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le blog de Ambreneige
merci
15 mai 2009

la théorie du mouton

Je suis heureuse.

Je suis la plus heureuse du monde entier de tout l’univers intersidéral.

La plupart de nous, on cherche sans arrêt du bonheur. A force de le chercher, on voit même pas qu’on en a.

C’est incroyable. Ya un peu plus de deux ans, j’étais dans des délires de comment faire pour être zen, comment devenir moi-même et accessoirement tous les autres moi, et des trucs comme ça. J’en profite pour vous dire que c’est une escroquerie : le sens de la vie est un sens interdit.

Un sens sans issue.

Faut pas chercher de sens.

Et quand on le cherche pas, il vient tout seul. Un peu comme le Prince Charmant.

Chaque matin que Dieu fait - chui pas spécialement croyante, mais j‘aime bien dire "chaque matin que Dieu fait "- or donc, chaque matin que Dieu fait, j‘ouvre les yeux et j‘ai le sourire.

Même, même, quand je nage à la piscine ou quand je marche, dehors (j’ai repris mes grandes marches de malade mentale) des fois jme mets à rire. Je sais que ça ne se fait pas, de rire toute seule dehors pendant qu’on marche, et que les gens que je croise me prennent pour une cinglée.

Je m‘en fous.

De toutes façons quand je pleure (l’autre matin dans le train je pleurais, puisque j’étais triste) (logique) - oui donc de toutes façons quand je pleure, ça ne leur convient pas plus. Ils retournent leur nez comme si que quoi. Qu’ils allaient attraper ma tristesse ?

Oui, parce que c’est pas parce qu’on est heureux qu’on n’est jamais triste.

La preuve.

Oui alors donc, je suis heureuse. Je me sens mal, purée qu’est-ce que je me sens mal ! Mais je n’ai jamais été aussi bien de toute ma vie.

J’ai une pêche comme jamais j’ai eue. Je sais ce que je veux, peut être même que c’est la première fois de toute mon existence, il était temps, j’avoue, mais c’est pas grave, ça aussi je m’en fous.

Je suis tellement heureuse que j’y crois à mort, et que plus j’y crois, plus je suis heureuse. C’est magique. Le soir je suis heureuse et le lendemain je suis encore plus heureuse que la veille.

Et puis j'ai décidé que je suis la plus belle du monde entier de tout l'univers. Bon j‘avoue, là c‘est n‘importe quoi. Mais je m‘en fous aussi.

Je vous jure de jure de jure que j‘ai rien fumé comme substance illicite. Je ne me suis même pas remis à boire, pour la bonne raison que j‘ai jamais commencé.

En fait, c’est à cause des moutons.

Oui, parce que figurez-vous que les moutons, ça ne se déplace qu’à la vitesse du mouton le plus lent. Ce qui veut dire que quand ils sont pourchassés, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués les premiers. Autrement dit, au fur et à mesure que les plus lents sont éliminés, la vitesse du troupeau augmente.

C’est mathématique.

C’est pareil pour le cerveau humain. Il ne peut fonctionner plus vite que ses cellules les plus lentes.

Or, on le sait maintenant, l’alcool (par exemple) détruit les cellules du cerveau. Ce sont donc les plus lentes qui sont bousillées en premier (c’est d’ailleurs pour ça qu’on se sent plus intelligent au bout de 4 ou 5 apéros).

Seulement moi je ne bois pas.

Donc rien ne me détruit les cellules de la cervelle. Je sais pas si ya de quoi se réjouir, mais les faits sont là.

Par conséquent, mes cellules lentes restent aux premières loges, mon cerveau rame et moi je plane.

16_mars

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9 mai 2009

petite chinoise

1

Maman m'appelait "petite chinoise"

 

Et maintenant

(roulements de tambour..)

8_mai_09re

je vous présente Éva, deux jours, la petite-fille de ma soeur !

Je vous souhaite une bonne journée à tous et à toutes  !

8 mai 2009

Big Tata

Figurez vous qu'il m'arrive un truc profondément injuste :

j'ai pris 5 kgs !!!

Où ça ? allezvousdemanderimmédiatementcommesic'étaitl'informationlapluscapitale du monde.

Ben évidemment là où aucune femme ne veut jamais les prendre et où ils se collent immanquablement !

Si bien que mon fils, - vous savez, le même pour qui j‘ai souffert pendant neuf mois et quelques heures, pour qui je me suis sa-cri-fiée-toute-ma-vie - mon fils, tout plein de la compassion extrême dont il sait si bien faire preuve depuis quelques temps, ne m’appelle plus autrement que

Big Mama.

Ça vous scie les chakras non ?

Mais j’m’en fiche.

Je suis devenue un modèle de zénitude et la bave de la colombe n’atteint plus le crapaud blanc que je suis maintenant.(D’ailleurs j’ai remarqué un truc curieux : plus je deviens zen, moins les autres le sont. Quid ? Veni vedi zeni ? )

Enfin bon, quand je dis, plus rien ne m’atteint, ça dépend quoi 'videmment !

Ainsi, quand ma sœur

la_mere

me téléphone pour me dire que son fils

le_fils

(la photo n'est pas récente)

qu’est-ce que j’raconte ? pas son fils ! (chui zémue)

pour me dire que sa fille,

virgi_juin06_camp1

qui est maintenant une grande et belle jeune femme - vient d’accoucher d’une merveilleuse petite fille,

ben jme dis ...ben jme dis ...

yeeeeeeeeeeepeeeeeeeeeeee !!!!!

je suis Big Tata !!!!

coeurs_Jia

29 juillet 2008

histoire d'un sein (3e épisode)

28 juillet 2008

Je vous remercie infiniment de votre soutien, de votre réconfort, de vos mots, de vos bisous, à mon tour je vous en fais plein (des bisous, pas des réconforts) enfin je vous fais des réconforts aussi si vous voulez

de toutes façons, comme j'ai dit à Clo tout à l'heure, enfin plutôt comme j'ai dit à Madone de la Source (hein que Madone de la Source c'est autre chose que Guern de Bé ? hein ? hein Fazounette? hein Mollie Jolie ? hein Isanoune? hein Bridgeoune ? hein Dianouille ?) oui donc, j'ai décidé de chanter à tue tête à l'hôpital pour penser à rien !

VOI-LA ! (on verra si l'accueil reste accueillant..)

bonne soirée et à bientôt !

29 juillet

Ma taxi et moi, on arrive donc ce matin à l’hôpital avec chacune notre petit questionnaire (ya pas mal de conditions pour rentrer dans la petite pièce d’IRM, et entre autre de ne pas porter de soutien gorge. Bon je ne vais pas commencer par vous faire esclaffer de rire en vous disant que pour moi ya pas de problème. Ma taxi par contre avait mis une jolie petite tunique sans rien dessous. <<<>>>> ma taxi m’èèèèèèèèème !, oui et donc aussi, par exemple, pas de maquillage, ce qui m’a déprimée car je voulais justement leur faire une très forte impression en plus de leur chanter quelque chose)

Et nous voilà à l’accueil.

Ce n’était pas la même secrétaire que l’autre fois.

Elle, c’était plutôt genre "chui bonne pour un contrôle fiscal "

Je lui présente nos beaux questionnaires et elle me fait :

" Madame ne rentrera pas avec vous"

" ah ? " réponds-je, démontrant une fois encore mon extradinaire capacité de répartie

" personne ne va rentrer avec vous, même pas le docteur" (quel dommage .. il est pas mal)

Puis, de sa voix aussi douce que du papier de verre elle ajoute :

" on vous a dit qu’elle allait pouvoir rentrer avec vous ? "

Moi : " ben oui"

La secrétaire marque une pause pour augmenter l’effet dramatique puis lâche : " eh ben non"

Moi :" ah "

Bon, j’ai été un peu déstabilisée sur le moment, mais finalement je remercie la gentille secrétaire qui m’avait laissé croire cela possible, car je ne me suis pas angoissée là-dessus inutilement !

Après relativement peu d’attente nous voilà dans le " vestiaire" où ma taxi a le droit de venir. Je lui fais donc un beau streap tease (le questionnaire servait à rien, en fait faut tout enlever !) après quoi le médecin est venu poser un cathéter pour mettre la potion magique, enfin plus exactement il a cherché un endroit sur mon bras qui n’avait pas brûlé.

Oui parce que la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau. Comme le moral était très bas, le gâteau était énorme. Et comme je suis aussi adroite que bonne cuisinière, jme suis brûlée à chaque fois que j’ai testé la cuisson, qui n’en finissait pas ..

Oui alors donc, me voilà avec un seyant truc bleu transparent, la petite culotte que j’ai eu le droit de garder et l’aiguille plantée dans mon bras.

Puis une dame, à qui je ne manque pas de redire que j’ai peur, m’emmène dans la fameuse petite pièce qui me terrorise depuis 8 jours. Finalement vu qu’on m’a fait enlever mes lunettes, j'ai rien vu. Je n’ai aucune idée de ses dimensions (je parle de la pièce, pas de la dame)

La dame me demande alors de m’allonger sur un lit qui m’a l’air plutôt confortable, ma foi, et de placer mes seins dans deux trous qui en auraient contenu 4 comme les miens.

Ah.

Comme je vous l’ai déjà dit, allongée je suis plate (que ce soit recto ou verso). Alors pour faire rentrer les seins dans les trous, encore eut il fallu qu’ils y pendassent. On a dû creuser sévère. C’est là qu’on prend la mesure des bienfaits du yoga, je me suis contorsionnée, la dame a poussé. Han ! Han !

Bon, ça y est.

Après quoi, elle me met un casque sur les oreilles. Hm, ça s’annonçe bien ! c’est sûrement de la musique douce pour accompagner la chansonnette que j’ai décidé de leur pousser !

Ben pas du tout.

C’est pour atténuer le barouf que paraît-il, l’appareil ne va pas tarder à faire.

Bon, me voilà en place.

Ya plus qu’à faxer.

Là, j’avoue, je suis pas trop tranquille.

Je lui demande si elle va venir me rechercher après.

" non non, je vous laisse là une semaine "

Misère.

Ça bouge.

Le lit sur lequel je gis rentre dans l’anneau.

Lelisurlekeljegirentrdenlano !!!!

Bon, que fais-je ? Chante-je tout de suite?

Au lieu de ça je lui demande si au bout, c’est OUVERT (nonobstant le fait que de toutes façons je vois pas le bout puisque je suis à plat ventre, la tête posée sur le côté). Toutefois, cette adorable personne se place de l‘autre côté de l‘anneau et me fait youyouh ! pour me montrer que c’est pas fermé. Après quoi elle sort de la pièce en me disant de me détendre.

Je ne suis pas quelqu’un de contrariant, moi, non, vraiment pas. Jme suis tellement détendue que çà m‘a réveillée quand l‘appareil s‘est mis en marche (c’est en effet très bruyant). Bon, j’aurais peut être pas dû reprendre un xanax à l’hôpital, alors que j’en avais pris un ce matin et un cette nuit.

Et un hier soir.

Conclusion : dans ce truc, pour se détendre c’est zéro. Ya qu’un truc à faire : rien. Çà s’est très bien passé car rien, je sais particulièrement bien le faire.

La même gentille dame est venue me réveiller quand c’était fini, elle me retire le cathéter.

(moi) vous voyez que fallait pas être inquiète !

(elle) ??

(moi)  .. je n’ai pas bougé pendant l’IRM !

Et voilà qu‘à l’aide d’un coton imbibé de je ne sais quoi, elle se met à frotter avec vigueur toutes mes traces de brûlure. Je dis rien (le quadruple xanax a dû aider) mais misère ! elle me fait mal !

Bon, quand elle a fini de me peler le bras elle me fait :

" oh ! mais c'est des brûlures ! Je croyais que c’était des traces de sang séché !" (et une nounoune de +, une !)

Bilan : Clo avait raison, passer un IRM c’est de la gnognote et ça fait pas mal.

Par contre faut pas espérer s’y détendre ou chanter.

Bon, je vous raconte la suite demain car là j’ai sommeil, je me demande si je fais pas une surdose de xanax..

28 juillet 2008

Histoire d'un sein (fin)

fin de mes aventures médicales :-)

1PICT5321

Bien alors je vous fais un résumé de mes pitites misères (à lire accessoirement ici ) :

au cours de ma dernière mammo de contrôle, la sénologue découvrit des petites bouboules, qu’elle se mit en devoir de ponctionner avec une application qui frise l’admiration. Elle m’avait recommandé par ailleurs d‘aller passer un IRM. La peur m‘avait mise dans un tel état d’altération que je m’étais mise à ahaner : chuijmalade?

 

2XV

Doajvrémanpassécettihéreme ?

ochkour, jeune séplusskejdoafère !

Heureusement, Clo sur son cheval blanc m’avait dit :

(Clo) t’as pas à avoir peur. C’est dla gnognote et ça fait pas mal.

(moi) mouais. Ben c’est pas parce que ça fait pas mal que j’ai pas peur.

(Clo) s’apitoyer sur soi-même, c’est bien la pire des choses à faire !

Finalement, Clo avait raison sur (presque) tout :

 

c’est dla gnognote et ça fait pas mal !

(Molinia) si je dois passer un IRM un jour, ton témoignage m'évitera de flipper ....trop. Je te fais pas une confiance aveugle quand même. Je pense néanmoins que tu es très bien comme cobaye. Dis, si on me prescrit un petit examen, tu voudras bien passer le même un peu avant ? juste pour me rassurer.

(celui qui a inventé le concept de la solidarité fémininine, j‘aurais deux mots à lui redemander de définir..)

(moi) l’IRM n'est pas douloureux mais c'est impressionnant, surtout cet horrible boucan des ondes qui se choquent..

3vache_

(Clo) Mon joint ne m'a jamais dit que ça faisait du bruit...Peut-être qu'il est sourd...Je viens de le lui demander (pour le bruit) et il me dit qu'il parle...! Il t'a pas parlé à toi ? ça a l'air vraiment très amusant l‘IRM...

(moi) oui, absolument, ça parle. J’ai pas pensé à te le dire parce qu’à côté de mon joint, même un mur est bavard.

(Boutoucoat) vaut mieux un joint qui dit rien qu’un joint comme le mien que quand il dit non , c' est oui ...heureusement car 9 fois sur 10 il dit non, conclusion : il dit toujours oui !!!!

(Clo) Mon joint à moi, il dit non tout le temps et ça finit toujours par être oui. Quant à moi, quand je dis non, c'est non...Et oui, c'est oui. Mais peut-être que c'est moi le joint et mon joint est ma jointe.

(moi) ah c’est très intéressant ça. Ça veut dire que pour savoir si tu es une jointe, il ne suffit pas que tu aies un joint.

(Fazou) absolument. Il peut arriver de nos jours qu’un joint vive avec un autre joint. Donc toute la démonstration tombe par terre !

(Mifa) oui, surtout que notre génération n'a pas appris à cerner les hommes, par exemple on en attend trop. Ce doit être nous les égoïstes.

(Mamalilou) égoïstes ? vous plaisantez les filles ! Nous, on est normales : on veut que les joints soient tendres, riches, démonstratifs, qu’ils aient une voiture, une grande maison, de l’humour, de l’intuition, de l’intelligence, de la compréhension, et qu’ils soient sincères et gentils ! C’est pas le bout du monde quand même !

(Diane) oui enfin pas trop trop de choses gentilles parce que les beaux parleurs juste intéressés par la chôôse, on n’en veut pas !

(Fazou) ben oui quoi, on leur demande pas la lune quand même ?

(moi) c’est pas compliqué d’être doux et câlin non ?

(Mamalilou) .. et de deviner tous nos désirs ??

(Mifa) tu parles !! en plus faut tout leur dire !!

(Fazou) et eux, oui à chaque fois qu’est-ce qu’ils veulent hein, qu’est-ce qu’ils veulent ?

(Molinia) Pour rire un peu : le mien a dû faire une prise de sang (de routine) la semaine dernière, il était mourant ! J'aurais dû sourire et le cajoler mais ça m'a énervée, au lieu de ça je lui ai dit "appelle ta mère" mais il n'a pas osé (devant elle il doit être digne).

(Fazou) eh oui les filles.... ya plus de joints ....

(Clo) à propos de prise de sang on t'a pas fait la piqûre qui brûle ? (en fait, je m'étais trompée, c'est pas froid qu'elle fait, c'est chaud...)

(moi) si bien sûr que j’ai eu la piqûre. On sent rien du tout. Faut dire que j’avais le bras tellement brûlé que ça aide.

(Molinia, inquiète) BRÛLÉ ??? ah ?

(moi) t’inquiètes. C'était pas la piqûre, c’était le gâteau.

(Clo) comment tu fais pour te brûler le bras avec un gâteau ???

(moi) ben la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau. Comme le moral était très bas, le gâteau était énorme. Et comme je suis aussi adroite que bonne cuisinière, jme suis brûlée à chaque fois que j’ai testé la cuisson, qui n’en finissait pas

(Clo) ouuuuuuuuuuuuuuuuuuf. Tu me rassures !

(moi) merci de ta compassion, Clo..

(Fazou) et donc, finalement, le résultat de cet IRM ?

(moi) ben justement, j’ai failli pas l’avoir. Après avoir passé l’examen, il y a eu soudain une espèce d’agitation fébrile régner au sein de l’accueil (qui n’était plus du tout accueillant entre nous soit dit) le médecin qui avait pratiqué l’IRM allait, venait, la salle d’attente se remplissait de personnes que la secrétaire affolée renvoyait au fur et à mesure, si bien qu’au bout de vingt minutes, je suis allée la voir pour lui demander si j’allais avoir mes résultats bientôt. Et là, j'ai vu dans ses yeux.. comment dire .. comme une lueur d'angoisse. Quelque chose du genre " il fallait que ça tombe sur moi!''

(elle) ben, ....c’est-à-dire que l’IRM est tombé en panne ..

(moi) ah ? J’ai pas chanté, pourtant.

(elle) Regardez, je suis en train de demander à toutes les personnes qui avaient rendez vous de rentrer chez elles..

(moi) ah.

(elle) ....il faudrait que vous repassiez plus tard ...

(moi) ah.  .. et je dois repasser quand ?

(elle) aucune idée. Les voies de l’IRM sont impénétrables. Mais dès que c’est dépanné je vous appelle pour que vous veniez chercher le compte rendu..

(moi) mais je m’en fiche du compte rendu moi ! Ce que je voudrais c’est que le docteur me dise ce qu’il a vu à l’examen !

(elle) ben oui, mais il peut pas vous le dire parce que vos clichés sont coincés dans l’imprimante.

(moi) coincés ?? ah bon ???

(elle) oui. C’est la première fois qu’il nous arrive un truc pareil.

(moi) et vous pouvez pas tirer dessus ????

(le docteur, alerté par mes cris) ah, madame Nounoune, ma secrétaire vous a expliqué ! Vous êtes coincée dans l‘imprimante !

(moi) oui, ben justement, je suggérais à votre secrétaire que vous me tiriez !

(le docteur) désolé, c’est contraire à la déontologie médicale de tirer les patientes.

(moi) bon. Souaaaaaaate. Quand dois je revenir, alors ?

(la secrétaire) en fin de journée.

Et juste au moment où je m’apprêtais à quitter le service radiologie, je pose la main sur la poignée, et là, alléluïa, miracle, j’entends le barouf de l’IRM, la machine avait craché mes clichés !

En plus, tous super rassurants!

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Je vous avoue, je m’étais demandé si j’aurais continué à écrire sur ce blog si j’avais appris que j’étais malade, mais comment n’aurais je pas relevé le défi, bien entourée de toutes mes nounounes comme je le suis ????

5vachlech

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10 avril 2008

Je vous écris

Depuis des mois, je me réveille avec ce que moi j’appelle le "chagrin", (je crois que Diane dirait "moton"), quelque chose d’ankysté que je portais en moi depuis toujours sans le savoir, un espèce de poison lent mais sûr, qui progressait inexorablement, et d’autant plus inexorablement que je le croyais mon allié.

Or le poison a quelque chose de très embêtant. Il empoisonne. Comme le non-dit d’ailleurs. On se tait toujours trop vite, on a peur d’ennuyer, on a honte de souffrir.

Ce matin, c’est le chant des oiseaux qui m’a réveillée.

Et ce chant, c’était le votre. A vous qui depuis des semaines et des semaines, écoutez mes doléances, partagez mes souffrances, vous qui me faites éclater de rire là où je n’éclate plus que de pleurer.

Alors ce chant, je vous le donne.

Oh bien sûr, j’aurais pu vous écrire en messagerie. Vous n‘êtes pas si nombreux, et quand bien même vous le seriez, je vous aurais écrit à l’un, et à l’autre, puis à l’une, puis à l’autre.

Parce qu’il faut que je vous dise quelque chose : j’ai un petit cœur.

Et même un petit cœur qui bat.

Il bat et se débat depuis ma naissance. Il se débattait déjà avec les motons de ma famille qui parlait pas.

Je suis allée rechercher les motons. Loin. Très loin. Sur plusieurs générations. J’ai voulu partager. Mais vous savez comment sont les gens, surtout les proches. Ils m’en ont fait cadeau. Tiens nad, nous on en veut pas, prends les. Cadeau.

Alors je me suis mise à ramer.

Dans une barque sans rames.

Et à écrire.

J’écris beaucoup. J’écris partout. J’écris tout le temps.

Vous, vous m’avez lue. Mais surtout, vous continuez à me lire. Même maintenant que je suis devenue lisible.

Alors votre présence qui donne à mon présent l’épaisseur simple d’un présent de plénitude, cette émotion je ne veux pas qu’elle se perde, je veux qu‘elle vous revienne puisque vous l‘avez provoquée,

votre chant, je vous le donne.

Voilà.

7 décembre 2007

J’ai décidé d’arrêter ce blog. En fait, il a

J’ai décidé d’arrêter ce blog.

En fait, il a échappé de justesse, comme mon autre blog il y a deux mois, à passer à la trappe. Mais faut croire qu’une graine de sagesse a fini par se déposer dans l’un de mes deux neurones, parce qu’une voix bienveillante m’a dit que j’allais encore trépigner comme une folle si je m’avisais de cliquer sur SUPPRIMER.

Eh oui, comme je l’ai déjà évoqué, mes éclairs de lucidité, quoique impressionnants, sont rares. C’est d’ailleurs ce qui fait de moi une compagne universellement appréciée. Non pas parce que j’ai des éclairs de lucidité ! Quoique. C‘est toujours bon à prendre ! mais parce qu’ils sont beaux. D’une beauté quasi exceptionnelle. De l’avis général de mon joint, il a jamais vu çà. Du reste, ya pas mal de choses chez moi qu’il n’a jamais vues nulle part ailleurs.

Je ne sais pas si je dois bien le prendre.

Mais bon. Je m’égare, comme d’habitude. Où en étais-je ??

Ah oui.

Le blog.

Donc, je tenais ici, mes chers amis et mes fidèles lectrices, et vous aussi, qui êtes arrivés sur le blog par hasard en croyant y trouver des recettes sur la zénitude (je sais, le choc est rude) (je vous en demande humblement pardon, à genoux et à deux mains) oui donc, je tenais à vous remercier pour le bout de chemin que vous avez faits avec moi,

vous que je connais depuis quelques mois seulement mais qui avec un courage exemplaire (et sans les mains) n’avez pas hésité à me suivre dans mes délires et dans mes crises de fou rire - je ne parle pas des fortes têtes comme toi, Lung Ta, çà fait longtemps que jte dis qu’il faut qu’t’apprennes à te lâcher, tu devrais faire du yoga -

oui, donc, chaque fois que j’avais l’humeur de la nana qui vient d’apprendre qu’elle est bonne pour un contrôle fiscal ou que j‘étais occupée à ramasser les morceaux de ma vie brisée, vous m’avez donné des petits bouts de vous, et pas les moindres, les plus beaux, les plus colorés,

vous avez toujours été là pour moi, merci, snif snif sniiiiiif

Et alors, surtout, snif, je vous remercie pour vos bises, vos bisous, vos caresses, votre sympathie, bouuuuuuuuuuh ! votre amitié, votre chaleur, - là, je marque une pause et je prends un Kleenex. Chrrrrrrrrttt !!! Oui, parce que je suis obligée de faire une ovation spéciale à Philippe, le Grand Maître es-Mots Bleus ! Philippe, je me prosterne devant toi, tes mots sont des caresses ! - bon, aïe, misère, mes lombaires ! je reprends. J’en étais où ? Ah oui, les bisous! Miam ! Vos bisous, disais je, qui pour n’en être que virtuels, n’en sont pas moins chauds, snif

colorés, sniiiiiif

réconfortants, sniiiiiiiiiiiiiiif

chaleureux, snif snif snif beuuuuuueuuuuuuuhhhhhhh !!!!!!

Je me ...snif

targue (et on m’a confirmé) que je... snif snif snif

pourrais décrocher la médaille d’or de la dis- de la dis- de la distribution de bisouuuuus, bouuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhh!!!!!

Eh bien donc, avant de vous quitter, snif snif snif,je vous inonde snif snif snif (quelqu’un aurait-il un mouchoir ? Chrrrrrr!!! Merci !) de mes bisous !

2 novembre 2007

real eyes

Puisque j’ai les mots au bout de la plume, je t’en prie, ne romps pas ce fil qui nous lie.

Je me sens si petite parfois, que dans ces moments, la vie ne me porte plus, elle m‘emporte comme si j’étais une bulle. Maintenant que je ne te vois plus, maintenant que je ne te touche plus, j‘ai tellement besoin de t‘imaginer.

Alors je te re-crée, je t’entends et je me sens heureuse, paisible et rassasiée. Tu sais, il y a encore tant et tant de contradictions, d’inachèvement, de vanité en moi !!!! pourquoi faut-il toujours que je fasse ce que je sais que je ne dois surtout pas faire ???

Alors je me mets à te parler au plus profond de mon cœur.

C’est le matin, le ciel avec ses couleurs si tendres, et les arbres Maman, tellement vivants, ces arbres qui en cette saison où tu étais née ont des couleurs flamboyantes ! C’est tellement beau que ça me fait mal ... Alors je m’assieds tranquillement, et ainsi blottie dans un sentiment de vie qui se dilate, je te prends la main. Tu avais de toutes petites mains, Maman, avec des doigts très fins, des doigts de petite fille. Je ferme les yeux sur cette sensation tiède, et cela me rassemble.

J’entends les pulsations de ton cœur lorsque j’étais dans ton ventre, ces pulsations qui ont été ma première musique. Ma première musique : le langage du cœur.

Cette musique m’ancre à toi, cette musique m’ancre à moi. Je me recentre. Je me retrouve. J’entends le son du monde.

Maman, approche-toi, je ne suis pas sûre de te l‘avoir assez dit :

merci de m‘avoir donné la vie.

2_nov_1

2_nov_2

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26 mars 2007

surbookée ?

Vous souvenez-vous de cette scène où, avec bien des difficultés, Charlie Chaplin fait sa valise ?.. Il veut y mettre trop de choses, et il ne parvient jamais à la fermer: il y a toujours une manche de chemise ou une chaussette qui déborde.

Finalement, il la boucle malgré tout, puis, sans sourciller, il prend une paire de ciseaux .. et coupe tout ce qui dépasse !

Mes journées ressemblent parfois à cette valise surchargée : "métro, boulot, dodo ", vie de famille, ménage, loisirs.. Comment boucler la journée sans couper tout ce qui dépasse ?? .. sans couper les choses essentielles, les relations, relations à autrui, relations à la nature et aux merveilles qui m’ entourent ..

Je prends le temps d’ouvrir les yeux,

26_mars1

le soleil qui se lève ..

26_mars2

les jardins qui fleurissent ..

N’étant pas une adepte des salles de sport, je marche ! J’ouvre grand grand mes mirettes et depuis quelques temps, je cultive la lenteur ! Je laisse entrer dans l’agenda de ma vie la beauté qui m’ est offerte chaque jour, et qui apporte le vrai repos.

Et surtout, surtout, je souris

et j'accueille les sourires !

26_mars3

12 février 2007

merci

On a tous appris à dire merci, et la plupart du temps, on le dit machinalement. Pourtant, j’ai remarqué que ce petit mot a une puissance énergétique incroyable. Il est très gai et très positif. En plus il fait du bien. Alors moi je dis

merci à mes poumons, inspir, expir

merci à mon ventre de me sentir exister

merci à mes jambes de me transporter

merci à mes bras d’embrasser

merci au ciel, bleu, rose ou gris,

merci au soleil se levant inlassablement

merci à la terre, aux arbres et aux oiseaux

merci à mes enfants, à ma famille, à mes amis

merci à la Vie qui va, qui vient

merci à la Vie qui me remplit

merci à la Vie qui me comble et m’inonde

merci

11 février 2007

re

Il n’y a pas si longtemps, je lisais ce genre de trucs :

"Avec la pratique de la méditation, on peut accéder a des territoires transcendants de son être ce qui peut permettre une détente, une paix, un développement de l’intuition, un rééquilibrage général, un apaisement de la douleur, une meilleure projection et mise en œuvre de nos possibilités, ou provoquer tout un tas d’expériences extrasensorielles.

Mais tout ceci, si cela arrive éventuellement, n’est pas la fin de la méditation, n’est pas son but, n’en est même pas un avantage mais peut au contraire en être un frein, un piège et une voie de garage.

La méditation, mouvement non cérébral de la conscience humaine, n’est pas un moyen pour atteindre une fin, c’est un état d’être global : l’ainsité."

(j’ai pris un texte au hasard, vu que de toutes façons ils ont tous le même effet sur moi).

rappel de l’effet ==> 10378792

Oui, donc, avant,

1) je lisais

2) première question : comment ça se fait que lorsqu’on est Française de naissance et qu’on maîtrise plutôt bien la langue (qui de + est mon outil de communication préféré)(je parle de la langue en général) (bon je m’égare) oui, qu’est ce que je disais. Je parle Français, alors peut on m’expliquer pourquoi je ne comprends rien à cet assemblage de mots français ? Est-ce parce que l’auteur prend un malin plaisir à les mettre dans n’importe quel ordre ? Ou est-ce moi ? Je m’interroge.

3) les mots d’un homme c’est par définition les mots d’un homme. Ils veulent donc dire ce qu’un homme veut dire, et qui n’est donc absolument pas ce qu’une femme veut dire. C’est d’ailleurs pour ça qu’on ne comprend rien. Prenons par exemple un mot tout simple : " non". Un homme qui dit " non", est-ce qu’il veut dire "non" ? Eh bien oui, il veut dire non ! Contrairement à nous qui parfois, voulons dire "oui" en disant "non" !

Et après on s‘étonne de ne pas se comprendre. Alors si déjà, ya un léger malentendu au sujet d’un mot aussi petit et simple que "non", faut pas s’étonner d’avoir le sentiment que quelque chose de lourd nous est tombé sur le crâne quand on découvre qu’on a des territoires transcendants alors que personne ne nous a jamais prévenue !!

Et comment ça se fait que plus on les cherche plus on s’énerve ? Comment peut on trouver un rééquilibrage général à chercher un truc alors qu’on ne sait même pas qu’il existe ????

C’est bien des explications d’homme ça.

4) malgré tout, je suis pleine de bonne volonté, et docile avec ça. Alors je continue. Et là, qu’est-ce que j’apprends ??? si par le plus grand des hasards, j’obtiens des trucs sympas comme une détente, une paix, etc ... c’est même pas le but recherché !! C’est tout le contraire ! Si on réussit à bien méditer ne devrait-on pas être super satisfaite ? Ben pas du tout !! C’est une voie de garage ! Et après ça faut rester zen.

Alors la première leçon que j’ai tiré, moi, c’est qu’il ne faut surtout pas chercher à comprendre. Non non. Çà fait l’effet inverse, plus on cherche à comprendre, moins on se zénéifie.

J’ai constaté qu’au contraire il faut RE :

- relâcher

- remercier

- recevoir

C’est ça qu’il faut cultiver et ouvrir.

Diane ! Tu crois que c’est en baîllant que tu vas progresser ??

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