Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog de Ambreneige
13 avril 2010

soi, soi, ô mon soi

vatican_aout_1963_2

Lorsque j’étais petite, j’avais besoin, comme n’importe quelle petite fille je suppose, d’être nourrie "d’amour". Comme ça le faisait pas de la part de Maman, elle me qualifiait de pot dcolle, de sangsue, de miclette.

v_suve_1964

Si ma maman n’avait pas eu ce contentieux familial à régler avec ses (les) filles, elle m’aurait donné les marques de tendresse que j’attendais sans me culpabiliser et je n’aurais peut-être jamais été un pot dcolle pour qui que ce soit.

vevey_suisse_1962

Ce qui a joué aussi certainement, c’est le contexte de pudeur émotionnelle et affective à laquelle on se contraignait plus fortement à cette époque, pudeur qui obligeait à (se) taire et à faire taire - même si on a l’impression que cela s’assouplit un peu sociologiquement et psychologiquement parlant, dans la réalité on se rend compte que ces règles et ces contraintes de vie, reprises consciemment ou non, voire renforcées par la famille, font que l’on finit par s’éloigner sans s’en rendre compte de "soi" et de ses besoins.

ste_marie_de_la_mer

Ce qui est paradoxal c’est que justement, si on se conforme à ces règles, c’est pour être reconnu et accepté par les autres !

PICT4610il_deserto_1964

Quoi d’étonnant alors qu’il semble si compliqué de faire une chose aussi simple que d’être soi puisqu’on passe notre vie à ne pas l’être ?

tournesol_F_Pavot

Publicité
Publicité
Commentaires
R
C’est vrai que les effusions sentimentales n’étaient pas courantes dans la génération qui a passé sa jeunesse dans la guerre 39-45. Cà ne les a pas préparés à être des parents « câlins ». <br /> Que de commentaires riches tu as provoqués. <br /> Tous tournent sur autour de l’équation de base : <br /> Pouvoir ou non être « Soi » harmonieusement, et ce « Soi » correspond-t-il à ce qu’en pensent ses parents.<br /> Avec en question subsidiaire : Pourquoi les parents reportent-ils toujours (disons, souvent) leurs rêves déchus sur leurs enfants…<br /> <br /> Ce n’est pas parce que les parents ont des idées précisent sur ce que devraient être leurs enfants que ces derniers y parviendront. C’est vrai qu’on ne peut être que soi et pas une autre personnalité, mais si le rêve des géniteurs est trop fort, il peut casser l’enfant, qui fini par ne plus rien pouvoir devenir…<br /> <br /> On met toute sa vie à guérir de son enfance. Il y a heureusement pas mal de maladies bénignes. Du coup je repense à Orson Wells qui disait : « Petits, les enfants aiment leurs parents, devenus grands, ils les jugent… et parfois, ils leur pardonnent. » <br /> <br /> Les défenseurs de l’immobilisme : Je ne suis pas sûr du tout qu’ils souffrent. Ils n’ont bien souvent qu’un manque d’imagination. Ne disent-ils pas qu’un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras » ??<br /> Reynald<br /> * J'arrête, il y en a un qui l'a déjà fait...
Répondre
A
Le premier pas à faire afin de pouvoir changer est de prendre conscience qu’on a besoin de changer. Or cette prise de conscience ne peut pas se faire si on reste dans le déni - voilà pourquoi j’évoquais le déni. <br /> Cela n’était absolument pas dirigé contre toi - comment le serait-ce ? Je ne te connais pas.<br /> Désolée si je me suis mal exprimée.<br /> Amicalement
Répondre
M
ptit hs: héhé, oui, c'est bien ma pomme... tu as bien fait...<br /> je te donne une autre boîte plus ergonomique, là je n'ouvre rien, parfois pendant trois jours...c'est surprotégé parfois...<br /> doux bisous épuisée par les enfants...ah les vacances...!
Répondre
L
tu es en forme depuis que tu as retrouvé tes pantalons !<br /> tu ne parles que de "dépasser"<br /> vroum vroum tutut <br /> on t'a à peine vu passer !<br /> hahaha<br /> <br /> ceci dit en d'autres mots je suis assez d'accord avec ce que tu dis, chaque parent fait au mieux de ce qu'il peut, même si parfois ce mieux est hélas pas d'autre chose que violent<br /> il ne faut pas excuser ce qui n'est pas excusable, mais comprendre<br /> <br /> bises<br /> <br /> frédéric
Répondre
I
Hello Ambre !<br /> Isa de retour sur la toile !<br /> joli témoignage que tu nous écris là. Qui me parle beaucoup. Oui, l'adulte pressé, stressé, va trop vite et passe à côté des moments zen à partager. S'emporte pour pas grand chose. Et stresse aussi son entourage. Que de répercussions. pour ça que ça vaut le coup de dépasser tout ça et de faire de son mieux pour apprendre à donner mieux. Et aussi ne pas en vouloir à ses parents car, si on regarde bien, on voit qu'eux même ont déjà dépassé des choses par rapport à leurs propres parents et que sans doute ils ne pouvaient pas TOUT dépasser. Et que sans doute nos enfants nous dépasseront car nous même n'arriveront peut être pas à tout régler. <br /> Et le plus important, c'est que quoi qu'on ait vécu, il es toujours possible de dépasser et finir par se trouver !<br /> Merci pour ce partage de photos d'époque !<br /> Et bonne route à toi pour le chemin qu'il te reste à faire !<br /> bises !
Répondre
le blog de Ambreneige
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 118 248
Publicité