èèèèème.)

Tout ça pour dire : j’y vais avec ma taxi.

J’entre dans l’hôpital. Je demande à l’accueil où ça se passe, les IRM.

Surprise : à l’accueil, la dame est accueillante !

Elle m’indique le chemin.

Centre de radiologie : là aussi, la dame de l’accueil est souriante. A mon avis, ya pas que les malades qu’on shoote, ici. Je sens que je vais m’y plaire (ceci dit, l’un dans l’autre, c’est pas plus mal, rapport au pressentiment ..)

Ah. Voilà le grand manitou.

Il observe, il observe.

Suspense.

(Ouais, c’est sûr, le machin n’est plus là. Je croise les doigts, j’implore Dieu, Jésus, Bouddha, et quelques autres divinités pour faire bonne mesure.Grand Manitou me sourit. C’est bon signe ça, non ?)

(Grand Manitou) bon. C’est OK !

(moi) quoi qui est OK ?

(Grand Manitou) on la fait, cette IRM

Quel rabat joie celui là.

Je ne sais pas si je vais le garder dans mes relations.

(Oui parce que pour ceux qui savent pas encore, je suis claustrophobe. De chez claustro. C’est de famille. Ma sœur aussi. On préfère se taper 17 étages que monter dans un ascenceur) (fin de la parenthèse)

La secrétaire, justement :

Êtes vous claustrophobe ?

(moi) absolument ! Alors je veux qu’on m’endorme ! Je veux qu’on m’endooooooooorme !!!!

(elle, toujours aussi souriante) (penser à lui amener des bonbons la prochaine fois, pour sa gentillesse) désolée mais on ne peut pas vous endormir. Par contre vous pouvez vous faire accompagner.

(moi) ah ? quelqu’un peut rentrer avec moi dans la petite pièce ?

(elle) oui, je vais vous donner deux questionnaires, un pour vous et un pour la personne accompagnante.

Mardi 22 juillet, le soir

La nounoune (moi), qui est conne, qui n’a toujours rien compris demande à son joint s’il peut prendre une journée pour l’accompagner la semaine prochaine. Après tout, on se marie pour le meilleur et pour le pire. Le truc, c’est que lui il a dû imprimer que la première partie(et à sens unique).

Donc, Macho Man : toujours non.

Moi (faisant des grands gestes avec mes bras et mes jambes) moi j’ai toujours été là pour toi, j’ai partagé tout ton pire ! Et toi tu ne partages que mon meilleur !!!!!!

Macho Man : arrêtes ton cinéma, tu es complètement folle, c’est ton père qui t’a traumatisée.

Fin du dialogue. Il a épuisé toutes ses batteries pour un mois (comme dirait notre fils)

Bonjour le soutien. Diane dit que le soutien c’est comme la cerise sur le sundae. Bon, ben j’ai pas de cerise et pas de gâteau non plus. On va faire avec.

Allez, haut les cœurs.

Je rappelle ma taxi.

(elle) Bien sûr que je vais vous accompagner.

(moi) et rentrer dans l’hôpital avec moi ?

(elle) mais bien sûr, j’ai bien vu ce matin au retour que vous étiez angoissée

(moi) et, heu.. rentrer dans la petite pièce d’IRM ?

(elle) mais oui. Mais oui. Bien sûr que je ferai ça pour vous.

Ah purée ! Ma taxi m‘èèèèèèèème !

Comme dit ma sœur quand je lui ai raconté ça, "eh bien elle est drôlement sympa ta taxiwoman !! En fait non, elle est normale, c’est-à-dire HUMAINE !! Ce qui est triste c’est que tout le monde devrait agir ainsi mais que quand ça arrive, on trouve ça extraordinaire .. Ya vraiment plus beaucoup d’humanité dans ce monde .."

Samedi 26 juillet

Coup de fil à Diane du Québec :

(Diane) oh Nadèèèèèèèèèège, ya deux jours j’ai pensé à toi !

(moi, émue) ah ?

(Diane) oui figures toi que je suis allée manger une crêpe !

(moi) ah ? Tu penses à moi quand tu vois une crêpe ?

Sympa, les copines.

(à suivre)

29 juillet 2008

histoire d'un sein (3e épisode)

28 juillet 2008

Je vous remercie infiniment de votre soutien, de votre réconfort, de vos mots, de vos bisous, à mon tour je vous en fais plein (des bisous, pas des réconforts) enfin je vous fais des réconforts aussi si vous voulez

de toutes façons, comme j'ai dit à Clo tout à l'heure, enfin plutôt comme j'ai dit à Madone de la Source (hein que Madone de la Source c'est autre chose que Guern de Bé ? hein ? hein Fazounette? hein Mollie Jolie ? hein Isanoune? hein Bridgeoune ? hein Dianouille ?) oui donc, j'ai décidé de chanter à tue tête à l'hôpital pour penser à rien !

VOI-LA ! (on verra si l'accueil reste accueillant..)

bonne soirée et à bientôt !

29 juillet

Ma taxi et moi, on arrive donc ce matin à l’hôpital avec chacune notre petit questionnaire (ya pas mal de conditions pour rentrer dans la petite pièce d’IRM, et entre autre de ne pas porter de soutien gorge. Bon je ne vais pas commencer par vous faire esclaffer de rire en vous disant que pour moi ya pas de problème. Ma taxi par contre avait mis une jolie petite tunique sans rien dessous. <<<>>>> ma taxi m’èèèèèèèèème !, oui et donc aussi, par exemple, pas de maquillage, ce qui m’a déprimée car je voulais justement leur faire une très forte impression en plus de leur chanter quelque chose)

Et nous voilà à l’accueil.

Ce n’était pas la même secrétaire que l’autre fois.

Elle, c’était plutôt genre "chui bonne pour un contrôle fiscal "

Je lui présente nos beaux questionnaires et elle me fait :

" Madame ne rentrera pas avec vous"

" ah ? " réponds-je, démontrant une fois encore mon extradinaire capacité de répartie

" personne ne va rentrer avec vous, même pas le docteur" (quel dommage .. il est pas mal)

Puis, de sa voix aussi douce que du papier de verre elle ajoute :

" on vous a dit qu’elle allait pouvoir rentrer avec vous ? "

Moi : " ben oui"

La secrétaire marque une pause pour augmenter l’effet dramatique puis lâche : " eh ben non"

Moi :" ah "

Bon, j’ai été un peu déstabilisée sur le moment, mais finalement je remercie la gentille secrétaire qui m’avait laissé croire cela possible, car je ne me suis pas angoissée là-dessus inutilement !

Après relativement peu d’attente nous voilà dans le " vestiaire" où ma taxi a le droit de venir. Je lui fais donc un beau streap tease (le questionnaire servait à rien, en fait faut tout enlever !) après quoi le médecin est venu poser un cathéter pour mettre la potion magique, enfin plus exactement il a cherché un endroit sur mon bras qui n’avait pas brûlé.

Oui parce que la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau. Comme le moral était très bas, le gâteau était énorme. Et comme je suis aussi adroite que bonne cuisinière, jme suis brûlée à chaque fois que j’ai testé la cuisson, qui n’en finissait pas ..

Oui alors donc, me voilà avec un seyant truc bleu transparent, la petite culotte que j’ai eu le droit de garder et l’aiguille plantée dans mon bras.

Puis une dame, à qui je ne manque pas de redire que j’ai peur, m’emmène dans la fameuse petite pièce qui me terrorise depuis 8 jours. Finalement vu qu’on m’a fait enlever mes lunettes, j'ai rien vu. Je n’ai aucune idée de ses dimensions (je parle de la pièce, pas de la dame)

La dame me demande alors de m’allonger sur un lit qui m’a l’air plutôt confortable, ma foi, et de placer mes seins dans deux trous qui en auraient contenu 4 comme les miens.

Ah.

Comme je vous l’ai déjà dit, allongée je suis plate (que ce soit recto ou verso). Alors pour faire rentrer les seins dans les trous, encore eut il fallu qu’ils y pendassent. On a dû creuser sévère. C’est là qu’on prend la mesure des bienfaits du yoga, je me suis contorsionnée, la dame a poussé. Han ! Han !

Bon, ça y est.

Après quoi, elle me met un casque sur les oreilles. Hm, ça s’annonçe bien ! c’est sûrement de la musique douce pour accompagner la chansonnette que j’ai décidé de leur pousser !

Ben pas du tout.

C’est pour atténuer le barouf que paraît-il, l’appareil ne va pas tarder à faire.

Bon, me voilà en place.

Ya plus qu’à faxer.

Là, j’avoue, je suis pas trop tranquille.

Je lui demande si elle va venir me rechercher après.

" non non, je vous laisse là une semaine "

Misère.

Ça bouge.

Le lit sur lequel je gis rentre dans l’anneau.

Lelisurlekeljegirentrdenlano !!!!

Bon, que fais-je ? Chante-je tout de suite?

Au lieu de ça je lui demande si au bout, c’est OUVERT (nonobstant le fait que de toutes façons je vois pas le bout puisque je suis à plat ventre, la tête posée sur le côté). Toutefois, cette adorable personne se place de l‘autre côté de l‘anneau et me fait youyouh ! pour me montrer que c’est pas fermé. Après quoi elle sort de la pièce en me disant de me détendre.

Je ne suis pas quelqu’un de contrariant, moi, non, vraiment pas. Jme suis tellement détendue que çà m‘a réveillée quand l‘appareil s‘est mis en marche (c’est en effet très bruyant). Bon, j’aurais peut être pas dû reprendre un xanax à l’hôpital, alors que j’en avais pris un ce matin et un cette nuit.

Et un hier soir.

Conclusion : dans ce truc, pour se détendre c’est zéro. Ya qu’un truc à faire : rien. Çà s’est très bien passé car rien, je sais particulièrement bien le faire.

La même gentille dame est venue me réveiller quand c’était fini, elle me retire le cathéter.

(moi) vous voyez que fallait pas être inquiète !

(elle) ??

(moi)  .. je n’ai pas bougé pendant l’IRM !

Et voilà qu‘à l’aide d’un coton imbibé de je ne sais quoi, elle se met à frotter avec vigueur toutes mes traces de brûlure. Je dis rien (le quadruple xanax a dû aider) mais misère ! elle me fait mal !

Bon, quand elle a fini de me peler le bras elle me fait :

" oh ! mais c'est des brûlures ! Je croyais que c’était des traces de sang séché !" (et une nounoune de +, une !)

Bilan : Clo avait raison, passer un IRM c’est de la gnognote et ça fait pas mal.

Par contre faut pas espérer s’y détendre ou chanter.

Bon, je vous raconte la suite demain car là j’ai sommeil, je me demande si je fais pas une surdose de xanax..

28 juillet 2008

Histoire d'un sein (fin)

fin de mes aventures médicales :-)

1PICT5321

Bien alors je vous fais un résumé de mes pitites misères (à lire accessoirement ici ) :

au cours de ma dernière mammo de contrôle, la sénologue découvrit des petites bouboules, qu’elle se mit en devoir de ponctionner avec une application qui frise l’admiration. Elle m’avait recommandé par ailleurs d‘aller passer un IRM. La peur m‘avait mise dans un tel état d’altération que je m’étais mise à ahaner : chuijmalade?

 

2XV

Doajvrémanpassécettihéreme ?

ochkour, jeune séplusskejdoafère !

Heureusement, Clo sur son cheval blanc m’avait dit :

(Clo) t’as pas à avoir peur. C’est dla gnognote et ça fait pas mal.

(moi) mouais. Ben c’est pas parce que ça fait pas mal que j’ai pas peur.

(Clo) s’apitoyer sur soi-même, c’est bien la pire des choses à faire !

Finalement, Clo avait raison sur (presque) tout :

 

c’est dla gnognote et ça fait pas mal !

(Molinia) si je dois passer un IRM un jour, ton témoignage m'évitera de flipper ....trop. Je te fais pas une confiance aveugle quand même. Je pense néanmoins que tu es très bien comme cobaye. Dis, si on me prescrit un petit examen, tu voudras bien passer le même un peu avant ? juste pour me rassurer.

(celui qui a inventé le concept de la solidarité fémininine, j‘aurais deux mots à lui redemander de définir..)

(moi) l’IRM n'est pas douloureux mais c'est impressionnant, surtout cet horrible boucan des ondes qui se choquent..

3vache_

(Clo) Mon joint ne m'a jamais dit que ça faisait du bruit...Peut-être qu'il est sourd...Je viens de le lui demander (pour le bruit) et il me dit qu'il parle...! Il t'a pas parlé à toi ? ça a l'air vraiment très amusant l‘IRM...

(moi) oui, absolument, ça parle. J’ai pas pensé à te le dire parce qu’à côté de mon joint, même un mur est bavard.

(Boutoucoat) vaut mieux un joint qui dit rien qu’un joint comme le mien que quand il dit non , c' est oui ...heureusement car 9 fois sur 10 il dit non, conclusion : il dit toujours oui !!!!

(Clo) Mon joint à moi, il dit non tout le temps et ça finit toujours par être oui. Quant à moi, quand je dis non, c'est non...Et oui, c'est oui. Mais peut-être que c'est moi le joint et mon joint est ma jointe.

(moi) ah c’est très intéressant ça. Ça veut dire que pour savoir si tu es une jointe, il ne suffit pas que tu aies un joint.

(Fazou) absolument. Il peut arriver de nos jours qu’un joint vive avec un autre joint. Donc toute la démonstration tombe par terre !

(Mifa) oui, surtout que notre génération n'a pas appris à cerner les hommes, par exemple on en attend trop. Ce doit être nous les égoïstes.

(Mamalilou) égoïstes ? vous plaisantez les filles ! Nous, on est normales : on veut que les joints soient tendres, riches, démonstratifs, qu’ils aient une voiture, une grande maison, de l’humour, de l’intuition, de l’intelligence, de la compréhension, et qu’ils soient sincères et gentils ! C’est pas le bout du monde quand même !

(Diane) oui enfin pas trop trop de choses gentilles parce que les beaux parleurs juste intéressés par la chôôse, on n’en veut pas !

(Fazou) ben oui quoi, on leur demande pas la lune quand même ?

(moi) c’est pas compliqué d’être doux et câlin non ?

(Mamalilou) .. et de deviner tous nos désirs ??

(Mifa) tu parles !! en plus faut tout leur dire !!

(Fazou) et eux, oui à chaque fois qu’est-ce qu’ils veulent hein, qu’est-ce qu’ils veulent ?

(Molinia) Pour rire un peu : le mien a dû faire une prise de sang (de routine) la semaine dernière, il était mourant ! J'aurais dû sourire et le cajoler mais ça m'a énervée, au lieu de ça je lui ai dit "appelle ta mère" mais il n'a pas osé (devant elle il doit être digne).

(Fazou) eh oui les filles.... ya plus de joints ....

(Clo) à propos de prise de sang on t'a pas fait la piqûre qui brûle ? (en fait, je m'étais trompée, c'est pas froid qu'elle fait, c'est chaud...)

(moi) si bien sûr que j’ai eu la piqûre. On sent rien du tout. Faut dire que j’avais le bras tellement brûlé que ça aide.

(Molinia, inquiète) BRÛLÉ ??? ah ?

(moi) t’inquiètes. C'était pas la piqûre, c’était le gâteau.

(Clo) comment tu fais pour te brûler le bras avec un gâteau ???

(moi) ben la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau. Comme le moral était très bas, le gâteau était énorme. Et comme je suis aussi adroite que bonne cuisinière, jme suis brûlée à chaque fois que j’ai testé la cuisson, qui n’en finissait pas

(Clo) ouuuuuuuuuuuuuuuuuuf. Tu me rassures !

(moi) merci de ta compassion, Clo..

(Fazou) et donc, finalement, le résultat de cet IRM ?

(moi) ben justement, j’ai failli pas l’avoir. Après avoir passé l’examen, il y a eu soudain une espèce d’agitation fébrile régner au sein de l’accueil (qui n’était plus du tout accueillant entre nous soit dit) le médecin qui avait pratiqué l’IRM allait, venait, la salle d’attente se remplissait de personnes que la secrétaire affolée renvoyait au fur et à mesure, si bien qu’au bout de vingt minutes, je suis allée la voir pour lui demander si j’allais avoir mes résultats bientôt. Et là, j'ai vu dans ses yeux.. comment dire .. comme une lueur d'angoisse. Quelque chose du genre " il fallait que ça tombe sur moi!''

(elle) ben, ....c’est-à-dire que l’IRM est tombé en panne ..

(moi) ah ? J’ai pas chanté, pourtant.

(elle) Regardez, je suis en train de demander à toutes les personnes qui avaient rendez vous de rentrer chez elles..

(moi) ah.

(elle) ....il faudrait que vous repassiez plus tard ...

(moi) ah.  .. et je dois repasser quand ?

(elle) aucune idée. Les voies de l’IRM sont impénétrables. Mais dès que c’est dépanné je vous appelle pour que vous veniez chercher le compte rendu..

(moi) mais je m’en fiche du compte rendu moi ! Ce que je voudrais c’est que le docteur me dise ce qu’il a vu à l’examen !

(elle) ben oui, mais il peut pas vous le dire parce que vos clichés sont coincés dans l’imprimante.

(moi) coincés ?? ah bon ???

(elle) oui. C’est la première fois qu’il nous arrive un truc pareil.

(moi) et vous pouvez pas tirer dessus ????

(le docteur, alerté par mes cris) ah, madame Nounoune, ma secrétaire vous a expliqué ! Vous êtes coincée dans l‘imprimante !

(moi) oui, ben justement, je suggérais à votre secrétaire que vous me tiriez !

(le docteur) désolé, c’est contraire à la déontologie médicale de tirer les patientes.

(moi) bon. Souaaaaaaate. Quand dois je revenir, alors ?

(la secrétaire) en fin de journée.

Et juste au moment où je m’apprêtais à quitter le service radiologie, je pose la main sur la poignée, et là, alléluïa, miracle, j’entends le barouf de l’IRM, la machine avait craché mes clichés !

En plus, tous super rassurants!

4snoopy

Je vous avoue, je m’étais demandé si j’aurais continué à écrire sur ce blog si j’avais appris que j’étais malade, mais comment n’aurais je pas relevé le défi, bien entourée de toutes mes nounounes comme je le suis ????

5vachlech

23 juillet 2008

un ami

Un ami c’est une route,

PICT5317

un ennemi c’est un mur.

(proverbe chinois)

7 juillet 2008

proverbe africain

PICT5032ciel_7_juill_2

Seul, on marche plus vite.

A deux, on marche plus loin.

PICT5040ciel_7_juill

1 juillet 2008

ciel

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*

PICT4837a1erjuill

*

PICT4838a_1er_juil

20 juin 2008

La re/revanche du postier

Je sais.

Maintenant, à peine avez-vous ouvert un oeil que la première chose que vous faites est de courir visiter ce merveilleux blog pour y découvrir les photos de nounounes que je vous ai promises.

Et comme Sœur Anne, vous ne voyez rien venir.

N’allez pas imaginer que je fais acte de cruauté de pure joie.

Non.

Absolument pas.

J’ai des problèmes.

De très gros problèmes.

De livraison.

Ma sœur s’est pris son plafond sur la tête (j’y reviendrai plus tard).

Diane déménage (là aussi j’y reviendrai plus tard)

Fazou m’est arrivée en kit.

Mollie est partie en vacances.

Isa s’est tapé une gastro-entérite (peut-être, ICI, une ébauche d’explication ..enfin, moi, ce que j’en dis ..)

(je fais ici une parenthèse pour souhaiter la bienvenue à Aurore, en espérant que ces menus contretemps ne la fassent pas fuir)

Bref !

Tout ça pour dire qu’en attendant, je suis retournée à la  Poste Banque Postale.

(moi) bonjour Monsieur.

(le guichetier, émerveillé) oooooooooooh vooous ! Bonjooour!

(moi) Je voudrais des timbres.

(le guichetier, guilleret) çà tombe bien, dites donc !! j’en vends !

(moi, apercevant de jolis timbres sur le comptoir) oooh, ils sont jolis !

(le guichetier, fiérot) et pas chers ma ptite dame ! Je vous en mets combien ??

(moi) dites moi d’abord, s’il vous plaît, si pour le Québec c’est toujours le même prix ?

(le guichetier, la lèvre tremblante) ...le Québbbbec ?? Kézako?

(moi) oui, le Québec, les caribous, tout çà ?

(le guichetier, ouvrant et fermant la bouche comme pour trouver la force qui est en lui) aaaaaaaaaaaaah ! vous voulez dire : le Quéééééébec !! bien sûr !!! où avais-je la tête ?

(moi) oh, c’est la fin de la semaine. Vous êtes fatigué.

(le guichetier) hm, oui (puis vérifiant sur son écran) alors, le Québec, lalala itouuuuu lalalère, le Québec. Bon. 0,85 €

(moi) cool. Çà n’a pas augmenté !

(le guichetier, tressautant de joie sur son siège) oh, dites moi que vous n'avez plus de timbres à 0,85 € !!! dites moi ouiiiiiiiiii !!!! Parce que j’en ai des beaux !!!!!

(moi) oh super, montrez les moi ?

(le guichetier, attendri) voilà. Ils sont bôôôôô hein ?

(moi) superbes. Et un p'tit adhésif prioritaire ?

(le guichetier, genre Colombo se frappant le front devant un indice) ah, quelle bonne idée! (les trucs que je dis sont toujours une bonne idée, m’enfin passons) Heureusement, vous pensez à tout !

(moi) ne me remerciez pas.. Quand on peut rendre service..

22 mars 2008

daleth (1)

Ce matin, je me suis réveillée vivante - eh oui, il y a des tas de fois où on ne se réveille pas vivants - mais j’étais néanmoins déstabilisée par la conscience de l’immense solitude que je ressens depuis quelques temps. Ça fait mal, purée, comment vivre avec ça ???

À certains moments, j’en ai une conscience si aigüe que j’ai envie de hurler. Une seule solution : lâche, nad, lâche prise, lâche.

Alors elle lâche, nad. De toutes façons c’est jamais elle qui gagne, parce que la vie est le maître.

C’est quoi ces âneries qu’on écrit sur la méditation ? La paix, tout çà ? elle est où la paix ? le grand chambardement, je ne dis pas. Mais la paix ? les doutes, les larmes, et ce putain de mal de chien ?

Ya des moments où je voudrais ne m’être jamais zazen. Et tout en disant çà je sais très bien que c’est aussi idiot que de dire " je voudrais n’avoir jamais su marcher".

Çà va tellement vite pour moi que j’en ai le tournis.

Non pas que j’aie peur, non.

Je découvre quelque chose que Etty décrivait ainsi, (je cite de mémoire) "on est partout chez soi lorsque l’on porte tout en soi"

C’est une sensation ennivrante, une espèce d’élation totalement jouissive.

En même temps, je vis dans un paradoxe permanent. Chaque fois que je me crois "arrivée", je me rends compte que tout est encore "à faire".

J’ai lu ya pas longtemps un truc super intéressant qui s’appelle "une spiritualité qui transforme ".

la 1ere chose que j’ai envie de dire, c’est,

s’agit il de se transformer, ou d’être ?

Et si je ne devais retenir qu’une chose, ce serait, - bien que pour moi, le mot " éveil" ne veut "rien" dire :

" le désir d’éveil n’est en fait que la tendance avide de l’ego de tout saisir. Ainsi c’est la recherche même qui nous empêche de le vivre "

Oui : " tout est ati ".

Alors maintenant, je vais vous dire un truc :

Tout ce qu’on raconte sur la méditation c’est du patati patata. Aujourd’hui, je suis en mesure de témoigner (ce qui prouve que j’avais raison de me méfier)

pour moi

 

méditer c’est prendre le large sur une mer en furie,

 

 

méditer c’est me sentir à l’étroit en dedans,

méditer c’est me jeter dans le vide sans filet,

méditer, c’est n’être pas mais naître tous les jours

22 mars 2008

Daleth (2)

L’autre fois j’avais le cœur tellement en larmes que je pleurais dans le train, ben oui je suis comme ça, quand je suis triste je pleure même si c’est dehors, ya qu’enlever mes lunettes que je ne fais pas devant n’importe qui, et donc voilà, je pleurais, et à chaque station les gens qui montaient dans le train me regardaient et vite vite détournaient la tête, des fois que le chagrin s’attrape, purée mais yen a pas un qui va me serrer dans ses bras ????? (clin d’œil à Sylvie qui comprendra pourquoi)

Ça me rappelle une fois, ya longtemps, j’attendais mon fils à la sortie de l’école primaire et je vois une femme que je ne connaissais pas, elle pleurait sans bruit, pour ne pas déranger, elle se cachait des autres mamans, elle avait le visage tourné vers le mur, je me suis approchée et tout doucement je lui ai demandé si je pouvais l’aider, et j’ai vu ses larmes gonfler, comme si elles n’attendaient que ce droit à la parole, et aussi bas que le ton de ma voix elle m’a dit que son petit garçon venait de mourir, et qu’elle venait voir la maîtresse, pour qu’elle lui parle de lui, qu’elle lui raconte ses écritures, ses dessins, ses bêtises peut être, et j’ai pris cette maman dans mes bras, et je l’ai serrée très fort, et elle a pleuré comme ça un petit moment sur mon cou, et en repensant à elle je me suis arrêté net de pleurer, parce que mon fils à moi est vivant, et que je ne vois vraiment pas ce qui est plus important que la vie.

Oui donc, où en étais je.

Ce que je voulais vous dire, c’est que ressentir les choses, c’est totalement insuffisant (et cette fois, c’est à Ariaga que je fais un clin d’œil, à elle le vieux barbu qui sait mettre mes ressentis en "formes")

En fait, je me sens comme Helen Keller.

22_mars

© photo d’Isa

(elle prête pas son homme mais elle prête ses cailloux)

 

Oui, parce que si lire Etty marque durablement mes vieux jours, Helen a laissé une indélébilempreinte en mes jeunes années. L’histoire de sa vie que j’ai lue lorsque j’avais 14 ans m‘avait touchée au point qu' à cette époque j’ai appris l’alphabet des sourds muets (ceci dit, vu le joint que j’ai, ça me sert !!!!) (clin d’œil à Isa qui veut pas prêter son zhom aux copines !)(égoïste, va !).

20 mars 2008

Démasquée

où que je sois

j'y suis

20_mars

Je suis la reine du moOOOonde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Commentaires

Je suis bien d'accord....mais...si tu montes à pied, as-tu toujours l'air d'une reine arrivée en haut ?
Je pose simplement la question.

Posté par Molinia, 20 mars 2008 à 19:56

20_mars_2

 

Purée, Mollie, comment t'as deviné ?????

14 mars 2008

non-moi

Je ne pense pas.

Donc je ne suis pas.

14_mars

au fond, c'est une excellente nouvelle !

22 février 2008

espace

Quand j'écris, entre les mots
il y a un petit espace

Lilou

22_fevr

si tu gommes les 2 mots, à droite et à gauche du petit espace, il se métamorphose ,le petit espace;

il cède la place à l'espace.

Marc

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