manquerait plus que ça !

"La tentative de résoudre le problème de la violence par une pénalisation toujours plus dure des auteurs d’actes de violence n’est pas une réponse adéquate. Répondre à la violence par la violence, c’est répondre sans considérer le fait que les hommes violents sont des individus qui n’ont probablement pas pu développer chez eux ce que Freud appelle "la compassion", une "digue" qui s’oppose à "la cruauté". Or, les hommes violents sont des individus qui n’ont pas de compassion vis-à-vis des autres, et notamment des femmes. Les femmes, à leurs yeux, sont souvent des choses, des objets dont on peut disposer complètement. Non seulement la femme n’est pas reconnue comme une semblable, comme une présence qui demande d’être respectée en tant que sujet, mais elle n’est pas non plus reconnue comme un être sensible. Chercher à opposer à cette violence une autre forme de violence qui réduit les coupables en "objets" contre lesquels exercer une forme de vengeance, ne peut contribuer qu’à l’affirmation du principe selon lequel il y a des individus qui n’ont pas droit au respect que tout être humain mérite en tant qu’être humain." **

Ah ça c’est bien vrai ! Déjà, les pauvres, ils ont bien du fil à retordre avec les femmes qui trouvent la force de les dénoncer, manquerait plus qu’ils soient punis pour ce qu’ils leur font subir !

** lu ici.

Comments

[Lilou]

Oui,il n'aime rien ni personne, même pas lui.. il vit dans une illusion qu'il appelle "aimer"

voilà pourquoi je parle d'aimer à l'envers.

[ambreneige]

Selon moi, chez un homme violent, "je t'aime" n'existe ni à l'envers ni à l'endroit. Il n'aime rien ni personne, même pas lui.

[Lilou]

@ Ambre..
La vie passe là où on ne l'attend pas .

[ambreneige]

quel curieux hasard, Lise, que canalblog, qui est censé n'avoir pas d'âme, associe à ce post, en dessous, dans "Vous aimerez peut-être" : POUR TOI, JUSTE POUR TOI ..

http://zenpourlesnull.canalblog.com/archives/2010/08/10/18778988.html

[Lilou]

Voir la vie piétinée, déchirée,
répandue en morceaux à nos pieds

Se mettre tout entier à genoux
regardant au plus prés ce qui est devant nous

Avec les yeux du coeur
rassembler ce qui est éparpillé.