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le blog de Ambreneige
realite
2 mars 2008

my new MAP's pensée

si vous allez lire ceci , vous verrez que je vous avais déjà parlé de mon Maître à Penser..

je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ses mots que j'ai glané deci delà(sa modestie naturelle va encore en prendre un coup, alors svp, restez discrets)(merci pour elle)

Le plus difficile, c'est de ne pas se mentir à soi-même ...Prendre comme étant la réalité ce que les autres disent de nous, c'est pourtant bien comme ça que nous commençons tous notre vie. Nous sommes jugés par nos parents, nos frères, nos soeurs, nos institutrices, nos professeurs, etc.

L'image que nous avons de nous-mêmes est souvent celles que les autres ont de nous.

C'est très difficile ensuite de se dépatouiller avec tout ça. Il y en a qui en deviennent fous...

d'où l'importance du silence intérieur...

Posté par G. de B., dimanche 2 mars 2008 à 15:52

2_mars

© photo de Clo

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9 janvier 2008

on ne peut pas empêcher un petit coeur d'aimer

Sur la traditionnelle carte de vœux de janvier que je viens de recevoir d’une amie figure cette citation de St Ex :

" on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible avec les yeux "

Ahahahahah.

Çà se voit que St Ex n’était pas une nounoune avec un cœur aussi stupide que le mien.

Sûrement que son cœur à lui réfléchissait.

Un cœur qui ne se laissait pas mener par le bout de son nez stupide.

Seulement voilà. St Ex ne l’entend pas de cette oreille. Il est venu me visiter cette nuit en rêve, et nous avons eu lui et moi une conversation d’homme à homme.

" Regarde mes mains ", m’a-t-il dit, en ouvrant ses paumes devant mes yeux estomaqués.

J’ai regardé ses mains.

Dans l’une, il y avait un petit cœur tout calme.

Dans l’autre, il y avait mon cœur à moi. Ahahahahaha. De la folie le machin. A trépigner, à gauche, à droite, à s’agiter, battre en cadence désordonnée. Et à pleurer. Misère de misère. A pleurer toutes les larmes de son corps.

Jamais vu un truc qui pleurait autant.

St Ex déambulait comme çà, le long de la route.

Évidemment, le petit cœur bien sage était tout fier de rester bien au creux sans bouger.

Mais mon pauvre petit cœur à moi était honteux de son imperfection. Il se sentait tellement misérable de faire son fou comme çà, à s’emballer, faire des pirouettes.

Un cœur fêlé, faut bien le dire.

" j’ai tellement honte " a dit mon cœur à St Ex. " regarde ces fêlures en moi, je suis tellement stupide ! Toujours à m’agiter et à bondir en tout sens, battre de joie ou me tordre de larmes plus souvent qu’il ne faut "

St Ex me répondit "  regarde la route. As-tu remarqué qu’il y a de jolies fleurs seulement du côté où je te portais, et non pas du côté de l’autre cœur ? Jour après jour, tes larmes les ont arrosées, et grâce à toi, je vais pouvoir cueillir ces jolies fleurs pour en décorer ma maison. Si tous les petits cœurs étaient sans faille, jamais il n’y aurait autant de beauté pour égayer notre route. "

Moralité :

Je suis une cruche fêlée.

Va bien falloir l’accepter.

PS. J’ai essayé de rajouter dans mes liens le blog photo d’Isa, qui a gentiment accepté de me céder une de ses photos, toutes plus belles les unes que les autres. Misère : elle a passé le réveillon sur un bateau à Marseille, la petite chipie. Yen a qui s’en font pas.

Bon, j’ai pas réusssi (à faire mon lien).

C’est pas grave, j’ai toute la vie pour çà.

ceci dit, je vous laisse quand même sur une note colorée : quelques photos d’Isa, oui je sais, je suis boulimique en tout, on me donne le droit de prendre une photo j’en prends quinze.

1

Bon ben voilà.

J’ai un cœur fêlé et boulimique.

2

Mais comme dirait Diane :

" maintenant c’est comme ça.

Demain on verra ".

3

érable du Japon

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6

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celle là est pas mal représentative de ce qui se passe dans ma tête (un joyeux chambardement)

8

bon allez Nad, interdit de voir la mer !!

(mais çà durera pas toujours)

toutes les photos sont de Isa!!!

31 décembre 2007

2008

"L’essentiel est d’être à l’écoute de son rythme propre et d’essayer de vivre en le respectant.

D’être à l’écoute de ce qui monte de soi.

Nos actes ne sont souvent qu’imitation, devoir supposé ou représentation erronée de ce que doit être un être humain.

Or la seule vraie certitude touchant notre vie et nos actes ne peut venir que des sources qui jaillissent au fond de nous-mêmes."

31_dec_Etty

Je nous souhaite d’être à l’écoute de nos besoins et de nos envies, de laisser jaillir la source du fond de nous,

je nous souhaite de défricher de vastes clairières de paix jusqu’à ce que cette paix irradie, partout.

26 décembre 2007

le rire est le propre de l'homme

Ne faites pas attention au titre, parce qu’au contraire, le rire n’est pas le propre de l’Homme.

C‘est le propre de la Femme, et en particulier de la Nounoune.

C’était l’heure où ils sont venus ils sont tous là elle va mourir la mamma. L’heure où, dès l’aube, blanchit la campagne. Mes enfants et les leurs se préparaient à rentrer chez eux selon un rituel immuable qui défie toutes les lois de la physique et de la logique réunies. C’est dire s’il est impressionnant.

Jugez-en par vous-mêmes.

Étape 1- fin de jouage avec jouets.

En cette merveilleuse période de profusion de jouets, on s’imagine être en droit d’attendre des enfants un moment de paix joie sans mélange, une trêve entre deux catastrophes, un cessez-le-feu provisoire. Las !

La réalité est toute autre.

Comme le dit Lung Ta qui a eu quatre filles qui furent petites en leur temps, "tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ".

Il faut le savoir.

A l’instar de l’Indien Cherokee qui attaque toujours là où on s’y attend le moins, les enfants qui jouent chutent et lorsqu’ils ne chutent pas, brisent.

Dans les deux cas, ils crient.

Quant à l’enfant qui est trop jeune pour jouer, il crie aussi (il veut téter) (de toutes façons, il n’a rien d’autre à faire).

C’est la raison pour laquelle il est toujours terriblement enthousiasmant de mettre fin au jouage et de passer à l’ ..

étape 2- rangeage des jouets.

C’est bien connu, les enfants n’ont aucun principe.

Si on les écoutait, on vivrait dans un désordre inommable. Bon, évidemment, le principe du rangement qui est absolument ridicule lorsque nous sommes nous-mêmes enfants prend tout son sens lorsque nous devenons parents. D‘ailleurs, si on y réfléchit bien, c’est un principe épatant. Le genre de chouette vieux principe qui permet de clouer le bec à votre enfant à qui vous pouvez dire, lorsqu’il ne retrouve plus son camion rouge, " bien fait ! T’avais qu’à le ranger !! " selon le principe d’éducation bien connu Tavéka.

Principe qui peut éventuellement se transformer en Tavékapa.

De plus, le rangeage de jouets prépare l’enfant aux dures réalités de la vie, en lui apprenant à faire de notre son quotidien une compétition de chaque instant. Ranger ses jouets l’amène à se dépasser et à repousser les limites de notre patience, qu’est-ce que je raconte encore, cela l’aide à repousser ses limites !

Oui, n‘ayons pas peur de le dire :

un enfant qui range, c’est BEAU !

Regardez avec moi le spectacle exceptionnel de ces petits êtres, chair de notre chair (enfin presque), pénétrés au plus profond d’eux-mêmes de la sublime majesté de voir leurs jouets triés par taille et par couleur par Maman à quatre pattes qui selon un (autre) principe d’éducation qui a déjà fait ses preuves, montre l’exemple en rangeant et en criant presque aussi fort que ses fils Killiaaaaaaaan ! Nollaaaaaaaaaan ! On range ! pendant que Kérian hurle en attendant la tétée (il n’a rien d’autre à faire).

3- rassemblage des paquets.

Alors là, c’est quelque chose que je vais avoir du mal à décrire, tant cette scène qui quoique répétitive, est magique, belle et majestueuse.

Je vais quand même essayer.

Mes enfants arrivent régulièrement chez nous avec, au bas mot, quatre sacs bourrés de choses diverses et hétéroclites.

Les jours fastes, on peut même aller jusqu’à six sacs.

Lorsqu’ils repartent, par un phénomène resté inexpliqué à ce jour, le nombre de sacs a doublé.

Voire triplé.

Si bien que nos yeux ébahis n’en croient pas leurs oreilles lorsque se déroule la conversation suivante :

(Gendre, devant le spectacle de tous les sacs à emmener) tu me prends pour un déménageur ?

(Fille Cadette) ya un sac pour le change de chacun des petits + les couches, exactement comme à l‘aller !!

(Gendre) tu te fiches de moi ?? yen a deux fois plus ! je te préviens Elodie on monte pas tout çà à la maison ce soir !

(Fille Cadette) comment çà on monte pas tout çà à la maison ? Mais j’en ai besoin !

(Gendre) t’as besoin du linge sale des petits ? Et c’est quoi cette râpe à fromage ? Et ces bouquins??? C’est quoi tous ces bouquins ??? 

(Fille Cadette) c’est les livres que Maman me prête !

(Gendre, les yeux au ciel) c’est bien la peine qu’on les ait rendus à ta mère pour en reprendre le double !!

(mon joint secoue la tête sans un mot, plein de compassion)

(Fille Cadette, avec un geste d‘humeur) je vois pas ce que çà t’embête que je prenne quelques livres !!!!!

(Gendre) quelques livres ????? Deux grands sacs blindés à mort t’appelles çà quelques livres ???

(Fille Cadette, qui commence à s’énerver) bon, bon, çà va !!!! je vais trier ceux que tu monteras ce soir mais jte préviens tu les mets dans l’ordre que je te dis dans le coffre de la voiture !

(mon joint secoue la tête sans un mot, plein de compassion)

(Gendre, les yeux au ciel) c’est pas la peine de te faire passer pour une martyre ! Tu vas pas lire tous ces bouquins dans la nuit non ? Ils peuvent bien passer la nuit dans le coffre ?

(pendant que ma fille s’agite autour de ses paquets, Gendre déballe son petit sac personnel, qui est au nombre de un) (surpris, il demande à sa femme) c’est quoi ces bons de réduction ? En plus ils sont périmés, regarde !!!! 2005 !!!!

(Fille Cadette) montre ? (elle prend les bons que son joint a posés sur la table) ah bah d’accord !!!! Tu pouvais pas les passer en caisse en faisant les courses ???? Regarde moi çà tout ce que tu nous fais perdre comme argent !

(mon joint secoue la tête sans un mot, plein de compassion)

(Gendre, continuant de fouiller dans son sac) et des rasoirs ? Un sachet tout neuf de rasoirs ! T’as peur que ma barbe pousse en une nuit ? Pourquoi tu m’as mis autant de rasoirs ?

(Fille Cadette) ) tu ferais mieux d’habiller les petits au lieu de poser des questions idiotes !

(mon joint secoue la tête sans un mot, plein de compassion)

(Gendre, secouant la tête) je suis las las si las.

(JB) qu’est-ce que çà veut dire : je suis lalasila ?

26_dec

Maintenant,

vous savez pourquoi je pique des crises de fou rire depuis l’âge de deux mois.

15 décembre 2007

P.P.D.I. (Petite Pause à Durée Indéterminée)

C’était il y a quelques mois. Onze exactement.

Au bas des billets journaliers qu’envoyait Lung Ta, revenait fréquemment des citations du livre de Etty, Une vie bouleversée.

A chaque fois, je me disais : " il faut que je lise ce livre".

Les jours passaient.

Un jour, en entrant à la Bibliothèque Municipale, ouaouuuh..

je le vois !

Pas Lung Ta.

Le livre.

Il était juste en face de moi, comme une évidence. La bibliothécaire l’avait sorti de son étagère pour l’exposer à mes yeux ébahis, écarquillés, ébaubés.

Un signe ?

Sûrement.

J’ai donc pris le livre.

Puis je l’ai ouvert sans méfiance.

Après quoi il s’est passé quelque chose que j’ai rarement expérimenté : je n’arrivais plus à le refermer.

A tel point que, moi qui lis d’habitude seulement le soir, je ressentais le besoin de lire à tout moment du jour.

Je me suis donc mise à marcher, avec Etty dans mon sac. Je marchais, je marchais, je marchais, je ne savais pas où j’allais mais j’y allais fermement, moi qui d’habitude marche très nonchalamment, j’emmenais mon livre, Etty Hillesum,

d’habitude quand je lis je note certains passages, mais là c’est terrible il m’aurait fallu noter quelque chose de chaque page.

Donc, je m’arrêtais un peu, je lisais, je marchais, je m‘arrêtais, je lisais, je marchais.

Etty dit :il faut savoir se rendre passif, se mettre à l’écoute.

Elle dit aussi : il m’arrive souvent de trouver plus facile de mourir que de vivre.

Je n ‘avais jamais compris (jamais ressenti) ce que ça peut bien être que de ne plus avoir envie de vivre.

Même quand j‘étais petite fille, dans des situations où les petites filles se mettent les bras sur la tête en priant pour que çà s’arrête, je me rappelle très bien que même comme çà, avec la terreur au ventre, quelque chose me montait dans la poitrine, quelque chose me dévastait, j’avais la peau recouverte de frissons partout partout, et ce quelque chose, c’était mon amour, mon amour de la vie, alors je dansais, j’éclatais de rire là où peut être d’autres auraient pleuré (ce qui faisait déjà de moi une compagne universellement appréciée).

Non, bon, aujourd’hui je suis sérieuse.

Je disais donc que ce concept de " trouver plus facile de mourir "  qui me dépassait totalement, voilà que c’était exactement ce que je ressentais : c’est difficile de vivre !

Lung Ta (qui doit bien rire dans les moustaches qu’il n’a pas) le dit souvent et je le prenais pour un extra-terrestre, alors que l’extra terrestre, c’était moi.

Peut être parce que j’avais le " complexe de Blanche-Neige " ? (conte de fées, tout le monde i’l’est beau tout le monde i’l’est gentil, etc)

Bon pour en revenir à mon livre de Etty, je marchais en lisant, (ou je lisais en marchant) mais comme c’était en janvier (j’ai emprunté le livre à la biblio le 14 janvier 2007 exactement) vers 18h la nuit tombait et je ne pouvais plus lire.

Néanmoins tout en marchant, je pensais à ce que Lung Ta m’avait dit.

Oui, parce que peut être que Philippe sait parler aux femmes.

Mais Lung Ta, lui, sait parler aux nounounes.

Bon OK, il offre pas des fleurs.

Il offre des monstres.

http://lungtazen.canalblog.com/albums/zem_01/photos/10769804-zem_006.html

Mais bon. Il mérite quand même une ovation spéciale.

D’abord parce que c’est grâce à lui si j’ai découvert Etty. (Bon, OK, il n’y est pas pour grand-chose) (il m’a avoué que les phrases d’Etty écrites au bas de ses mails sont bêtement tirées au sort par son ordinateur qui nous le savons tous, est une chose sans âme et sans cœur)

Mais bon.

Je l’ovationne quand même.

Car Lung Ta est le seul qui m’ait jamais dit

" est-ce que tu t’es déjà demandé si ce que tu vis est vraiment toi ? "

J’en ai été toute ébaubie.

C’est là que je me suis mise à me repenser totalement (et assez audacieusement, je dois bien l’avouer) :

suis-je ce que je parais être ?

parais-je ce que je suis ?

Mrffffffff.

Si je ne suis pas ce que je parais, ne devrais-je pas passer du temps à chercher comment je serais si j’étais ce que je parais ?

Oui mais si je passe du temps à chercher comment je serais si j‘étais ce que je parais, arriverais-je à la conclusion que je ne suis pas ce que je parais que je suis ?

Et si je ne suis pas ce que je parais que je suis, pourquoi alors consacrer du temps à chercher comment je serais si j’étais celle que je parais ?

Oui mais quand bien même je serais celle que je parais que je suis, ne m’enfoncerai-je pas là dans une illusion ?!!! Celle que je pense que je suis ? En effet, puis-je voir ce que je pense que je suis, surtout si on tient compte du fait que je ne suis pas ce que je suis mais seulement ce que je parais que je ne suis pas ? Et même si je suis ce que je parais, n’en reste-t-il pas moins que ce n’est que le concept de ce que je pense que je parais que je suis ?

Ne serais-je donc qu'une illusion ??????!!!!??????

Lung Ta,

merci beaucoup.

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14 novembre 2007

Y a-t-il possibilité d’une réelle amitié en

Y a-t-il possibilité d’une réelle amitié

en virtualité ?

3 novembre 2007

3_nov

29 août 2007

zen double F

Je suis femme au foyer et il faut bien l’avouer : çà ne fait ni rêver, ni fantasmer. La plupart des gens pensent que je suis ce que je ne suis pas, les autres ne veulent voir que ce qu’ils pensent que je suis.

Pas facile d’être dans la pleine conscience avec ce double f !(déjà que j’ai du mal sans f du tout !!!!)

Tout cela est profondément injuste !

en tant que double f je suis plein de nanas que personne ne voit, sans compter que toutes mes " moi", on est rémunérées des clous (ne pas confondre avec ceux qu’on cogne) :

- j’anticipe les charges, je contrôle les stocks, je choisis les fournisseurs en fonctions des ressources familiales (eh oui, le frigo ne se remplit pas tout seul et les baskets ne sont pas auto renouvelables) : boulot d’une PDG de PME (salaire annuel 200 000 € )

- je prépare les repas ( 7,85 € de l’heure pour un poste de cuisinière et encore, je zappe le salaire de la diététicienne!), oui, parce que comme je l’ai peut être déjà évoqué, je suis partie d’un mari en friche : " si çà ne fait pas grossir, c’est que ce n’est pas vraiment bon ". Remarquez, faut pas que jme plaigne ! En quelques années, j’ai quand même réussi à introduire les légumes verts dans sa vie. Bon, OK, les premières fois il fallait que je les lui serve en guêpière et talons hauts.. Très légèrement déconcentré mon joint se mettait à mastiquer mécaniquement ce qui se trouvait dans son assiette en bavant un peu .. Il me faisait des taches partout. Mais bon. Faut pas demander la lune, maintenant tout le monde ici mange des haricots verts bio, et je vais quand même pas péter un plomb parce que mon fils vide la bouteille de ketchup dessus " pour donner du goût " et mon joint, de la crème fraîche 75 % MG ! Après tout, que les hommes noient leurs soucis dans la nourriture ne prouve-t-il pas que ce sont des humains comme les femmes ???

- je brique quotidiennement toute la baraque, accessoirement et suivant avec qui jme trouve je défais les lits, mais j’ai bien le droit, puisque c’est moi qui les fais, je repasse, je couds découds et recouds, tout çà c’est ce qui prend le plus de temps et serait le moins bien payé si je le faisais ailleurs (7 € de l‘heure)

- on a le droit de paniquer un peu quand on pense à l’avenir de nos enfants sans diplôme. Un ptit coup de pouce à mon fils me rapporterait 40 € de l’heure si j’étais payée. Bon, quand on aime, on ne compte pas.

- bercée par Dolto et Bettelheim comment pourrais je faire semblant d’ignorer que la moindre contrariété risquerait de précipiter mon grand dadais dans la délinquance ? Alors j’écoute, je comprends, je reprends, j’inculque (le mal/le bien/le ici, maintenant, tout de suite) je probite je tolère, je me mets à sa place en restant à la mienne. Et encore, mon fils a 15 ans donc je passe sous silence le parcours du combattant de la double ff avec enfants en bas âge !!!!

Le soir, rebelote avec les angoisses existentielles du père qui me fait sa petite crise de la cinquantaine (psychanalyste : 60 € par heure et par personne)

- toujours avec le papa, accessoirement, actrice.

Supposons mon joint une canette de bière à la main, vautré tout habillé sur le canapé, devant mon ennemi personnel numéro 1 : la télé.

- t’as passé une bonne journée ??

- mrgn.

(c’est là que je me plante devant lui avec une moue supposément sensuelle)

- chériiiiiii as-tu passé une bonne journée ??

- qu’est-ce qui te prend de me faire une grimace pareille ???

Raté.

- le meilleur pour la fin (mais quand même) : en plus des 92 heures de boulot par semaine (les femmes les plus fatiguées sont les double f, c’est statistiquement prouvé) mentionnons les papouilles au papa pour éviter qu’il aille faire des marmots ailleurs : 200 € de l’heure.

Purée, j’aurais pu être multi millionnaire !!!!!

enfin passons.

Malgré tout çà, je ne considère pas que ma vie est vacui !!!

Bon, OK, je n’ai pas grand-chose de secret ou de sulfureux à raconter.

Quoique.

Ya pas si longtemps, mon amie lointaine me disait

ya-t-il un seul truc que tu aies à me raconter qui ne soit pas un truc de fou ??? "

effectivement !!!!!

Parce que même avec mes ptits trucs pas folichons, je palpite ! Je m’emporte ! Je m’engoue !

Je me courrouce, même, pour pimenter un peu le tout !

Elle est pas belle la life ???29_aout

13 juin 2007

comportements illusoires de réalité

" Est-ce que je me mets à acheter un tas de trucs en guise de thérapie pour m'en sortir? Est-ce que je me réconforte avec la drogue ou le sexe, ou bien est-ce que je recherche l'aventure? Vous comprenez mieux de quoi je veux parler quand j’évoque ces petits comportements addictifs, qui peuvent pourrir notre vie & celle de nos proches."

( pour lire le post en entier, veuillez cliquer ICI )

Je ne vois vraiment pas ce que tu reproches aux comportements addictifs qui paraissent positifs ! Prenons par exemple, la sexualité : c’est très bon pour la santé !!! les caresses diminuent les tensions nerveuses plus sûrement que n’importe quel anxiolytique, pendant qu’on fait l’amour l’oxygène affluant dans le sang chasse le mauvais cholestérol, c’est un excellent exercice pour l’assouplissement des lombaires, pour les poumons et pour le cœur ( 180 pulsations/minute en plein orgasme) çà fait maigrir ! (faire l’amour pendant 20 mn = ½ h de jogging), après avoir fait l’amour on s’endort plus vite (plus besoin de somnifères) et comme façon de pourrir la vie on a quand même vu pire !!

" Une fois devenu accro de ces petites addictions qui nous permettent de fuir la réalité, on crée les causes et les conditions de l'escalade de la souffrance. On ne peut obtenir aucune satisfaction durable quel que soit l'effort fourni. "

Quel que soit l’effort fourni ???? Comme tu y vas ! En tout cas, mon joint ne s’est jamais plaint !

" A la longue, on peut décider de cesser de se faire du mal avec les mêmes vieilles ficelles …."

C’est une idée, ça. A partir de maintenant je vais me faire du mal avec de nouvelles ficelles.

" ……et de s’en retourner vers le monde, vers la réalité."

De s’en retourner vers la réalité ??? De quelle réalité parles tu ? De celle qui nous fait du bien en nous faisant du mal ? De celle qui nous fait du mal en nous faisant du bien ? De celle qui nous fait du bien en nous faisant du bien ???

Et où est passé l’outil d’exploration dont tu parlais dans le comm à Leia ? Un coup c’est réel, un coup c’est pas réel, c’est pas coton de s’y retrouver…

Imagine deux nanas qui boivent un thé ensemble, attablées dans un café. Suppose (pour corser le truc) que l’une est Française et l’autre Québécoise. Demande leur l’heure. Ya fort à parier qu’elles ne te diront pas la même. Quelle est l’heure la plus réelle ? Celle de l’une ? Ou celle de celle qui lit l’heure sur sa calculette par rapport à la position de son fuseau horaire de naissance moins une heure ?

Si t’es maso, propose ensuite qu‘elles te racontent l’entrevue par le menu. (avant, prends la précaution d’avoir médité longuement de manière à être zen, voire amorphe)

Ya fort à parier que la réalité de l’une ne va pas être la réalité de l’autre. Pourtant elles étaient bien au même endroit au même moment!

Si t’es vraiment très très maso, imagine la même chose avec un homme et une femme. As-tu remarqué que l’homme ne se rappelle JAMAIS des mêmes choses que la femme (il n’a retenu que les choses insignifiantes, que la serveuse était blonde par exemple) alors que la femme voit les choses avec beaucoup plus de réalisme. Toujours. Ainsi le décrira-t-elle la langue pendant sur la table, les yeux qui lui sortaient des orbites et poussant des hurlements inarticulés en bondissant partout.

Dans ce cas, pour la femme la réalité est limpide :

Cet homme regrette de ne pas avoir plutôt invité la serveuse blonde et du coup, elle le gifle.

Alors que pour l’homme, la réalité est toute autre ! Il avait trop chaud. Bon, OK, il n’aurait pas dû mettre ses moufles et sa tuque. Mais va dire ça à un Québécois qui n’est jamais venu à Paris en juin !

Comme quoi.

Dicky a raison : la réalité n’est qu’une illusion.

1 juin 2007

où on voit que la vie de la nounoune n'est pas un long fleuve tranquille

Le grand drame de la nounoune, c'est qu'on nous apprend tout à rebours de la Nature. On commence par vouloir nous fourrer dans la tête une foule d'idées totalement abstraites et inutiles, comme le vide et le remplissage du vide.

Alors que la voie douce de la Nature toute entière nous appelle, on nous enchaîne à notre place. On nous occupe de mots qui n'ont aucun sens, puisque les sens ne viennent qu'avec les idées, et que les idées ne viennent qu'en partant des objets si touchants qu'on les touche.

"le réel", explique Dickou, "est une projection de l'intérieur vers l'extérieur. Par exemple, c'est la main qui donne sa forme au gant, et non pas le gant qui donne sa forme à la main. Le gant n'existe que parce qu'une main l'a désiré. Est-ce que tu peux imaginer une seule seconde un Univers où il y aurait des gants (flottants dans l'espace) mais pas de main ? "

Ainsi parlait Dickou du gant. Du gain pour nos amies québécoises. Et là je m'insurge. Ce n'est pas la main qui donne sa forme au gain. C'est l'amant ! Et encore ! à condition de le désirer souvent. Un gain flottant sans amant, impensable en effet.

"Le vide en fait, n'existe pas parce que sa fonction première est de se remplir.." ajoute Lucien.

Mais comment remplir le vide ? Avons-nous, pauvres nounounes, l'expérience du polyremplissage ? que nenni !  Il nous faut nous débrouiller avec un seul sujet. On tient notre imagination captive et on nous dérobe à la vue les objets par lesquels la Nature nous donnerait les premières notions des sciences naturelles, astronomie, et autres géométries.

"Le désir est déclenché par la promesse qu'un événement agréable va se produire : manger, boire.. ou faire l'amour. Des stimuli sensoriels sont envoyés au cerveau. Le cerveau libère alors une substance clé : la nounoumine. A la fois hormone et neurotransmetteur, celle-ci va notamment activer certaines zones cérébrales qui, ensemble, sont responsables de la perception du plaisir. Toutes les cellules sont alors mobilisées dans un même but : l'acte qui permet la ssatisfaction du désir."

Encore Lucien. Il en remet une couche. Comme si c'était notre genre de ne rien comprendre. Et avec ça, on nous demande d'être tempérente et vertueuse.

Mais qu'est-ce que la vertu si ce n'est un puissant somnifère ??

Pour récompenser ceux zé celles qui ont eu l'indulgence de lire jusqu'au bout,

voici en exclusivité une photo finement intitulée

1er_juin

"la nounoune dans la fleur de l'âge"

par Nounoune3 (et pas la moindre)

(en fait, elle préfère rester incognito, alors faites comme moi, ne l'appelez surtout pas Nounoune. Merci pour elle)

16 mai 2007

Ô zen, ô désespoir, ô modem ennemi ! (introduction)

On n'a pas d'argent pour partir au soleil.

Bon, de toutes façons, il pleut.

C'est la vie.

oui, mes amis : s'il existe un puissant koan, c'est bien " c'est la vie".

Souvent on essaie d'éviter le choc frontal qui empêche de penser en rond. Mais la vie n'est jamais aussi idéale qu'on le voudrait, parsemée de sarkoptères et de spaghetti pas cuits. Le sujet, pour abrupt qu'il soit, mérite d'être soulevé. Car enfin, il n'y a pas si longtemps, personne ne s'inquiétait de rien : yavait du soleil en été, de la neige en hiver et les cochons paissaient tranquillement dans de riants champs de blé. Ah c'était l'bon temps !

Las.

Maintenant on est prêt à tout pour éviter de se confronter à la réalité.

Grossièèèèèèèère erreur !

Car profiter de la vie, c'est profiter aussi totalement des mauvais moments !!

Or ma soeur, déjà toute jeune était super zen,

PICT4980Bri_12_ans

ci dessous en train de goûter un sarkoptère :

PICT5002bri_b_b__mange_de_l_herbe

Là elle teste une posture de yoga qui fera son ptit bonhomme de chemin..

PICT4980Bri_balcon_mamy

Ce qui explique la sérénité exceptionnelle dont BRIFIPREUVE lors de l'échange téléphonique que vous pouvez lire dans le billet qui suit ..

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