bienvenue
- Quand tu es pris de nostalgie, ce n’est pas un manque, c’est une présence, c’est une visite, des personnes, des pays arrivent de loin et te tiennent un peu compagnie.
- Cela signifie-t-il que les fois où il me vient la pensée d’un manque, je dois l’appeler présence ?
- C’est ça, et souhaite la bienvenue à chaque manque, fais-lui bon accueil.
Erri de Luca
le vrai bonheur
dimanche soir,
Le Bout du Bois (Oise)
En bon stoïcien moderne, papa croit - comme tout le monde probablement aujourd'hui - que le vrai bonheur, c'est l'instant que l'on vit. Ne rien attendre d'espoirs sur l'avenir. Ne pas se cramponner au passé, vivre purement le présent, le bonheur est là.
Équation : maintenant que je suis mort, ton vrai bonheur ce serait donc ta douleur de l'instant présent ?
Michel Rostain (Le fils)
pas trop vite
"Attendre ? ça veut dire quoi au juste ? attendre que la vie s'arrête, d'avoir un accident, d'être mort ? Prendre son temps, ah, ah, ah, quelle belle phrase ! ça ne serait pas plutôt : laisser le temps prendre le dessus sur notre vie ? Se figer dans une espèce de monotonie en attendant que les choses se fassent ou ne se fassent pas ? Pourquoi attendre ? Prendre son temps .. quand il m'a dit ça, j'ai compris qu'il fallait y aller doucement, du coup je n'ose plus appeler quand j'en ai envie. Super, la relation. On va se voir une fois par mois, faire l'amour une fois tous les deux mois et s'appeler une fois tous les trois mois ? J'espère que comme ça, je n'irai pas trop vite !"
Marion Dumas, Y'a pas de Mâles !
autre chose
les hommes préfèrent les emmerdeuses
« Salut, c’est Mathilde, j’avais envie de prendre de tes nouvelles ».
Et aussi de le voir, ce que je garderais pour moi. Mon style, c’est la connivence, l’entente, une certaine forme de fraternité même ou de copinage, quelque chose qui se voulait agréable et confortable, loin des ultimatums et des chantages. Je n’aime pas les rapports de force.
Juliette, elle, ne s’encombrerait pas de tant de scrupules, elle débarquerait chez lui, quitte à provoquer une crise, quitte à foutre en l’air sa vie. Et c’est avec elle qu’il s’apprêtait à se marier. J’étais amère, je méritais mieux que ce que je recevais, ces miettes de pas grand-chose. J’avais la même soif d’amour qu’elle mais elle l’emportait haut la main, et moi, avec ma patience et ma compréhension, je pouvais rentrer au vestiaire, c’était la fin de la compétition : les hommes préfèrent les emmerdeuses.
"OUI", Murielle Renault
des bébés gavés de lait
Les hommes, dans l'amour, disent des obscénités. Les hommes vous serrent fort dans leurs bras, vous écrasent de leur poids, les hommes vous brutalisent, vous insultent, vous écartèlent, mais quand ils ont joui, et qu'ils vont bientôt, repus, s'endormir d'un coup, leurs yeux reflètent le bonheur enfantin des bébés gavés de lait ...
Françoise Chandernagor
une présence
Ainsi, y a-t-il autant de manières de s’asseoir que d’individus, mais toutes parlent d’une même chose.. une présence.
Cette présence est liée à un état d’esprit, une fréquence, une manière de s’accorder à la vie.
Tout l’art de l’assise réside dans l’attention au mouvement de la vie en nous..
de plus en plus finement.. comme lorsqu’on découvre les fragrances d’un parfum.. il y a d’abord une odeur générale, puis, à mesure que l’espace se fait en nous pour plus de subtilités, elle se développe en nuances infinies..
Ainsi peut-on passer des heures en compagnie d’une seule fleur .. à notre rencontre.
ce qu'on a
Mieux vaut ce qu'on a dans la main
que tout ce qu'on pourrait désirer par la pensée.
Ecclésiaste 6.9
Vouais, bon .. en même temps, quand "ce qu'on a dans la main", c'est un blog qui rame comme Dieu pas possible tellement il est majestueux riche lourd, qu'il veut même pas que je réponde à vos coms tellement il peine à se déplacer .. ben je me demande (nonosbtant le fait que, comme je vous le suggérâte il y a peu, mon PC est souffrant, aussi geins-je et fulmine-je chaque fois que j'y viens ..) oui or donc, je me demande, solliloque-je, si je ne devrais pas commencer un nouveau blog tout nouveau tout léger ???? je fais l'essai, on verra bien ..
qui m'aime me suive !
la ligne courbe
avec amour
Tout est prétexte à aimer : soi, les autres, et les petites choses innombrables qui remplissent une journée.
Commencez à remplir les tâches les plus simples avec amour et vous vivrez d'extraordinaires choses. Ne bâclez rien. Vous n'aimez pas balayer alors faites-le avec amour. Ni à toute vitesse, ni à contre coeur, vous gâcheriez tout. Lorsque vous mangez, savourez chaque bouchée. Vos amis vous rendent une visite : ne les recevez pas à la va-vite. Votre conjoint a besoin de vous parler, sachez prendre du temps pour l'écouter avec toute l'attention qu'il mérite. Vous préférez les choses faciles, alors faites-les en dernier. On vous demande de travailler vite, de bouger vite, de manger vite, de penser vite ... sachez dire non.
On peut tout faire avec amour.
Guy Gilbert, Coeur de prêtre, coeur de feu.
nos désirs contrariés
De génération en génération, ce qui n’a pas été dit se revit. On reproduit à l’infini ce qui n’a jamais été compris. Des douleurs familiales se transmettent sans que l’on sache d’où elles viennent : qui de nos ancêtres a souffert et quelle fut sa souffrance.
Or les enfants de ceux qui ont subi des traumatismes souffrent d’autant plus qu’ils ne savent plus rien de ce que leurs aïeuls ont vécu. Ils portent dans leur chair ces souvenirs enfouis, une empreinte d’autant plus tenace et virulente qu’ils en ignorent l’origine. Ils rejouent les mêmes scènes, espérant ainsi se délivrer du mal qui les habite, réhabiliter cette part souffrante qui n’est pas la leur mais qu’ ils portent en eux par une sorte de loyauté invisible.
Nous sommes tous ces héritiers de souffrances ancestrales, c’est ainsi que l’on fait entrer ceux que nous aimons dans une partition qui est la notre, qui est devenue la notre qu’elle qu’en soit l’ origine.
Vivre et revivre afin de comprendre la raison de nos peurs et de nos désirs contrariés.
Catherine Bensaïd
Mais si nos désirs sont contrariés, n’est-ce pas justement ..
.. parce qu’on s'obstine à s'accrocher à de "mauvais" choix ???????
aujourd'hui
" Puisqu'il est assuré, d'une part, que Dieu réserve le véritable repos de sabbat à quelques-uns, et d'autre part, que les premiers invités n'y sont pas entrés à cause de leur manque de foi, Dieu donne une autre occasion; il fixe un nouveau jour : aujourd'hui. "
Hébreux 4
A vous tous,
un super aujourd'hui sur fond de ciel bleu !!!
cette liberté-là
C'est dans le ravin qu'on règle le compte à ses fantômes, à ses projections, bref qu'on se prépare.
C'est dans le ravin qu'on se répare. On se répare. On a toujours cette liberté-là et personne ne peut nous la prendre parce que, si personne ne peut le faire à notre place, c'est aussi la preuve que personne ne peut nous en empêcher.
mots doux semés ici
OSE !
OSE !
Personne ne pourra être toi à ta place.
Ose être différent(e),
Ose être excessif (-ve),
si c'est dans l'amitié, l'amour ou la créativité.
Personne n'aime jamais TROP.
les portes
ne pensez qu'à vous seul
On ne supprime pas la souffrance, on fait avec, on la réduit, on l’ignore. Et j’affirme que la seule arme contre elle est de s’en faire une complice. La première base de ma méthode, c’est l’humour. La deuxième base est le non-apitoiement sur soi-même. La troisième est l’abandon de toute idée de vengeance. À partir de ces trois bases, il s’agit d’édifier une pyramide d’amour. C’est difficile et long. C’est un dur travail sur ce qu’on a été jusqu’à présent, mais le bonheur exclut la passivité. Le prétendant au bonheur est un actif. Mais en l’appliquant ne pensez qu’à vous seul : votre propre bonheur passe systématiquement par celui des autres. Patrick Sébastien, Au bonheur des âmes.* * décidément, j'aime beaucoup ce qu'écrit cet artiste .. (voir aussi ici)
faisons-nous l'amitié
Sourions, mes amis, quittons ces airs trop las
faisons-nous l’amitié, si rare à notre époque
d’avoir l’idée baroque de sourire pour rien
d’être aimable avec n'importe qui
pour n’importe quoi.
Gérard Sire
clin d'oeil à la p'tite Marie ;-)
Pensée d'Halloween
la vraie sagesse
Tout à coup, je m’aperçus que je ne pleurais plus. J’étais enveloppée de ce que je ne peux décrire que comme une petite poche de silence - un silence si rare que je répugnais à respirer, de peur de l’effrayer.
Puis j’ai entendu une voix.
La voix disait : Va te recoucher, Liz.
Immédiatement, il m’apparût évident que c’était la seule chose à faire. Je n’aurais accordé aucun crédit à une voix puissante qui aurait tonné : Tu dois divorcer ! ou : Tu ne dois pas divorcer ! Parce que ce n’est pas la vraie sagesse. La vraie sagesse donne la seule réponse possible à un moment donné.
Liz Gilbert, "Mange, Prie, Aime"