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le blog de Ambreneige

15 décembre 2009

Chuchotements

venue te dire

 

Sa bouche près de mon oreille, ses chuchotements,

ses chuchotements me rassasient, me donnent des forces,

me forcent à cheminer avec joie

cette joie de sa voix qui me garde, me regarde et me rejoint

sa voix tient les commandes

sa voix ma compagne m’accompagne

sa voix me nourrit de ce qui me fait vivre

me met debout m‘aide à marcher et je me mets en route sur le chemin

sa voix grave se grave en moi, elle m’imprègne et me préoccupe,

elle m’occupe et ses mots s’occupent de mon âme

et sa voix à lui qui glisse forcément, inévitablement

autour de mon cœur prisonnier

Dis-moi mon cœur ce qui te fait battre

dis-moi ce qui te fait vivre et je te dirai pourquoi tu frémis

tu frémis comme ma peau lorsque ses mains la touchent

ses chuchotements je les ai gravés sur mon âme

26 février 2007

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15 décembre 2009

surprise !

feu_dartif

J’ai l’honneur et l’avantage, mes chers amis, de vous annoncer qu’il y a une nouvelle photo dans mon album, il s’agit de

tadaaaaaaaaaaam (roulement de tambour)

b_ranounoune

Bérangère !

Oui, je sais ! Mamalilou, Isa, Fazou, Youyou, Mifa, vous en pouvez plus d’impatience d’y figurer aussi ! ou encore ! voire les deux !

mais je vous en conjure mes amies ! ne poussez pas ! un peu de tenue zen, que diable ! yaura de la place pour tout le monde !

PS Bérangère, comme je ne voudrais surtout pas te traumatiser gravement avec le clip sur le yoga que j’ai mis hier soir, je t’invite à lire ce qui suit (c’est-à-dire ce qui précède) pour que tu puisses constater à quel point je ne suis qu’une yoggueuse- (yoggui ?..) comme toi et moi ..

15 décembre 2009

desperate yoga course

Depuis quelques temps, j’ai des cours de yoga à rebondissements. Tout a commencé le jour où, sur la respiration profonde, je me suis mise à verser des torrents de larmes. La chose m’ayant pris de court, je me suis tout d’abord contentée d’éponger. Les fois suivantes, j’ai essayé de faire ce que je faisais pendant les cours de yoga avant, c’est-à-dire résoudre de tête des exercices d’algèbre. Je voulais rembobiner le temps, revenir au moment de mes croyances sécurisantes (mais limitantes), de mes convictions Superrempart Antibobos.

Mais en moins de trois équations, je me suis fait mourir d’ennui. En plus j’étais aussi détendue qu’une pizza surgelée.

Il y a peu, quelqu'un en qui j’ai confiance m’a dit "les adversaires c’est ce qui nous déchire de nous-mêmes et des autres, ce qui nous fait vivre renfermés au lieu de nous permettre d’être spacieux".

"déchire" est un terme tout à fait approprié.

En ce moment j’ai l’impression de me craqueler, ce qui est très moyennement fabuleux.

Pour en revenir à mon cours, après le départ des autres élèves ma prof est venue me demander pourquoi mon visage avait cette couleur bleue si seyante ? Aurais-je par hasard un problème avec la respiration ?? A ces mots les miens ne se sentent plus de joie et se mettent à jaillir, entraînant les siens, elle me conte un peu son parcours, un peu sa vie, et voilà qu’elle prononce le mot " émotion". Non pitiéééé ! pas les émotions ! Pas ces saletés d’impulsivité, impatience, colère !!! pas d’engouement, de folie, d’affinité, de sympathie, de confiance !!! pas de curiosité, d’émerveillement, de bouillonnement intérieur, d’allégresse !!!! pas d‘explosion de joie ! pas d‘explosion de tristesse !

Pitiééééééééé non !!

Interloquée elle me regarde avec son doux sourire, " quelle chance tu as !!" ( ma prof a une notion très personnelle de la chance) (point de vue humour j‘en vois un avec qui elle s’entendrait bien)

" Puisque tu te mets en colère.." poursuit-elle " cela t’évite d’être furieuse contre toi d’avoir contenu ta colère, penses au nombre de gens qui n’extériorisent pas, qui ne bougent pas, jamais ! Toi, tu évacues tes émotions et cela t’empêche de les subir."

Ah non, je ne suis pas d’accord ! je ne maîtrise rien ! je ne gère pas ! je fais n’importe quoi ! " bien sûr que non tu ne fais pas n’importe quoi, tout ce qui nous arrive nous l’avons choisi."

Choisi ? Tu crois vraiment que j’ai choisi de passer mon temps à commettre des maladresses ou à exploser de rire comme une demeurée ????? " Même si tu exploses de rire comme une demeurée, comme tu dis, c’est ton moi émotionnel, c’est-à-dire ton moi le plus profond qui s’exprime." Rire comme une demeurée c’est mon moi le plus profond ? waouh, comment ça me réconforte !

"Nos émotions sont ce qu’il y a de plus vrai, de plus authentique en nous. Il ne faut pas retenir ses émotions, il faut vivre ce que l’on a à vivre "

Qui peut m’expliquer pourquoi le mot " vivre" m’a déclenché un fou rire ????

"je préfère que tu pleures pendant mes cours ça fait moins de bruit "

Plus compréhensive, comme prof, tu meurs.

yoga_1

et après, on se demande pourquoi chui bleue

1er février 2007

14 décembre 2009

yoga

13 décembre 2009

pas bonne

RegardCoquelicot_Lo2

© photo Regard Coquelicot

J’allais vous parler d’Olentzero, où je suis allée avec ma fille et ses fils hier, quand j’ai lu cela :

"Trop souvent, ici et là, regardant le monde tel qu’il nous apparaît, nous refusons de croire qu’en tout être réside, fondamentalement, LA BONTE."

Ah..

Jme rappelle d’un soir où mon fils m’a demandé de bien vouloir relire les réponses au devoir qu’il venait de faire, qui portait sur les tortures pratiquées sur des enfants pendant la dernière guerre mondiale.

J’ai d’abord lu l’article sur lequel devait travailler mon fils, et je n’ai pas réussi à la première lecture à lire jusqu’au bout tellement je pleurais.

Je m’y suis repris le lendemain, ou le surlendemain peut être je ne sais plus, pour lire que ces enfants étaient utilisés pour des expériences, et ensuite on les accrochait à des crochets de boucher où ils finissaient de mourir.

Alors moi je veux bien qu’en tout être réside de la bonté.

Mais cette bonté n’est peut être pas celle à laquelle je pense.

Et je ne parlerai pas plus de tous les autres points qui me font douter de la bonté humaine.

À commencer par mon attitude, bien entendu - je peux être un havre de tendresse autant que violente, intolérante et jugeante (la preuve).

Moi ce que je me pose plutôt comme question, c’est POURQUOI il faudrait absolument trouver de la bonté là où il n’y en a pas ?

Où c’est bon de violer un enfant par exemple ?

Où c’est bon de découper quelqu’un (ou des animaux) en rondelles pour faire des expériences sadiques ?

À quel titre faudrait il y trouver des circonstances atténuantes ?

C’est comme quand jme disais "mon père me tapait dessus, mais c’est pas de sa faute, (alors là, je listais intérieurement tous ses malheurs) et puis, il pensait bien faire ..c’était pour mon bien" (enfin, en supposant que c’est pour le bien d’une petite fille de vivre dans la terreur de se prendre des volées de baffes sur la figure pour des raisons totalement incohérentes).

Ah non décidément, je ne suis pas bonne..

Frederic_Pavot_fillette

© photo Frédéric Pavot

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9 décembre 2009

La nounoune enfin dévoilée (first part)

Chers amis, chères nounounes,

et vous qui êtes ici avec le secret espoir d’atteindre la zénitude,

mille pardons bonjour !

Depuis environ trois ans que je blog trotte, force m’est de constater que je croise régulièrement des nounounes mais que - tenez vous bien - elles ne savent pas qu’elles en sont !

C’est pourquoi il m’a paru urgent et même quasiment indispensable de partager avec vous une étude hautement scientifique (le sujet étudié c’est moi-même, c’est vous dire si l’étude est fiable !) que certaines d’entre vous connaissent déjà pour y avoir activement participé (je dirais même qu’elles y ont donné le meilleur d’elles mêmes, et Dieu sait que le meilleur de la nounoune, c’est pas rien !)

Bien.

Alors avant tout, je tiens à rappeler à l’intention des sceptiques et des persifleurs que l’homme est le produit le plus abouti de l’évolution, et que ce qui fait l’homme, c’est la femme. C’est comme ça, c’est une vérité qu’il convient d’admettre, même si c’est vrai.

En même temps, c’est un peu le principe de la vérité.

Bon maintenant je lève le voile sur les innombrables mystères de la nounoune, qui partage indiscutablement avec la femme des similitudes troublantes. Faut dire qu’à la base, la nounoune est une femme. Ceci explique cela.

1) comment reconnaît-on la nounoune ?

On la reconnaît, parait il,

.. à son allure vaguement abandonnée, comme si elle était appuyée sur quelqu’un ou comme si, plutôt, elle pouvait prendre n’importe quelle position (attention, cette particularité ne s’applique pas à son cerveau, qui au-delà d’une certaine dilatation, fait splash ! )

.. à son allure, disais je, de "bab cool" des années 2000, de "post soixante huitarde" très très post (voire de Whiskas en gelée quand elle vient de lire un truc sur la vacuité)

.. à son visage qui a l’air crétin gentil, d’ailleurs elle sourit tout le temps, à tout le monde, les femmes trouvent ça louche et les hommes se méprennent, trop bonne trop .. heu, enfin, nounoune quoi !

.. à son regard rêveur, un peu absent, oui enfin bon, en ce qui me concerne disons les choses comme elles sont : carrément barré ailleurs, d’où des insinuations aussi injustes qu’inexplicables, il va vraiment falloir que t’arrêtes de boire, qu’est-ce que t’as encore fumé ? et patati patata alors que je ne bois jamais d’alcool, rien, que couic, je ne fume jamais d’orties séchées, tout chez moi est naturel, on pourrait même dire, inné, méminé !  ceci dit, pas la peine d’en faire tout un plat ! que la méchanceté et la laideur restent dans le flou !!! que mon regard reste tourné vers l’intérieur !!!!! (faut dire aussi qu’à l’intérieur ya vraiment de quoi faire)

2) vacuité, impermanence et lungtisme : la nounoune à la limite de l’extrême.

La particularité de la nounoune est de ne rien comprendre. Ou de comprendre, mais on ne sait pas quoi. Et pas tout de suite. Et on ne sait pas pourquoi. En tout cas ça n’a aucun rapport. Elle-même ne sait pas ce qu’elle a compris. Les autres non plus. À vrai dire, c’est l’ampleur du décalage entre vision, interprétation et compréhension qui fait la nounoune. Chez moi, ce décalage relève du gouffre et dans certains cas, il empire.

Oui, c’est possible !

Avec la nounoune, tout est possible !! c’est ça qui est beau !!!

3) la nounoune et la vacuité : une complicité de longue date.

La nounoune a un autre signe distinctif : personne ne la comprend. Même pas elle. Normal, puisqu’elle ne comprend rien. Cela génère un sentiment de solitude absolu (pourquoi moi ?? pourquoi maintenant ??? pourquoi la vacuité est elle si vacui ?? pourquoi, ôôôôô pourquoi ?????)

Ce qui fait que les nounounes ont tendance à se rassembler.

On pourrait aussi dire qu’elles s’attirent, comme la puce vers le chien.

***

Dans le post suivant (c’est-à-dire le précédent) quelques illustrations issues de mon album personnel.

 

9 décembre 2009

La nounoune, etc .. (illustrations)

PICT0268_10oct07

(moi)

Là sur cette photo on m’a parlé de rien de spécial, donc je suis zen de chez zen. Cool. On voit d‘ailleurs bien mon air enjoué mais néanmoins paisible, dans l’innocence totale de ce qu’est la vacuité, et mes superbes cheveux. N’est-ce pas fabuleux ?

1_nounoune

(encore moi)

Alors sur celle là, Lung Ta vient de me parler de l’impermanence. Du coup, ça m’ ébranle, évidemment. Je soupçonne un fond de cruauté qui sommeille en lui.

2_Diane

(Diane du Québec)

Portrait réalisé par son joint, un jour qu’il a essayé de lui expliquer la vacuité. D’ailleurs, on voit bien le questionnement qui l’agite :"la vacuité ? C’est tsu résolumint tellmint kèkchoèz, mais kouaèè ?? "

1_Fm11rPqf

(Brie)

Par solidarité sororale parce qu’en vrai ma sœur n’en est pas une ! (nounoune, pas sœur). Elle est même l’exact contraire (pas sœur, nounoune) ! Mais on lui pardonne (elle amène la bière)

4_Clo

(Clo)

Je la suppute d’avoir profité de la débandade générale qui sévit par ici pour s’être glissée parmi les nounounes, l’air de rien. Jvoudrais bien être une nounoune aussi fine qu’elle !!

Mais bon, admettons.

Alors, nous avons aussi :

la nounoune à ses heures

Sylvie3_

Sylvie, nounoune de yourte

 

Isa_la_bulle

Isanoune

 

PICT3152

Fazounette

 

khayaa

Youyou

 

Ariaga

Ariaga

 

N.B. il peut arriver que la nounoune ne soit pas une femme !!!!! C’est assez exceptionnel, mais ça s’trouve !

Dans ce cas, la plupart du temps, c’est un homme (finement qualifié de "nono").

J’en ai trouvé un exemplaire :

Lung_Ta

(quoique jme demande s’il ne joue pas les nonos uniquement pour s’immiscer (arf arf) entre les nounounes ?)

Bon, je plaisante ! Faudrait vraiment être nono pour faire ça !!

En fait il veut juste appréhender la nounoune de façon ludique. À moins qu’il ait décidé de tester définitivement son aptitude à rester zen ????

PS du NB : maintenant que cet article vous a ouvert les yeux, mes amies, je sais que vous vous languissez de figurer in my personal alboum, et je vois trépigner plus particulièrement Mifa, Mutti, Mamalilou, Isanoune (sans le masque de plongée), Ariaga (de face), Fazou (sans paraplou)..

et maintenant : Édith et Éléna !!!

alors, ôôôôô mes sœurs en nounounisme, sachez que cet espace est le vôtre !!! vous pouvez donc sans craindre de faillir m’envoyer vos images !

6 décembre 2009

une femme de valeur

12144004_p

Une femme de valeur est la couronne de son mari.

Proverbes 12.4

.

Pff c’est n’importe nawak cette citation ! Une femme c’est forcément une femme de valeur !

Bon et nous ? C’est quand qu’on a une couronne ?

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1 décembre 2009

le train c'est zen

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J’adore prendre le train. D’abord, le train, c’est zen. C’est pas un moyen de transport qui nous fait nous énerver, on n’est pas là à jurer comme un charretier parce que l’autre devant n’avance pas ou n’a pas mis son clignotant, remarquez moi je ne jure jamais et en + je conduis pas ..;-)

Alors voilà, je suis là, assise, bien tranquille. Le train s’arrête et absorbe le flot des personnes qui montent. C’est quelque chose d’infiniment coloré et enrichissant. J’adore ça.

PICT2782r

Les gens arrivent, je les observe pendant qu’ils tournent la tête d’un côté, de l’autre pour choisir la place où ils vont s’asseoir. Je n’ai pas autant que mes filles la faculté de parler avec aisance à des inconnus, alors je souris, tout simplement, et quand je reçois en retour un sourire cela me fait du bien. J’aime regarder, humer les senteurs, l’eau de toilette du monsieur, les effluves délicieusement parfumées de la dame, l‘odeur de "frais " que dégagent les ados. J’aime bien les ados, leur air fatigué, leur nonchalance, comme s’ils n’avaient pas envie d’être montés dans ce train, comme s’ils n’avaient pas non plus envie de s’asseoir, pas plus envie de se lever une fois qu‘ils sont assis, en somme pas envie d’être là et pas envie d’être ailleurs, ils sont dans leur bulle.Témoin une conversation (on dirait qu’ils sont seuls dans le wagon):

(la fille) je suis une championne de sport !

(le garçon) t’es trop une tasse-pé toi de dire que t’es une championne de sport en bre-cham, ouaich !

(la fille) comment tu me vénères !j’ai pas dit en bre-cham t’es ouf toi ou quoi ?

(le garçon) ah bon parce que les keums i’vont dire c’est che-lou celle là qui dit qu’elle est championne de sport en bre-cham !

Lorsque j’étais toute jeune, ma curiosité étant déjà intarissable, j’observais à loisir, sans égard pour l‘autre. Et puis petit à petit j’ai compris à quel point être observé peut mettre mal à l’aise, voire prêter à confusion. Une fois, alors que je descendais du train, un homme m‘emboîte le pas et me propose un café. Il ne voulait plus me lâcher. C’était flatteur sans doute, à moins que. Bon. Ça m’a fait réfléchir.

J’ai appris à décoder les gestes, les postures, bon ceci dit je n’ai aucun mérite, je suis née "chez ces gens là" (vous savez, ces gens là chez qui on cause pas mossieu, on cause pas ..).

Je regarde la femme qui s’est assise en face de moi, sa bouche est enduite d’un rouge à lèvres auburn et luisant, elle porte une jupe très courte, elle a des jambes superbes. Elle est belle, j’ai envie de la regarder. On échange un sourire, quelques mots, puis d‘un coup, elle recule son buste contre la banquette, elle baisse la tête, cherche son portable, le trifouille, n’appelle personne, repose son portable, se mord la bouche, regarde le sol.. Je sais à ce moment que mon regard est devenu pesant. Je fixe alors mon attention sur la voie ferrée qui défile, je me concentre sur elle et comme me l’a expliqué quelqu'une que je ne citerai pas, j’essaie de me vider l’esprit. J’ai lu récemment dans un bouquin que ce petit exercice hypnotique s’apparente à la méditation. Or, je le fais tout le temps quand je suis dans le train.

Donc, sans le savoir JE MÉDITE !!!!!!!!! Waouh !!

Oui, vraiment, le train, c’est zen.

Eh, les gens !

Je vous aime !

(Mifa, c’est de ce texte dont je te parlais dans la réponse à ton comm)

PICT2772

c'est le grand chambardement dans ma gare en ce moment, ils font des travaux et yen a encore pour des mois.. mais bon après ça sera super chouette et surtout super pratique pour les handicapés !

27 novembre 2009

défi

Parce que j'ai été capable de transformer en défi

des malheurs qui isolent et annihilent,

8155068_p

j'ai été forcée d'apprendre que les épreuves de la vie

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nous apportent un cadeau.

Sylvie

26 novembre 2009

la vie est une chanson

23 novembre 2009

ma grand-mère

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comme son aimé

elle avait des yeux

bleus comme des soeurs océanes

comme lui aussi

des cheveux blonds

comme une gerbe de blés

23 novembre 2009

elle et lui

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Sur cette photo, elle a vingt neuf ans, il en a vingt cinq. Ils ne savent pas encore que lui restera à jamais ce beau jeune homme blond.

J'avais une dizaine d'années quand je demandai à ma grand-mère de me raconter son amour, et régulièrement, Mamy pleurait.. ça s'était passé trente ans auparavant, mais Mamy pleurait à chaque fois, jusqu'à la fin de ses jours elle a pleuré son aimé .. cela m'émouvait tellement. Ainsi, un jour, l'objet de notre amour peut nous être arraché ? au bord des yeux une pleine poignée de larmes, comme un bouquet de fleurs translucides ?

ça peut donc être ça, une vie ?

vieillir sans mari après avoir grandi sans père ?

22 novembre 2009

anti-dépression

Clo disait ici que l’homme idéal n’existe pas. Comme d’habitude, elle exagère .. il existe ! C’est juste qu’on s’attend à le trouver en un seul homme. C’est évidemment complètement utopique !! il faut juste le chercher en kit (contrairement à la Femme Idéale qui elle, existe)(ya juste à me regarder)(enfin si on fait abstraction de mon gros nez rouge) (et de mes yeux qui coulent)

Ben oui parce que figurez vous que chui balade !

Ma fille aînée (la spécialiste en trucs naturels) m‘a suggéré un truc épatant pour me soigner (dixit elle): une bouillie d’oignons écrasés dans du miel.

Allez savoir pourquoi jme suis pas ruée sur cette recette soi disant miracle.

Elle m’en a filé une autre : du lait à l’ail. En ajoutant que "c’est aussi super bon pour les gens anti-dépressifs !"

Eeeeeeh, ma fille, ..

c’est pas parce que j’ai tout qui coule que chui anti-dépressive !

21 novembre 2009

rien

à quoi pense-t-on

PICT9879

quand on ne pense

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à rien ?

21 novembre 2009

Éva s'amuse

20 novembre 2009

notre vie

 

PisaNotre vie, c’est la Tour de Pise. Nous la commençons avec audace et certitude, nous la voulons droite et haute; mais tout à coup, le terrain sur lequel nous bâtissons vient à s’effondrer. Notre volonté fait défaut, nous croyons que tout est perdu.

Souvenons-nous alors de Bonanno Pisano; imitons-le; étayons d’abord notre âme, puis faisons la part de nos fautes. Mais continuons, continuons; ne craignons pas la peine; achevons notre vie penchée, et qu’on puisse au moins douter, en nous jugeant, s’il n’eut pas mieux valu qu’il en fut ainsi, et si une perfection plus complète n’eût pas été, peut-être, moins considérable.

Marie d’Agoult *

*amante du compositeur Franz Liszt, dont elle eut Cosima (qui deviendrait la femme de Wagner)

18 novembre 2009

ptit exercice pour bien commencer la journée :-)

17 novembre 2009

la seule révolution

les causes politiques sont vides

si elles ne résultent pas de la rencontre de gens 

1

qui se regardent vraiment,

Sylvie3_

s’écoutent et se respectent,

femm_en_lutte_4

les idées qu’on a à défendre ne sont rien

mandala_coeur

si elles ne sont pas portées

Sylvie2

par un cœur qui vibre, 

mandala_mergence 

une âme qui palpite,

fenetre_yourte

et la seule vraie révolution possible,

a

c’est celle de l’amour. 

Sylvie

16 novembre 2009

la réponse

Chers amis,

je comprends votre désarroi, que dis-je votre désarroi ? votre détresse, à vous qui vîntes de tous les coins de France et de Navarre pour savoir si Lung ta y était ou n’y était pas, et qui pour toute réponse vous heurtâtes à un vide vertigineux.

On se moque de nous à la fin !

Remboursez !

Mes amis, mes amies, du calme !

Voyez-vous, ils sont venus ils sont tous là elle va mourir la mamma : ma fille et ses trois fils étaient chez moi depuis vendredi soir.

Ce qui fait que depuis deux jours un quart, nous avons eu :

- jouage aux feuilles mortes (spécialité familiale)

- randonnage en forêt (entre nous, je vais vous dire un truc : n’allez pas imaginer qu’au retour de quatre heures de marche non stop, vous aurez le droit d'attendre de vos chers petits

un moment de paix tranquillité joie sans mélange, une trêve entre deux catastrophes, un cessez-le-feu provisoire. Que nenni ! La réalité, aussi pénible qu’il faille l’admettre, c’est qu’à l’instar de l’Indien Cherokee qui attaque toujours là où on s’y attend le moins, les enfants qui marchent chutent et lorsqu’ils ne chutent pas, ils se roulent dans la boue. Dans tous les cas, ça les met dans une forme épatante, donnant tout son sens à cet adage bien connu de Lung Ta (qui a eu quatre filles qui furent petites en leur temps) : l’enfant propre, bien habillé et surtout, le restant, est une sorte d’idéal, comme, dirions nous, le Prince Charmant. Donc, comme tout idéal, tragiquement rarissime. Eh oui. Il faut en avoir conscience : un enfant se salit beaucoup plus vite qu’il ne se lave. C’est une loi de physique qui doit être bien intégrée le jour où on décide d’avoir des enfants, voire des petits-enfants, car il arrive que ceci entraîne cela.

Si bien qu’après un dernier ...

- jouage aux feuilles mortes,

on passe au ..

- bain des enfants.

Alors premier point : rassembler l’enfant.

Quand yen a trois, rassembler les trois.

Oui, parce que c’est une autre loi bien connue de Lung Ta (qui en a eu quatre) : les enfants n’ont jamais envie d’aller où on le leur demande au moment où on le leur demande (que ce soit au bain ou ailleurs) (c’est pourquoi il est recommandé de mettre en place quelques stratégies simples, comme se procurer un savon à la fraise ou à la menthe, une éponge douce avec un chat qui fait pouèt pouèt et un maximum de figurines en plastique, veaux, vaches, cochons, etc)

Deuxième point, dévêtir l’enfant.

Dans le cas où il y en a trois, dévêtir les trois.

Ne pas se laisser aller à un intense épuisement moral.

Au contraire.

Respirer tranquillement, au besoin, chanter gaiement.

De toutes façons, il faudra en passer par là !

Pour le dévêtir, il faut déjà l’attraper.

Il faut donc s’armer de patience.

De beaucoup de patience.

(et quand yen a trois, de triplement beaucoup de patience).

Mais après, quel plaisir de voir ces chères têtes blondes inonder le plafond ruiner les meubles se détendre en jouant sagement !

- rassemblage des paquets avant le départ

dans une panique inommable parce que quoiilestdéjàvingtetunenheures?yaécoledemain!!!!!

Alors là, c’est quelque chose que j’ai toujours du mal à décrire, tant cette scène qui quoique répétitive, est magique, belle et majestueuse.

Je vais quand même essayer.

Ma fille arrive régulièrement avec, au bas mot, quatre sacs bourrés de choses diverses et hétéroclites.

Les jours fastes, on peut même aller jusqu’à six sacs.

Lorsqu’elle repart, par un phénomène resté inexpliqué à ce jour, le nombre de sacs a doublé.

Voire triplé.

Si bien que nos yeux ébahis n’en croient pas leurs prunelles lorsqu’ils sont confrontés au spectacle suivant :

PICT3394coffre15nov09

bourrage du coffre.

Eh oui.

Pour un week end seulement.

Je n’invente rien.

Enfin !

Le principal, c’est que vous n’ayez pas attendu pour rien, puisque me voilà en mesure de lever pour vous le voile de ..

la preuve à l’appui.

ambre_fazou_lung

alors Lung Ta,

tu nies toujours ???

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