Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog de Ambreneige
3 février 2014

Pas qu'un peu fier

perigord escargot

 

Réponses au tag par

Saoul-Fifre

 

Mon premier travail rémunéré fut les vendanges. J'avais 12 ans, j'y allais le Mercredi et le Dimanche, en vélo, à 8 kilomètres, en amenant ma gamelle pour le midi. Pas qu'un peu fier lorsque le dernier jour, le patron me remit mon solde en disant à mon père : "Il a travaillé comme un homme, je l'ai payé comme les autres." Après le bac, sans céder aux supplications de la reum qui voulait que j'aille en fac, j'ai travaillé dans une imprimerie, pointeuse, primes de rendements, sur des machines bizarres et dangereuses qu'il fallait régler, contrecolleuses, massicots, ensacheuses.. Ensuite j'ai été monteur en téléphone, à la grande époque des années 70 où nous équipions la France. Pour un forfait de clopinettes, vous demandiez le téléphone et vous l'aviez, le prix était le même si vous habitiez en ville ou si il fallait vous planter 40 poteaux pour amener le fil chez vous. Là, j'ai tout fait : raccordement de 900 paires souterrains, tirages aériens, poteaux à la barre à mine, installations intérieures, dépannages etc... Il n'était pas rare qu'un paysousse nous garde à manger le midi... Puis j'ai fait de l'intérim, tout ce qui se présentait, serrurier P3, j'ai participé à la construction de Roissy II, raffinerie de pétrole, montage d'un échafaudage autour d'un refroidisseur de la centrale de Braud st louis, enfin, n'importe quoi... Et puis là, je suis agriculteur, le plus vieux métier de la terre avant prostituée, puisqu'il faut bien leur donner un peu de blé, non ?

En films, je suis pas fort et surtout je m'en souviens jamais bien. Alors ce qui surnage, c'est forcément chouette ? Allez : "Thelma et Louise", je le revois toujours avec plaisir, "Regain", je pleure à chaque fois, "Le père Noël est une ordure", on s'en lasse pas et j'aime beaucoup le travail de Clint Eastwood en général et dans "Sur la route de Madison" en particulier.

En colo, je suis allé une fois à Fabian, c'est un hameau pas loin de Saint-Lary. Autant vous dire que je n'ai pas l'esprit colo pour un sou, mais là, les paysages étaient si grandioses aux alentours que j'en ai un souvenir inoubliable. La quasi unanimité des gosses restaient sur place à tenir les murs des tentes sous la garde du gros cuisinier et quelques courageux, dont moi, étions volontaires pour aller crapahuter dans les Pyrénées, observer faune et flore et lacs et se faire les pieds. Sinon, les vacances d'Été, c'était souvent chez mon oncle, dans le Périgord vert, près de Brantôme. C'était kifkif chez nous, dans le Périgord je-sais-pas-quoi, près de Bergerac, mais sans les parents, et avec des cousines à la place des sœurs, et tout en mieux, en fait. Ensuite, à Bordeaux, les vacances, c'était avec les copains-copines, en vélo, sous la tente, sur les longues plages de l'Atlantique, Lacanau, Le Porge, Le cap Ferret, les bains de minuit, les feux de camps, les départs à la maison en milieu de matinée, avant le rush des touristes. À c'tt'heure, comme on vit à la campagne, les vacances, on les passe plutôt en ville, pour changer et nous avons dégusté Venise, Amsterdam, Strasbourg, Brême, Lyon, puis ce sera Vienne, Nantes, Prague. Que 4 ? Oupsse !

J'en suis à mon vingtième déménagement donc sélecter dois-je. Rue Bouquière à Bordeaux. Un must, au dernier étage sous les toits, point d'eau froide, commodités bouchées sur le palier et peu onéreux. Mais que de fêtes, de souvenirs d'amours et d'amitiés vraies ! Une aile du château de l'Isle, à Castelnau-du-médoc, je dis ça pour frimer, mais aussi pour montrer qu'on peut avoir une adresse classieuse pour pas plus cher qu'ailleurs. En plein bourg de Saint-Ouen-sur-Iton, dont toutes les cheminées sont en tire-bouchon sans que j'aie remarqué que l'on y fasse plus de cochonneries qu'ailleurs. Et puis dans un tipee en Ariège, passage presque obligatoire dans ce coin, au choix avec la hutte gauloise, la yourte et la grotte.

Je m'y abime les yeux, je prends un gros risque de me faire traiter de flemmard par mon entourage, j'y perds mon temps et mon argent dans les upgrades.

J'aimerais être à la retraite comme Andiamo et Margotte. J'aimerais être adulé comme Tant-Bourrin (mais sans être aussi lèche-cul, je précise). J'aimerais aller à Paris ce mois d'Août car mon petit doigt me dit qu'à cette période les parisiens adorent filer visiter des fabriques de bouchons. J'aimerais être sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Sory pour les fautes...:)
Répondre
M
Bonjour, quand je pense que dimanche j'étais entrain de re-déménager, l'année recommence bien.<br /> <br /> En 2013 j'ai fait 5 déménagements dans l'année, qui dit mieux?<br /> <br /> je sais on est un peu fol-dingue avec mon chéri, mais je me s soigne.. pas. j'adore ça. <br /> <br /> Bisous
Répondre
C
Très sympa ce tag sous forme de témoignage, j'aime beaucoup, c'est vivant et émouvant !
Répondre
E
Z"avez pas fini cette chamaillerie non????? Je vais vous coller des punitions moi!!!!
Répondre
M
HOla... ça commence fort cette semaine... Zen!<br /> <br /> Bonnrre journée<br /> <br /> Bisous et à plus.
Répondre
le blog de Ambreneige
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 118 248
Publicité