rester vivant
Des parents immatures et violents, mais qui sont néanmoins le seul ancrage solide dont on dispose.
On souffre d’un manque majeur de structure, d’absence de limites, de déficiences dans la relation à la réalité extérieure, et pourtant.
Pourtant, adulte, on part en quête de la seule stabilité qu’on ait jamais connue, celle qui se paie de maltraitance.
On ne connaît pas d’autre solution pour grandir.
La maltraitance alors, paradoxalement, nous sauve la vie. Parce qu‘il n’y a qu’elle qui peut nous permettre de rester en contact avec nos parts souffrantes pour travailler dessus et nous pousser ainsi toujours plus dans le sens de la guérison, de la liberté, de la vie.
Rester vivant est un critère plus essentiel que d’être libre, en tout cas il est prioritaire !