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le blog de Ambreneige
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4 février 2013

Lumineuse

felee

 

Je dois être lumineuse, alors !

 

Ca me fait penser à un truc. Ya pas longtemps, mon fils me fait :

- Pourquoi Ambre Neige ?? pourquoi pas Fer Pluie ou Cuivre Grêle ?? ouaich, j'ai eu de la chance que tu m'appelles pas Fer Brouillard !!!!

Depuis, je l'appelle Fair Brew ..

Ben quoi ..

C'est pas mignon ???

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27 octobre 2012

Pensiero

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Buongiorno amiche !
 
Come sta ??
 
Avete dormito bene ?
 
(- ̮-)
.__/l\__.
17 octobre 2012

Quand un homme cesse de choisir

orange-mecanique-1971-08-gCatherine demande si Orange Mécanique ne serait pas un grand classique lyrique. Hm, si tu entends par grand classique lyrique un étalage de violence, alors oui Catherinette, Orange Mécanique est un grand classique lyrique.

C’était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. J’avais dans les 17/18 ans et une de nos sorties favorites était de se payer une toile (à vrai dire yavait pas grand-chose d’autre à faire).

Après la séance il n'y avait plus de train et on rentrait à pied en longeant la voie de chemin de fer.

Si ma mémoire est bonne (ce qui reste à vérifier vu mon âge canonique), je suis allée voir ce film avec ma sœur et chacune notre petit copain.

Orange Mécanique donc. Précisons d’abord que je/nous étions dans un trip qui ne me conviendrait certes plus !! Quand je regarde un film, ce qui reste rare, c’est essentiellement pour rigoler. Or, à cette époque j'étais allée voir L’exorciste, dont on peut dire beaucoup de choses mais sûrement pas que c’est marrant. En plus je l’ai vu trois fois (y compris en V.O., encore plus effrayante qu’en français) pour la raison que mon copain vouait à ce film une passion sans borne (on ne pense pas assez aux répercussions dramatiques des passions cinématographiques de son petit copain).

Bref. Je vous pose le décor d'Orange Mécanique : nous sommes dans une ville britannique où les jeunes ont pris le pouvoir. Tous ? oui, tous. Représentés par le personnage principal, Alex, inoubliable de violence malsaine et nauséabonde.

Ce garçon délicieux, comme Hitler en son temps, passionné par la musique de Beethoven (qu'il appelle Ludwig van) l’est aussi par le sexe et l’ultraviolence, comme il dit (la violence super violente). L’essentiel de leurs distractions, à lui et sa bande, repose sur le passage à tabac de tout ce qui leur tombe sous la main et le viol de tout ce qui leur tombe entre.

Il y a d’ailleurs une scène d’anthologie où une nana à qui ils ne font pourtant pas peur ne gagnera malgré tout pas la bataille mais je n’en dis pas plus, tellement c’est tordant d’humour (noir), au cas où ceux qui ne l'ont jamais vu voudraient voir le film.

Heureusement comme vous savez, ya une justice en ce bas monde. Un jour qu’Alex et sa clique se divertissent gaiement en faisant un casse et en zigouillant un mec par inadvertance, Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Il ne fera pas son temps de peine pour la bonne raison qu’il accepte de se prêter à une thérapie révolutionnaire : ça vient de sortir et ça consiste à le faire user et abuser des trucs qu’il aime jusqu’à ce qu’il en ait la nausée. Je me rappelle d’une scène par exemple où avec un système où il est dans l’incapacité de fermer les yeux, on le colle devant une scène de viol, donc au début il se dit "Yes trop d’la balle !!! " (pour une meilleure compréhension je vous traduis avec le langage d’aujourd’hui) et en même temps, on lui injecte Dieu sait quoi qui lui fait un mal de chien. Un genre de réflexe de Pavlov en quelque sorte.

D’ailleurs au cours d’une de ces séances, on lui montre des scènes de l’Allemagne nazie (si vous doutiez encore que comme film, ya plus marrant, là vous n’avez plus aucun doute), la bande-son est la Symphonie n°9 de son cher Ludwig van, ce qui provoque immédiatly en lui une irréversible aversion pour cette musique.

Comme vous voyez, Kubrick le réalisateur du film entendait démontrer que la société ne prône pas le bien, mais force juste l'individu à s'y conformer. Ce qui n’est pas pareil !!! le bien n'est pas choisi mais adopté sous la contrainte de l'éducation, de la loi, de la répression. Thèses joyeusement illustrées par le traitement décrit ci-dessus, qui impose à un sale type criminel de faire le bien contre sa volonté, alors qu’au-dedans, il reste tout pourri tel qu'en lui-même.

Alors forcément, après sa remise en liberté (puisque c’était le prix à payer pour être libéré tout de suite) Alex se retrouve tout désemparé, sans défense, comme qui dirait une puce sans son chien. Oui, parce que figurez-vous que comme par hasard, il rencontre tous ceux qu’il avait agressés avant son arrestation, mais bref, je ne vais pas tout raconter, si des fois ..

Je précise que ce film est tiré d’un livre d’Anthony Burgess (auteur que je ne connaissais pas à l’époque, depuis j’ai lu son excellent "L’homme de Nazareth", l’histoire de Jésus comme vous ne l’avez jamais lue !).

Une petite conclusion ?

Les paroles de l'aumônier dans le film, qui dit :

Quand un Homme cesse de choisir,

il cesse d'être un Homme.

14 octobre 2012

Avec nos larmes

pensive

 
L'avantage de pleurer sous le soleil,
 
c'est qu'avec nos larmes on peut dessiner des arc-en-ciel.
 

 

Je ne sais pas pourquoi, quand je nage à la piscine ou quand je rentre à pied parce qu'il n'y a pas de train, souvent je pense à Etty. Je pense à Etty qui n'avait pas le droit, en tant que Juive, de prendre le bus ou d'aller à la piscine. Comment aurais-je intégré une telle donnée ? comment tous ces gens vivaient-ils une telle injustice ? y aurait-il eu un moyen de la contrer ?

Ca me fait penser à quelque chose, un truc que j'ai lu ici. Mais bien sûr ce n'est pas comparable. Etty a été victime d'une volonté d'extermination en masse.

Ou l'art et la manière de casser l'ambiance ..

8 octobre 2012

Une révolte

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Ca fait une éternité que je ne lis plus Etty. Plus de deux ans je crois.

Et puis, je ne sais pas pourquoi, hier soir j'étais en train de lire (un autre livre), et voilà qu'Etty m'appelle.

Et voici ce qu'elle me dit :

"Nous autres hommes, nous suscitons des situations affreuses, mais comme elles proviennent de nous-mêmes, nous parvenons toujours à nous y adapter. Pour que ces situations cessent, il faudra attendre que nous ayons évolué au point de ne plus pouvoir nous adapter, de ne plus pouvoir les supporter intérieurement. Même des avions qui s'écrasent en flammes gardent pour nous un certain pouvoir de séduction sensationnel alors que nous savons, nous savons que des gens sont en train de brûler vifs, et tant que cela ne suscite pas en nous une révolte de tout notre être, tant que nous trouvons encore des possibilités d'adaptation, toutes les atrocités perdurent."

A méditer.

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7 octobre 2012

L'amour fait du bien

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L'inconvénient lorsqu'on se déplace en train, c'est que des fois il y a des retards ou des suppressions, personne ne sait pourquoi. Mais bon je ne vais pas râler, là où je me trouvais hier je pouvais rentrer à pied. Bon, j'avais laissé à la maison le MP3 que mon fils m'a prêté (en même temps, j'avais juste prévu d'aller nager pas de marcher..). Par contre j'ai toujours mon appareil, alors à défaut de rentrer en dansant j'ai pris des photos.

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"Toute seule, on marche plus vite",

dit le proverbe

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heu..

P1020386surtout quand il pleut à verse !!!!

P1020377Yeeeeeeeeeeeessss !!! ça sent l'écurie !!!

(je m'arrête largement avant Paris !!! :-))

P1020378rr

ben quoi, c'est pas écrit "Défense de tagguer" !!!!

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Ce tag-là est super vieux, plus de dix ans. Au début c'était écrit : "La violence fait du mal. L'amour fait du bien. Choisissons notre chemin pour l'an 2000", sur fond d'arc-en-ciel et de couleurs.

 P1000516

Mais comme vous voyez, on a essayé en vain de dissimuler tout ça sous du blanc.

 

 Mes amis,

 
Je vous souhaite un très bon dimanche !!!
 

(¯`*´¯)
`*.¸.*
¸.*¨ ¸.*¨)
(¸. .´ ¸¸.`¨
*

6 octobre 2012

Ailleurs

vert

On a tous dans la tête que l'herbe est plus verte ailleurs, et on finit par s'apercevoir qu'ailleurs c'est exactement pareil, car on est resté pareil..

A vouloir se fuir on se retrouve nez-à-nez avec soi-même, mais sans la sécurité d'un environnement connu.

 Reynald

1 juin 2012

L'un des deux

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Pour qu'un couple dure,
 
l'un des deux doit être un saint.
 
 
Alix Girod de l'Ain
 

ou les deux...

Posté par brie, 01 juin 2012 à 09:36

6 mars 2012

Il faut qu'on parle

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"Je ne suis pas d'accord avec toi on ne peut pas tout se dire avec le corps. La communication est aussi importante voire plus (…).. on est tous pareils en tant qu'Etre humain, mais en étant tous différents en tant que personnes..." écrivait Isa ici même, pas plus tard qu’il y a une semaine.

Pour ma part, je suis entrée dans la vie conjugale forte du précepte paternel, "Tu n'as qu'un droit, celui de te taire". Ca tombait super bien vu que de toutes façons avec mon compagnon d'alors il était positivement impossible d'en placer une. Du coup le suivant je l’ai pris parce qu’il lâchait, genre, un mot tous les six mois, après quoi il mettait six autres mois à recharger ses batteries. Oui bon je sais, il paraît qu’il existe quelque chose entre tout et rien, mais je cherche encore ;-)

Et pour vous, ça se passe comment la communication en couple ?

2 mars 2012

Ne pas courber l'échine

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Ma mère était une personne extrêmement introvertie. Une mère introvertie se livre peu, c’est un doux euphémisme. Alors quand on tombe par hasard sur un livre qu’on lui a offert et qu’on découvre qu’elle l’a commenté, ça fait comme un froid au cœur : ses mots comme des perles enfilées sur un collier d’émoi.

"La vie est un passage sur terre", avait écrit ma mère. "On devrait profiter au maximum des bons moments qui nous sont donnés. On a le regret de tous ces moments perdus, dans la détresse, avec le remords d’avoir raté quelque chose. La vie n’a pas de prix, je crois qu’on s’en aperçoit trop tard quand les années nous ont rattrapés. On se regarde dans la glace, on dit encore merci quand on se reconnaît. Malgré les rides, ces sillons creusés par le temps, les cheveux blancs, les douleurs sournoises de la tête aux pieds. Enfin on appelle cela vieillir.

Mais ce sont des étapes à franchir on essaie de faire pour le mieux sans se laisser abattre. Ne pas courber l’échine ! se redresser !"

Mai 2003, quatre ans avant sa mort.

29 février 2012

En contact avec le coeur

femme-sensuelle-jolie-photo


Quelle que soit sa forme, un sein est fait pour nourrir et ressentir. Quant aux hanches, il y a une raison pour qu’elles soient larges : elles renferment un berceau soyeux pour une nouvelle vie. Elles sont un portail, des poignées d’amour, un coussin moelleux. Les jambes sont faites pour nous porter, nous propulser. Elles sont les poulies qui nous aident à nous soulever, l’anneau, l’anillo dans lequel nous encerclons notre amant.

On ne peut dire du corps qu’il est censé être comme ci ou comme ça. Ce qui compte c’est de savoir si ce corps éprouve de la joie, du plaisir, s’il est bien en contact direct avec le cœur, avec l’âme, avec le sauvage. S’il bouge et danse à sa façon. C’est cela et rien d’autre.

Clarissa Pinkola Estès

Femmes qui courent avec les loups

20 février 2012

L'homme idéal (saison deux)

chat


Dès que vous rencontrez quelqu'un, c'est inévitablement l'homme idéal : soit parce qu'il est réellement fait pour vous, soit parce qu'il va vous obliger à régler votre névrose. Et si vous préférez zapper plutôt que de comprendre et régler, vous retombez sur le même genre de personne, encore et encore. Il n'y a pas de hasard et vous remplacerez un mauvais clou par un autre mauvais clou ! parce que ce ne sont pas les clous qu'il faut changer. C'est vous !

Pascale Piquet

17 février 2012

Se plier

noire


Et si vous, cygne, étiez obligé de prétendre être une souris ? Ne seriez-vous pas l'animal le plus malheureux du monde ?

Pourquoi alors les femmes tentent-elles de se plier pour prendre une forme qui n'est pas la leur ?

Clarissa Pinkola Estès,

Femmes qui courent avec les loups

29 janvier 2012

Réalisme

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Sans être pessimiste, je demeure réaliste =

 plus le temps passe...ben, heu, plus le temps passe !!

Khayaa

20 janvier 2012

Soigner par l'amour

prison 

 

" De nombreuses femmes se marient alors qu'elles sont encore naïves au sujet des prédateurs et elles choisissent un homme qui va se révéler destructeur pour elles. Elles sont déterminées à le "soigner" par l'amour.

Plus tard, elles vont voir l'espoir d'une vie décente pour elles et leurs enfants s'amenuiser de plus en plus. Elles sont captives durant une période de leur existence qui devait être épanouissement. Au lieu de vivre librement, elles vivent dans l'erreur. Le prédateur leur a fait une promesse qu'il ne tiendra pas, la promesse qu'elles vont devenir une reine, alors qu'en fait leur meurtre est programmé.

Il faut espérer qu'elles finiront par ouvrir la porte de la pièce où gît tout ce qui a été détruit de leur vie. Si leur compagnon peut être responsable de ces destructions, il n'en reste pas moins que le prédateur naturel dans leur propre psyché y joue aussi un rôle. "

Clarissa Pinkola Estés

"Femmes qui courent avec les loups"

J'ai surligné exprès la dernière phrase car je la trouve presque plus importante que tout ce qui précède. Aucun changement n'est possible tant qu'une femme est forcée de croire qu'elle est impuissante parce qu'on lui a appris à ne pas prendre conscience de ce qui se passe.

Merci à toi, Khayaa, de m'avoir fait découvrir ce livre ! (clic-clic ici)

15 janvier 2012

Nouveau

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On ne se découvre pas de nouveaux goûts
 
en se cantonnant aux vieilles recettes.
 
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12 décembre 2011

Le plus dur

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Le plus dur, cest pas de construire des choses,
.
le plus dur, cest quelles restent debout.

 

Il a raison mon chat, non ? souvent, dans l’euphorie et l’ignorance de notre jeunesse, on bâtit sa vie suivant un cadre qui nous semble être celui qui nous mènera direct au bonheur. On se voit déjà avec une longue barbe blanche, les mains croisées sur le bidon, satisfait de notre existence bien remplie, entouré de notre descendance couronnée d’auréoles sur la tête tellement on les a bien élevés et rendus heureux (car c’est sûr que nous, on va réussir ce que nos parents ont raté). Mais au bout du compte, qui d’entre nous arrive à la fin de sa vie avec une telle satisfaction ? parce que franchement, c’est facile de se marier, d’avoir beaucoup d’enfants, et patati patata.. seulement après, quand il s’agit de se mettre à l’écoute, de ne pas lâcher devant l’adversité, devant l’ennui, la lassitude (et Dieu sait que le quotidien s’y connaît pour nous donner envie de baisser les bras), et d’aimer, d’aimer, d’aimer infiniment, inlassablement, envers et contre tout, au point d’oublier tout ce qui est moche, les petites vacheries, les mesquineries, et tout le reste ..

Vous, vous êtes satisfait de ce que vous avez fait de votre vie ?

28 novembre 2011

d'enivrantes suées érotiques

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"Antoine attendit que son rythme cardiaque s'apaise en caressant le front de Patricia, ôtant de son visage quelques mèches plaquées par d'enivrantes suées érotiques.

- Je t'aime ! s'exclama Patricia.

- Oh non ! répondit-il.

- Ben si.

C'est bien les hommes ça ! Il faudrait coucher mais surtout ne pas tomber amoureuse !"

(extrait tiré d'un roman d'Isabelle Alexis).


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Est-ce que la dernière phrase vous choque ? je suppose que non, car il est bien connu que "c'est bien les hommes ça, coucher mais surtout ne pas tomber amoureux(-se) !!! "

Et pourtant, cherchez bien .. ça ne vous est jamais arrivé à vous, les filles, ne serait-ce qu'une fois, de coucher et que le mec s'accroche ? qu'il soit tendre, romantique, amoureux, et vous, vous lui racontez n'importe quel bobard pour ne pas le revoir, parce que ce soir-là, vous aviez juste envie d'un câlin ? et si vous cherchez mieux, vous ne trouveriez pas par hasard que c'est arrivé plus d'une fois ?

Alors purée, c'est quoi ces idées toutes faites, encore ?

24 novembre 2011

le futur du présent

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On a le futur de son présent.
.
.
Daniel Dufour
.
.
Heu ..
mais bien sûr..
18 novembre 2011

on n'est pas rendus

1338369_3249298Ma sœur m’a fait cadeau d’un livre, enfin de plusieurs, dont un que je trouve particulièrement intéressant. L’auteur y explique que lorsque nous sommes malades, c’est que notre corps – notre meilleur ami et le plus fidèle, selon lui – exprime à travers les différentes pathologies (que ce soit une sinusite ou un cancer) que nous avons posé des gestes faux, que nous avons fait des choix allant à l’encontre de nous-mêmes, que nous ne nous sommes pas suffisamment aimés et respectés pour nous autoriser à privilégier notre propre personne au lieu de faire passer le bien-être ou les demandes des autres avant les nôtres.

Il se trouve que quelques jours avant d’ouvrir le bouquin, je me suis mise à souffrir d’une "douleur de paroi" (dixit mon médecin) (en fait, c’est une déchirure intercostale, si j’ai bien compris). C’est marrant cette expression, non, "douleur de paroi" ? C’est marrant mais c’est pas drôle du tout. Ça fait mal chaque fois que je respire (or, je n'arrête pas de respirer), que je tousse (je traîne une vieille bronchite, ce qui fait que pour avoir moins mal je tousse très timidement, si bien que mon fils me sort des trucs aussi sympas que "alors là, on dirait plus une petite vieille, on dirait carrément un fossile !") mais alors le pire de tout, c’est quand je me marre. Qui y cru qu’un jour, je supplierai que l’on ne me fasse surtout pas rigoler ?

Enfin bref. Cette "douleur de paroi" est survenue comme par hasard lors d’un épisode (contexte familial) mettant en scène ce que je me sens obligée de faire par loyauté envers mes parents, et ce que je ressens profondément en moi. D’où un tiraillement douloureux.. une déchirure !

Bon, ceci dit, j’ai compris le comment du pourquoi, je suis drôlement fortiche !! alors pourquoi la douleur ne disparaît pas ?

Eh bien parce que, comme me l’avait expliqué ma psy une fois, il y a tout un monde entre la compréhension intellectuelle et la prise de conscience. Le corps, lui, il en a rien à fiche de ce que lui raconte la tête, vu le nombre d’âneries qu’elle passe son temps à lui sortir depuis toujours et que c’est même à cause de ça qu’il est dans un tel état.

Prenons l’exemple de la violence, puisqu’il se trouve que c’est un contexte que j’ai connu vécu. Eh bien j’en ai toujours eu une compréhension intellectuelle. Je me rappelle de tout, j’ai bien intégré que enfant, j’ai été agressée physiquement par mon père, et d’une certaine façon, par ma mère (qui n’intervenait pas). Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai cherché au travers de mon histoire familiale des explications à cette attitude parentale, et ô joie, j’en ai trouvé (puisque j’en cherchais). Tout ça m’a satisfait intellectuellement et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Alors pourquoi ces crises d’angoisse lorsque mes enfants (et petits-enfants) étaient petits (à partir de leurs deux ans, c’est-à-dire quand mon père a commencé à "s’occuper" de moi) ?? Pourquoi ces pathologies pulmonaires et cardiaque à répétition (ah mais oui c'est vrai, dans notre famille on est tous fragiles des poumons !!) ?? Et ma mère à chaque fois qui me disait " T'as toujours des maladies bizarres, comme c’est bizarre !" ..

Eh oui, mon intellect était satisfait, mais pas moi. Je n'ai jamais compris ce qu’essayait de me dire ma psy quant elle me bassinait avec sa "prise de conscience".

9782761920674Or, qu'est-ce que c'est que la prise de conscience ? eh bien c’est le fait de se reconnecter avec la violence subie (aglagla moi peur) au lieu de la regarder de loin comme je l’ai toujours fait (la petite Nad battue par son papa), ceci afin d’admettre que cette dernière a bel et bien été vécue et qu’elle n’appartient pas à qui que ce soit d’autre que soi-même.

J’ai aussi découvert grâce à ces livres, que moi qui me croyais la plus grande des coléreuses devant l’Éternel, eh bien c'est tout le contraire !!! je ne suis pas fichue d’exprimer mes colères !! La preuve, les crises de rage que je piquais il y a seulement encore quatre ans (chez nous toutes les portes sont dégondées), qui sont, non pas la marque saine d’une colère exprimée, mais la souffrance de toutes mes colères rentrées !! (bon, faut pas que je m’énerve, sinon je vais encore avoir bobo !)

Alors vous voyez les amis, comme on dit en Suisse : on n’est pas rendus !!

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