Quelque chose de vicieux
Il y a quelques jours, je vous expliquais que j’avais atteint un tel degré de zénitude que j'avais arrêté de multiplier les blogs comme des petits pains pour les supprimer ensuite cruellement au gré de mes états d’âme. À la place m‘est venue l’idée de faire un truc vraiment super chouette, un truc idéal pourrions nous dire, quelque chose qui saurait m’insuffler suffisamment de réconfort pour aller chercher toute la force qui est en moi et empêcher ainsi que je passe ma vie à détruire ce que j’écris.
Ce truc, c’est un livre.
Un livre avec des vraies pages en papier et de l’écriture dedans.
Or, grâce à Frédéric qui y a publié ses Zem, j’ai découvert un site génial puisqu’il permet de s’auto-éditer sans avancer de sous, ce qui me convient particulièrement, vu que ya longtemps, j’avais déjà élaboré ce type de projet avec des poésies et j’avais été très surprise d’apprendre que c’était à moi de tout payer (c’est à ce moment-là que ma carrière de poète célèbre, adulée et richissime avait pris fin avant même d’avoir commencé).
Mais aujourd’hui tout a changé : supposons que ma spiritualité (quand je dis "spiritualité" je veux dire dans le sens superzen, évidemment) oui donc supposons que ma spiritualité ne soit pas immédiatement reconnue (oui, je sais, ça n’effleurera l’idée de personne ici. Je fais juste une hypothèse), eh bien au moins ça me coûtera pas un rond.
Je me suis donc mise en demeure de me connecter sur le site en question pour fabriquer mon œuvre littéraire.
Et c’est là que les difficultés ont commencé..
Oui, parce qu’avoir envie, c’est une chose.
Réaliser, c’en est une autre.
Ça a commencé dès la première page : "nous sommes désolés, mais votre document ne contient pas les 40 pages minimum requis".
Comment ça, " ne contient pas les 40 pages minimum requis" ? Mon machin fait 100 pages ! Il sait pas lire lui ou quoi ?
Mon esprit déjà un peu secoué lorsqu’il est au repos a commencé à trépigner être agité de graves turbulences.
Mais comme je le mentionnais plus haut, je suis devenue un modèle de patience et de zénitude (même si le fait que je me sois arraché la moitié des cheveux laisse supposer le contraire).
Cent fois je me suis remise à l’ouvrage.
Et cent fois mon PC (qui pourtant est censé n’avoir pas d’âme) m’a rebalancé sa petite phrase vicieuse en s’étranglant de rire (sisi, je l’ai vu !)
Si bien que j’ai fini par me vexer toute seule et à me demander si j‘allais pas brancher mon aspi pour m’aspirer moi-même ?
Et puis d’un seul coup j’ai compris d’où venait le problème (les voies de mon hémisphère gauche (et/ou droit ?) auraient-elles eu un éclair de génie aussitôt évaporé ?) :
mon dossier (= mes textes, pour les nounounes qui parlent pas le htlm couramment) n’était pas au format (word, pdf, ght, etc) requis.
Ce qui nous amène à la conclusion suivante : il m’a fallu une soirée entière rien que pour la première étape.
Oui.
Je sais.
C’est triste.
Triste pour tous ces textes qui auraient tout donné pour être édités tout de suite.
Mais vous allez voir, dans les semaines à venir, un jour que vous aurez fait votre grand détour par mon blog pour venir voir si le bouquin est enfin prêt, un jour, un beau jour, vous le verrez.
Ça vous donnera une bouffée d’amour,
une perception d’unité avec la vie,
sisisi.
Ça sera un grand moment,
de paix,
de joie,
de sérénité.