amoureuses
Je la connais depuis .. misère, le nombre d’années me donne le tournis ;-)
À l’époque, on était encore jeunes et belles, enfin .. p't'être aussi "belles et c..", comme dans la chanson de Brel ;-)
Des fois, l’amitié démarre sur les chapeaux de roue, et s’éteint comme un feu de paille. D’autres fois, elle se bonifie avec le temps, comme le vin - notre amitié est de celles-là.
Naturellement, je lui ai offert mon livre, mon bébé. Notre amitié est contemporaine de la quasi-totalité des récits. Certaines scènes dont elle n’a pas dû manquer de reconnaître les protagonistes ont dû la faire bien sourire..
Alors elle a pris son stylo. Car comme moi elle aime, malgré internet, continuer à envoyer des vraies lettres, écrites sur du vrai papier de toutes les couleurs (et tant pis si "ça fait adolescente", n’est-ce pas Clo ? ;-)))
Et voici ce qu’elle m’écrit :
« j’ai lu ton livre d’une traite, j’en avais les yeux tout bouffis, je savais plus où j‘étais... j’ai laissé passer quelques jours pour essayer de totalement l’oublier puis je l’ai relu. Je me suis délectée de tes aventures amoureuses, te revoyant devant G. ou t’imaginant complètement face à ces hommes, amoureuse, paumée, larguée, sens dessus dessous, au paradis et en enfer, mais tout à fait dans l’amour. Ton écriture m’a fait sourire, réfléchir, mais surtout comprendre que dans le fond, les femmes se ressemblent lorsqu’elles aiment.. Elles se ressemblent dans leurs rêves.. si elles en ont ! et toi, t’en as toujours eu à revendre.. En tous les cas un grand bravo pour ton audace, j’ai senti comme tu t’es libérée et tu ne peux pas savoir combien je suis fière de toi (excuses, ça fait gnangnan mais je sais qu’il t’a fallu du courage pour mener ce projet de livre jusqu’au bout) »
"Les femmes se ressemblent lorsqu’elles aiment, elles se ressemblent dans leurs rêves.."
.. non ?