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le blog de Ambreneige
photos
15 juin 2010

rue de la bistouille

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En réalité, j'ai pas connu la bistouille, en tout cas je ne m'en rappelle pas.. mes grand-parents buvaient le café à la "croq'au sucre" (orthographe ?), à la façon chti (le père de mon père était du Pas-de-Calais).

 

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12 juin 2010

6 milliards

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22 mai 2010

Inch'Allah

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mon père (au milieu, avec sa pipe)

Comme tant d'autres avec lui, quand il a été obligé de partir en Algérie il n'a même pas eu le droit d'aller dire au revoir aux siens. Il avait une vingtaine d'années, quasiment l'âge qu'a mon fils .. Mon Dieu ! Maman disait qu'il pleurait au téléphone quant il lui avait annoncé son départ .. (j'ai jamais vu mon père pleurer !)

ça veut dire aussi qu'il ne m'a vue que quand j'avais 4 jours (et encore, parce que j'ai eu la bonne idée de naître le 10 juillet et que le 14, il défilait sur les Champs Élysées) mais pour voir ma soeur, il avait dû attendre deux semaines pour avoir sa perm'..

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mon père, au milieu

et que tient-il dans ses mains ? sa pipe ..

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mon père à gauche

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une carte postale qu'il a envoyée à Maman

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(Maman était enceinte de ma soeur, et mes parents s'attendaient tous les deux à avoir un fils après moi - on se demande bien pourquoi d'ailleurs vu qu'ils m'avaient déjà et qu'ils étaient comblés ahahahahah)

guerre

"Quand je pense que la guerre n'épargne même pas les enfants !

Enfin on n'y peut rien. Mais je chercherai une solution pour préserver les nôtres. Et peut-être la trouverais-je.

Inch'Allah !"

22 mai 2010

la mousmé

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une mousmé qui a mon âge ..

bien conservée, non ? ;-)

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comme j'ai toujours entendu mes parents l'appeler "la mousmé", je croyais tout naturellement que c'était un mot arabe ..

Eh ben non ! je viens de voir sur le net que c'est un mot d'origine japonaise !

Pour ceux que cela intéresse, ici le témoignage d'un homme qui a fait la guerre d'Algérie à la même époque que mon père.

17 mai 2010

la tête dans les nuages

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Mon petit-fils, inquiet (pour ma santé mentale) :

"mais mamy, tu photographies le ciel ???????????"

et oui !!

c'est ça quand on a la tête dans les nuages :-)

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13 mai 2010

journée de la biodiversité, dimanche dernier

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mais oui ce sont des plantes !

surprenantes, non ?

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mioummioum !

comme disent mes petits-fils :-)

(pour ceux qui ont raté l'épisode,

il s'agit d'un amalgamme entre le miam-miam français et le yummy-yummy anglais :-))

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glop glop ! rien que le nom est déjà une gourmandise :-)

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bon, malgré tout, je préfère "le vrai" (mimosa)

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c'était aussi la fleur préférée de ma maman

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Byebye les amis !

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Bonne journée !

3 mai 2010

êtres humains

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(ma fille aînée) en grandissant, on s'aperçoit que nos parents sont aussi ..

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.. des êtres humains !

2 mai 2010

un joli train rose

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22 avril 2010

tous les garçons et les filles

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Ils s’aimèrent comme tous les garçons et les filles de cet âge s’aiment depuis la nuit des temps. Sauf que c’était en 1874 et que la pilule n’existait pas .. Elle, Adèle, a vingt ans lorsqu’elle se retrouve enceinte de François qui n’en a que dix-neuf..

Le 21 décembre 1874, une petite fille naît : Eugénie. Son jeune père daigne la reconnaître puis disparaît dans la nature .. c’est cette petite fille qui deviendra mon arrière grand-mère mais je ne l‘ai pas connue car elle est morte en 1950 (bon ceci dit ça ne me contrariait pas car j’ai toujours entendu dire par ma mère que Mémère Nini - puisque c’est d’elle dont il s’agit - était méchante). Elle a fini sa vie avec une congestion cérébrale, cela veut dire qu’elle est devenue totalement paralysée, sauf des yeux dont Maman voyait des larmes sourdre à longueur de journée ..

Mais revenons en 1874 : François disparu dans la nature, que va faire Adèle de l’indésirable petite Eugénie ? Elle la met à l’Assistance Publique .. (on est au XIXe siècle !)

C’est là que je vois apparaître pour la première fois cette émotion d'"abandon", mais ce sentiment, cette souffrance, je vais vite me rendre compte qu’il se retrouve comme un petit poison subtil dans les diverses ramifications de l’histoire familiale ..

Deux ans après, Adèle épouse Louis dont elle aura un fils (Henri).

Mémère Nini grandit tant bien que mal, puisque ma foi, la vie passe même quant on n’est pas très heureuse, et quant elle se marie à son tour, à 26 ans, elle se dit qu’elle a bien le droit au bonheur maintenant, après avoir passé une bien triste jeunesse avec une mère indifférente et un demi-frère qui, LUI, avait la chance d’avoir son père avec lui..

Le 7 juillet 1900, Eugénie épouse mon arrière grand-père que l’on appelait Pépère Bibi. D’ailleurs la mère d’Eugénie, Adèle, ne reconnaîtra sa fille qu’à cette occasion (pour les formalités de mariage), ce qui prouve s’il en était encore besoin le peu de cas qu’elle en faisait ..

Le 18 avril 1904, joie dans le cœur de Mémère Nini : son premier enfant naît et c’est une petite fille ! Une petite fille à choyer comme elle-même ne l’a jamais été !! Elle l’appelle Andrée. Et elle se met à aimer inconditionnellement cette petite fille.. au détriment du fils qui vient ensuite le 25 septembre 1905 : Achille (mon grand-père) parce que lui c’est un garçon.. or Mémère Nini a dans son âme un sérieux contentieux à régler par procuration avec son demi-frère qui a eu toute la place dans le cœur de leur mère ..

Achille, mon grand-père, est un homme pas très grand (1m64), blond aux yeux bleus. Il est super doux et gentil mais très réservé, timide, manquant de confiance en lui, sentiment qui a peut être été majoré par le fait qu’il a été élevé sans que sa mère fasse cas de lui, avec cette préférence très marquée pour sa sœur..

Alors comment vont-ils se rencontrer, mon grand père Achille qui vit en région parisienne et ma grand-mère Fernande qui est en Suisse ??

Eh bien comme ceci (attention, c’est un petit peu compliqué à suivre, mais le destin a des chemins sinueux parfois !) :

Henri, le demi-frère de Mémère Nini, a épousé une certaine Alice qui n’est autre que la sœur de mon arrière grand-mère (enfin elle n’est pas encore mon arrière grand-mère mais va le devenir !) et donc, lorsque ma grand-mère Fernande, alors jeune fille, vient rendre visite à sa famille de France, elle va avec sa tante Alice voir la belle-sœur de Tante Alice c’est-à-dire mémère Nini (ça va ? Pas trop confus ..?)

C’est donc ainsi que ma grand-mère Fernande et mon grand père Achille font connaissance .. Mon grand-père fait sa cour pendant plusieurs années, très respectueux (en plus, ma grand-mère était très prude) (heu, oui, je sais, je ne tiens pas d’elle ;-)) ..

Enfin toujours est-il que ces deux là se marient le 11 octobre 1930. Mamy a 29 ans et Achille 25. Ils s’aiment très profondément.

Ils ont rapidement deux petites filles, ma Marraine, puis ma Maman.

Ils achètent une petite maison en région parisienne, ma grand-mère qui travaillait depuis l’âge de 16 ans avait une belle dote.

Achille travaille aux Chemins de Fer.

C’est en 1935 que survient l‘accident (Mamy Fernande est enceinte de sa troisième fille) : Achille reçoit un coup de poutre sur la tête. Il ne s’en ressent pas immédiatement, mais finit par être hospitalisé à l'hôpital Thonon à Paris où il meurt subitement le 9 septembre 1935 à l’âge de 30 ans. Ma Marraine a 3 ans, ma maman 22 mois, et ma plus jeune tante 7 mois.

La mère de Mamy Fernande vient de Suisse pour soutenir sa fille, elle va d’abord aux Chemins de Fer pour voir quelle aide on peut leur apporter. On lui répond que les trois filles peuvent être placées à l’orphelinat...

Alors mon arrière-grand-mère, qui avait un caractère très trempé, répond qu'il n'en est pas question et finit par obtenir pour sa fille (qui n'avait donc plus aucune ressource pour vivre) un poste de garde-barrière.

Puis elle repart en Suisse avec Maman sous le bras..

J’avais une dizaine d’années lorsque j’ai commencé à questionner ma grand-mère Fernande sur son enfance, sa vie, son amour, et régulièrement, Mamy pleurait..

Jusqu’à la fin de ses jours, elle a pleuré son aimé..

Son immense chagrin l‘occupait toute entière, occultant tout, même la place que ses filles auraient dû avoir dans sa vie ..

Bon, maintenant je vous emmène en Suisse, à Murist où nous faisons la connaissance d’un beau jeune homme blond aux yeux bleus. Il s’appelle Joseph, et nous sommes en 1897.

Joseph est né à Aumont en 1877, le 10 mai, (c’est-à-dire le même jour que le mari de chacune de mes tantes - sans compter que mon père était du mois de mai aussi : autres petits clins d’œil !)

Le père de Joseph était d’Aumont aussi, y né le 5 juin 1845. Il avait une sœur prénommée Rose et un frère prénommé Joseph, c’est donc le prénom de ce frère qu’il a donné à son fils.

Mais c’est pas avec son père que Joseph en a à découdre mais avec sa mère, Joséphine (on l’appelait la Finette) : un caractère terrible !

Elle n’hésite pas, par exemple, à briser le cœur de sa propre fille (Bertha) en l’empêchant d’épouser un homme dont elle la savait fort éprise (et un petit peu enceinte) parce qu’elle ne le trouve pas assez bien pour elle …

Finalement Bertha a vécu avec un autre homme (on ne s’opposait pas à la Finette !) qui lui a fait une ribambelle d’enfants .. sur le dos desquels le père passait ses nerfs à coups de bâton..

Mais revenons à mon arrière-grand-père Joseph.

Sa mère et lui ont le même type de caractère très fort, ça fait des étincelles ! et un jour, la coupe déborde. Suite à une brouille violente (après on va se demander pourquoi je suis très légèrement emportée), Joseph s’expatrie. Et pas la porte à côté : il part pour la France !!

Le voilà à Paris…seul, seul, ô si seul .. Heureusement, un concours de circonstances heureux lui permet de trouver rapidement du travail comme jardinier chez la Comtesse de Montebello, au château d’Auvers (château qui existe toujours, mais qui s’appelle Château de Stors maintenant)

C’est comme ça que le destin malicieux a rapproché mon arrière grand-père, qui était Suisse de mon arrière grand-mère, qui habitait près de Paris .. D’autant plus malicieux qu’ils se sont rencontrés à un feu de la saint Jean, autrement dit le 24 juin 1900 (jour anniversaire de la Finette ! Si ça, c’est pas un beau pied de nez du destin !) ...

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ma mère (à droite) et ses deux soeurs

13 avril 2010

soi, soi, ô mon soi

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Lorsque j’étais petite, j’avais besoin, comme n’importe quelle petite fille je suppose, d’être nourrie "d’amour". Comme ça le faisait pas de la part de Maman, elle me qualifiait de pot dcolle, de sangsue, de miclette.

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Si ma maman n’avait pas eu ce contentieux familial à régler avec ses (les) filles, elle m’aurait donné les marques de tendresse que j’attendais sans me culpabiliser et je n’aurais peut-être jamais été un pot dcolle pour qui que ce soit.

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Ce qui a joué aussi certainement, c’est le contexte de pudeur émotionnelle et affective à laquelle on se contraignait plus fortement à cette époque, pudeur qui obligeait à (se) taire et à faire taire - même si on a l’impression que cela s’assouplit un peu sociologiquement et psychologiquement parlant, dans la réalité on se rend compte que ces règles et ces contraintes de vie, reprises consciemment ou non, voire renforcées par la famille, font que l’on finit par s’éloigner sans s’en rendre compte de "soi" et de ses besoins.

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Ce qui est paradoxal c’est que justement, si on se conforme à ces règles, c’est pour être reconnu et accepté par les autres !

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Quoi d’étonnant alors qu’il semble si compliqué de faire une chose aussi simple que d’être soi puisqu’on passe notre vie à ne pas l’être ?

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25 mars 2010

y-a-t-il un Suisse dans l'avion ?

Bérangère se demande ce que c'est : "faire schmolitz" ..

Ben c'est une coutume suisse qui consiste à vider son verre Q sec avec quelqu’un qui n’est pas encore notre intime mais qui, après ça, le devient forcément (quoi de plus intime que de boire un verre ensemble, je vous le demande ?).

Du coup, après, on n’peut pas faire autrement que se tutoyer !

Chez nous, on faisait schmolitz en se donnant le bras, comme ma Môman le fait ici :

Man_Mireille_dec1990

des fois, on avait beaucoup d’invités pas intimes avec lesquels, évidemment, on était obligés de faire schmolitz..

Bilan :

Maman_pieds

on finissait complètement schlass..

25 mars 2010

une bonne cuisinière

Commentant ici l’article de mon amie Clo, je disais que oui, absolument, ma maman était une vraie bonne cuisinière, elle tenait ça de sa maman qui elle, en plus, était très gourmande (moi je suis gourmande aussi mais pas bonne cuisinière)(oui ben comme j’dis toujours, on peut pas être performante en tout !)

Faut dire qu’elles ont été "élevées" à la mode suisse,

Maman_en_petite_suisse

genre, on mange bien gras, bien gras, et encore un peu gras. Pis on en reprend un peu, sans oublier de faire couler avec une bonne rasade de Suze. Ah c’est sûr, on raperchait toujours les assiettes !!

Du reste jme rappelle d’un truc que mes parents disaient de notre famille suisse,

" ah ça, c’était des bons vivants ! d'ailleurs, ils en sont morts !"

Bon, ceci dit, c’est vraiment des bons souvenirs. Certains d’entre vous connaissez la saga des Jalna ? Ben mon arrière-grand-mère, c’était comme qui dirait la matriarche. Elle avait un de ces caract du caractère ! ensuite  nous avions ses deux filles avec les "pièces rapportées", qui avaient eu l’honneur et l’avantage d’être intégrés au clan après avoir fait schmolitz ... nous les enfants et petits-enfants, y baignions dans une ambiance conviviale et joyeuse, rythmée par les verres qui se choquaient au son des "santéééé" dans une indécente bonne humeur..

Et ça routrouillait, ça routrouillait ..

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ma soeur, mon pitit frère, notre arrière-grand-mère

and me

Yverdon

8 mars 2010

c'est pas beau

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Paraît que c'est pas beau de réclamer

mais alors,

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comment faire savoir à l'autre

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qu'on veut quelque chose ?

20 février 2010

ma fille, prof de zen sans le savoir

Découvrir les "cadeaux de l'été" (comme dit ma fille) : les fruits et les légumes de saison, les fleurs et les feuilles,

Ramasser les cailloux,

Toucher les bâtons,

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Choisir un fruit, ressentir la douceur de sa peau contre ma peau,

observer sa couleur, humer son parfum,

puis croquer dedans ! Comme c’est bon !

Ne pas oublier de dire Merci,

merci à Maman mais aussi merci à la Terre pour ce cadeau merveilleux offert aux humains.

découvrir " les enfants du monde ",

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mais aussi aux animaux, aux minéraux, aux arbres et aux fleurs !

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Ressentir la beauté du monde comme une douche fraîche et douce qui apaise mes cellules et les illumine,

sourire et s’offrir au monde.

Chuchoter pour pouvoir entendre les petits bruits alentour,

inspirer la beauté du monde

expirer un sourire

inspirer la beauté du monde

expirer un sourire

Et laisser s’en aller le jour en racontant à Maman " la bonne journée " (tous les événements passés depuis le matin)

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coucher de soleil à Portes (Gard)

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(ma fille fait écouter le chant de la rivière à son fils aîné)

pendant le bain sentir le savon, son odeur, sa texture,

faire du yoga et manger du riz au curry et du raïta comme les petits Indiens,

admirer les " trésors de la nature ",

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écouter le clapotis de l’eau,

l’écorce des arbres,

déguster des tartines de sirop d’érable comme les petits Québécois,

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drapeau québécois chambre Killian

être reliés les uns aux autres

 

5 février 2010

illusion

Il y a quelques mois - quarante et un exactement - Lung Ta sur son zafou perché m’a dit : " est-ce que tu t’es déjà demandé si ce que tu vis est vraiment toi ? "

J’en avais été toute ébaubie.

C’est de ce jour-là que je m’étais mise à me repenser totalement (et assez audacieusement, je dois bien l’avouer) : suis-je ce que je parais être ? parais-je ce que je suis ?

Mrfffffffff.

Si je suis ce que je parais, ne devrais-je pas passer du temps à chercher comment je serais si j’étais ce que je parais ? oui mais si je passe du temps à chercher comment je serais si j’étais ce que je parais, arriverais-je à la conclusion que je ne suis pas ce que je parais que je suis ? et si je ne suis pas ce que je parais que je suis, pourquoi alors consacrer du temps à chercher comment je serais si j’étais celle que je parais ?

D’ailleurs, quand bien même je serais celle que je parais que je suis, ne m’enfoncerai-je pas là dans une illusion ?!! celle de penser que je suis celle que je ne suis pas ? En effet, puis-je voir ce que je pense que je suis si on tient compte du fait que je ne suis pas celle que je suis mais seulement ce que je parais que je ne suis pas ? et même si j’étais celle que je parais, n’en reste-t-il pas moins que ce n’est que le concept de ce que je pense que je parais que je suis ?

Mais alors ..

Nad

je ne suis qu’une illusion ???????!!!

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La photo est de © Madone de la Source.

2 février 2010

Jean-Baptiste fait des crêpes

C’est la Chandeleur aujourd’hui ! Ça me rappelle quelque chose..

Ya quatre ans, je me suis fait opérer du canal carpien. C’est un truc bénin, sauf que je n’ai pas pu me servir du tout de ma main droite pendant un bon mois. C’est donc mon fils qui s’était occupé des tâches ménagères et de la confection des repas. Il avait d‘ailleurs très vite compris qu’en matière de vaisselle et autres joyeusetés, le résultat obtenu est inversement proportionnel au travail fourni (plus t’en fais, plus il en reste à faire) (comme dirait ma fille, - celle qui a des enfants - "tu peux m’expliquer pourquoi le panier de linge sale se remplit tout seul ?").

Oui donc, un beau jour de 2006, très légèrement déprimé de se casser la tête à préparer des repas, voilà Jean-Baptiste qui s‘exclame..

reflechir"j’ai une idée !"

Dans la bouche de mon fils, cette phrase augure rarement quelque chose de bon.

- tu as une idée ?" répéte-je, démontrant ainsi mon extraordinaire capacité de répartie.

Et voilà la bonne idée de mon fils :

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Mercredi.. des crêpes..

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Jeudi.. des crêpes..

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Vendredi.. des crêpes..

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Si une bombe nucléaire s’abattait sur ma cuisine, les seuls survivants seraient les moustiques et les crêpes de mon fils ..

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Samedi .. des crêpes..

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Pourvu que demain on mange autre chose. Pourvu que demain on mange autre chose. Écris le 25 fois. Concentre-toi.

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Dimanche.. Des crêpes..

État de mon fils : grave content.

État de mon estomac : grave en péril.

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Lundi, 3 h du mat..

" Môôôôôôommmmman !!? T’as pas un Spasfon ????

Chai pas c'que j'ai .. j’ai mal au ventre !!!!!!!!!!! "

1 février 2010

paroles aux jeunes

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Écoutez votre propre conscience, votre voix intérieure. Ne soyez pas tentés de suivre les idées reçues. Marchez dans la vérité de votre conscience personnelle.

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Votre conscience est votre meilleure amie.

Ne vous découragez pas devant les problèmes du monde. Certes, il y a de la misère, de l’exploitation, de l’oppression, mais ne vous découragez pas. Au-delà de ces réalités il y a aussi de l‘espoir.

Embrassez l'espoir.

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Chaque jour apporte une solution ou une évidence nouvelle,

de nouveaux chemins.

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Quoiqu’il arrive, ne vous laissez pas abattre par la négativité.

Soyez courageux, audacieux.

Et même si vous échouez,

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essayez encore.

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Rajmahan Gandhi

(petit-fils du Mahatma)

26 janvier 2010

ce que disent les photos

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J’ai toujours aimé les photos. Elles peuvent restituer des instants de joie pure que la vie, parfois, est gourmande de nous faire oublier.

On est heureux. On est tellement heureux tous les quatre sur ce cliché !

Deauville_aout_61nad

Je porte au cou le joli collier de coquillages que je me suis empressée de confectionner, parce que je suis une petite fille, ben oui, une fille ! j’aime tellement être une fille.. et même si je n’ose pas mettre mon haut de maillot pour te plaire Maman ben voilà, tu vois, je me suis parée d'un collier.

Deauville_aout_61BRIE

Toi ma soeurette, avec tes cheveux si blonds qu’ils en sont presque blancs, ton bel éclat de rire est un cadeau éblouissant !

Deauville_aout_61GAETE

Notre petit frère,

le tant attendu, tant aimé.

Et toi Papa ..

Deauville_aout_61PAPA

si fier de tout ton petit monde !

car tes enfants..

Er

c’était "toute ta vie", n'est-ce pas ?

Oui, j'aime les photos !

20 décembre 2009

neige

mon ami est comme l'écorce autour d'un arbre

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il me réchauffe comme le soleil un jour d'hiver

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il me rafraichit comme l'eau dans la chaleur de midi

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sa voix est vive comme un oiseau de printemps

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il est mon ami et je suis son amie

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Emily Hearn

*

ya quelques années, j'ai eu une amie qui m'appelait Neige.

J'ose espérer que c'était en rapport avec mon prénom et pas parce qu'elle me trouvait froide :-) (en fait je sais bien que c'était un surnom affectueux, c'est juste qu'elle devait avoir le même genre de logique que Fazou (tu sais que j'ai toujours pas compris ce que tu m'as dit quant on était dans le Sacré Choeur ? mais je désespère pas de comprendre un jour..l'année prochaine peut être ?)

Bon, pour finir, une photo pour Clo :

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il est vraiment pas content,

on lui a fait un tatouage sur la tempe !

6 décembre 2009

une femme de valeur

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Une femme de valeur est la couronne de son mari.

Proverbes 12.4

.

Pff c’est n’importe nawak cette citation ! Une femme c’est forcément une femme de valeur !

Bon et nous ? C’est quand qu’on a une couronne ?

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