"Parlez moi d'moi y'a qu'ça qui m'intéresse..." Chantait Jeanne Moreau, cherchez pas vous êtes trop jeunes pour vous en souvenir.. . Non M'Dame Ambre tu ne connaîtras pas m'n'âge !

Ben moi je n'aime pas parler de moi ! Mais alors pas du tout.. Heureusement M'Dame Ambre tu m'as associé à Célestine, je l'ai vue une fois à Pantruche boulevard de Ménilmuch', c'est vrai qu'elle dégage, et avec ma délicatesse habituelle je dirai que je préfèrerai sauter sur elle plutôt que sur une mine ! Mais bon je ne le dirai pas, ça n'est pas mon genre...

Non Célestine n'accours pas, c'est pour rire !

Sinon quoi dire ? Je suis né dans la plus belle ville du monde, j'ai grandi dans une banlieue populaire, j'ai été poursuivi par mes études, et comme à l'époque il fallait de la viande pour alimenter les usines, j'ai passé un C.A.P d'ajusteur, et je sais limer !

Il y en a qui se marrent, oui je les vois ! Mon cugino me comprend, torpiller une queue d'aronde à talon en huit heures, dans de l'acier doux à 45 Kilogs, dans deux blocs de 12 millimètres d'épaisseur, et ce en huit heures : faut l'faire !

Et puis ce qui est bien dans ma profession, enfin ce qui était ma profession, biscotte je suis retraité, c'est que lorsque tu flingues une pièce, c'est TA faute, TA connerie, et non pas la faute du dollar trop cher, du pétrole qui se fait rare, ou de l'Euro qui gna gna gna. Il n'y a pas d'excuses, tu as un plan, de la matière pour faire ta pièce, si ça foire c'est parce que tu t'y es pris comme un con, point barre ! Nos politiques feraient bien de s'en inspirer.

Sinon j'ai été élevé dans la religion catholique apostolique et Romaine, sans y croire, mais à 10 ans on ne choisit pas ! J'ai raté le Brevet sportif mais j'ai eu mon certif'.. J'étais nul en tout, pas bon à rien non, mais mauvais dans tout !

Je n'ai pas aimé l'école, ah bon vous vous en doutiez comment se "fesses" ?

Ma vie privée: ben justement elle est privée, et puis elle n'intéresserait personne, même pas moi ! NAN j'décoooonne.

Un jour je suis "tombé" sur BLOGBO grâce à Serge Rezvani, le génial auteur de "Lilli Gribouille" et du "Tourbillon"... Elle avait des bagues à chaque doigt..

Chacun pour soi on est repartis dans l'tourbillon d'la vie

j'l'ai revu un soir aïe aïe aïe, ça fait déjà un sacré bail...

Vous voyez que vous connaissez Rezvani !

Les "Boss" m'ont accueilli, et j'ai dû commettre plus de deux cents billets (eux roupillent ferme en ce moment).

J'ai aimé le ski, la natation, et j'aime toujours les jolies Dames (j'ai mis une majuscule à Dames, c'est bien le moins que je leur dois)

J'aime les balades dans mon village, avec pour seul bagage un Nikon fripon !

Chères amies, chères lectrices, et vous lecteurs tombés ici par hasard,

je comprends votre désarroi, que dis-je, votre désarroi ? votre détresse, à vous qui vîntes de tous les coins de France et d'ailleurs pour savoir si j'avais enfin publié la bio d'Andiamo et celle de Célestine, et qui pour toute réponse vous heurtâtes à une absence de bio quasi vertigineuse.

Je sais : ça fait mal de lire ça.

On se moque de nous à la fin !

Remboursez !

Mes amis, mes amies, du calme ! L'heure de la vérité ne va plus tarder. C'est que, voyez-vous, il vous faut vous mettre en disposition : on n'accueille pas du Andiam' et de la Célestoche comme n'importe nawak. 

Je vous vois fatigués par votre travail, l'intelligence émoussée par vos journées prolongées. Eh bien, ce soir, vous quitterez tout. Vous respirerez l’air du dehors quelques instants, et à pas de loup vous vous approcherez de votre PC. Votre tête soudain se dégagera, votre cœur battra plus librement, même la lassitude de vos membres se dissipera ! Et plus vous vous approcherez, plus les influences de cet agent occulte et bienfaiteur se multiplieront ! Ce ne sera plus seulement un malaise passager que ces bios vont dissiper, c’est votre être tout entier qu’elles vont renouveller !

Car oui, ce soir, les bios d'Andiamo et de Célestine seront là !

"La nourriture restaure davantage !" direz-vous. Las ! Elle vous alourdit !! "Le vin réveille !" Que nenni, il enivre !! 

Les bios de Célestine et d'Andiamo, au contraire, à la fois douces et fortes, agissent sur l’âme. Mais oui .. Ne sentez-vous pas déjà votre cœur disposé à s’ouvrir aux sentiments affectueux ? Comme arrachés à la terre elle-même, n'avez-vous point envie de secouer vos chaînes matérielles, et tout à la joie de votre vie nouvelle, d'embrasser le pêcheur étonné avant de rentrer ? Je vous imagine, courant deci, delà, enlaçant le chêne et le roseau ! Plus rien ne pourra vous arrêter !

Ah mes amis ! Quel honneur pour moi d'être le dénominateur bien involontaire d'une telle bienfaisance !

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Saoul-Fifre

Mon premier travail rémunéré fut les vendanges. J'avais 12 ans, j'y allais le Mercredi et le Dimanche, en vélo, à 8 kilomètres, en amenant ma gamelle pour le midi. Pas qu'un peu fier lorsque le dernier jour, le patron me remit mon solde en disant à mon père : "Il a travaillé comme un homme, je l'ai payé comme les autres." Après le bac, sans céder aux supplications de la reum qui voulait que j'aille en fac, j'ai travaillé dans une imprimerie, pointeuse, primes de rendements, sur des machines bizarres et dangereuses qu'il fallait régler, contrecolleuses, massicots, ensacheuses.. Ensuite j'ai été monteur en téléphone, à la grande époque des années 70 où nous équipions la France. Pour un forfait de clopinettes, vous demandiez le téléphone et vous l'aviez, le prix était le même si vous habitiez en ville ou si il fallait vous planter 40 poteaux pour amener le fil chez vous. Là, j'ai tout fait : raccordement de 900 paires souterrains, tirages aériens, poteaux à la barre à mine, installations intérieures, dépannages etc... Il n'était pas rare qu'un paysousse nous garde à manger le midi... Puis j'ai fait de l'intérim, tout ce qui se présentait, serrurier P3, j'ai participé à la construction de Roissy II, raffinerie de pétrole, montage d'un échafaudage autour d'un refroidisseur de la centrale de Braud st louis, enfin, n'importe quoi... Et puis là, je suis agriculteur, le plus vieux métier de la terre avant prostituée, puisqu'il faut bien leur donner un peu de blé, non ?

En films, je suis pas fort et surtout je m'en souviens jamais bien. Alors ce qui surnage, c'est forcément chouette ? Allez : "Thelma et Louise", je le revois toujours avec plaisir, "Regain", je pleure à chaque fois, "Le père Noël est une ordure", on s'en lasse pas et j'aime beaucoup le travail de Clint Eastwood en général et dans "Sur la route de Madison" en particulier.

En colo, je suis allé une fois à Fabian, c'est un hameau pas loin de Saint-Lary. Autant vous dire que je n'ai pas l'esprit colo pour un sou, mais là, les paysages étaient si grandioses aux alentours que j'en ai un souvenir inoubliable. La quasi unanimité des gosses restaient sur place à tenir les murs des tentes sous la garde du gros cuisinier et quelques courageux, dont moi, étions volontaires pour aller crapahuter dans les Pyrénées, observer faune et flore et lacs et se faire les pieds. Sinon, les vacances d'Été, c'était souvent chez mon oncle, dans le Périgord vert, près de Brantôme. C'était kifkif chez nous, dans le Périgord je-sais-pas-quoi, près de Bergerac, mais sans les parents, et avec des cousines à la place des sœurs, et tout en mieux, en fait. Ensuite, à Bordeaux, les vacances, c'était avec les copains-copines, en vélo, sous la tente, sur les longues plages de l'Atlantique, Lacanau, Le Porge, Le cap Ferret, les bains de minuit, les feux de camps, les départs à la maison en milieu de matinée, avant le rush des touristes. À c'tt'heure, comme on vit à la campagne, les vacances, on les passe plutôt en ville, pour changer et nous avons dégusté Venise, Amsterdam, Strasbourg, Brême, Lyon, puis ce sera Vienne, Nantes, Prague. Que 4 ? Oupsse !

J'en suis à mon vingtième déménagement donc sélecter dois-je. Rue Bouquière à Bordeaux. Un must, au dernier étage sous les toits, point d'eau froide, commodités bouchées sur le palier et peu onéreux. Mais que de fêtes, de souvenirs d'amours et d'amitiés vraies ! Une aile du château de l'Isle, à Castelnau-du-médoc, je dis ça pour frimer, mais aussi pour montrer qu'on peut avoir une adresse classieuse pour pas plus cher qu'ailleurs. En plein bourg de Saint-Ouen-sur-Iton, dont toutes les cheminées sont en tire-bouchon sans que j'aie remarqué que l'on y fasse plus de cochonneries qu'ailleurs. Et puis dans un tipee en Ariège, passage presque obligatoire dans ce coin, au choix avec la hutte gauloise, la yourte et la grotte.

Je m'y abime les yeux, je prends un gros risque de me faire traiter de flemmard par mon entourage, j'y perds mon temps et mon argent dans les upgrades.

J'aimerais être à la retraite comme Andiamo et Margotte. J'aimerais être adulé comme Tant-Bourrin (mais sans être aussi lèche-cul, je précise). J'aimerais aller à Paris ce mois d'Août car mon petit doigt me dit qu'à cette période les parisiens adorent filer visiter des fabriques de bouchons. J'aimerais être sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

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Catherine (Pénélope)

Bon, pour résumer l'histoire, l'amie Ambre s'amuse à nous refourguer le bébé avec l'eau du bain.... et comme je suis, d'après les dires de mon Junior: "no limite", ben ... fallait pas avoir fait polytechnique pour s'appercevoir que je joue le jeu ! Na !

Ah donc, venons en aux questions :

4 emplois que vous avez fait dans votre vie :

Vendeuse/caissière

saisonnier agricole

nounou à domicile /aide ménagère (les deux en un, plus cuisine, aide aux temps libre, ....)

auxilière de vie

ASH

SPV (ah ben non, ça c'est pas un métier, c'est du volontaria)

maman (ah ben ça non plus, c'est pas reconnu par l'ANPE)

4 films que vous regarder encore et encore :

hot shots

pretty woman

les tontons flingueurs

sisi

le flic de Bewerly hills

Le 5ème élément

Armaguedon

Léon

le diner de con

U571

Dien Ben Phu (P. Schoendoerffer)

Liste non exaustive

4 lieux de vos vacances

Heu.... les Cévennes, le bassin d'Arcachon, à la maison, à la maison, à la maison, .... t'auras compris, on est parti deux fois en 20 ans, je frène déjà pour la prochaine

4 endrois où vous avez habité !

En Lorraine, En Alsace, En Alsace et pis c'est tout ! Pas près de déménager dans les cinquantes prochaines, c'est ma pomme qui te le dit !

4 choses que vous faites sur le net :

je tape la discute, je lis le courrier, je fais des recherches et je m'ennuie

4 endrois où vous aimeriez être en ce moment :

chez le kiné, dans un bain chaud, sur le canap.... n'importe où sauf ici

4 personnes à qui je refourgue le bébé avec l'eau du bain :

vous savez quoi ??? Servez vous ! Répondez si ça vous chante, en com, en MP, ici, sur  votre blog, sur face... MMF!

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Claire

A moi !

4 emplois 📊 :
Coursière en douane (eh oui madame, c'est un métier qui a existé, mais que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître) anecdote : pour mon bizutage, on m'a fait chercher la clé du parking !
Animatrice garde chiourmes, dans les centres aérés ( si si ça compte, je peux le prouver avec mes fiches de paie...) Assistante de direction à Air France (c'était génial, mais malheureusement, c'était en intérim 😰 !) Relectrice correctrice.

4 films 🎬 :
Sex Crimes
Pulp Fiction
Les nuits avec mon ennemi (je l'ai encore revu cette semaine !) La fièvre au corps (avec Kathleen Turner et William Hurt) je ferai n'importe quoi pour revoir ce film qui ne passe jamais à la télé 😡 !

4 choses que je fais sur le net ☑️ :
Je passe lire les blogs des copines.
Je surveille les mouvements du jet stream (complètement déréglé en ce moment, un jour la terre tournera à l'envers, ça m'étonnera pas...) Je surveille les offres de Lidl, j'y vais pratiquement jamais, mais je peux pas m'empêcher d'aller voir.
M'extasier sur pinterest, et passer mon temps à épingler toutes les belles choses que je vois.

4 endroits où je voudrais être 🏊 🏂 🗻 :
Sur la plage, dans le même transat que Kathleen Turner à la fin du film "la fièvre au corps" (comment ça je fais une fixette ?).

En haut de l'Everest et faire coucou au jet stream.
Au plus profond des abysses pour constater que oui, le seul dieu qui existe est la Nature et rien d'autre.
A Saint Guillhem le Désert, en 1979, avec mon cousin Loïc ...

4 personnes à qui je refile le bébé :
Comme dit la chanson "chacun fait fait fait, c'qui lui plait plait plait" 🎵🎸 🎺 🎹

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Gilles

Voici que, dans l'un des blogs que je lis dans mes moments de détente, on me lance un défi... Il est dangereux de défier un ronin, en général ; mais pour cette fois, je vais m'atteler à la tâche avec les petits moyens intellectuels (humour, imagination) qui sont les miens. Ce défi est un questionnaire, alors le voici tel quel :

   Quatre emplois que vous avez faits dans votre vie :
   Nous menons des vies qui pourraient représenter plusieurs vies d'antan, avec nos moyens de transports, d'apprentissage, culturels, etc... Je vais donc me cantonner à « quatre » emplois que j'ai pratiqué dans cette existence actuelle. 
   Le premier fut « boulanger », j'y ai appris à « rouler les miches », « étrangler la pâte », « peser les pâtons » ; en clair : à utiliser mes mains de façon efficace.
   Deuxième emploi : enseigner la pratique de la voile sur « dériveurs » et « planches à voile »... Une initiation à la nature et à l'affrontement de soi et de ses peurs.
   Le troisième, m'a déguisé en pseudo cuisinier dans un « fast-food »... Un face-à-face avec le « management du stress » à l'état pur, et un déchaînement dans la « gestuelle pavlov » (gestuelle répétitive et automatique), avec de bonnes notions d'hygiène.
   Le quatrième, et on s'arrêtera là faute de place, fut dans la sécurité des « biens et des personnes » ; ironie, car aucun des deux ne fut en capacité de s'en rendre compte et de remercier le service d'un « agent de sécurité et de prévention ».

   Quatre films que vous regarderiez encore et encore.
   En fait, je les regarde encore et encore ! Les quatre premiers (décidément je me cantonnerai à quatre, faute de place) sont... (roulement de tambour...)
   « Departures » ou « Okuribito », film dramatique japonais de Takita Yojiro. Le thème est « la préparation des gens décédés » pour le dernier hommage de la famille... Terriblement sensible, terriblement émouvant (que je pleure à grosses larmes à chaque fois ; mais chut...)
   « Blade runner » de Ridley Scott ; un film d'anticipation-fiction qui remet en cause la vie d'un individu et celle d'un androïde, ainsi que les certitudes existentielles.
   'Gorilles dans la brume » de Michael Apted... C'est la vie de Dian Fossey auprès de gorilles sauvages dans leur milieu naturel. Une vue de l'homme sur la nature et sur lui-même. 
   « Danse avec les loups » de Kevin Costner. Un film drame-aventure, ou l'expansion nauséabonde de la colonisation blanche... Sans commentaire, tout est dans le synopsis.

   Quatre lieux où vous êtes allé(e) en vacances.
   Vacances... Ah oui, ce truc où la France est « championne du monde »... Voyons...
   Le premier fut un voyage au Japon, très précisément dans le nord-est du Japon, chez ma première correspondante nippone, là où les ours attaquent les promeneurs imprudents.
   Deuxième voyage, toujours au Japon, pour rendre visite à une deuxième correspondante nippone, me perdant dans les rues de Sapporo à Hokkaido, Japon « high tech » et urbain à profusion...
   Le troisième voyage a été de traîner mes pieds dans les déserts Tunisien aux portes du Sahara, à dos de dromadaire, et en quatre-quatre, pour tester de mes chaussures les déserts de pierre, de sable et de sel.
  Quatrième voyage en Malaisie, dans la jungle, au milieu des sangsues, serpents et orangs-outans sauvages, là où l'animal le plus dangereux reste l'homme. 

   Quatre endroits où vous avez vécu. 
   Le premier est une succession de prison pour enfants, les unes avec de hauts grillages et murs infranchissables ; les autres avec des barreaux aux fenêtres. Un aperçu de ce que serait ma vie d'homme...
  Deuxième endroit, « l'Armée du Salut » en Alsace ; après avoir dormi dans des fossés enneigés, et avoir eu l'estomac aussi vide qu'un chien errant dans le désert de Gobi, j'ai renoncé à mon humanité pour devenir esclave de cette association.
   Troisième endroit, un appartement landais avec une seule pièce et une salle d'eau, sans fenêtre ; juste une lucarne au toit, où les ébats des voisins faisaient office de radio quotidienne... 
   Quatrième, une chambre donnant sur l'étang de Thau, dans une école de voile... Une sacrée vue imprenable, avec un job de rénovation de voilier et d'internat.

   Quatre choses que vous faites chaque fois que vous allez sur le net. 
   La première, je me prépare un café car « surfer » donne soif.
   La seconde, je consulte mon courrier qui est désespérément vide.
   La troisième, je consulte blogs et informations pour les mettre en confrontation.
   La quatrième est... censurée avec du sopalin ! (Mort de rires).

   Quatre endroits où vous aimeriez être en ce moment. 
   L'un serait d'être au Japon, retiré en campagne ou en jungle, avec un voisin au minimum à trois kilomètres. 
   Le suivant serait d'être dans un vaisseau spatial en partance pour Mars ou Saturne. 
   Le troisième serait d'être d'être dans un endroit doux, chaud et humide (Mort de rires).
   Enfin le dernier serait d'être sur un voilier, en pleine risée, quelque part au grand large. 

   Quatre personnes à qui vous allez « refiler le bébé ». 
   Ben justement, je ne « refile jamais le bébé ». Il est à prendre pour les plus audacieux, audacieuses... J'aime les défis et j'aime qu'on les relève naturellement. Alors, des volontaires ?

J’imagine tes yeux qui s’allument

j’imagine tes yeux quant ils se portent sur moi

tes yeux bleus comme du Gerschwin

comme des étoiles au ciel almoravide

j’imagine que j’essaie de parler

mais comme tu me tais avec ces yeux-là !

tes yeux parfaits tes yeux peints

comme le rire pour la bouche

j’imagine ce ravage qui ne veut pas mourir

te regarder parfois de haut en bas me déchire

j’imagine tes regards à perte de vue

lumière en moi mourante et morcelée

ce ciel qui disperse qui fait mes veines nues

qui demeure dans ma peau de désir renversé

J’imagine que je te vois et que tu me touches

je sens alors quelque chose de pâle sur ma bouche

une ombre dans mon ombre un écho dans ma voix

J’imagine tes doigts qui courbent mes hanches

qui font saigner mes lèvres sur la lune blanche

j’imagine que tu me tiens contre ton ventre dur

que tu m’enivres en peignant ma peau à tes murmures

que tu ré-inventes mon corps dans mes sens brisés

J’imagine mes mains qui frémissent

de tes mains qui me touchent

tu caresses ma peau et j’écoute la tienne

J’imagine que tu viens sur moi tu viens

j’imagine que tu me tends

que tu demeures en moi qui renais et qui meurs

que tu mues et remues jusque dans mon ventre

que tu laisses venir la mer haute et lente

interminable marée dans un bruit d’éclat d’ailes

j’imagine que tu te verses en moi

que le temps s’arrête comme un sang qui fait grève

que je me déchire dans le cri qui résume

ce cri

un mot

ton nom peut-être ..