Papillons de nuit
Mon grand-père qui n'était alors qu'un petit garçon de 7 ans a couru autrefois dans ce parc, réalisé sur une zone marécageuse draînée par un ruisseau. Le décor ne fait pas très "chti", je vous l'accorde. C'est normal : ce n'est pas dans le "Chnord", pas non plus dans le Pas-de-Calais (où a pourtant vécu toute ma famille paternelle).
En 1914, cet endroit (même ville que le parc sus-montré)
était une place d'école flanquée d'une statue,
icelle
statue ornant accessoirement le diplôme scolaire des petits enfants,
en l'occurence celui de mon père-grand.
Avez-vous deviné quelle est cette ville ? on ne pourra pas, cette fois, me taxer de racisme régional ;-) Ce n'est même pas mon coin !! Un coin si agréable qu'après l'exode, ma grand-tante..
y a vécu un temps au lieu de remonter à Lens avec les siens, suffisamment en tout cas pour y faire des enfants qui sont tombés amoureux de cette région.
Si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que le "hasard", ce hasard qui avait conduit ma famille dans cette ville pendant la Première Guerre Mondiale, fait que le père de mes filles s'y est installé.
Ma cadette avec ses garçons va cette semaine découvrir la nouvelle maison de son père, et donc marcher dans les pas inaudibles de nos ancêtres. Inaudibles ? à moins que .. ces "hasards" signifient-ils quelque chose ? y a-t-il un message plus primitif que les mots à recevoir de ces papillons de nuit emprisonnés dans la mémoire ?