Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog de Ambreneige
18 mai 2012

Perplexe

de dos lit

 

J'ai écouté hier des témoignages de femmes dont la vie a été bousillée par le comportement de leur compagnon manipulateur. "Pervers narcissique", on appelle ça. La psychologue présente disait que le pervers narcissique a la particularité d’être insensible, de n’éprouver aucune empathie pour l’autre.

Je me suis fait différentes réflexions. La première est que j’ai toujours entendu parler de pervers narcissiques hommes, jamais de femmes (par voie de conséquence leur victime en est une, et généralement c’est la leur, puisque tout le charme de ce personnage est d’avoir entière emprise sur ladite).

Est-ce que cela a une signification particulière ? est-ce que ça peut vouloir dire, par exemple, que l’homme (en général) a besoin d’écrabouiller quelqu’un pour se sentir exister, alors que la femme c’est tout le contraire (elle se réalise en s’occupant des autres) ? est-ce que la victime a des prédispositions pour se retrouver dans une telle situation ?

Je me demande aussi ce que ça peut faire d’être insensible. Comment est-ce possible ? dès l’instant où on est humain, comment ça se fait qu’on puisse ne rien ressentir du tout ??? je croyais que c’était réservé aux robots ..

De plus, le manipulateur est un champion pour ce qui est d’exprimer un vaste panel d’émotions, comme la tristesse, la colère, la violence.. Comment fait-il puisqu’il ne ressent rien ?

Je suis perplexe.

Publicité
Publicité
23 avril 2012

Pensée du lundi

 P3156268

 
C'est impossible de rendre son homme heureux
tout le temps.
 
C'est bien plus facile avec celui d'une autre !

 

heu .. si on remplace "homme" par "femme", ça marche aussi ..

.

22 avril 2012

Hara-Kiri

63292070_p


Se retrouver entre copines, ça suffit pour se dire que la vie n'est pas si pourrie après tout, et que se faire hara-kiri tout de suite, c'est pas une bonne idée !!

10 avril 2012

Le grain de sable

1


J’ai toujours pensé que l’Homme et la Femme étaient complémentaires. Or, il n’y a pas longtemps, Edith a dit quelque chose au sujet de son amour de la solitude. Et d’un seul coup, les cieux se sont ouverts et j’ai eu une sorte de révélation : ben oui, quand je dis que l’Homme et la Femme sont complémentaires, je suis dans l’illusion ! la phrase juste serait plutôt "Ma solitude et moi sommes complémentaires". En effet, la complémentarité de l’homme et de la femme rappelle la complétude illusoire, donc la dépendance, donc le manque. Ce qui n’arrive jamais avec ma solitude : elle est toujours là !

Suivez mon raisonnement : la complémentarité de l’homme et de la femme, ce serait, comme qui dirait, deux morceaux de puzzle qui s’emboîtent parfaitement pour ne faire qu’un. Grossière erreur ! car rien que là, la nature s’empresse d’apporter moults exemples qu’il ne suffit pas d’être un homme et une femme pour s’emboîter harmonieusement. Alors bien sûr, vous allez me rétorquer aussi sec que "S’unir avec les hommes épanouit les femmes et qu’elles s’en rassasient de luxure et de plaisir". Je vous l’accorde.

Néanmoins, j’attire votre attention sur le fait que si les dimensions du linga de l’homme sont supérieures à celles du yoni de sa partenaire, il y a forcément une partie du puzzle qui déborde. Par conséquent, en guise d’emboîtement harmonieux nous obtenons un forçage qui, s’il peut être jouissif, n’en reste pas moins sacrément bestial brutal. Bon, vous me direz (enfin, surtout les filles) qu’il vaut mieux ça que l’inverse, car un yoni accueillant ne s’est jamais satisfait d’un linga minuscule.

Mais ce n’est pas tout. Si l’homme et la femme étaient un puzzle parfait, ils engendreraient des trucs parfaits. Ce qui ne s’est jamais vu. En effet, que se passe-t-il dans la réalité ? il n’y a qu’une partie du puzzle qui se tape tout le boulot. Qui ? les femmes ! Elles se reproduisent, non seulement à l’identique (en façonnant des filles) mais aussi en fabriquant des mâles. Seulement voilà, ça ne leur vient pas d’une capacité propre qu’elles possèderaient, non non. Ce serait, dit-on, les hommes qui y mettent leur grain (ce qui, entre nous, leur a permis pendant des millénaires de s’approprier les femmes sous le prétexte fallacieux d’être sûr que les fils qu’ils avaient généreusement distribués étaient bien les leurs)(croyance qu’on fait d’ailleurs perdurer, puisqu’on dit à nos enfants : "C’est papa qui met la graine dans le ventre de maman")(comme si c'était papa qui faisait tout !!! tsss, c'est vraiment du grand n’importe quoi !!!!)

Autrement dit mes amis, contrairement à une idée majoritairement répandue chez les hommes qui prétendent l'inverseon peut affirmer que l'homme est le grain de sable de la femme ! 

22 mars 2012

Au fait ..

50uuslte

Ca m'arrive tout le temps qu'on me fasse des réflexions injustifiées (et blessantes) qui, sur le moment, me laissent bouche bée. A chaque fois, je pense seulement après coup à ce que j'aurais pu répondre (genre, je me réveille en pleine nuit avec une répartie trop géniale ! seulement voilà, c'est trop tard ! et je me vois pas aller réveiller la personne pour lui dire : " Au fait ! pour ce que tu m'as dit ya six mois ...")

C'est pour ça que ma psy m'avait dit : "il faut que vous appreniez à vous défendre". Elle est marrante elle. Comment on apprend à "se défendre" quand on ne s'attend jamais à ce qu'on vous dise une vacherie ?

Publicité
Publicité
21 mars 2012

La voie de l'égarage

667b9204

Seth se demande si l’humain est fait pour vivre en couple.

Ma réponse, au risque d’en heurter plus d’un, est oui. Et je dirais même plus : c’est Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!

L’homme, autant que la femme, ont tellement de choses à donner, à recevoir, à partager !!!!! et vous voudriez que toutes ces merveilles soient gaspillées ?? je ne parle pas, bien sûr, uniquement de sensualité (encore que je ne pense qu’à ça qu’il me semble que cette part de la relation ait une importance essentielle. Que dis-je essentielle : ca-pi-ta-le !!).

Donc oui, je crois foncièrement que l’homme et la femme sont faits pour vivre ensemble, je dirais même que selon moi, s’ils ont été faits, ce n’est que pour cela. Mais peut-être pas pour vivre ensemble TOUT LE TEMPS. C’est-à-dire que souvent, lorsqu’on vit en couple, on vit sous le même toit, pour des raisons pratiques et économiques bien compréhensibles. C’est même une des premières envies pressantes que l’on a lorsqu’on tombe amoureux : vivre ensemble ! grossière erreur ..

Ben oui. Parce qu’aussitôt, on vit aussi avec tous les petits (et grands) défauts de l’aimé(e) (enfin, en tout cas ce que nous on voit comme des défauts). Et non seulement on vit avec, mais on entreprend de vouloir les faire disparaître d’un coup de baguette magique. Ce qui généralement provoque quelques réticences de la part de l'autre qui ne comprend plus rien et ne se rend pas compte qu’il/elle est pourtant en train de faire exactement pareil avec nous.

En effet,

l’être qu’on a rencontré

n’est pas le même que celui avec qui on vit.

C’est d’ailleurs là une énigme de l’amour toujours inexpliquée à ce jour.

Or donc, à partir du moment où l’on vit avec une personne, c’est comme si on se donnait des droits sur elle, en l’occurrence celui de (vouloir) la changer pour qu’elle ressemble le plus possible à ce dont on rêve. Car dès l'instant où on vit ensemble,

ce dont on rêve n’est plus ce que l’on a

(c'est une deuxième énigme énigmatique de l'amour).

Je vous rassure tout de suite, il y a un remède : continuer de respecter l'autre pour ce qu'il est. Continuer à l’aimer. Le quotidien est usant, c’est vrai, mais bon, faut savoir ce qu’on veut dans la vie ! s’attacher à garder intact le "premier" regard, le "premier" désir. C’est possible, je l’ai fait et ça a duré dix ans à chaque fois, alors je sais de quoi je parle ! bon certes j’ai des prédispositions (nounounisme, esprit lent, et l’épouvantable défaut de ne jamais me rappeler le mal qu’on me fait) mais passons.

Et je pense aussi, et toujours, que la fidélité est indissociable de l’amour. Non pas comme une condition, une prison, non non pas du tout ! mais franchement quand vous êtes amoureux d'une personne vous avez envie d’une autre ? sincèrement ?

Quand on commence à "regarder ailleurs", c’est que l’amour a faibli. C’est tout.

Je ne dis pas qu’il s’agit de ne plus regarder ce qui est regardable, et même tentant. Surtout que quand on vit avec quelqu’un depuis dix ans, il y a forcément des moments où l'esprit s’égare, enfin les yeux, pour commencer. Ben oui, parce que c’est ce sens-là qui nous fiche tout par terre ! Ah lala, si seulement on devenait miro ! ben non. Et quand on croise un BMBM (dixit Khayaa), pas facile de résister. C’est là qu’il faut bien peser le pour et le contre, car beaucoup de choses sont remises en jeu dès qu’on choisit la voie de l’égarage. Sans compter que souvent, comme je le disais sur le blog de Seth, on joue les victimes, genre prétendre qu’on va ailleurs parce que notre conjoint gningningnin. Alors que, dans tout ce qui nous arrive, on pourrait faire, je sais pas moi .. des "réponses-habilité" ?


cc164e3b

16 mars 2012

Rire ou pleurer

ecureuils

Quand je ris, ça me fait penser à ma vie sexuelle.

Et quand je pleure aussi !

6 mars 2012

Il faut qu'on parle

dispute-canar


"Je ne suis pas d'accord avec toi on ne peut pas tout se dire avec le corps. La communication est aussi importante voire plus (…).. on est tous pareils en tant qu'Etre humain, mais en étant tous différents en tant que personnes..." écrivait Isa ici même, pas plus tard qu’il y a une semaine.

Pour ma part, je suis entrée dans la vie conjugale forte du précepte paternel, "Tu n'as qu'un droit, celui de te taire". Ca tombait super bien vu que de toutes façons avec mon compagnon d'alors il était positivement impossible d'en placer une. Du coup le suivant je l’ai pris parce qu’il lâchait, genre, un mot tous les six mois, après quoi il mettait six autres mois à recharger ses batteries. Oui bon je sais, il paraît qu’il existe quelque chose entre tout et rien, mais je cherche encore ;-)

Et pour vous, ça se passe comment la communication en couple ?

2 mars 2012

Ne pas courber l'échine

P3026171


Ma mère était une personne extrêmement introvertie. Une mère introvertie se livre peu, c’est un doux euphémisme. Alors quand on tombe par hasard sur un livre qu’on lui a offert et qu’on découvre qu’elle l’a commenté, ça fait comme un froid au cœur : ses mots comme des perles enfilées sur un collier d’émoi.

"La vie est un passage sur terre", avait écrit ma mère. "On devrait profiter au maximum des bons moments qui nous sont donnés. On a le regret de tous ces moments perdus, dans la détresse, avec le remords d’avoir raté quelque chose. La vie n’a pas de prix, je crois qu’on s’en aperçoit trop tard quand les années nous ont rattrapés. On se regarde dans la glace, on dit encore merci quand on se reconnaît. Malgré les rides, ces sillons creusés par le temps, les cheveux blancs, les douleurs sournoises de la tête aux pieds. Enfin on appelle cela vieillir.

Mais ce sont des étapes à franchir on essaie de faire pour le mieux sans se laisser abattre. Ne pas courber l’échine ! se redresser !"

Mai 2003, quatre ans avant sa mort.

24 février 2012

Serrez-vous un peu là-dedans !!!

chat priere

Seth demande à corps et à cris ce qu'est l'amour ;-)

Eh bien selon moi, pour commencer l’amour est un sentiment durable. Je me rappellerai toujours d’une réponse que m’avait fait François (encore lui !). Il était marié mais avait avec son épouse une relation qui lui permettait de sortir seul avec une amie sans que cela posât de problème dans leur couple. En fait je crois bien qu’il a été sans le savoir un précurseur  du poly-amour (voir Françoise Simpère) puisqu’il avait aussi une amante. Bref ! tout cela pour dire qu’à l’époque où je le fréquentais j’étais bien plus névrosée qu’aujourd’hui et je ne comprenais pas comment on pouvait avoir une épouse, une amante, et une amie. Logiquement pour moi les deux premières excluaient la troisième et il ne restait aucune place pour cette dernière. Or, la dernière c’était moi, bouuuuuuuuuuh ! et comme j’avais un besoin encore plus maladif qu’aujourd’hui qu’on m’exprime de "l’amour" je lui en avais fait part. Il m’avait éclaté de rire au nez en me disant quelque chose comme : "Serrez-vous un peu là-dedans (dans mon cœur), il y a assez de place pour tout le monde !"

(Seth, je te préviens qu’on risque de n’être pas rendus car j’ai une sérieuse tendance à faire des digressions sans arrêt)

Oui donc, l’amour pour moi est un sentiment durable. D’ailleurs, à ma connaissance, le non-amour n’existe pas. Il y a la haine, mais la haine ce n’est pas du non-amour, c’est un genre de colère. Donc voilà, selon moi, quand on éprouve de l’amour c’est pour la vie. Par exemple, généralement, on aime ses enfants et ses parents. Cet amour disparaît-il un jour, quand bien même ces derniers font (je parle des premiers) ou ont fait (je parle des seconds) n’importe quoi ? que nenni. Pareil pour les ami-e-s. Souvent même, plus on aime, plus on aime (tiens, Khayaa m’a contaminée..)

Enfin, pour essayer de dire mieux, pour moi l’amour, c’est la seule chose que plus tu en donnes, plus tu en as.

Donc déjà, selon moi, si le sentiment qui te lie à telle personne se délite un jour, c’est que ce n’était pas de l’amour. C’était un attachement qu’on a pris pour de l’amour (dans le meilleur des cas) ou c’était une rencontre de névroses, c’est-à-dire d’inconscients (dans mon cas).

Ce qui m’amène à la deuxième chose qui fait qu’on reconnaît l’amour : lorsque c’est de l’amour, il n’y a pas de souffrance. Aimer, c’est tout le contraire. Aimer, c’est faire ensemble des choses qui font plaisir, c’est se faire plaisir mutuellement, c’est vouloir le bonheur de l’autre, aimer c’est, comme dit mon ami Reynald, "ti voglio bene", "je te veux du bien". En plus comment ça chante à l’oreille, "Te voglio bene" !! rien que les mots, déjà, nous font du bien !

Si donc dans ma relation d’amour, je souffre ou/et je fais souffrir, il y a de forts risques pour que ce ne soit pas de l’amour mais le règlement de comptes de deux inconscients qui ne nous ont pas demandé notre avis. Et d’ailleurs, avez-vous déjà remarqué que l’on tombe souvent sur le même genre de personnes ? qu’on les "attire" ?

Ben ne cherchez plus : ça dure tant qu’on n’a pas compris ce qu’il y a à comprendre.

Bien alors. Au vu de ce qui précède, d’aucuns vont dire, ça y est, Ambre est encore barrée dans son monde de Bisounours avec son amour idéal !!

Ben pas du tout. Je ne suis pas du tout dans un monde irréel. L’amour existe (merci mon Dieu !) et il n’y a pas que des couples de névrosés sur Terre. Il y a des gens qui, plus ou moins tardivement, plus ou moins facilement, règlent leurs comptes avec leur passé, avec leurs souffrances, et ne les feront plus porter à leur amoureux-se.

Donc ce que je veux dire, c’est que lorsqu’on a une relation d’amour, on reste qui l’on est avec son passé et ses souffrances, mais aussi avec sa personnalité propre (par exemple on est jaloux ou pas, on a tendance à materner ou à paterner ou pas, etc) mais ces particularités ne sont plus des outils pour (se) faire souffrir mais sont mis au service de l’amour.

Par exemple quelqu’un qui aime un jaloux sait que le jaloux n’est pas comme ça pour l’embêter mais parce qu’il a une souffrance en lui, alors au lieu de l’asticoter pour le rendre encore plus jaloux il le rassure, puisqu’il l’aime. Quand on aime on n’a pas envie de faire du mal à l’autre, on n’a seulement envie de lui faire du bien.

C’est pour cela que ce que disait Reynald dans un de ses commentaires est si important : "Mais pourquoi les relations humaines sont-elles si difficiles dans un monde où la communication est pourtant si généralisée ?"

Eh bien parce que notamment au début d’une relation amoureuse, au lieu d’être soi-même on rentre dans un rôle (je ne dis pas que c’est conscient, je n’en sais rien) pour se présenter sous ce qu’on croit être notre meilleur jour. Et après quelques mois, années, de vie commune, on est tout étonnés de découvrir quelqu’un de complètement différent !!! alors évidemment on se sent leurré. On oublie juste qu’on a fait pareil ! ;-)

Car c’est autant valable pour les hommes que pour les femmes, et je ne parle pas des moments intimes où nous, les filles, on simule pour gonfler l’ego du mec, et après ça on lui reprochera de pas assurer alors qu’on n’a jamais osé lui dire ce qu’on aime qu’il nous fasse !!

Oui parce que l’amour, c’est aussi bien sûr les câlins. Je ne vois pas comment on peut (dé)montrer son amour à une personne si on ne la touche pas, déjà que généralement on se dit n’importe quoi par peur de se dire la vérité ! avec le corps on peut tout se dire, encore faut-il pouvoir se lâcher ! et on ne peut se lâcher que lorsqu’on a posé, au moins en partie, nos "valises psychologiques" (chose que pour ma part je viens de faire seulement maintenant ! alors voyez faut pas désespérer, tout arrive ;-))

Bon je vais m’arrêter là parce que je crois que je me suis perdue en route ! ;-)

Mes amis, c'est à vous !!

 

(¯`*´¯)
`*.¸.*
  ¸.*¨ ¸.*¨)
 (¸. .´ ¸¸.`¨
 *

22 février 2012

Un bedon chaud

allongee


Quand on fait le point sur sa vie, disais-je, on se rend compte de tout ce qui s’y passe, mais aussi et surtout de tout ce qui ne s’y passe pas. Merci neurone débilos. Avec ça je vais aller super loin.

Bon OK, on peut y trouver un avantage : seule dans un lit on a du temps pour lire, et quand on adore ça (de lire, pas d’être seule dans un lit) c’est le pied. Certes. Mais comme dirait Elsa, "J'aime les livres mais, heu, pas en remplacement d'un quelqu'un si quelqu'un il y avait in my bed..."

Alors là, je me pose la question :

Lis-je pour remplacer quelqu’un in my bed ? (pas celui d’Elsa, le mien) ou préfère-je la compagnie de moi-même en train de lire plutôt que d’un éventuel HIH qui risque au final de n’être qu’un HIM (lapsus d’Elsa !) ??

Eh bien je n'irais pas par quatre chemins, au risque de heurter les plus sensibles : oui, je préfère la compagnie de moi-même. Je m'entends très bien avec moi et généralement, je ne me dispute pas. Je suis satisfaite de l'heure à laquelle je me propose d'aller me coucher et je ne me pique pas toutes les couvertures pour m'enrouler dedans sans m'occuper de moi. De plus, je ne prends jamais toute ma place. Je me tiens chaud toute seule.

Oui, parce que, suivez-moi bien : supposons, vous êtes seul, voire seule, dans un grand lit froid, comme 15 millions de Français (disent les statistiques – et encore elles ne comptent pas les personnes âgées et veuves). Vous vous dites, "gningningninréchauffermespiedssurunbedontoutchaud".

Assurément.

Mais est-ce que vous avez pensé au fait que les bedons tout chauds se promènent rarement seuls ? est-ce que vous vous rappelez que, généralement, ya tout un tas de trucs autour, genre, une femme si vous êtes un homme et un homme si vous êtes une femme ?

Autrement dit, quand vous êtes seul/seule dans votre grand lit froid, et que vous vous dites "gningninbedontoutchaud", quel besoin exprimez-vous ? un besoin d’amour ? un besoin charnel ? un simple besoin de chaleur parce que votre régulateur interne est déglingué ?

11 février 2012

N'oublie pas d'aimer

fleurs2


N'oublie pas d' aimer !


L'abbé Pierre avait mis cette phrase dans sa pièce à vivre, et il l'avait même mise deux fois, au cas où, disait-il, il ne l’aurait pas vue la première fois.

N’oublie pas d’aimer : pour moi, ça devrait être ça, la politique. Pas chercher à convaincre les autres qu'on est le meilleur, qu'on a raison et que les autres sont des gros nazes. Pas de se faire mousser, gonfler son ego tout en débinant les autres. Pas être hypocrite, promettre des trucs qu’on ne fera jamais, dormir au chaud et dans le luxe pendant que des gens crèvent de froid et de faim.

Pendant le fameux hiver 54, ce n’est pas un homme politique qui a lancé un appel pour les sans-abris, c’est l’abbé Pierre. Cette "insurrection de la bonté" avait d'ailleurs rapporté une somme phénoménale et tout à fait inattendue - Charlie Chaplin, en versant deux millions de francs, aurait dit : "je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été". C’est aussi grâce à l’Abbé Pierre que maintenant, on ne peut plus expulser les locataires pendant l’hiver.

Alors pourquoi ? pourquoi c'est un abbé qui a fait ça et pas un homme politique ? pourquoi la politique ne peut-elle se faire "par amour" ? pourtant, on dit que l’amour fait déplacer des montagnes, non ? les hommes politiques ont-ils si peu de moyens qu'il faille compter sur un abbé, sur un Coluche, pour que les choses bougent ? et après on me demande pourquoi je n’aime pas la politique ..

En 54, l'appel de l'abbé Pierre avait attiré des bénévoles dans toute la France. Mes beaux-parents en ont fait partie. En 1958, ils habitaient à Nanterre dans une cité de transit, genre de préfa car ils étaient très pauvres. Mon mari qui avait à peine 3 ans dormait dans le tiroir d'une commode. Pendant les repas qu’ils partageaient avec l’abbé Pierre, mon beau-père jouait de l’accordéon, ce que l’Abbé Pierre appréciait beaucoup, il le lui réclamait d'ailleurs systématiquement en l'appelant affectueusement par son nom de famille :  "MON B**** !!" , s'exclamait-il en le serrant contre lui.

Chaque fois que ma belle-mère me parlait de ces moments partagés avec l'abbé Pierre, elle avait des étoiles plein les yeux..

1 février 2012

Condoléances, OK ..

15 janvier 2012

Nouveau

sucette4
 
On ne se découvre pas de nouveaux goûts
 
en se cantonnant aux vieilles recettes.
 
blush_anim
28 décembre 2011

comédie

robe_mariee_collection

 

Je ne suis pas franchement téléphile (je préfère lire), il m’arrive néanmoins d’avoir envie de me mettre devant le petit écran (comme on disait dans les temps préhistoriques, c’est-à-dire "à mon époque", dixit mes enfants) pour regarder un film qui est susceptible de me faire rire. C’est en tout cas ce que j’espère. C’est pour ça que l’autre soir, après avoir repéré sur le programme télé du net une comédie, 20h40, j’allume la télé.

Un couple dans une voiture déambule lentement dans une ruelle louche, il fait nuit et il pleut, une fille en mini-jupe surgit de nulle part, elle court en hurlant, poursuivie par plusieurs types aussi louches que la ruelle, elle cogne à la vitre de la voiture dans l’espoir que les occupants vont la secourir, tu parles Charles : les types à l’extérieur lui éclatent la tête à coups de pied, ya du sang partout une horreur, j’ai beau savoir que c’est de la peinture rouge, je trouve que pour une comédie, ça commence très fort. Là-dessus, le conducteur (qui s’était barricadé dans sa voiture pendant que la pauvre fille prenait sa râclée) réclame un Kleenex à sa femme, je me dis que c’est pour essuyer le visage de la nana ensanglantée, ben non, c’est parce que le sang a giclé sur son pare-brise. Tout s’explique, c’est de l’humour noir.

J’ai quand même regardé le film parce que  les scènes s'enchaînent et donnent envie de connaître l’histoire de cette fille, même si là aussi, niveau humour, y aurait beaucoup à redire, jugez plutôt : lorsqu'elle avait 16 ans, son père a voulu l’obliger à épouser un vieux de 50 à qui il l’a vendue, alors elle s’enfuit mais évidemment elle se retrouve sans rien. Heureusement, un prince charmant qui n’en est pas vraiment un lui accorde le gîte et le couvert, le temps de la ferrer et c’est comme ça qu’en toute confiance elle le suit dans une baraque où on va la violer, la battre et la rendre accro à l’héro. Là aussi question humour j’ai dû rater quelque chose, m’enfin bref. Après un mois de ce régime pur club Méd, on la met sur le trottoir en échange de sa dose de came. Bref, tous les ingrédients d’une comédie classique.

Alors là je m’interroge : si ça c’est classé comédie, qu’est-ce qu’on case dans "violence" ??

12 décembre 2011

Le plus dur

PC054233

 

Le plus dur, cest pas de construire des choses,
.
le plus dur, cest quelles restent debout.

 

Il a raison mon chat, non ? souvent, dans l’euphorie et l’ignorance de notre jeunesse, on bâtit sa vie suivant un cadre qui nous semble être celui qui nous mènera direct au bonheur. On se voit déjà avec une longue barbe blanche, les mains croisées sur le bidon, satisfait de notre existence bien remplie, entouré de notre descendance couronnée d’auréoles sur la tête tellement on les a bien élevés et rendus heureux (car c’est sûr que nous, on va réussir ce que nos parents ont raté). Mais au bout du compte, qui d’entre nous arrive à la fin de sa vie avec une telle satisfaction ? parce que franchement, c’est facile de se marier, d’avoir beaucoup d’enfants, et patati patata.. seulement après, quand il s’agit de se mettre à l’écoute, de ne pas lâcher devant l’adversité, devant l’ennui, la lassitude (et Dieu sait que le quotidien s’y connaît pour nous donner envie de baisser les bras), et d’aimer, d’aimer, d’aimer infiniment, inlassablement, envers et contre tout, au point d’oublier tout ce qui est moche, les petites vacheries, les mesquineries, et tout le reste ..

Vous, vous êtes satisfait de ce que vous avez fait de votre vie ?

16 novembre 2011

consommable

toboggan

 

Je suis en train de lire le récit d’un homme racontant ses rencontres sur le net. "Egrénant ses rencontres" serait plus juste, si j’en juge par la quantité phénoménale desdites et la durée (une nuit au lit ..). Pourtant, son idée du départ est de trouver ainsi la femme de sa vie. Mais bon, on sait bien que les hommes ne pensent qu’à "ça". Niark niark. L’autre truc qui est bizarre dans le récit, c’est que donc, il cherche la femme de sa vie, mais dès qu’une s’attache à lui (et il a l’air très attachant), il prend la tangente .. pas facile de construire quelque chose dans ces conditions ..

Ceci dit, j’avoue, j’ai fait pareil à l’époque où je vivais seule avec mes filles. Une trentaine de personnes en quelques mois, dont quatre filles. Non pas que je sois bi, pas du tout ! juste que, avoir des copines, ya que ça de vrai ! enfin pour moi. Je me rends compte qu’en fait, je n’ai jamais fait confiance aux hommes, et ça ne risque pas de s’améliorer vu les numéros que j’ai tirés. Mais bref, contrairement au monsieur évoqué plus haut, je n’ai pas couché avec toutes mes rencontres ! en fait, j’avais envie d’être amoureuse .. j’adore être amoureuse !! et puis d’abord,  je ne couche jamais le premier soir. Na ! Enfin je ne crois pas .. me rappelle plus. Il faudrait que je fouille dans mes souvenirs, maintenant que j’ai tout fichu au feu (c’est parti en fumée dans ma cheminée l’hiver dernier avec tout le reste de ma rage).

Oui alors donc, les rencontres seraient-elles devenues du consommable, comme le reste ? parce qu'on pourrait croire que ça se passe comme ça seulement du côté masculin, ben pas du tout ! Les filles font pareil !! elles couchent une fois, et dès que l’ombre d’un sentiment se pointe, elles jettent ! on ne veut plus s’attacher. Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle lubie ? comment avoir des relations sans s’attacher ?????? en restant libre !! Libre de quoi ? de choper le sida ? de ne pas prendre ses responsabilités ? dans la plupart des couples "installés", c'est un peu la même optique, un capotage et courage, fuyons ! il faudrait que tout soit parfait, tout le temps, sinon on passe à autre chose .. et nos enfants, ils en pensent quoi, de ce curieux nouvel "amour" ?

30 octobre 2011

le timide escargot

esacrgot

 

Il y a deux sortes de solitudes : l'absence d'intimité, lorsque l'on se retrouve privé(e) de contacts physiques, et l'absence de vie sociale, quand on se retrouve coupé(e) des autres.

Seulement voilà, la première peut facilement entraîner la seconde, pour peu que l'absence d'intimité fasse perdre toute confiance en soi et qu'on se racrapote, tel le timide escargot qui rentre dans sa coquille dès qu'on lui touche une antenne.

Ceci dit, l'inverse est vrai aussi : coupez-vous de toute relation sociale, et vous ne risquez pas d'avoir des contacts intimes (ou au moins amicaux).

Ceci dit, moi j'aime particulièrement être seule, faire les choses seule (comme d'aller nager par exemple) et pour autant, je ne me considère pas comme une nana sans aucun contact social. Je suis même plutôt (re)connue, à ma grande surprise d'ailleurs ! Je dis ça parce qu'il ya quelques jours, un charmant jeune homme noir avec des dread-locks m'a abordée en se rappelant à mon bon souvenir : c'était un copain de collège de ma fille. Son nom, je m'en suis tout de suite rappelé lorsqu'il me l'a dit. Mais lui, bon, il y a 15 ans c'était encore un garçon filiforme, alors forcément je ne l'avais pas reconnu (entre parenthèses il est devenu super beau !). Purée, ça ne lasse pas de me surprendre qu'on me reconnaisse au bout de tant d'années ! alors quoi, n'ai-je donc pas sur le front les rides de la maturité florissante ? ça ne saute donc aux yeux de personne que je suis devenue la sagesse incarnée ? ça finit par devenir vexant !

Enfin bref.

Alors, la solitude : info ou intox ?

24 octobre 2011

sur le nez

PA233753

 

le bonheur c'est comme les lunettes


on les cherche alors qu'on les a sur le nez

 

◠‿◠)˙·٠•●♥❤

 

(Rajout de 13h23 après avoir lu les comms)

Marc, oh toi mon si fidèle, que puis-je te refuser ?

voici donc la photo à laquelle tu fais allusion (purée, moi qui espérais que tout le monde l'aurait oubliée !!) ..

 

MVC-556S

date : été 2000

lieu : de perdition, sous une chaleur de plomb

(comme en témoigne mon air enjoué)

garçon moqueur : mon fils, toujours aussi moqueur,

sauf que maintenant il a une tête de + que moi et pèse deux fois mon poids,

alors je ne peux plus l'obliger à ce qu'on marche comme des dingues sous un soleil de fou

28 septembre 2011

Et te voici permise à tout homme

9782226229694-jMoi qui ai été alléchée par le dernier titre d’Éliette Abécassis, j’en ai été pour mes frais. Ça m’apprendra à avoir l’esprit mal tourné.

En fait de permissivité, elle n’est permise à rien du tout, Anna, si ce n’est de désirer en vain l’homme dont elle est maintenant amoureuse après avoir divorcé d’un vilain mari qui, comprend-on à mi-mots, la maltraitait.

Or, il se trouve qu’Anna est Juive. Juive pratiquante. Ce qui veut dire que c’est son mari et non un Tribunal civil ou rabbinique qui est censé lui accorder le divorce religieux, que les Juifs appellent "le guet". Ce truc n’a franchement rien de gai, puisqu’il ne peut être délivré que par le mari, et de son plein gré. D’ailleurs, la Torah ne dit-elle pas que la femme appartient à l’homme et ne s’en libère que par la mort ou en recevant le guet de ses mains ?

Et non seulement il n’y a que le mari qui peut, dans sa grande mansuétude, libérer sa femme des liens du mariage, mais en plus, s’il ne le fait pas, ladite épouse est considérée aux yeux de la loi juive comme une femme adultère au cas où elle irait voir ailleurs, et si elle a des enfants, ce seront des bâtards, et ceci sur la bagatelle de dix générations ! le bonheur intégral !

Par contre, l’homme qui refuse de donner le guet à sa femme (ou même si c’est sa femme qui refuse de l’accepter), lui il n’est pas adultère s’il papillonne et ses enfants s’il en a d’autres ne sont pas adultérins ! comme c'est bizarre ! et il peut même se remarier !

Quant on voit déjà comment se passent la plupart des divorces quand ya pas ce type de loi, c’est pas dur d’imaginer que le mari va tout faire pour pourrir la vie de sa future ex, et sûrement pas lui donner la permission d’être heureuse sans lui .. puisqu’il en a le pouvoir !

Bon, ceci dit, j’ai pas la prétention de refaire les lois juives, ni même de porter un jugement..

Je voulais juste partager avec vous ces quelques mots qu'Éliette Abécassis met dans la bouche de son héroïne, Anna :

"Je n’étais pas aliénée par la loi, mais par ma décision d’obéir à la loi. Ce n’était que parce que j’acceptais ce système que j’en étais la victime."

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
le blog de Ambreneige
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 118 248
Publicité