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le blog de Ambreneige
rien
11 mai 2010

c'est ça, aimer

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"Je m'installe à côté de lui

et je me laisse admirer de ses gros yeux globuleux.

C'est ainsi qu'il m'a révélé la face cachée

de mes rêves d'adolescente et de jeune femme enamourée :

un prétendant qui ne prétend rien.

Et je me mets à lui rendre son regard.

Et là, côte à côte, en silence, on se regarde,

on se regarde tellement qu'on plonge l'un dans l'autre.

Pour moi, c'est ça, aimer.

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Alors pourquoi faudrait-il que mon crapaud qui ne réclame rien

se transforme en prince qui réclame tout ? "

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© Sylvie

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28 mars 2010

à quoi ça sert

enfant

à quoi ça sert, tout ce qu’on fait, tout ce qu’on vit ?

puisqu’on n’est qu’un petit truc, un petit rien dans l’infini ?

9 décembre 2009

La nounoune enfin dévoilée (first part)

Chers amis, chères nounounes,

et vous qui êtes ici avec le secret espoir d’atteindre la zénitude,

mille pardons bonjour !

Depuis environ trois ans que je blog trotte, force m’est de constater que je croise régulièrement des nounounes mais que - tenez vous bien - elles ne savent pas qu’elles en sont !

C’est pourquoi il m’a paru urgent et même quasiment indispensable de partager avec vous une étude hautement scientifique (le sujet étudié c’est moi-même, c’est vous dire si l’étude est fiable !) que certaines d’entre vous connaissent déjà pour y avoir activement participé (je dirais même qu’elles y ont donné le meilleur d’elles mêmes, et Dieu sait que le meilleur de la nounoune, c’est pas rien !)

Bien.

Alors avant tout, je tiens à rappeler à l’intention des sceptiques et des persifleurs que l’homme est le produit le plus abouti de l’évolution, et que ce qui fait l’homme, c’est la femme. C’est comme ça, c’est une vérité qu’il convient d’admettre, même si c’est vrai.

En même temps, c’est un peu le principe de la vérité.

Bon maintenant je lève le voile sur les innombrables mystères de la nounoune, qui partage indiscutablement avec la femme des similitudes troublantes. Faut dire qu’à la base, la nounoune est une femme. Ceci explique cela.

1) comment reconnaît-on la nounoune ?

On la reconnaît, parait il,

.. à son allure vaguement abandonnée, comme si elle était appuyée sur quelqu’un ou comme si, plutôt, elle pouvait prendre n’importe quelle position (attention, cette particularité ne s’applique pas à son cerveau, qui au-delà d’une certaine dilatation, fait splash ! )

.. à son allure, disais je, de "bab cool" des années 2000, de "post soixante huitarde" très très post (voire de Whiskas en gelée quand elle vient de lire un truc sur la vacuité)

.. à son visage qui a l’air crétin gentil, d’ailleurs elle sourit tout le temps, à tout le monde, les femmes trouvent ça louche et les hommes se méprennent, trop bonne trop .. heu, enfin, nounoune quoi !

.. à son regard rêveur, un peu absent, oui enfin bon, en ce qui me concerne disons les choses comme elles sont : carrément barré ailleurs, d’où des insinuations aussi injustes qu’inexplicables, il va vraiment falloir que t’arrêtes de boire, qu’est-ce que t’as encore fumé ? et patati patata alors que je ne bois jamais d’alcool, rien, que couic, je ne fume jamais d’orties séchées, tout chez moi est naturel, on pourrait même dire, inné, méminé !  ceci dit, pas la peine d’en faire tout un plat ! que la méchanceté et la laideur restent dans le flou !!! que mon regard reste tourné vers l’intérieur !!!!! (faut dire aussi qu’à l’intérieur ya vraiment de quoi faire)

2) vacuité, impermanence et lungtisme : la nounoune à la limite de l’extrême.

La particularité de la nounoune est de ne rien comprendre. Ou de comprendre, mais on ne sait pas quoi. Et pas tout de suite. Et on ne sait pas pourquoi. En tout cas ça n’a aucun rapport. Elle-même ne sait pas ce qu’elle a compris. Les autres non plus. À vrai dire, c’est l’ampleur du décalage entre vision, interprétation et compréhension qui fait la nounoune. Chez moi, ce décalage relève du gouffre et dans certains cas, il empire.

Oui, c’est possible !

Avec la nounoune, tout est possible !! c’est ça qui est beau !!!

3) la nounoune et la vacuité : une complicité de longue date.

La nounoune a un autre signe distinctif : personne ne la comprend. Même pas elle. Normal, puisqu’elle ne comprend rien. Cela génère un sentiment de solitude absolu (pourquoi moi ?? pourquoi maintenant ??? pourquoi la vacuité est elle si vacui ?? pourquoi, ôôôôô pourquoi ?????)

Ce qui fait que les nounounes ont tendance à se rassembler.

On pourrait aussi dire qu’elles s’attirent, comme la puce vers le chien.

***

Dans le post suivant (c’est-à-dire le précédent) quelques illustrations issues de mon album personnel.

 

1 décembre 2009

le train c'est zen

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J’adore prendre le train. D’abord, le train, c’est zen. C’est pas un moyen de transport qui nous fait nous énerver, on n’est pas là à jurer comme un charretier parce que l’autre devant n’avance pas ou n’a pas mis son clignotant, remarquez moi je ne jure jamais et en + je conduis pas ..;-)

Alors voilà, je suis là, assise, bien tranquille. Le train s’arrête et absorbe le flot des personnes qui montent. C’est quelque chose d’infiniment coloré et enrichissant. J’adore ça.

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Les gens arrivent, je les observe pendant qu’ils tournent la tête d’un côté, de l’autre pour choisir la place où ils vont s’asseoir. Je n’ai pas autant que mes filles la faculté de parler avec aisance à des inconnus, alors je souris, tout simplement, et quand je reçois en retour un sourire cela me fait du bien. J’aime regarder, humer les senteurs, l’eau de toilette du monsieur, les effluves délicieusement parfumées de la dame, l‘odeur de "frais " que dégagent les ados. J’aime bien les ados, leur air fatigué, leur nonchalance, comme s’ils n’avaient pas envie d’être montés dans ce train, comme s’ils n’avaient pas non plus envie de s’asseoir, pas plus envie de se lever une fois qu‘ils sont assis, en somme pas envie d’être là et pas envie d’être ailleurs, ils sont dans leur bulle.Témoin une conversation (on dirait qu’ils sont seuls dans le wagon):

(la fille) je suis une championne de sport !

(le garçon) t’es trop une tasse-pé toi de dire que t’es une championne de sport en bre-cham, ouaich !

(la fille) comment tu me vénères !j’ai pas dit en bre-cham t’es ouf toi ou quoi ?

(le garçon) ah bon parce que les keums i’vont dire c’est che-lou celle là qui dit qu’elle est championne de sport en bre-cham !

Lorsque j’étais toute jeune, ma curiosité étant déjà intarissable, j’observais à loisir, sans égard pour l‘autre. Et puis petit à petit j’ai compris à quel point être observé peut mettre mal à l’aise, voire prêter à confusion. Une fois, alors que je descendais du train, un homme m‘emboîte le pas et me propose un café. Il ne voulait plus me lâcher. C’était flatteur sans doute, à moins que. Bon. Ça m’a fait réfléchir.

J’ai appris à décoder les gestes, les postures, bon ceci dit je n’ai aucun mérite, je suis née "chez ces gens là" (vous savez, ces gens là chez qui on cause pas mossieu, on cause pas ..).

Je regarde la femme qui s’est assise en face de moi, sa bouche est enduite d’un rouge à lèvres auburn et luisant, elle porte une jupe très courte, elle a des jambes superbes. Elle est belle, j’ai envie de la regarder. On échange un sourire, quelques mots, puis d‘un coup, elle recule son buste contre la banquette, elle baisse la tête, cherche son portable, le trifouille, n’appelle personne, repose son portable, se mord la bouche, regarde le sol.. Je sais à ce moment que mon regard est devenu pesant. Je fixe alors mon attention sur la voie ferrée qui défile, je me concentre sur elle et comme me l’a expliqué quelqu'une que je ne citerai pas, j’essaie de me vider l’esprit. J’ai lu récemment dans un bouquin que ce petit exercice hypnotique s’apparente à la méditation. Or, je le fais tout le temps quand je suis dans le train.

Donc, sans le savoir JE MÉDITE !!!!!!!!! Waouh !!

Oui, vraiment, le train, c’est zen.

Eh, les gens !

Je vous aime !

(Mifa, c’est de ce texte dont je te parlais dans la réponse à ton comm)

PICT2772

c'est le grand chambardement dans ma gare en ce moment, ils font des travaux et yen a encore pour des mois.. mais bon après ça sera super chouette et surtout super pratique pour les handicapés !

17 novembre 2009

la seule révolution

les causes politiques sont vides

si elles ne résultent pas de la rencontre de gens 

1

qui se regardent vraiment,

Sylvie3_

s’écoutent et se respectent,

femm_en_lutte_4

les idées qu’on a à défendre ne sont rien

mandala_coeur

si elles ne sont pas portées

Sylvie2

par un cœur qui vibre, 

mandala_mergence 

une âme qui palpite,

fenetre_yourte

et la seule vraie révolution possible,

a

c’est celle de l’amour. 

Sylvie

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19 octobre 2009

quelque chose de nouveau

Chères lectrices, mes amies, mes sœurs, et chers lecteurs,

Ça n’aura pas échappé à votre œil acéré : ya quelque chose de nouveau sur ce blog. Non seulement c’est nouveau, mais c’est incroyablement beau et gai. Bon, c’est pas encore complètement dilaté, mais en tout cas, ça saute aux yeux.

Ceci dit, c’est un peu le principe d‘un titre de blog.

Bon alors que je vous explique toute l’histoire..

Un jour, je me promenais innocemment chez ma sœur, lorsque je tombai sur sa nouvelle bannière incroyablement gaie et colorée.

‘’Brie, tuséfèredébanière ? ‘’ demandai-je altérée.

‘’ O’non, céta’Isa’kilfodemandé’’ rétorqua la chair de la chair de ma mère.

Heu, en fait, Brie n‘a pas franchement dit comme ça ‘’C‘est à Isa qu‘il faut demander‘’.. c‘est moi qui le précise, pour la cohérence de l’histoire. Oui parce qu’aussi bien je ne suis plus très sûre qu’Isa m’ait suppliée de me faire une bannière. Il n’en reste pas moins que l’idée l’avait effleurée (franchement on se demande pourquoi) si bien qu’en trois coups de cuillères à pot voilà ce que j’obtus dans ma messagerie :

‘’ je t’envoie une bannière, c’est un premier essai, je me suis servie de la photo de Lung Ta parce que je la trouvais super pour la circonstance et il ne peut que le prendre bien n’est-ce pas .. il est ZEN non ????’’

Ilnepeutqueleprendrebien ilnepeutqueleprendrebien .. j’en mettrai pas ma main au feu.

J’en veux pour preuve le genre de discours qu’il tenait quand on s’est connus :

‘’Nous avons vu récemment le concept de « vacuité » qui est justement tout sauf conceptuel, mais il nous faut bien utiliser des concepts pour chercher à se faire comprendre. Ce n‘est déjà pas si simple.’’

Jusque là tout allait bien (pour lui).

Or, depuis qu’il me fréquente, voilà où nous en sommes :

‘’ si il est impossible que je ne comprenne pas, quand je ne peux pas ne pas lire ce tu ne penses pas à ne pas écrire deux négations négatives se positivent mais de jamais on ne peut dire qu'il n'a pas toujours le sens de jamais’’

Eh oui.

Vous êtes comme moi : consternés.

Le but était que la nounoune devienne Zen, et c’est le Zen qui est devenu nono.

On a fait du Vide avec de la Matière.

On a fait du Rien avec un Tout.

C’est terrifiant.

Certes. Lung Ta m’avait avertie :

le passé n’est plus présent.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Si seulement il avait su ! m’aurait-il prévenue ?

Je vous laisse digérer l’info et je vous raconte la suite demain.

2 octobre 2009

rien

Chers lecteurs, chères Nounounes,

et vous tous, amis de la Science, bonjour !

Je tiens d’abord à remercier Clo sans qui le texte qui suit n’aurait pu naître scientifiquement à partir de recherches scientifiques.

J‘attire votre attention sur la qualité de l‘ensemble, qui constitue une œuvre rare et précieuse, pour ne pas dire unique, de taille à élucider définitivement une des plus grandes énigmes de l’univers connu :

à quoi pense-t-on

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quand on ne pense

PICT9880_bleu

à rien ?

Rappelons tout d’abord qu’au premier temps de l’Univers, il n’y avait rien. Pas d’atomes, pas de molécules, pas de galaxie, rien. On pourrait donc affirmer sans craindre de se tromper que puisqu’il n’y avait rien, on ne risquait pas de penser à quelque chose.

Grossièèèèèèèèèèère errrrrreur !!!!

Prenons par exemple un chou à la crème.

Au premier temps de l’Univers, yavait pas de chou à la crème.

Plus exactement y avait zéro chou à la crème.

Là déjà, ça se corse.

Car zéro est une abstraction. 2comprends_pas

Ce qui veut dire qu’il faut bien que quelqu’un ait créé ce truc abstrait - le zéro - pour pouvoir ensuite parler du temps où il n’y avait que des trucs abstraits. Sans compter que pour parler du temps, il faut qu’il y ait un temps. Or, comment peut-il y avoir un temps où il n’y avait rien, puisque la Création du temps date du Temps où il y avait quelqu’un pour créer la notion du temps ?

3fle

La réponse coule de source :

le rien, c’est pas rien.

Je vous vois déjà lancer ici et là des regards estomaqués.

6

Vous avez bien raison, car vous allez dans quelques instants assister à la féérique démonstration de ce qui précède.

Qu’il me soit permis pour commencer de jeter d’abord quelques généralités : le chameau aboie. La vache rumine. La caravane passe et l’homme pense (on pourrait cependant regretter son manque de discernement affligeant en matières de pensées, comparé à celui des femmes)(et notamment des nounounes qui ne cherchent qu‘à se cultiver en lisant des trucs sur la complétude du rien. Mais bon. Revenons à nos chameaux)

Nous voilà donc avec zéro chou à la crème (pour la clarté de la démonstration, je garde le même exemple. Mais, comme je l’ai souligné plus haut, je vous rappelle qu’yavait pas plus de chou à la crème que de zéro, puisqu’il n’y avait rien). Tout cela est loin d’être évident, j’en conviens. D’autant qu’à l’époque où il n’y avait rien les chous à la crème avaient tendance à revêtir un indéniable caractère d’invisibilité.

C’est pourquoi je vous suggère d’être particulièrement attentifs, en tentant de visualiser

5se_concentrer

ce chou à la crème qui n’existe pas à une période qui n’a pas encore été inventée.

Or, s’il y a bien une chose qui ne changera jamais, c’est que tout est toujours en train de changer.

Par conséquent, à l’instant même où le chou à la crème n’est pas encore né, il a déjà évolué vers son contraire, à savoir un chou à la crème.

On peut donc affirmer en toute logique que la réciproque est vraie (d’autant que la démonstration de cette dernière affirmation est particulièrement édifiante : posez un chou à la crème devant vous et revenez me dire s’il ne disparaît pas en deux minutes trente cinq, pour voir ..)

Donc, que ce soit dans le rien ou dans le tout nous y trouvons la même chose : rien.

4dingo

Enfin je veux dire tout.

7

Donc, quand on pense à rien,

ya fort à parier qu’on pense à tout.

8lampe

Mais bon..

le but n‘est-il pas de n‘atteindre rien ?

9bong

 

15 février 2008

La reine de la cuisine

jambe

 

Je suis une spécialiste des plats géniaux !!!!! D’ailleurs j’ai une anecdote à ce sujet, c’est même une anthologie de mon histoire culinaire (le père de mes filles en parle encore, c’est dire !).

Oui donc, c’était il y a longtemps, très très longtemps (quand j’étais jeune et belle : dixit mon fils). Ma sœur vivait chez moi. Oui, enfin, ma sœur et un collègue à mon homme. En fait, le soir mm il était dans le lit de ma sœur (le collègue, pas mon homme) ce qui s’est révélé drôlement pratique, vu que sinon on aurait eu un problème de lits (on a toujours su se dévouer dans la famille !).

Oui alors donc, un jour, on n’savait pas quoi préparer à manger à nos hommes. J’aurais pu faire quelque chose à la va-vite (quoique ce soit pas du tout mon genre). Mais maintenant que j’étais une femme mariée, rayonnante de créativité, plus question de me permettre de tels écarts. Après avoir longuement réfléchi, enfin plutôt après que ma sœur ait longuement réfléchi, on a décidé de mélanger tous les restes qui étaient dans le frigo, en associant allègrement le sucré et le salé !

Oui. Québécoises dans l’âme.

Oui donc, pour en revenir à mon plat unique (dans tous les sens du terme), je ne sais plus qui des deux (de mon homme ou du copain) a été le plus .. comment dire ..

Marqué.

Faut dire qu’ils arrivaient de je ne sais plus où et qu’ils crevaient de faim. Quand ils ont vu cette montagne de nourriture sur la moquette - oui, enfin quand je dis sur la moquette, c’est une façon de parler, vu qu’on n’avait pas de moquette. Par contre on n’avait pas de table non plus et tout notre mobilier résidait en le minimum vital (un lit). Oui et donc, on mangeait assis par terre. D’ailleurs, c'est un signe ! le fait que je m’asseyais déjà prouve bien que j’étais destinée à une existence incroyablement spirituelle (dans tous les sens du terme)(comme le plat unique) !!

Oui alors donc, nozhomzarrive.

Il aurait fallu que vous voyiez leur visage s’éclairer d’une joie sans mélange !!! on pouvait pas en dire autant du plat ..

C’est à la première bouchée que ça s’est compliqué : leur visage avait viré au vert et jaune (d‘ailleurs c‘est la seule fois où j’ai vu des rayures sur une figure). Du coup, Brie et moi on s‘est dit qu‘il valait mieux qu‘on n’y goûte pas. (C’était pas la peine qu‘on soit malades tous les quatre, hein !)

Surtout qu’après, au lit, il a fallu qu’on les motive un max.

(mon homme) j’ai maaaaaaaaal au ventre !

(moi) mais arrête ! Je sais très bien que tu as toujours eu un seuil très bas de résistance à la douleur. Allez. Un ptit câlin !

(mon homme) faire l’amour est hors de question !!!!

(moi) c’est pas au pénis que t’as mal, que je sache ??

(mon homme) non, c’est juste au dessus. Toute activité sexuelle serait une torture ! Dors !

Dors ??

Comment ça, dors ?!

(moi) laisse-moi voir ton ventre, je vais te masser, ça va te faire du bien..

(mon homme) nooooooooon !!

(moi) laisse-moi voir, allez !

J’ai bien tout regardé : il avait RIEN.

RIEN DU TOUT.

Alors moi : "On essaie un point c’est tout !"

Je me suis allongée sur lui avec toute ma douceur coutumière. Seulement voilà, il m’avait tellement contrariée que j’ai perdu l’équilibre et qu’en tombant je lui ai filé un coup de genou dans l’aine.

(mon homme, hurlant) Ambre, j’apprécierais énormément que tu me laisses tranquille !!!!!!!!!!!

Pffffffff.

Chochote va.

D’ailleurs, j'me demande si il n’a pas avancé ça comme argument quand on a divorcé, le traître !

Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai été obligée de le changer ??

 

12 février 2007

la vacuité

Depuis que je lis le blog déjà cité, mon vocabulaire s'est considérablement enrichi.

Je devrais plutôt dire :

mon cerveau s'est considérablement encombré.

De notions sans lesquelles je vivais plutôt bien avant .. mais maintenant elles sont là. Je ne peux plus faire comme si je n’avais pas lu. J‘ai lu, et j‘en reste comme deux ronds de flans.

Par exemple, prenons au hasard : le zéro.

Eh bien, contrairement à ce qu’on pourrait supposer, le zéro, c’est pas rien. Avez-vous déjà essayé de conceptualiser le zéro ?

Supposons, vous avez devant vous un corset (un des merveilleux corsets que confectionne Diane).

Jusque là, tout va bien. Vous le voyez. UN.

Maintenant, on va cacher le corset. Donc yen a plus. Or, s‘il n‘y en a plus, comment peut on dire qu‘il y en a zéro ? Hein ?

Et encore, le zéro c’est pas le pire. Le pire, c’est les moins. Les + je dis pas. C’est sympathique. Surtout quant ils sont suivis de plusieurs chiffres puis de €. Mais un moins ? Faut bien le référer à quelque chose. Et ce quelque chose, c’est zéro.

Et le zéro il est où ? Nulle part. Comme le corset.

Donc, déjà, le zéro ne m’était pas franchement sympathique.

Ben maintenant, je connais un mot qui l‘est encore moins : la vacuité.

La première fois que Lung Ta s’est adressé à moi en me parlant de cette chose, je me suis dit, super ! un copain plein d‘humour !

Ben pas du tout.

Il était sérieux.

En effet, tenez vous bien, "la vacuité des choses désigne leur absence d’être en soi". Purée quel choc.

Alors là je m’interroge.

Comment ça se fait qu’on parle de choses qui ne sont pas plus en elles-mêmes que nulle part ailleurs ???!!

Mais dans la famille, on est têtues. Enfin, surtout ma sœur. Donc elle m’a dit: "tu ne vas pas te décourager sous prétexte que les choses sont absentes et vides. Continue de chercher"

Alors, vaillamment, j’ai pris mon bâton et j’ai continué.

On peut pas dire que j’en ai été récompensée. Je me suis retrouvée devant des choses, non pas vidées de leur contenu, mais dont le vide est la propre nature.

Ça m’a vraiment fait mal.

Et la vacuité de la vacuité alors?

Y a-t-on sérieusement pensé ??

Misèèèèèèèèèèèère !!! Si la matière n’existe pas,

COMMENT VAIS-JE FAIRE MES EXERCICES CE SOIR ????????????

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corset vacui

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