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le blog de Ambreneige

20 juin 2008

La re/revanche du postier

Je sais.

Maintenant, à peine avez-vous ouvert un oeil que la première chose que vous faites est de courir visiter ce merveilleux blog pour y découvrir les photos de nounounes que je vous ai promises.

Et comme Sœur Anne, vous ne voyez rien venir.

N’allez pas imaginer que je fais acte de cruauté de pure joie.

Non.

Absolument pas.

J’ai des problèmes.

De très gros problèmes.

De livraison.

Ma sœur s’est pris son plafond sur la tête (j’y reviendrai plus tard).

Diane déménage (là aussi j’y reviendrai plus tard)

Fazou m’est arrivée en kit.

Mollie est partie en vacances.

Isa s’est tapé une gastro-entérite (peut-être, ICI, une ébauche d’explication ..enfin, moi, ce que j’en dis ..)

(je fais ici une parenthèse pour souhaiter la bienvenue à Aurore, en espérant que ces menus contretemps ne la fassent pas fuir)

Bref !

Tout ça pour dire qu’en attendant, je suis retournée à la  Poste Banque Postale.

(moi) bonjour Monsieur.

(le guichetier, émerveillé) oooooooooooh vooous ! Bonjooour!

(moi) Je voudrais des timbres.

(le guichetier, guilleret) çà tombe bien, dites donc !! j’en vends !

(moi, apercevant de jolis timbres sur le comptoir) oooh, ils sont jolis !

(le guichetier, fiérot) et pas chers ma ptite dame ! Je vous en mets combien ??

(moi) dites moi d’abord, s’il vous plaît, si pour le Québec c’est toujours le même prix ?

(le guichetier, la lèvre tremblante) ...le Québbbbec ?? Kézako?

(moi) oui, le Québec, les caribous, tout çà ?

(le guichetier, ouvrant et fermant la bouche comme pour trouver la force qui est en lui) aaaaaaaaaaaaah ! vous voulez dire : le Quéééééébec !! bien sûr !!! où avais-je la tête ?

(moi) oh, c’est la fin de la semaine. Vous êtes fatigué.

(le guichetier) hm, oui (puis vérifiant sur son écran) alors, le Québec, lalala itouuuuu lalalère, le Québec. Bon. 0,85 €

(moi) cool. Çà n’a pas augmenté !

(le guichetier, tressautant de joie sur son siège) oh, dites moi que vous n'avez plus de timbres à 0,85 € !!! dites moi ouiiiiiiiiii !!!! Parce que j’en ai des beaux !!!!!

(moi) oh super, montrez les moi ?

(le guichetier, attendri) voilà. Ils sont bôôôôô hein ?

(moi) superbes. Et un p'tit adhésif prioritaire ?

(le guichetier, genre Colombo se frappant le front devant un indice) ah, quelle bonne idée! (les trucs que je dis sont toujours une bonne idée, m’enfin passons) Heureusement, vous pensez à tout !

(moi) ne me remerciez pas.. Quand on peut rendre service..

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27 mai 2008

ça n'a pas d'allure

Depuis que Diane a repris une activité professionnelle, j’erre sur le net comme une puce sans son chien. C’est pour çà que quand arrive en fin de semaine le moment où je vais lui téléphoner, mon cœur fait boum boum.

(Diane) chui tèèèèèèèèllmint continte de pouvouère te parler au téléphone, que quand çà se termine je n'ai jamais l'impression d'avoir perdu mon timps !

(moi) super. Chui drôlement ravie d’apprendre que tu perds pas ton temps quand jte parle !

(Diane) meuh non ce que je veux dire c’est que çà m’détind, çà m’déstress, même avec tout ce que j’ai à faire..

(moi) bin vazy remets en une couche ! faut le dire si jte dérange !

(Diane) non non tu m’déringes pas ! La seule chose c’est que tu m’appelles tsu à l’heure d’mon café du matin ! tu trouves pas que je bafouille plus qu’habituellement ??

(moi) ah ? Tu bafouilles pas d‘habitude ?

(Diane) ben non, là à toutes les fois tu remarques pas que j’ai du mal à mettre mes idées en place ?

(moi) de quelles idées tu parles ?

(Diane) de mes idées générales..

(moi) qu‘est-ce que tu entends exactement par idées générales ?

(Diane) ben écoutes. Suppose jte dis kek chooÔÔose.

(moi) quoi comme chose ? Quelque chose que j'comprends d’habitude ?

(Diane) de quoi tu parles tsu ?

(moi) en disant "quelque chose de général"  tu veux dire quelque chose que nous on ne comprend pas ou alors quelque chose que nous on comprend d’habitude mais qu’on ne sait pas au juste pourquoi ?

(Diane) ben je parle de quelque chose de général

(moi) donc que tout le monde comprend sauf nous ?

(Diane) oui c’est çà

(moi) ben alors comment veux tu que je comprenne une chose que d’habitude je comprends pas ?

(Diane) hm en fait jveux savouaère si tu m’trouves ..heu..

(moi) comme dirait mon fils, si je te trouve comme une autoroute tordue alors que lui c'est un sentier tout droit ?

(Diane) hm, oui je saisis l'idée à peu près 

(moi) ben enfin Diane même si t’es confuse pour tout le monde, pour moi tu sais bien que tu ne l'es pas ! puisque justement ce qui parait confus à tout le monde est parfaitement adapté à ma façon de penser !

Ah, cette Diane.

Des fois, jla trouve un peu nounoune.

5 mai 2008

Il faut vivre pour goûter et non pas goûter pour vivre (ou l'inverse?)

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madame Foulques et ses petits

 

Killian regarde les "raboutins" ..

.. et Nollan goûte..

 

hm, qu'y a-t-il ..

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... ici ?

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.. madame Cygne couve..

...et Nollan goûte..

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... et Nollan goûte ...

24 avril 2008

ballade à la ferme (2)

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24 avril 2008

PROVINS

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20 avril 2008

alchimie

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L'écriture, le dessin, toute création, est une alchimie pour transmuter des états intérieurs en quelque chose de visible voire de vivable.

© Lung Ta

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10 avril 2008

Je vous écris

Depuis des mois, je me réveille avec ce que moi j’appelle le "chagrin", (je crois que Diane dirait "moton"), quelque chose d’ankysté que je portais en moi depuis toujours sans le savoir, un espèce de poison lent mais sûr, qui progressait inexorablement, et d’autant plus inexorablement que je le croyais mon allié.

Or le poison a quelque chose de très embêtant. Il empoisonne. Comme le non-dit d’ailleurs. On se tait toujours trop vite, on a peur d’ennuyer, on a honte de souffrir.

Ce matin, c’est le chant des oiseaux qui m’a réveillée.

Et ce chant, c’était le votre. A vous qui depuis des semaines et des semaines, écoutez mes doléances, partagez mes souffrances, vous qui me faites éclater de rire là où je n’éclate plus que de pleurer.

Alors ce chant, je vous le donne.

Oh bien sûr, j’aurais pu vous écrire en messagerie. Vous n‘êtes pas si nombreux, et quand bien même vous le seriez, je vous aurais écrit à l’un, et à l’autre, puis à l’une, puis à l’autre.

Parce qu’il faut que je vous dise quelque chose : j’ai un petit cœur.

Et même un petit cœur qui bat.

Il bat et se débat depuis ma naissance. Il se débattait déjà avec les motons de ma famille qui parlait pas.

Je suis allée rechercher les motons. Loin. Très loin. Sur plusieurs générations. J’ai voulu partager. Mais vous savez comment sont les gens, surtout les proches. Ils m’en ont fait cadeau. Tiens nad, nous on en veut pas, prends les. Cadeau.

Alors je me suis mise à ramer.

Dans une barque sans rames.

Et à écrire.

J’écris beaucoup. J’écris partout. J’écris tout le temps.

Vous, vous m’avez lue. Mais surtout, vous continuez à me lire. Même maintenant que je suis devenue lisible.

Alors votre présence qui donne à mon présent l’épaisseur simple d’un présent de plénitude, cette émotion je ne veux pas qu’elle se perde, je veux qu‘elle vous revienne puisque vous l‘avez provoquée,

votre chant, je vous le donne.

Voilà.

7 avril 2008

comme un chaton

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(Diane) Quind j’vois Papa je n’peux jamais m’arrêter de l’imbrasser, je m’mets à l’imbrasser dix fois d’suite, l’autre fois je l’voyais lever un doigt, puis ensuite deux doigts puis ensuite trois doigts et à quelque part c’est sûr il était en train de compter les baisers que j’lui faisais ! si tu savais comme il a chingé depuis qu’il a eu son accident vasculaire, avint il appréciait pas de se voir vieillir, il avait les larmes aux yeux tandis que là, c’est encore lui, i a des souvenirs, il est pas végétal non plus c’est le même mais en tout doux, comme un ptit chaton qu’t’as invie de cajoler, de caresser, i est comme un infant totalemint dans le momint présint, alors bien sûr y se rappelle des choses, mais dins la minute qui suit il oublie il ne se préoccupe pas de demain, il vit au présint ! Des fois il va savoir quéque chose qui l’rind triste mais deux minutes après il est passé à autre chose, c’est vraimint vraimint l’momint présint ! Tu vois quind Maman était encore là c’était tellemint tellemint douloureux parce qu’elle avait tellemint conscience de son emprisonnement de sa déchéance, elle perdait pas la mémoire çà n’a pas d’allure mais elle n’pouvait plus parler elle n’entendait presque plus rien elle n’pouvait plus voir elle ne marchait plus mais elle aurait été déchirée de mourir en laissant Papa tout seul. Tu sais y étaient tellemint proches ces deux là, commint te dire. Maman, çà a toujours été celle qui fait croire que Papa était le pilier alors qu’in réalité Papa s’accotait sur elle, et puis ils faisaient un tellemint beau couple, alors quind Maman est tombée malade, elle savait qu’mon père ne pouvait pas vivre sans elle. Elle était. Commint dire.

Elle était sa source de vie.

Mais quind elle a perdu ses capacités elle savait qu’elle ne pouvait pas le laisser. Elle savait qu'mon père ne pouvait pas vivre sins elle. Des fois, on allait les voir et on voyait que Papa tenait la main de Maman, c’était correct il lui donnait de l’attention. Quind il a eu son accident vasculaire, tu vois tsu il pouvait passer la journée entière sans donner de l’attintion à Maman, c’est comme si. C’est comme si i avait coupé le lien intre les deux, c’est à partir de ce momint là que Papa venait de mourir dans la tête de Maman, tu comprinds elle voulait tellemint tellemint le protéger, le besoin de protection qu’ils avaient l’un envers l’autre c’est ce qui retenait Maman de mourir, et quand Papa a eu son accidint vasculaire, quind elle a compris qu’il n’avait plus besoin d’elle Maman a su qu‘elle pouvait mourir en paix.

4 avril 2008

promenade

c'est ici que j'arrive en quittant ma banlieue..

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j'avoue, j'aime pas trop le métro.

Alors je marche.

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Ici, Barbès..

3

çà, çà veut dire que le temps n'est pas trop couvert. Sinon, on la voit pas.(et encore .. j'ai zoomé)

4

ici, Abbesses..

je voulais voir LE MUR DES JE t'AIME, qui se trouve dans le square juste derrière

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c'est à dire là, sauf que ce square est fermé jusqu'en avril et qu'on n'a pas pu y entrer (c'était le mois dernier)

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alors j'ai zoomé à travers la grille (comme pour la Tour Eiffel)

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un relent de mon temps "hippie" sans doute, quand je rêvais qu'on pouvait vivre de paix et d'amour, en autarcie dans une maison trop merveilleuse quoique légèrement en ruine à retaper,

où on aurait cultivé nos propres légumes, élevé nos propres chèvres, planté notre propre drogue illicite arbre fruitier,

et surtout on aurait fait l'amour entre nous mêmes à raison de 9 garçons pour 2 filles.

Et puis on aurait eu beaucoup d'enfants qu'on n'aurait jamais habillé pour pas qu'ils se mettent à kiffer les marques ni à suivre les modes de p' de ta race, et on ne se serait jamais disputé ni dénigré ni rien parce qu'on aurait fait que s'aimer et se respecter autrui.

8

Cà aurait été le bon temps

25 mars 2008

ménage de printemps

(Clo) je n’attends d’aide de personne, je tiens à le préciser, néanmoins si quelque âme charitable passant par là pouvait me donner une réponse précise à mon problème de rangement je lui en serais éternellement reconnaissante !

(Dicky) Bon le problème est : qu’est-ce qui doit être rangé et qu’est-ce qui ne doit pas l’être ?? On pourrait penser à priori que tout doit l’être, donc le tri va être difficile.

(Isa) pour ma part je prends du siporex, je le sculpte en forme de galet avec un couteau, je le caresse sauvagement et rugueusement avec un papier de verre (perso j'aime bien le résultat mais pour nettoyer la poussière c'est pas le top ...) d’ailleurs je me demande pourquoi quand je fais çà, mon zhom se tient éloigné ? ... chai pas pourquoi...

(Dick) c’est parce que ton homme ne connaît pas intimement les produits d’entretien. Ils sentent bon, ils sont très sophistiqués, mais surtout ils possèdent une caractéristique que seule une longue et terrible psychanalyse m’a fait comprendre : ils sont le symbole de la SOLUTION ! Avec les produits d’entretien, un PROBLEME = une SOLUTION !! Dans la vie, un PROBLEME = un PROBLEME.

(Brie) peut être. Mais tu m‘enlèveras pas de l‘idée que le rangement et le ménage sont le résultat de l’huile de coudes plutôt que la conclusion d’une pensée raisonnante !

(Sylvie) ouais, Brie a raison, le ménage naît de l’expérience !!

(Fazou) évidemment ! c’est seulement pour lui donner un fondement logique que les prémisses sont puisées dans le produit d’entretien !

(Clo) sans compter que tous ces produits bouzillent la planète !

(Mollie) pff, faites comme moi, préoccupez vous uniquement de votre jardin, et votre vie en sera transformée. Regardez par exemple, le bambou sacré que je viens de replanter, il est tellement content qu’il re-pousse de plus belle ! Bon évidemment il a fallu longuement négocier, il s’était habitué à l’endroit où je l‘avais mis, mais maintenant qu‘il a compris que c‘était pour son bien il se déploie tout en élégance et devient de plus en plus magnifique !

(Dick) C’est bien ce que je disais !! avec les produits d’entretien t’as pas besoin de négocier. Le produit d’entretien non seulement n’a rien à dire, mais il t’offre en plus la possibilité d’exprimer, expulser, projeter ton paysage intérieur ! C’est autre chose qu’un bambou, même amadoué !

(Brie) oui, ben vaut mieux un bambou amadoué que des plants encerclés !

(Fazou) moi je suis d’accord avec Dick, sauf que c‘est avec mon pinceau que je ressens çà. De toutes façons, j‘fais pas le ménage. J’ai pas que çà à faire !! j’ai une expo à préparer, moi !

(Sylvie) j’adhère, j’adhère. Le pinceau, comme la brosse à récurer, est un outil précieux !!!

(Dick) oui, comme la brosse le pinceau permet la recomposition de la perception. C’est dingue, çà, personne ne reconnaît ce phénomène extraordinairement méconnu !

(Isa) c’est peut être que ta brosse est usée. Mon zhom, quand jlui dis, "tiens prends la brosse et frotte sans ménager ta monture" il est grave tenté de ne pas expérimenter.

(Ariaga) ouais, c’est pas donné à tout le monde, le bonheur de se Réaliser en brossant !

(Dick) c’est inouï ce que vous me dites. Alors qu‘en brossant (plus qu‘en aspirant, je vous l’accorde) on se sent ..comment dire ... rééquilibré. Voilà. Rééquilibré.

(Isa) tu veux pas dire déséquilibré plutôt ?

(Dick, les yeux fermés, comme en transes) ... celui qui ose le brossage découvre une sorte de rééquilibrage. La pression de l’extérieur et la frustration de l’intérieur semblent s’unir en une parfaite harmonisation. Le corps se détend. L’esprit se met à babiller. Le Réel devient alors magie sous l’influence combinée ...

(Brie) ... sous l’influence combinée de substances illicites. Tu devrais arrêter les anémones, çà te cuit le cerveau!

(Ariaga, chuchotant ) ne le brusque pas… un homme qui brosse, çà se ménage...

(Dick) j’insiste toutefois sur le fait que l’expérimentation du brossage est une brève thérapie du Réel car c’est enfin le moment où l’individu devient l’égal des conditions dans lesquelles il baigne !

(Isa) purée, t’as raison de le souligner !

(Fazou) ne nous mentons pas : en stricte logique, il y a un fossé entre le ménage et le pinceau. C’est pas le ménage qui va te permettre de sauter par-dessus le fossé aussi longtemps que tu t’en tiens à ce concept simpliste !

(Dick) certes, mais reconnaître que nous sommes comme dans un cercle, et que, par conséquent, il nous faut en sortir pour en voir son aspect tout entier, présuppose que nous sommes prêt à le dépasser. La brosse est l‘outil qui nous fait le dépasser !

(Brie) dire qu’on nous avait caché çà !!!!

(Dick, brandissant son index vers le ciel étoilé) ...Nous devons ré-apprendre le chaos, le hasard, la contingence !!!! Nous perdre pour enfin émerger !!! Nous devons agir à la fois sur le passé, le futur et le présent !!!

(Sylvie) tu me l’as enlevé de la bouche !

(Dick, la voix cassée par l’émotion) ...Ne pas hésiter à dire : "On se brosse la semaine dernière ?", ou bien "Je trouve que Demain il était vraiment temps de se brosser". Pas d’autre moyen de s’en sortir.

(Clo, tirant sur le col de sa robe) heureusement que tu passais par là, sinon c’était foutu : jme serais contentée de passer l’aspirateur dis donc !

24 mars 2008

j'ai 1000 ans !

Depuis quelques temps, je marche.

Quand je ne marche pas, je fais comme Clo, je range mon PC (d‘ailleurs, je voudrais bien savoir pourquoi plus je range, plus c’est la pagaille ?)

c’est comme ça que j’ai retrouvé un commentaire que j’avais écrit sur le blog de Lung Ta, ici.

Je vous le livrillico (le comm, pas Lung Ta)

(Ambre): Vous ne trouverez pas mauvaise, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de vous rencontrer, car votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise.
(Lung Ta) : Madame, je suis votre serviteur.
(Ambre): Je vois, Monsieur, que vous me regardez fixement. Quel âge croyez-vous bien que j'aie?
(Lung Ta): Je crois que tout au plus vous pouvez avoir 50 ou 51 ans.
(Ambre): Aahahahahhahahha!!! j'en ai 1000!!!
(Lung Ta): MILLE ?????
(Ambre): Oui. Vous voyez un effet des secrets de mon art, de me conserver ainsi fraîche et vigoureuse.
(Lung Ta) : Par ma foi ! voilà une belle jeune mamy pour 1000 ans !!
(Ambre): (belle et jeune? C’est tout? T’aurais pu trouver mieux! Bon enfin. Continuons) Pour exercer mon grand et beau secret, je cherche un individu digne de m’occuper. Et je voudrais, Monsieur, que vous fussiez encore plus vieux que vous n’y paraissez, désespéré, à l’agonie, pour vous montrer l’excellence de mon remède, et l’envie que j’ai de vous rendre service.
(Lung Ta) eh bien précisément j’ai des douleurs de tête
(Ambre) ne serait-ce pas que vous réfléchissez trop ?
(Lung Ta) il me semble parfois que j’ai un voile devant les yeux.
(Ambre) vous réfléchissez trop, vous dis-je !
(Lung Ta) J’ai quelquefois des maux de cœur.
(Ambre) et en réfléchissant, vous lévitez trop haut.
(Lung Ta) je me sens parfois des lassitudes.
(Ambre) quand je vois les titres de vos livres j’en suis pas étonnée.
(Lung Ta) et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre.
(Ambre). Appuyez sur pause, çà urge. Choisissez un lieu calme et fermez les yeux s’il y a trop de lumière. Si c’est impossible, fixez un objet posé sur votre bureau. Respirez amplement quelques secondes, puis répétez les paroles magiques que vous avez l’habitude de dire lorsque vous méditez (par exemple : Ambre n‘est pas une nounoune). Votre esprit va automatiquement se laisser aller et se vider.Vous aimez à boire un peu de vin ?
(Lung Ta) Un ptit St Nico, c’est pas de refus.
(Ambre) çà embrouille les pensées ! Détoxifiez ! Un jus de citron ou du thé vert serait mieux ! Que prenez-vous pour votre nourriture ?
(Lung Ta) un repas bien équilibré, avec des légumes et des fruits frais.
(Ambre) que diantre faites-vous de ce régime là ? Il vous faut de la bouillie d’orties. En plus çà vous fera pas de mal vu que vous n’avez plus un seul cheveu. Et n’oubliez pas la vitamine du zen, le seul légume qui fait sourire : la carotte ! Et puis pour faire couler tout çà, chantez ! Riez ! Faites la danse du ventre ! Déhanchez-vous au son du houla-hop ! Ya rien de meilleur pour la circulation de l’énergie et l’ouverture des chakras !
(Lung Ta) je vous suis obligé, Madame, des bontés que vous avez pour moi.
(Ambre) adieu ! Croyez bien que j’m’ennuie point, mais la sérénité n’attend pas le nombre des années !

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(comme vous constatez, la photo n’a aucun rapport avec le texte. Je voulais photographier le métro à Barbès, seulement voilà, j’avais le soleil dans l’œil, alors forcément, jvoyais rien! Pff)

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23 mars 2008

vocation de yoguini tuée dans l'oeuf

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22 mars 2008

daleth (1)

Ce matin, je me suis réveillée vivante - eh oui, il y a des tas de fois où on ne se réveille pas vivants - mais j’étais néanmoins déstabilisée par la conscience de l’immense solitude que je ressens depuis quelques temps. Ça fait mal, purée, comment vivre avec ça ???

À certains moments, j’en ai une conscience si aigüe que j’ai envie de hurler. Une seule solution : lâche, nad, lâche prise, lâche.

Alors elle lâche, nad. De toutes façons c’est jamais elle qui gagne, parce que la vie est le maître.

C’est quoi ces âneries qu’on écrit sur la méditation ? La paix, tout çà ? elle est où la paix ? le grand chambardement, je ne dis pas. Mais la paix ? les doutes, les larmes, et ce putain de mal de chien ?

Ya des moments où je voudrais ne m’être jamais zazen. Et tout en disant çà je sais très bien que c’est aussi idiot que de dire " je voudrais n’avoir jamais su marcher".

Çà va tellement vite pour moi que j’en ai le tournis.

Non pas que j’aie peur, non.

Je découvre quelque chose que Etty décrivait ainsi, (je cite de mémoire) "on est partout chez soi lorsque l’on porte tout en soi"

C’est une sensation ennivrante, une espèce d’élation totalement jouissive.

En même temps, je vis dans un paradoxe permanent. Chaque fois que je me crois "arrivée", je me rends compte que tout est encore "à faire".

J’ai lu ya pas longtemps un truc super intéressant qui s’appelle "une spiritualité qui transforme ".

la 1ere chose que j’ai envie de dire, c’est,

s’agit il de se transformer, ou d’être ?

Et si je ne devais retenir qu’une chose, ce serait, - bien que pour moi, le mot " éveil" ne veut "rien" dire :

" le désir d’éveil n’est en fait que la tendance avide de l’ego de tout saisir. Ainsi c’est la recherche même qui nous empêche de le vivre "

Oui : " tout est ati ".

Alors maintenant, je vais vous dire un truc :

Tout ce qu’on raconte sur la méditation c’est du patati patata. Aujourd’hui, je suis en mesure de témoigner (ce qui prouve que j’avais raison de me méfier)

pour moi

 

méditer c’est prendre le large sur une mer en furie,

 

 

méditer c’est me sentir à l’étroit en dedans,

méditer c’est me jeter dans le vide sans filet,

méditer, c’est n’être pas mais naître tous les jours

22 mars 2008

Daleth (2)

L’autre fois j’avais le cœur tellement en larmes que je pleurais dans le train, ben oui je suis comme ça, quand je suis triste je pleure même si c’est dehors, ya qu’enlever mes lunettes que je ne fais pas devant n’importe qui, et donc voilà, je pleurais, et à chaque station les gens qui montaient dans le train me regardaient et vite vite détournaient la tête, des fois que le chagrin s’attrape, purée mais yen a pas un qui va me serrer dans ses bras ????? (clin d’œil à Sylvie qui comprendra pourquoi)

Ça me rappelle une fois, ya longtemps, j’attendais mon fils à la sortie de l’école primaire et je vois une femme que je ne connaissais pas, elle pleurait sans bruit, pour ne pas déranger, elle se cachait des autres mamans, elle avait le visage tourné vers le mur, je me suis approchée et tout doucement je lui ai demandé si je pouvais l’aider, et j’ai vu ses larmes gonfler, comme si elles n’attendaient que ce droit à la parole, et aussi bas que le ton de ma voix elle m’a dit que son petit garçon venait de mourir, et qu’elle venait voir la maîtresse, pour qu’elle lui parle de lui, qu’elle lui raconte ses écritures, ses dessins, ses bêtises peut être, et j’ai pris cette maman dans mes bras, et je l’ai serrée très fort, et elle a pleuré comme ça un petit moment sur mon cou, et en repensant à elle je me suis arrêté net de pleurer, parce que mon fils à moi est vivant, et que je ne vois vraiment pas ce qui est plus important que la vie.

Oui donc, où en étais je.

Ce que je voulais vous dire, c’est que ressentir les choses, c’est totalement insuffisant (et cette fois, c’est à Ariaga que je fais un clin d’œil, à elle le vieux barbu qui sait mettre mes ressentis en "formes")

En fait, je me sens comme Helen Keller.

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© photo d’Isa

(elle prête pas son homme mais elle prête ses cailloux)

 

Oui, parce que si lire Etty marque durablement mes vieux jours, Helen a laissé une indélébilempreinte en mes jeunes années. L’histoire de sa vie que j’ai lue lorsque j’avais 14 ans m‘avait touchée au point qu' à cette époque j’ai appris l’alphabet des sourds muets (ceci dit, vu le joint que j’ai, ça me sert !!!!) (clin d’œil à Isa qui veut pas prêter son zhom aux copines !)(égoïste, va !).

22 mars 2008

Daleth (3)

Helen était sourde, muette et aveugle. Dans la prison dans laquelle était enfermé son esprit, elle sentait confusément que quelque chose de fantastique était à sa portée mais elle ne pouvait ni se le demander à elle-même ni communiquer avec les autres.

Avant, je vivais comme Helen : sourde, muette et aveugle. C’est une illusion de croire qu’il suffit d’avoir des yeux pour voir. Je restais dans le familier, quand bien même c’était de la souffrance, car çà me rassurait. Parfois, il est vrai, une sensation fugitive m’indiquait que je passais à côté de quelque chose d’important. Dans ces moments là, je rentrais dans des colères terribles. Mais elles étaient stériles, puisque j’étais d‘une certaine manière handicapée de la communication.

La chose la plus importante que je viens de comprendre, c’est que çà ne sert à rien de pouvoir parler si on ne sait pas PARLER AUX AUTRES ET FORMULER DES DEMANDES.

La deuxième chose (paradoxale) qui m’est apparue c’est que

si on ne peut se rencontrer soi que seul on ne peut pas toutefois se rencontrer soi tout seul.

Et là je ne veux certainement pas parler d’un gourou ou d’un truc comme çà.

Je parle de l’Autre, ou pour mieux dire, d’une altérité comme le fut Julius Spier pour Etty ou Ann lorsqu’elle donna à Helen Keller les outils qui lui permettraient de sortir de l’obscurité. Car de la même manière que les mollusques bâtissent leur coquille à l’aide d’ éléments qu’ils puisent dans la mer, de même l’esprit prend sa nourriture autour de lui, dans le partage et grâce à la communication et c’ est ce qui lui permet de se transformer.

Bon, pour changer un peu, aujourd’hui je ne vous citerai pas Etty, mais Helen Keller.

Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre, mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous.

HELEN KELLER

Bon, jme suis demandée si j’allais écrire ici tout ce que je viens d’écrire, vu que c’est pas franchement rigolo, comme en témoigne Mollie, et que je voulais garder à mon blog son caractère extrêmement ludique instructif.

Finalement comme vous voyez, j’ai écrit.

Pas sans mal, car un blog de nounoune n’est pas un blog de nounoune pour rien.

Ainsi, le billet est long. Fort long.

Mon blog n’aime pas les billets longs, çà le déstabilise, il m’a mis une pagaille pas possible, je sais bien que je suis pleine d’incohérences mais quand même, bref, tout çà pour vous expliquer que j’ai dû poster en plusieurs fois pour que ce soit dans l‘ordre.

L’autre problème que j’ai eu, c’est qu’il n'a pas voulu me mettre les photos que j'avais prévues (des blogs de Sylvie, Clo, Ariaga, ..)

Il a juste daigné mettre le caillou à Isa. (Isa, t’as la côte !)

 

caillou d'Isa

Bon.

Je vous en rajoute quand mm une (enfin j’essaie)..

 

Nad le Luech

Et si vous vous demandez pourquoi je vous mets cette photo, c’est parce que j’étais en train de relire la vie d’Helen Keller, la tête dans les étoiles et les pieds dans le Luech.

20 mars 2008

Démasquée

où que je sois

j'y suis

20_mars

Je suis la reine du moOOOonde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Commentaires

Je suis bien d'accord....mais...si tu montes à pied, as-tu toujours l'air d'une reine arrivée en haut ?
Je pose simplement la question.

Posté par Molinia, 20 mars 2008 à 19:56

20_mars_2

 

Purée, Mollie, comment t'as deviné ?????

17 mars 2008

changement

(Killian, 4 ans) ....Papa ???

(Gendre prend la télécommande pour baisser le son, quelque peu agacé)  quoi ???

(Killian, d'une petite voix inquiète)  ...... çà y est ?????

(Gendre, retenant ses soupirs avec ostentation)  kesskyest  ?????

(Killian, la voix chevrotrante) on va avoir une autre Maman ?

(Gendre, l'air ahuri) une autre maman ???????? mais qu'est-ce que tu racontes encore ?

(Killian) maismaismais, Maman elladit, Maman elladit : c'est les éleeeeeekssions ! et on va changer de "maire" !!!!!

17_mars

où il semblerait qu'effectivement un changement de mère devrait être envisageable (en tout cas pour ce qui concerne le raccomodage des chaussettes)

14 mars 2008

non-moi

Je ne pense pas.

Donc je ne suis pas.

14_mars

au fond, c'est une excellente nouvelle !

10 mars 2008

Cendrillon version JB

mon fils raconte l'histoire de Cendrillon à ses petits neveux)

(JB) C’est l’histoire d’une meuf qui vivait dans un château fort au Moyen Âge ..

(Killian, 4 ans) un château fort ?

(JB) oui un château très fort, elle vivait au troisième étage. Sa darone lui dit "t’as intérêt à faire le ménage sinon t’auras pas de Big Mac "

(Killian) C’est quoi un Big Mac ?

(Nollan, 3ans) ic-ac ??

(JB) Tu sais c’est ce qu’on mange au Mac Do

( Killian) Eh bah moi eh bah moi eh bah moi

j’ai pas le groooa d’aller au Mac Do parque Maman elle dit parque Maman elle dit que c’est des cochoOnneries !

(Nollan) co-OOOonneries !

(Killian) Eh bah moi eh bah moi eh bah moi eh bah moi

j’ai pas lgroooa d’manger des bonbons sinon Maman va me les confikssser!

(JB) Oui bah si vous m’interrompez tout le temps vous connaitrez jamais la fin ! alors donc la pauv’fille elle faisait du ménage du ménage et elle a eu plein plein de Big Mac et c’est comme ça qu’elle a grossi grossi grossi, et elle s’est dit si je continue de grossir comme ça jamais mon Prince Charmant va me kiffer alors faut qu’j’arrête de faire le nage-mé alors elle fait la grève et elle s’enfuit de chez elle et c’est là qu’elle rencontre sa marraine qui lui donne une citrouille magique, seulement Cendrillon elle en voulait pas de la citrouille magique alors elle l’a jetée..

(Killian) elle la jeta ?

(Nollan) eta ?

(JB) elle l’a lancée et la citrouille a explosé en morceaux, vlaaaaf, genre comme les assiettes quand Mamy fait la vaisselle, parce que Mamy elle danse en faisant la vaisselle, c’est pour ça qu’il y a tant d’assiettes cassées !!

(Killian) cassé ?

(moi) arrête de leur raconter n‘importe quoi !

(JB) parce que c’est pas vrai peut être ? Un jour j’vais te filmer quand tu danses, avec comme commentaire les extra terrestres sont de retour ! Tu vas gagner le concours c’est sûr ! ouaich, donc les morceaux dla citrouille ça s’est transformé en CV !

(Killian) cévé?

(moi) CV?

(JB, à moi) c’est bizarre, à ton âge t’es toujours en train d’apprendre à parler ! CV= Carosses Volants !

(moi) t’as fini de leur raconter n’importe quoi ?

(JB) ouaich ben eux au moins i’suivent !

(moi) parce que moi je suis pas peut être ??

(JB) ça c’est clair ! jme rappelle un matin, j’t’ai raconté une histoire et puis après le soir jvoyais que tu rigolais toute seule, et jt’ai demandé pourquoi, tu m’as dit "elle est drôle ton histoire! " alors j’t’ai dit "mais j’t’ai pas raconté d’histoire !" et tu m’as dit " ben si !!!! celle de ce matin !" remarque heureusement que tu ris souvent ! ça démontre que t’as une intelligence -  en fait elle est concentrée au fond de ton cerveau et quand tu ris tu la secoues et elle remonte à la surface !!!

9 mars 2008

un air de famille

Papa_10_mois

mon popa à 10 mois

28884063_p

là, c'est moi

(Clo en découvrant la photo de ma maman me trouvait un air de ressemblance)

Bon ceci dit on a 50% du père et 50% de la mère, non ? ;D

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