Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog de Ambreneige
citation
12 septembre 2010

une invention

BD

Pour moi, l'amour n'existe pas .. c'est juste une invention, ou une névrose au même titre que la jalousie et la possessivité (d'ailleurs notre planète est en train d'en crever).

Clo

Publicité
Publicité
10 septembre 2010

Comment ne plus l'aimer ?

Une_affaire_conjugaleIl y a les livres dont j’entends parler. Il y a ceux que j’achète les yeux fermés parce qu’ils sont d’un auteur que j’aime.

Et puis il y a les autres. Ceux qui me cueillent et qui, parfois, sont de merveilleuses surprises.

Celui-là m’attendait benoîtement dans la librairie de ma ville. En plus, il était tout seul comme un ptit malheureux (ma librairie étant une toute petite librairie..)

Je l’ai lu d’une traite. C’est la première fois que je lis quelque chose qui se rapproche autant de ce que j’ai vécu et qui le décrit avec une telle acuité. Alors, quand j’ai cherché sur le net qui est cette Éliette Abécassis et que j’ai découvert certaines commentatrices de son livre qui disaient que l’histoire est peu crédible et/ou à vomir, moi je dis : "Bienheureuse es-tu, et puisses-tu ne jamais connaître ça !"

PICT9341

Pour bien faire il faudrait commencer par divorcer. Et se marier ensuite. On ne connaît pas un homme dans le mariage. Tout cela nous égare vers des chemins qui ne sont pas ceux de la connaissance mais ceux de la vie. Non. La seule façon de connaître vraiment son conjoint, c’est le divorce. Là, on prend la pleine mesure de sa qualité humaine, morale, psychologique.

PICT9345

Il existe deux types d’hommes, indépendamment de l’orientation sexuelle : ceux qui aiment les femmes, et ceux qui ne les aiment pas.

PICT8849

Pour moi, c’était une décision impossible à prendre : celle de ravager la vie de mes enfants, celle de voir à jamais leur conception de l‘amour et du couple saccagée, leur idéal à jamais piétiné. Celle de se dire qu‘on s‘est trompée, qu‘on a choisi le mauvais époux, le mauvais père, le mauvais homme. Celle de comprendre que l‘amour n’est qu’une illusion, une névrose, une anecdote estivale.

PICT9241

 

Comment avais-je pu autant le surestimer, et me sous-évaluer à ce point? Comment avais-je pu m’aimer aussi peu ? Comment avais-je pu l’aimer ? Et comment ne plus l’aimer ?

 

PICT8672

Il y a des gens qui profitent de votre malheur pour vous saigner à blanc : ce sont les avocats. Il y a des policiers ratés qui jouent les agents secrets : les détectives. Il y a des gens naïfs qui font semblant d'être plus intelligents que les autres : les médiateurs. Il y a ceux qui ont échoué à faire tous les métiers précédents : les notaires. Il y a ceux qui s'acharnent à démolir tout ce qu'ils ont construit, maison, couple et enfants : les maris. Et il y a celles qui se laissent prendre par tout le monde : les femmes.

PICT8847

Dans la maison, quelque chose avait changé avec son départ. Au début, je n’arrivais pas à définir ce que c’était. Puis, je compris, c’était son odeur. La maison sentait le frais, la lessive, l’air pur. Je respirais l‘air de la liberté. Et pourtant mon esprit n’était pas libre. C’était comme si je ne pouvais pas me passer de lui, comme si je n’arrivais pas à faire le deuil, (*) non pas de notre relation, mais de lui, de son existence. Un lien terrible m’attachait à lui, ou plutôt à l’idée de lui - un lien à côté duquel l’amour n’était qu’un fêtu : le lien de la victime à son bourreau. Il n’y a pas de nom pour décrire cette relation, qui pourtant est réelle, et qui s’apparente au syndrome de Stockholm : le lien victimaire.

PICT8824

* NDA : après m’être séparée de mon mari, j’ai continué à porter mon alliance plus d’un an, jusqu’à ce qu’un jour, une amie me le fasse remarquer : je ne m’en étais même pas rendue compte ..

PS la première photo d'église est celle d'Ermont (Val d'Oise) et la seconde a été prise à Plérin (Côtes d' Armor).

6 septembre 2010

plus haut que nous-même

Maman_photo_identit_

Maman, 17 ans

Méfions-nous de notre besoin d’amour : il peut éloigner de soi alors même que l’on croit s’en rapprocher. Discernons qui nous aime : si l’autre nous aime, il nous mène toujours plus haut que nous-même. Il n’est pas là pour nous faire descendre dans les enfers du désespoir.

Écouter cette voix amie qui n’est autre que cette part de nous bienveillante. Qui nous veut du bien et veille sur nous.

Catherine Bensaïd

1 septembre 2010

quand ça brûle

aout_56_les_Sabl_Maman

Maman, août 1956, les Sables d'Olonne

Est-ce que l'amour se mesure ? On ne peut pas mesurer le feu, mais seulement savoir quand ça brûle, trop ou pas assez.

Sylvie

T'en penses quoi, Maman ?

30 août 2010

ma belle sentinelle

C’était au cours de mon escapade briochine. Les deux plus jeunes de mes petits-fils avaient eu leur petit cadeau-souvenir, sauf l’aîné. Nous étions donc retournés à la librairie, où mon troisième petit-fils avait jeté son dévolu sur un petit livre, à défaut de quelque chose de typiquement breton (entre parenthèses ya pas grand-chose de typiquement breton à St Brieuc !).

C’est donc là que j’ai pris ce livre, comme ça.

tu_m_appell_en_arrivantJ’aime bien être choisie par un livre de cette manière. C‘est souvent une agréable découverte - si on omet les passages où l‘auteur s‘exprime de manière un peu crue (en tout cas à mon goût).

J’aimerais partager avec vous un des extraits que j’ai surlignés. Patrick Sébastien y expose une théorie qui m’a intéressée, une théorie qui peut-être, explique la force qui, curieusement, émanait de moi au moment où mon père a été emporté par un cancer : alors que Maman se reposait totalement sur moi, que ma sœur était effondrée, une force et une énergie absolument phénoménales côtoyaient mon chagrin et mon désarroi pourtant immenses (mon père était le pilier de la famille, et lui malade, le monde s‘écroulait).

Voici l’extrait en question :

" Le teint de Maman se grise et elle continue à rétrécir. Perdue dans le lit trop grand, elle est là sans y être. Donc, rien de réconfortant. Et pourtant, un état d’âme nouveau s’est installé en moi. Une robustesse, une volonté surprenante. Je me remémore mes découragements tout juste récents comme si c’était ceux d’un autre. N’ayant rien consommé qui puisse me rendre euphorique à ce point, je n’y vois qu’une explication : l’âme de Maman commence à s’enfuir, et de ce fait, vient pan après pan se poser près de moi pour me consolider. (…)

À la mort de mon fils, j’ai senti une force étonnante prendre le pas sur l’abattement. Cette force m’a conduit sur scène le soir même, m’a fait tenir étonnamment droit, pendant tout le chemin du deuil. Je suis persuadé que ce sont les morceaux d’âme de mon fils qui ont étayé ma douleur. Et ces fragments sont venus me soutenir dès que j’ai appris la nouvelle. Comme s’ils avaient été transférés dans l’instant, pour ma sauvegarde. La force que je ressens ce soir est du même ordre, moins abrupte, s’installant réellement mais montant en puissance au fil des heures. Comme si tout ce qui se vide de Maman me remplissait inexorablement.

Ma tristesse sera immense, bien sûr, mais je garderai toujours un sourire en coin. Maman est déjà là, tout près.

Ma belle sentinelle ! "

Publicité
Publicité
22 août 2010

trop n'est jamais assez

picture_couple_orangeacid_5448175b25

Je ne l'ai jamais caché, je suis une amoureuse exclusive (pas vous ?). Or, des ressentis comme la jalousie, la possessivité, c’est plutôt mal perçu. Le vrai amour est désintéressé (ce qui compte c‘est le bonheur de l’autre, même si c'est sans moi). Quand on aime vraiment on ne compte pas (les amants ?). La jalousie c’est pas de l’amour.

Oui mais.

Imaginez une seconde : vous êtes amoureuse (de lui). Il est amoureux (de vous).

Supposons maintenant qu’il flashe sur une autre. Ou bien vous, sur un autre. Ne vous poseriez-vous pas de question sur la réalité de votre amour ??? Imaginons maintenant que votre aimé fasse des gouzis gouzis avec l’autre femme, et que ça ne vous blesse pas; pire, vous en êtes enchantée. Ne remettriez-vous pas alors carrément en cause votre sentiment d'aimer ?

En fait, j'ai l'impression que notre manière d'appréhender l'amour est programmée dès le départ par un certain nombre de critères,

premièrement, l'inconscient collectif (aimer c'est souffrir - le poète ne chante-t-il pas : "il n'y a pas d'amour heureux"..)

deuxièmement, ce que l'on nous transmet dans notre histoire familiale.

Par exemple, Maman :

Luc_sur_Mer_1957

" Lorsque j’étais jeune, j’avais toute une bande de copains. Mais des copains-copains, hein. Je ne couchais pas ! Ton père a été le seul, l’unique".

Ma grand-mère maternelle :

Mamy_et_Achille

(clic clic sur l'image)

qui ayant hélas perdu son époux très vite, n’a aimé que lui jusqu’à la fin de ses jours (et pourtant, elle s’était remariée)..

Ma grand-mère paternelle,

Mamy

tombée à 15 ans folle amoureuse de mon grand-père (Don Juan qui a passé sa vie à culbuter toutes les filles de France et de Navarre)..

Et puis bien sûr, mon ancêtre Julie qui s’est consumée d’amour (au sens propre) pour un homme marié (avec une autre) qui lui a quand même fait trois enfants ..

(j'ai pas de photo de Julie alors je vous mets ma fille, lors du tournage de "Coco Chanel"

Adeline 

Alors voilà, possessive, exclusive, oui,

mais, en amour ...

" Trop n'est jamais assez,

tous les amoureux le savent"  *

* Patrick Sébastien, "Tu m'appelles en arrivant"

21 août 2010

La vie d'une autre

la_vie_dune_autreÇa fait des semaines que j’avais envie de lire ce livre, et chaque fois que je me pointais dans la librairie de ma ville, comme par hasard le dernier exemplaire venait d’être vendu. Je ne sais trop pourquoi, malgré mon grand désir de le lire, je ne voulais pas le commander ! Comme si.. comme si quoi ? comme si je tenais absolument à le trouver sans le chercher ? comme si je voulais que ce soit lui qui me trouve ? toujours est-il que c’est pendant mon escapade briochine, alors que ma fille entrait dans une Maison de la Presse pour acheter quelque chose à ses enfants, que je l'ai vu en face de moi ! ;-)

J’ai adoré ce livre, il se lit très vite et très facilement. Il est plein d’émotions et de tendresses, et je n’en dis pas plus pour le cas où ça vous donnerait envie de le lire, mais après, je vous dirai ce qui a tant résonné en moi dans cette lecture.

quelques extraits parmi ce que j’ai surligné :

13828017_p

On dit toujours que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, mais on devrait ajouter que ce qui nous mine quotidiennement finit par nous tuer !

PICT8625

(appartement breton)

Ma grand-mère m’a toujours dit qu’on retrouvait les choses quand on ne les cherchait pas. "Et quand on perd trop souvent les choses ce sont elles qui vous retrouvent", disait-elle en fin de vie. Bonne idée. Je vais laisser les choses me retrouver.

PICT9035

(ciel parisien)

Ce qu’on ne veut pas dire passe aussi par les mots, dans le choix que l’on fait d’en coller un puis un autre, et qui entre eux glisse un soupir où se dit ce qu’on voulait taire.

PICT8830

(mouette bretonne)

L’oubli a le talent de fabriquer autre chose que la mémoire ne sait pas produire. (...) L'oubli est un art qui m'autorise à ne pas respecter l'avenir étriqué que je m'étais sans doute forgé. Cultiver cet art m'a permis d'être en joie profonde, sans rancoeur d'existence.

Et ça, en guise de pense-bête pour la jalouse/exclusive que je suis ;-)

PICT8943

(amoureuse et son amoureux)

Je ne sais pas s’il est toujours en relation avec la rivale. Je chasse ces pensées. Ça ne me regarde pas. Ce qu’il fait de son histoire lui appartient. La mienne, c’est d’avoir confiance.

10 août 2010

pour Toi, juste pour Toi

un poème que Lise vient de m'offrir

PICT0277

(photo prise pas loin de chez moi)

Quand le chemin sinueux
Sur la pente du coeur

Semble si étroit
Qu'il en devient douleur.

Quand le vent de la vie

Souffle à l'envers
Et que nos pas  meutris
Ne trouvent que des pierres.

Quand las de nous heurter
A des murs de colère
Nous crions impuissants
Pour atteindre la mer.

Vient le moment où là
Tout à côté de nous
Le silence se pose
Nous donne rendez-vous.

Et comme le soleil
Après la pluie féconde
Réchauffe l'air lavé
De la poussière du monde.

Notre regard se pose

Dans l'espace et le temps
Se délivre soudain
De tout ce qui attend.

Alors à l'aube claire
Du jour qui vient
Nous naissons à nous-mêmes
Sans quitter le chemin.

Lise

10 août 2010

tout finit par disparaître

moustique

Un peu à l’écart dans l’un des jardins de l’ashram, j’ai décidé de m’asseoir pour méditer une heure. Malheureusement, j’avais oublié ce qui sort au crépuscule, en Inde : les moustiques. Je n’étais pas plus tôt installée, dans ce beau crépuscule, que je les ai entendus rappliquer, avant de les sentir frôler mon visage, se poser - dans un assaut groupé - sur ma tête, mes chevilles, mes bras, et me piquer férocement. Aussi ai-je pris une décision - et si, au lieu d’écraser les moustiques et de ronchonner, je restais assise et supportais l’inconfort ? C’est donc ce que j’ai fait. Immobile, je me suis observée devenir la proie des moustiques. Au début, les démangeaisons me rendaient folle, mais finalement, cela s’est transformé en une sensation diffuse de brûlure et je me suis laissée porter par cette chaleur jusqu’à atteindre une douce euphorie. J’ai accepté d’isoler la douleur de ses associations spécifiques pour la laisser devenir une sensation pure - ni bonne ni mauvaise.

Quand tout a été terminé, j’ai regardé l’étendue des dégâts. J’ai dénombré une vingtaine de piqûres de moustiques. Mais en l’espace d’une demi-heure, les cloques s’étaient résorbées. Elles avaient disparu.

Finalement, tout finit par disparaître.

E. Gilbert, "Mange, prie, aime."

31 juillet 2010

Au jour

 chatFrederic

© Frédéric Baylot

 

Au jour du bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis :

Dieu a fait l'un exactement comme l'autre.

Ecclésiaste 7.14

31 juillet 2010

la meilleure méthode

lefunambule1

La meilleure méthode,

c’est celle qui marche.

© MIFA

18 juillet 2010

juste le vide

4503_vide

"Imaginez-vous flottant dans limmensité de lespace dépourvu détoiles et de galaxies. Juste le vide. L’espace alors ne serait plus l’espace. Il ne serait tout simplement pas."

Eckhart Tolle

Il ne serait tout simplement pas ?

Il ne serait tout simplement pas ???

Et comment, je vous prie, quelque chose qui n’est pas pourrait-il n‘être pas ???????

15 juillet 2010

le pouvoir de choisir

PICT3914

Il est trompeur de dire que quelqu’un choisit une situation dysfonctionnelle ou toute autre situation négative. Personne ne choisit le conflit ou la douleur. Le choix sous-entend de la conscience, un degré élevé de conscience. Sans elle, vous n’avez pas le choix. Le choix existe à partir du moment où vous vous désidentifiez du mental et de ses shèmes de conditionnement, à partir du moment où vous devenez présent. Et avant d’atteindre ce moment, vous êtes contraint de penser, de sentir et d‘agir en fonction du conditionnement de votre mental.

Eckhart Tolle, "Le pouvoir du moment présent".

12 juillet 2010

plusieurs maîtres zen

PICT7294r

"La négativité n’est absolument pas naturelle. C’est plutôt un polluant psychique. De plus, il existe un lien profond entre l’empoisonnement et la destruction de la nature et l’immense négativité qui s’est accumulée dans la psyché humaine collective. Aucune autre forme de vie sur la planète ne connaît la négativité, sauf les humains, tout comme aucune autre forme de vie ne viole et n’empoisonne la Terre qui la nourrit.

Avez-vous jamais vu une fleur malheureuse ou un chêne stressé ? Avez-vous jamais rencontré un dauphin déprimé, une grenouille ayant un problème d’estime de soi, un chat qui ne sait pas relaxer ou un oiseau plein de haine et de ressentiment ? Observez n’importe quelle plante ou n’importe quel animal, et laissez-lui vous enseigner ce qu’est l’acceptation, l’ouverture totale au présent, l’Être. Laissez-lui vous enseigner l’intégrité, c’est-à-dire comment ne faire qu’un, être vous-même, être vrai. Comment vivre, mourir, et ne pas faire de la vie et de la mort un problème.

J’ai vécu avec plusieurs maîtres zen : c’étaient tous des chats. "

Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle

8 juillet 2010

s'ouvrir aux possibles

PICT7416

"S' ouvrir aux possibles,

faire de la place en nous pour "tout le reste"

fait que les possibles se manifestent.

PICT7506

C'est comme des ondes,

nous nous rendons disponible à voir plus large

et donc..

PICT7505

le large entre dans nos vies."

Lise

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.•´¸.•*¨) ¸.•*¨)
(¸.•´ (¸.•´ .•´ ¸¸.•`¨•

26 juin 2010

Cette partie de Etty

etang

 

Quella parte di me, la piu profonda, e la piu ricca, iu cui riposo, è cio che io chiamo DIO.

 

Cette partie de moi, cette couche la plus profonde et la plus riche en moi où je me recueille, je l’appelle Dieu.

 

21 juin 2010

être grand

Élever un enfant, ce n'est pas lui faire lever la tête,

c'est lui montrer comment être grand en l'étant soi-même..

21 juin 2010

un petit pois dans la tête

poi4s221

Dans une situation où j’ai mal, j’ai souvent tendance à fuir. Je fuis en écrivant, je fuis en faisant semblant ("même pas mal"), je fuis en tournant ma souffrance en dérision. Tout cela m’a plutôt bien réussi jusqu’à aujourd’hui.

Or, ya quelques jours, je me suis aperçue d’un truc vraiment bizarre. J’avais le moton (je dis moton depuis que mon amie québécoise m’a fait connaître ce mot mais en fait je parle du chagrin, une sorte de boule enkystée entre les seins que je trimballe depuis toujours). Bon ceci dit je sais que je ne suis pas la seule. La souffrance hélas fait partie de la condition humaine, même si on fait comme si, parce que qu’est-ce qu’on découvrirait, hein, si on tendait vraiment l’oreille à ce que nous dit notre corps souffrant ? serait-on en mesure d’accepter ce qu’on apprendrait ? Guérir de sa souffrance, ça demande du courage.

Oui alors donc, un matin comme tous les matins je me réveille avec mon moton. Et que sens-je, qu’ouïs-je, que constate-je ? J’ai rien à y associer, pas de contexte particulier qui aurait pu me permettre d‘accuser quelqu’un ou quelque chose. C’est comme si ce matin-là, mes incessants pourquoi pourquoi pourquoi s’étaient épuisés par leur propre futilité. Comme si je m’étais aperçue de l’insignifiance de mon ego bataillant comme un fou pour retrouver sa suprématie, à échafauder des histoires porteuses de sens pour essayer de parvenir à l’acceptation. Ce qui paradoxalement m’en tenait toujours éloignée !

Alors ça !

Si ça tombe, ça fait des années que j’accuse mes parents alors qu’ils n’y sont pour rien !

Le pire de tout, c’est que cette prise de conscience (comme tous les éclairs de génie qui ont jalonné mon existence) s'est évaporée comme un rien ! Trois secondes trente cinq plus tard, j’étais repartie dans mon chant de lamentations.

En tout cas, maintenant je vais me méfier de mon "cerveau affectif" : intuitif, impulsif, illogique*, à démarrer au quart de tour sans me demander mon avis, m’étonnerait pas que ce soit lui qui m’ait pourri l’existence !

Comme dirait Daniel Goleman :

"L’intelligence est inutile quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions".

* ma mère disait que j’avais un petit pois dans la tête.

Mais au fait .. parlait-elle d’un pois ou d'un .. poids ? ;-)

20 juin 2010

NON

fleur_rouge

 

Les souffrances liées aux histoires se ressemblent chaque fois que notre mental fait le lien entre elles. Mais dans la réalité c'est nous seuls qui faisons ce lien et donc qui avons la possibilité de ne pas le faire.. C'est une forme de lâcher-prise qui dit : NON je ne veux pas revivre cette souffrance donc je m'attache à tout sauf à ce qui parle en moi de cette souffrance dans la situation actuelle.

Lise

20 juin 2010

pour MARIE K :-)

PICT7046

Cette photo est pour toi Marie : la cime ensoleillée au bout d’un chemin pénible à gravir,

rappelle-toi l’arcane 13 ..

"Si quelque chose soppose à toi et te déchire, laisse croître, cest que tu prends racine et que tu mues. Bienheureux ton déchirement qui te fait taccoucher de toi-même : car aucune vérité ne se démontre et ne satteint dans l évidence."

St Exupéry, "Citadelle"

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
le blog de Ambreneige
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 118 247
Publicité